Drink you away (feat. Maxym)

Maxym & Ricardo
Drink you away

mise en page par .Stay Away

Ricardo faisait la gueule. C'était son truc. Faire la gueule, comme ça. Puis redevenir normal, quelques minutes après. Il s'en amuse, car il sait que ça la fait chier. La brune reste devant lui et semble perdre patience. Sauf qu'il s'agit de Ric, et qu'il faut apprendre la vertu de la patience en sa compagnie. Il boit au goulot, vidant une bonne partie de la bouteille comme si sa vie en dépendait. Finalement, il arrêta et regarda la jeune femme s'approcher de lui. Elle saisit la bouteille pour en boire à son tour, puis elle se cale littéralement sur lui. "Bon, t'arrêtes oui ?" Son regard parcours son visage, tandis qu'il se contente de hausser les épaules. Ouai, histoire d'être encore un peu plus énervant. Elle le force à la regarder et le brésilien ne se débat pas, il n'avait pas franchement envie de regarder ailleurs de toute façon. "Je te laisse une occasion d'effacer ce que t'as dis, profites-en". Il prend la bouteille de la main de la jeune femme puis la plante dans le sable. Il sourit légèrement en la dévorant des yeux, alternant son regard entre ses pupilles et ses lèvres. "Tu crois quand même pas que je vais te donner la victoire si rapidement ?" Pas deux fois en cinq minutes, ça serait trop. Alors il se contente de passer ses mains dans le dos de la jeune femme puis de déposer un baiser sur le coin de ses lèvres.

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Chacun sa technique, lui se tait, elle, parle, gesticule. Chacun agaçant dans son attitude. Enfin, selon elle, y a pas plus chiant que Ric qui s'enferme dans son délire, devant une Maxym impuissante. Il sait qu'elle peut aller chercher une meilleure compagnie juste à quelques mètres ? Quelqu'un qui fait pas la gueule pour une morsure, quoi. Oui, l'alcool lui fait ressentir une certaine injustice. A moins que ça soit juste son mauvais caractère. Surtout qu'il lui retire la bouteille des mains, prenant le sable pour un bar. Hausse un sourcil, grimace. « Tu me retires le seul truc drôle de cette plage. » Parce que quand tu te tais tu l'es pas, drôle. Ni même quand tu l'ouvres, pour t'entêter. "Tu crois quand même pas que je vais te donner la victoire si rapidement ?" Et même si elle sent qu'il s’adoucit, et perçoit bien que son regard se balade sur ses lèvres, il est loin de les atteindre. « T'appelles ça une victoire ? » Qui gagne au final, dans cette connerie ? Enfin, elle récupère un baiser au coin des lèvres. Soit, un centième de ce qu'elle attend. Et ca la frustre plus qu'autre chose. Sa bouche se fait boudeuse, tandis qu'elle s'installe plus confortablement sur lui, ses doigts s'amusant dans ses cheveux. « Non mais te force pas hein. » Après tout, s'il tient vraaaiment à tenir sa promesse.

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Au moins, ce soir il aura eu le mérite d'apprendre qu'il sortait avec une cannibale. Enfin, peut-être pas quand même.. Mais en tout cas quelqu'un qui avait un grain. Ça va, elle ne l'avait toujours pas attaqué durant son sommeil depuis qu'ils étaient ici. Si elle commençait par lui mordre la langue, qu'est ce qu'elle allait se mettre à croquer, après ? "Tu me retires le seul truc drôle de cette plage" Il se contenta de lui faire un sourire bien faux, en plissant les yeux. Il retirait la bouteille parce qu'il la gênait, entre eux. Si elle voulait la récupérer, elle pouvait. "Tu peux retourner à la soirée, si tu te fais chier". Franchement, il n'allait même pas la retenir. Quoi que.. "T'appelles ça une victoire ?" Il hausse les épaules, puis dépose un baiser au coin de ses lèvres. C'est tout ce qu'elle aura pour le moment. C'est tout ce qu'elle méritait. La brune se met à jouer avec ses cheveux, ce qui détend un peu l'énervé. Il a toujours adoré quand on jouait avec. "Non mais te force pas hein". Son regard se pose sur ses pupilles. Le brésilien s'humidifie les lèvres. "J'ai juste peur de perdre ma langue maintenant.." Il soupire. "Je pourrais plus dire de conneries, t'imagines ?" Si elle voulait l'embrasser, elle pouvait très bien le faire après tout. Maxym savait très bien qu'une fois ses lèvres sur les siennes, il ne répondait plus de rien.

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Il y avait toujours une occasion, bonne ou non, de tester leurs caractères. Ne jamais rien lâcher, rechigner à laisser le moindre centimètre de terrain, ça faisait parti de leur essence. Alors, oui, parfois leurs egos se confrontaient. Mais ils finiraient bien par comprendre qu'à ce jeu, il n'y en a aucun des deux qui sort gagnant. Déjà, Maxym perd l'objet entre ses doigts. Ca paraît grave sur l'instant, mais : "Tu peux retourner à la soirée, si tu te fais chier" la ramène aux priorités. Pose son regard sur l'origine de cette stupide réplique. « Je veux pas y retourner, je veux que t'arrêtes de faire la gueule. » Puisque c'était la seule raison qui la poussait à vouloir s'éloigner d'ici. Les autres, elle s'en fout. Elle a tout ce dont elle a besoin ici. Enfin, si monsieur laissait passer un sourire, ça serait mieux. Un baiser en coin, c'est pas assez. "J'ai juste peur de perdre ma langue maintenant.." Un rire s’étouffe dans la gorge de l'Eliot, elle le préférait comme ça. Et de loin. Ses traits s'apaisent, le sourire réa-parait, discret d'abord, mais bien présent. "Je pourrais plus dire de conneries, t'imagines ?" L'ingénue hausse un sourcil, semblant intéressée par la chose. C'est de la malice qui se lit désormais. « Ok, c'est bon tu m'as convaincu de terminer le boulot. » Et sans lui laisser le temps de faire quoique ce soit, demoiselle McAllister fond sur sa proie en s'emparant de ses lèvres, les entraînant tous les deux contre le sable, dans un espèce de bordel désordonné. Promis, elle laisse sa pauvre langue endolorie tranquille.

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"Je veux pas y retourner, je veux que t'arrêtes de faire la gueule". Voilà de sages paroles. A vrai dire, il n'avait jamais cru le contraire. Ricardo lui proposait de partir, mais il n'avait aucune envie qu'elle le quitte. Qu'est ce qu'il ferait sans elle ? Il irait se coucher, super. Non, il voulait profiter de cette fin de soirée en sa compagnie. Parce que c'est ce qu'ils avaient décidé, et parce qu'il en avait besoin. A son goût, il n'avait pas eu son taux de Maxym aujourd'hui. Arrêter de faire la gueule, c'était plutôt facile après tout. Surtout lorsque la raison n'était pas la plus logique du monde. Le brésilien reprend donc quelques plaisanteries avec elle, laissant apparaître un bref sourire sur son visage. Il sent l'Eliot se détendre, retrouver de sa bonne humeur. Comme quoi, ils sont fait de toutes petites choses ces deux là. "Ok, c'est bon tu m'as convaincu de terminer le boulot" dit-elle, avant de littéralement se jeter sur lui, les faisant chuter dans le sable. La main du brunet remonte de son dos jusqu'à sa nuque, la pressant contre lui. Il prolonge le baiser avec passion, envie, désir. Un mélange le rendant complètement fou. Jouant avec sa langue, il fermait les yeux, s'enivrant de ce moment parfait. Plus rien ne les entourait. En tout cas, plus rien n'avait d'importance. Il mit finalement fin au baiser, lui mordillant doucement la lèvre au passage avant d'ouvrir les yeux pour les plonger dans les siens. "J'ai pas tenu ma promesse longtemps, du coup.."

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Un rien l'agace, un rien l'apaise, aussi. Et Ricardo y arrive mieux que personne. C'est ça quand on tient à quelqu'un, on lui accorde un pouvoir, celui de faire ce qu'il veut de vos nerfs. On lui donne la possibilité de changer votre humeur, de vous égratigner, mais aussi de vous soigner. Reste plus qu'à subir. S'énerve donc, puis respire mieux. Enfin, pour un court moment. Puisqu'elle a littéralement le souffle coupé quand ses lèvres se joignent à celles du brun, pour un baiser attendu qui s'intensifie à l'initiative du mather. Ne prenant pas même la peine de se retenir de ses mains dans le sable, savoure et y met de sa fougue. Tout était parfait, les englobant d'une fine bulle solide. Quand le moment s'arrête, Max le prolonge en tardant à rouvrir ses prunelles, inspirant le mélange d'odeur d'eau salé et celle masculine. "J'ai pas tenu ma promesse longtemps, du coup.."  Se redressant légèrement, les doigts s’enfonçant dans les grains près du visage de Ric. « Comme c'est étonnant, et pas du tout prévisible. » Sa bouche se fait taquine, et vint chercher à nouveau un bref baiser, lui donnant un coup de langue sur le nez en s'écartant pour l'embêter. « Ca va, j't'ai pas cassé, tu peux encore l'utiliser. » Qu'elle s'amuse avec un rire, se redressant jusqu'à se trouver assise sur lui. Son regard qui se dirige sur l'eau. « Bon, on va se baigner ? » Ouais, ça lui prend comme ça. Puis elle l'aide déjà à se déshabiller en glissant ses doigts sous son tee-shirt. C'est ça où elle a juste naturellement les mains baladeuses.

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Ce n'est pas rare dans leur relation, une petite dispute suivi très rapidement par les réconciliations. On ne peut pas dire qu'ils s'ennuient ces deux là au moins. Le mieux restait la dernière partie quand même. Ouai, lorsque leurs lèvres se touchaient, leurs langues se croisaient, leurs corps se collaient. Prolongeant le baiser jusqu'à en avoir du mal à respirer, Ricardo sentit la chaleur monter en lui. Finalement, leurs langues se délièrent et il pu à nouveau reprendre le contrôle de son souffle. "Comme c'est étonnant, et pas du tout prévisible". Il hausse les épaules, sourire aux lèvres, posant une main sur la cuisse de la jeune femme, la baladant sur tout son long. "Ca va, j't'ai pas cassé, tu peux encore l'utiliser". Son autre main joue avec le sable tandis que son regard ne se détache pas du sien. "Il m'en faut quand même un peu plus pour me casser.." Le football, ça rend résistant. Le regard de Maxym se balance vers l'eau avant de revenir sur lui. "Bon, on va se baigner ?" Il arque un sourcil. "Sérieusement ?" Il réfléchit un instant puis se redressa. "Si je chope une pneumonie, t'as intérêt à veiller sur moi le reste du séjour.." Il sourit avant de capter ses lèvres. Le brésilien finit par se lever, l'attrapant par les cuisses pour la soulever avec lui. Prolongeant un bref instant de plus ce baiser, il finit par la laisser regagner le sol avant de se reculer d'elle pour pouvoir retirer son propre t-shirt entièrement.

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La guerre froide était passée, laissant place à une parfaite harmonie. Tout se passait si vite, il n'y a encore pas si longtemps, s'ignorer était leur principal mode de communication. Puis, tout c'était accéléré, ils avaient décidé d'affronter ce truc énorme qui s'appelle avoir des sentiments et les assumer. C'était flippant, mais en contre-partie de votre cœur qui s’abîme à force de subir de perpétuelles perturbations, vous avez le droit à quelques moments de bonheur pur. Une plage, des bulles, l'air chaud, et un homme auquel vous vous attachez. Qui vous regarde comme on ne l'a jamais fait jusqu'à lors. "Il m'en faut quand même un peu plus pour me casser.." Hé oui, Ricardo est résistant, y a qu'à voir comme il résiste bien aux ravages de ce qu'il inspire. Elle le sent assez solide pour la supporter longtemps. Et assez solide aussi pour aller dans la flotte en pleine nuit. Alors qu'ils sont bien empruntés, oui, ce n'est pas une sage décision. Mais la sagesse, ça sera pour quand on sera vieux. "Sérieusement ?" Demoiselle hausse les épaules avec un air défiant. "Si je chope une pneumonie, t'as intérêt à veiller sur moi le reste du séjour.." Étouffe un rire devant l'excès masculin. « Une pneumonie, rien que ça ! J'suis sûre qu'elle est encore chaude.. puis de toute façon, t'as une température corporelle d'au moins 40 naturellement. Ca devrait aller. » Qu'elle se moque avec malice, poussant ensuite un espèce de couinement de surprise en se sentant soulevée du sol, cri étouffé par le baiser échangé. Pas même le temps de s’agripper, que ses pieds retrouvent le sable. Ric se sépare de son tee-shirt, Maxym profitant de la vue tout en reculant vers l'eau, sa main dans le dos cherchant la fermeture de sa robe, qui lorsqu'elle la trouve, descend le long de son dos, puis de ses jambes. De l'avantage de vivre en maillot de bain pendant les vacances, son carmin se révélait en dessous. Un pas dans l'eau salée, les lèvres qui se pincent et le regard qui valse sur le brun. « Bon, elle est un peu plus froide qu'en journée, j'te l'accorde. » Ca la fait rire, à l'idée de l'entendre râler à nouveau.

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Plus les jours passaient et plus les sentiments à son égard se décuplaient. Ricardo se demandait même souvent quand ça allait finir par s'arrêter. Car franchement, être de plus en plus accro à quelqu'un ça ne lui ressemblait pas du tout. Lui qui aimait faire la fête et aimait également avoir des moments rien qu'à lui, il finissait par maudire tous les moments passés loin d'elle. Alors certes, il faisait la tête de temps à autres, mais c'est qu'il aimait bien la faire chier. De toute façon, le jour où ils arrêteront de s'embêter, c'est qu'il y aura un problème dans leur couple. Le truc c'est que plus il passe de temps avec elle et plus il la trouve parfaite. Du coup, c'est un peu dur de se détacher, ne serait-ce qu'un court instant. "Une pneumonie, rien que ça ! J'suis sûre qu'elle est encore chaude.. puis de toute façon, t'as une température corporelle d'au moins 40 naturellement. Ca devrait aller". Encore chaude ? Bah bien sûr, c'est beau de rêver. Y'a pas vraiment de soleil pour maintenir la chaleur là. Ça fait même un bon moment qu'il est parti se coucher. "Tu penses ? Je devrais songer à consulter alors.." Puis c'est sa faute à elle si son corps est chaud tout le temps aussi. Lui, il y peut rien. Il se relève, l'entraînant avec lui. Finalement, il la repose vite et se sépare de ses lèvres pour pouvoir retirer son haut. La jeune femme fait ensuite glisser sa robe contre son corps. La regardant de bas en haut, il se mordilla la lèvre un instant. "Tu veux pas qu'on remonte à l'hôtel tout de suite.. ?" Parce que là, ça allait vraiment être dur de tenir en fait. Finalement, la brune s'approche de l'eau pour la goûter. "Bon, elle est un peu plus froide qu'en journée, j'te l'accorde". Il sourit légèrement, retirant son jean pour se retrouver en boxer avant de s'approcher d'elle. "J'ai toujours raison, tu devrais être habituée". Il la prend alors dans ses bras, la portant comme une princesse, puis court dans l'eau avant de s'y jeter avec elle.

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Jamais comme les autres, jamais comme tout le monde. Ce Spring Break, ça les rapproche, alors que ces vacances semblent être l'épreuve du feu pour tous les autres duos. Complètement insensibles à la tentation. Et ça ne semble pas l'atteindre la Maxym, elle paraît même plus épanouie qu'à l'accoutumée. Alors qu'il n'y a rien de pire pour elle que de se priver de sa liberté. Mais elle l'a sa liberté, elle l'a toujours, elle a juste décidé d'en profiter aux côtés de Ricardo. Cédant à toutes les envies qui la traversent. Seulement, ses envies ont changé avec le temps. "Tu penses ? Je devrais songer à consulter alors.." Mais non, reste comme ça, c'est toujours agréable d'avoir sa bouillotte personnelle quand on se glisse dans les draps. L'Eliot en plaisante, mais n'en pense pas moins. Il avait ce caractère volcanique qui l'attirait. Elle était juste incapable de rester impassible devant lui, qu'il l'agace ou qu'il l'attise. Et disons que lorsqu'il commence à se débarrasser de ses vêtements, c'est plutôt ce dernier verbe qui s'applique. L'inverse étant vrai aussi. "Tu veux pas qu'on remonte à l'hôtel tout de suite.. ?" Arque un sourcil amusé, en profite pour poser à moitié, resserrant le haut de son maillot de bain. Quoi ? C'est quand même la base, de toujours vouloir lui plaire. « Non, Ricardo Rafael tu viens dans l'eau avec moi ! » Puis l'eau froide, ça va peut-être leur faire du bien tiens. "J'ai toujours raison, tu devrais être habituée" Ses billes vrillent vers le haut, paaaas du tout convaincue. « J'suis surtout habituée à ce que tu racontes que des.. » Et ca finit par un espèce de « aaah », vu que monsieur la décolle encore du sol. Elle gesticule, tu t'en doutes bien. Plus très princesse comme attitude. « Non non non, Ric, lâche-moi, LÂCHE-MOI ! » Tu parles qu'il écoute rien, finissant sa course dans la flotte avec l'autre hystérique qui hurle encore une fois en sentant l'eau tiède. Mais froide au contact de sa peau chaude. En plus, elle boit la tasse. Ca lui apprendra à avoir toujours la bouche ouverte.