MAXILLE ✻ Cause after all, you're my wonderwall

Jour 14

Heure : xx
Lieu : Hôtel
Contexte : Surprise motherfuckers
Participants : Maxille

love is torture

but it's worth it with you

J'étais quand même du genre une masse depuis quelques jours, depuis que je savais que Vanille m'aimait encore mais qu'elle ne voulait pas forcément à se remettre avec moi. Après tout, elle en avait eu l'opportunité mais elle ne l'avait juste pas fait. Et bordel, j'me sentais juste tellement mal, je la voulais. Je la désirais plus que n'importe qui sur ce monde et elle m'était indispensable pour mon bon fonctionnement. Faut dire, ce Spring Break a été juste synonyme de débauche et de bifurcation vers les mauvais chemins. C'était d'ailleurs dans le but de bifurquer une nouvelle fois dans ce sens là que j'étais sorti de ma chambre, histoire d'aller fêter la fin de cette période si maudite. Sauf qu'évidemment, je suis passé devant la chambre de Vanille et j'ai pas pu m'empêcher de fixer cette porte, m'arrêtant alors dans mon élan, visiblement pas si imperturbable que ça. Me calant contre le mur face à la porte, je la fixais. Est-ce qu'elle était là ? Est-ce qu'elle pensait à moi ? Peut-être qu'elle était en compagnie d'un autre homme en ce moment précis. Je m'étais rapproché de la fameuse porte, m'étant dit que j'allais toquer mais finalement, je me ravisais et je venais me recaler contre le mur, le regard toujours aussi fixé sur cette putain de fucking porte.

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T'étais du genre boulet. Vraiment boulet. Et tu te haïssais toi même d'être aussi stupide. Depuis que t'avais recouché avec Max, t'étais comme l'ombre de toi même. Enfin, tu l'étais déjà avant mais, c'était encore pire. Tout simplement parce que tes sentiments t'avais explosé à la gueule puissance mille et t'avais l'impression que jamais tu ne t'en sortirais. Que jamais tu ne pourrais aller mieux. Et puis merde, pourquoi est ce que tu ne lui avais pas simplement dit que tu voulais être de nouveau avec lui ? C'était pourtant pas compliqué puisque tu l'aimais. Mais non. Tu te torturais l'esprit encore et encore sans arrêter une seule seconde comme si tu ne voulais pas te laisser de répit. Inspirant un coup, tu finissais par te décider à sortir. Il serait peut être mieux pour ta propre santé mental d'aller prendre l'air un peu. Rien qu'un peu. Sinon, t'allais complètement devenir dingue. Inspirant profondément, tu faisais rouler ton fauteuil te confortant dans l'idée que peut être bientôt tout serait terminé. Et quand t'ouvrais la porte, tu tombais sur Max, juste en face. Weird ? Carrément. « Je.. T'avais besoin de quelque chose ? »

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Pourquoi je me trouvais devant cette porte ? Je ne savais pas trop en fait. Je savais qu'elle me manquait, genre horriblement, mais je savais également qu'elle n'était pas intéressée à reprendre notre relation. Après tout, c'était bien pour cette raison que nous n'étions toujours pas ensemble, malgré le moment que nous avions partagé. Putain quoi, j'en pouvais plus de ce manque omniprésent et c'était bien pour cette raison qu'au final, je m'étais juste posé là, devant sa porte, sans vraiment rien faire. Quel mec pathétique je fais en fait, je regarde une putain de porte sans rien oser faire, juste parce que j'avais peur qu'elle soit avec un autre homme. Et si notre écart de l'autre jour était alors un au revoir ? Elle avait peut-être trouvé quelqu'un et j'étais une page tournée. Putain non, je ne pouvais pas accepter ça... rien que penser à ça, j'avais envie de vomir. Pris d'envie de me casser, j'étais arrêté dans mon élan parce que la porte venait juste de s'ouvrir. Le regard posé sur Vanille, je sentais le stress monter. « Je.. T'avais besoin de quelque chose ? » Ne sachant pas trop quoi répondre, je ne bougeais pas, ne disant pas un mot avant de finalement sortir « Je... non » Déglutissant, je détournais le regard avant de le baisser et regarder mes pieds, sentant mon coeur battre à cent à l'heure.

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C'était sûrement une question stupide. Pourquoi est ce qu'il aurait besoin de quoi que ce soit venant de toi ? Mais fallait avouer que le voir ainsi planté devant ta porte, si on enlevait tout le côté terrifiant et psychopathe, c'était assez intriguant. Tu savais même pas ce que tu devais penser ou non mais tu devais avouer que ton coeur avait fait un bon quand tu avais découvert son visage. Inspirant un coup, tu le regardais comme si tu le découvrais pour la première fois. Peut être que c'était le moment de t'excuser pour tout ce que tu lui avais dis ? Ouais. Tu pouvais plus continuer à faire l'entêté. Tu ne pouvais plus faire comme si cette séparation était mieux pour toi alors que ce n'était vraiment le cas.« Je... non » Tu poussais un sourpir baissant les yeux jouant avec tes bracelets quelques secondes. Bracelet offert par Max et dont tu avais été totalement incapable de te défaire. Tu te mordais la lèvre relevant la tête. Tu pouvais bien prendre ton courage à deux mains non ? Tu lui devais au moins ça. Et tu devais le faire pour toi aussi parce que tu ne pouvais juste plus continuer à souffrir comme ça. C'était pas humain de ressentir autant de souffrance suite à l'absence d'une personne. « Je voulais te parler.. Enfin si t'as le temps. »

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Pourquoi ne pas lui dire ce que j'avais sur le coeur ? Parce que je n'étais pas quelqu'un qui s'exprimait facilement, c'était une certitude. Après, j'allais sûrement lui dire à un moment donné, mais je sais pas, peut-être que ce n'était pas le bon moment en fait. Alors je préférais me la fermer totalement parce que c'était juste le mieux à faire. Pour moi, pour elle, pour nous. Et puis forcément, je ne manquais pas de remarquer que dès que je lui avouais que non, je n'avais rien à dire, elle soupirait et jouait avec les bracelets qu'elle avait au poignet. Finalement, elle était là à me regarder et les mots sortaient de sa bouche, des mots que je n'aurais pas vraiment cru entendre en fait. « Je voulais te parler.. Enfin si t'as le temps. » Étonné par ça, je restais silencieux pour l'instant, faisant une espèce de fixette sur ses bracelets avant de relever le regard et me plonger dans ses yeux. « Eh.. ouais, ouais, je... on rentre? » Dans la chambre je voulais dire, parce que bon je me voyais pas avoir une conversation sérieuse en plein milieu du couloir. Si jamais c'était sérieux évidemment.

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T'avais l'impression qu'on t'arrachais les mots de la bouche, réellement. C'était dur pour toi de faire le premier pas comme ça. Vraiment dur. Mais tu ne pouvais plus supporter tout ça et tu préférais lui dire ce que tu avais sur le coeur quitte à prendre le vent de ta vie. Bien sûr que ça serait affreux s'il te repoussais mais tu ne pouvais plus continuer à garder les choses pour toi par simple fierté. C'était juste pas possible en fait. Alors ouais, t'avais tout mis de côté pour faire le premier pas et maintenant, t'avais juste la trouille. « Eh.. ouais, ouais, je... on rentre? » Tu regardais autour de toi avant d'acquieser d'un signe de tête. Effectivement, ce serait mieux que parler à la vue de tout le monde. Tu faisais reculer ton fauteuil pour retourner dans ta chambre attendant qu'il en fasse de même. Ce qu'il ne tardais pas à faire de toute façon. Le plus compliqué, c'était maintenant. Trouver ce que tu pouvais dire, ce qui serait bien ou non. T'étais pas douée pour ça, pour les déclarations et tout ce qui allait avec. C'était juste pas possible. « Je.. » Fallait que tu respires un grand coup sinon, t'allais jamais y arriver. Genre vraiment pas. « Je veux que tu me laisses parler dans m'interrompre. » Sinon, ça serait certainement beaucoup plus dur et tu ne pourrais pas, c'était déjà assez dur comme ça. « Je t'aime. J'veux que tu saches que j'ai pas passé une seule journée sans penser à toi et.. J'peux pas être sans toi. Vraiment pas. J'ai besoin de toi tout le temps et c'était la pire des erreurs de te laisser. Je.. Je suis désolée. De t'avoir fais du mal et d'avoir fais le pire choix du monde. Je t'aime et j'veux plus passer une seule seconde sans toi. »

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L'idéal, pour une conversation de quelconque envergure, était de se trouver dans un endroit isolé et dépourvu de toute opportunité pour être espionné. Donc oui, il était évident en fait que je propose à Vanille de rentrer de nouveau dans sa chambre, histoire d'avoir un peu d'intimité quoi. Donc elle se reculait et et puis je la suivais avant de refermer derrière moi. Qu'est-ce qu'elle voulait me dire ? J'avais pas vraiment d'idée et ça m'effrayait un peu en fait. Mais bon, je tentais de le cacher envers et contre tout. « Je.. » Je fronçais les sourcils avant de l'entendre continuer. « Je veux que tu me laisses parler dans m'interrompre. » Je hochais alors la tête avant de l'écouter attentivement. « Je t'aime. J'veux que tu saches que j'ai pas passé une seule journée sans penser à toi et.. J'peux pas être sans toi. Vraiment pas. J'ai besoin de toi tout le temps et c'était la pire des erreurs de te laisser. Je.. Je suis désolée. De t'avoir fais du mal et d'avoir fais le pire choix du monde. Je t'aime et j'veux plus passer une seule seconde sans toi. » Je déglutissais, la regardant alors, ne sachant pas vraiment comment le prendre en fait. Ouais, je l'aimais et putain, ça faisait du bien de l'entendre dire tout ça, sauf que bordel elle m'avait tellement blessé. Peut-être qu'au pire, on s'en fichait de tout ça. Notre moment partagé l'autre jour était bien la preuve que nous étions tellement mieux ensemble, plutôt que séparément. « Je... » Putain j'savais pas quoi lui dire moi, que pouvais-je dire à vrai dire ? « Je t'aime aussi et c'est pareil, tout pareil putain » Je m'étais doucement rapproché d'elle avant de m'accroupir devant ses genoux, venant alors attraper ses mains.

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T'inspirais un coup fermant les yeux. Pour la simple et bonne raison que t'avais la trouille de ce qu'il pouvait te dire. Même si t'avais fais l'effort de revenir vers lui, de lui dire ce que tu ressentais vraiment, ça ne voulait absolument pas dire que lui, il allait te pardonner. Après tout, tu lui avais fais du mal. Peut être un peu trop. Et t'avais vraiment peur de la réaction qu'il pouvait avoir maintenant parce que ouais, ça te terrorisais. Alors tu gardais tes paupières closes tentant de ne pas paniquer mais bordel, fallait qu'il dise quelque chose ou t'allais finir par passer dans les pommes en un temps record. « Je... » Ok. Ça, ça sentait vraiment mauvais pour le coup. Il hésitait et t'étais presque sûre qu'il allait finir par t'envoyer boulet. Après tout, tu l'aurais peut être méritée. Tu ne pouvais pas t'attendre à des miracles alors que tu avais tout fait foirer. « Je t'aime aussi et c'est pareil, tout pareil putain » C'était comme si on t'envoyais une grande bouffée d'air d'un coup. Tu réouvrais tes yeux pleins de larme le regardant alors qu'il s'était accroupit devant toi prenant tes mains. Te mordant la lèvre inférieure, tu finissais par reprendre. « Je veux être avec toi, ne plus jamais te quitter. Juste être avec toi et.. J'voulais pas que les choses partent aussi loin. J'suis désolée pour tout ce que je t'ai dis. »

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Elle avait dit les mots que j'attendais depuis des jours et des jours et mon dieu ça faisait tellement du bien de l'entendre les dire. C'était un peu comme croire au Père Noël et ne jamais le voir arriver dans la nuit du 24 décembre. Sauf que c'était arrivé. Le Père Noël était bel et bien là et j'avais juste un poids qui se soulevait de ma poitrine en ce moment précis. Alors je m'étais approché et avais donc avoué la réciprocité de ses sentiments. Elle venait de résumer mes vacances et bordel c'était tellement ça quoi. Je m'étais rapproché d'elle, attrapant ses mains dans les miennes ne serait-ce que pour avoir un contact entre nous. « Je veux être avec toi, ne plus jamais te quitter. Juste être avec toi et.. J'voulais pas que les choses partent aussi loin. J'suis désolée pour tout ce que je t'ai dis. » me confiait-elle après avoir finalement rouvert les yeux pour me regarder. Je dois bien avouer que le but de la manœuvre était quand même de retrouver notre bonheur initial. Je me redressais alors, afin de capturer ses lèvres, qui m'avaient quand même tant manqué. « J'veux plus vivre ça Vanille... sérieusement. Cette séparation... cette douleur. J'veux plus, plus du tout » J'étais en enfer depuis ce début du Spring Break et j'retrouvais enfin le chemin vers le paradis.

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Absolument tout. Tout ce qui avait pu être blessant parce que tu n'en pensais pas un mot. Max était la meilleure chose qui t'étais arrivée et il n'était pas la personne te faisant le plus de mal au monde. C'était tout le contraire. Etre avec lui, ça te soulageait, te faisais sentir mieux et quand il était loin, t'avais l'impression d'être complètement vide. Ses lèvres venaient soudainement retrouver les tiennes et c'était une bouffée d'air frais. Tu revivais d'un coup comme si c'était la meilleure chose au monde. « J'veux plus vivre ça Vanille... sérieusement. Cette séparation... cette douleur. J'veux plus, plus du tout » Tu baissais les yeux quelques secondes serrant l'une de ses mains dans la tienne. « Moi non plus.. J'veux passer le reste de ma vie avec toi. » Ne plus être une seule seconde sans lui. Passer ton temps dans ses bras, sentir sa peau et son odeur. Lui parler, fondre sous son sourire, avoir les yeux brillants face à son rire. T'étais raide dingue de lui en fait. « Plus jamais sans toi. »