debauchery of youth • lyson

Passer de soirée en soirée, sans se préoccuper des conséquences. C'est ce que fait Aaron depuis le deuxième jour des vacances. Ouais, il fait un peu n'importe quoi, et alors ? il est libre, il a le droit. Bien sûr, il est davantage malheureux mais, il ne veut pas y penser et veut combler ce vide par tout les moyens possible. Alors, ouais, il profite de chaque moment, chaque soirée et chaque fille. Bon, c'est vrai il arrive des moments où il faut évacuer et le jeune homme décide de sortir, pour vomir, un coup. Bordel, il abuse vraiment et il devrait vraiment se calmer. Il tente de s'essuyer avec un mouchoir, de sa poche jusqu'à ce que on regard tombe sur une jeune fille, pas du tout inconnue. Cela a eut le don de le surprendre et d'avoir un sursaut.

J’avais l’impression qu’on m’avait abandonné de partout, et je détestais ça. Je détestais cette sensation de vide que j’avais en moi, alors que je me retrouvais seule, une fois de plus. Le Spring Break. Je m’étais fais la promesse que j’allais me lâcher, me fixant aucune limite, et me laissant sombrer dans la débauche, comme je le méritais probablement. Je n’étais pas comme ça en temps normal. En réalité, j’étais le genre de fille qui fait attention à son apparence, qui mets de beaux vêtements, et qui est milliardaire. Sauf que pour le coup, ce n’était pas le cas ce soir. J’avais un jean, troué au genou, et effilé, ainsi qu’un haut blanc qui laissait transparaitre mon soutif noir dessous. J’avais l’impression d’être un déchet alors que j’avais déjà pris des cachetons pour essayer d’oublier. Un verre à la main, je m’étais retrouvé dehors alors que mon regard se posa sur Aaron, entrain de vomir. Classe mec. Je riais alors avec amusement en m’approchant de lui. On tient pas l’alcool ? J’avais les yeux défoncés et le teint blafard, tout ce qu’il y avait de moins reconnaissable chez moi.

Oui, Aaron vomit, là, à l'extérieur de cette soirée. Faut dire, avec tout ce qu'il a ingurgité depuis le début de ce Spring Break, fallait bien décompresser, non ? Mais, en s'essuyant la bouche il se redresse pour apercevoir une jeune fille. Oh bordel, il ne l'avait pas reconnu. Pendant quelques secondes, il s'est demandé où il l'avait déjà vu, bah en fait, c'est sa colocataire et fringué de cette façon, c'est juste inhabituel pour lui. Plutôt sexy. Oh Lyson. Faut croire que non mais je compte continuer à boire. Ouais, en gros, ce n'est pas un vomissement qui va l'arrêter. T'as l'air d'avoir retourné tout un cimetière, toi. dit-il d'un sourire en coin. Ce genre de tenue te va .. parfaitement bien. dit-il en se mordant la lèvre du bas.

Voir Aaron vomir ici, sur le coup ça m’avait fait rire, et je me doutais parfaitement qu’il n’allait pas se stopper de boire. C’était un warrior non ? Je l’observais, un verre dans la main, probablement le visage méconnaissable, alors que j’arquais un sourcil lorsqu’il m’affirma qu’il n’allait pas s’arrêter de boire. Comme je l’avais deviné. Tant mieux. La soirée n’est pas encore terminé. Je souriais en coin, moi-même j’avais envie de faire la fête jusqu’au bout de la nuit, et je n’allais probablement pas me gêner. Je souriais alors en coin lorsqu’il me dit que j’avais retourné un cimetière. Ca te va bien de dire ça. Tu te regardes jamais dans le miroir tout les jours ? Et bim. Dans toute ma classe légendaire, j’avais toujours ce même tact agréable. Même pas en rêve Casanova. Regarde ailleurs que mes seins. Je souriais amusé, en faite, ça me faisait plutôt rire.

Bien sûr, ce n'est pas parce qu'il vomit que cela signifie que c'est la fin de la soirée, hein. D'ailleurs, il affiche un large sourire aux propos de Lyson. Oui, il s'est bien essuyé la bouche, il jette alors le mouchoir, par terre. Ce qui l'étonne, c'est la tenue de sa colocataire et surtout son visage, tout droit sortit d'un cimetière. Mais, ça le fait sourire, rire un peu. Nan. dit-il en secouant la tête d'une grimace. Ca doit plaire aux filles. Oui, s'il a presque tout les soirs, une conquête, il en déduit que malgré cette tête, il a ce qu'il veut. Puis, le regard d'Aaron scrute tout le corps de la jolie rousse. Pas ma faute, ils me font de l'oeil. Totalement et franchement, il ne se gêne pas pour les regarder. Allez Lyson, lâche-toi, c'est la fête.. dit-il en s'avançant vers elle, dansant légèrement.

Pour le coup Aaron il me faisait sincèrement rire. Le voir dans cet état c’était drôle, j’savais qu’il était du genre fêtard et que moi, en temps normal je ne l’étais pas vraiment. Mais et alors ? Ca faisait du bien de se lâcher un peu. Et depuis que j’étais là, je ne m’étais pas privé de me lâcher. Je me demande bien ce qui les attire. J’arque un sourcils en penchant la tête sur le côté, alors que je ne me gêne pas non plus pour le regarder. Il le faisait, je n’allais pas me gêner, si ? Je riais alors amusé quand il me dit que mes nibards étaient entrain de lui faire de l’œil, dans ses rêves oui. Je le voyais danser devant moi en me disant que c’est la fête, je m’approchais alors de lui. Oh mais je me lâche… Je pose un doigt sur son torse, mordant ma lèvre inférieure en redressant mon regard vers le sien, puis je me recule soudainement avec amusement. Mais pas avec toi. Je souriais alors angéliquement.

Aaron est bien sous l'effet de l'alcool mais il a sa conscience, certainement qu'il se rappellera de cette conversation, au petit matin. Enfin, comment oublier ? Voir sa colocataire de cette façon, ça ne s'oublie pas. Vraiment ? Elles raffolent toutes du Buck Monster. dit-il d'un large sourire, venant même à mimer un coup de bassin. Ouais, il est comme ça, Aaron. C'est après l'avoir reluqué, que le jeune brun s'avance vers elle, en dansant de façon très légère. Mais, la voir se rapprocher avec son petit manège, lui procure quelques sensations. Enfin, elle décide de s'éloigner et il en rit. Tu ne sais pas ce que tu rates, princess.

Fallait avouer que pour le coup, j’étais pas des plus sympathiques mais qu’est-ce que j’y pouvais ? J’avais déjà plusieurs médocs dans le nez, et j’avais bu plusieurs verres, mon air cadavérique devait en témoigner d’ailleurs. Peut-être pas toutes. Je lâchais un rire amusé, parce que dans le fond, ce mec me faisait sacrément rire. Et c’était tant mieux ça non ? Après tout, c’était mon colocataire, valait mieux que l’ambiance soit plutôt amicale. Je m’approche de lui, puis m’en éloigne, vilaine Lyly. En effet, je ne sais pas. Je souriais amusé, j’trouvais ça mignon cette manière qu’il avait de vouloir sauter tout ce qui bouge.

Tout au long, Aaron garde ce sourire en coin. Il sortit d'ailleurs une cigarette de sa poche, ayant ce besoin urgent là. Après l'avoir allumé, il tire pour laisser ressortir la fumée de sa bouche. Une bonne partie, en tout cas. dit-il en haussant les épaules. Bien entendu, il n'a pas toutes les filles à ses pieds. En même temps, Aaron n'est pas du genre à se sur-estimer, à dire qu'il est le plus beau et que personne ne lui résiste. Non, ça serait mentir. Il est juste, humain, comme tout le monde. Et tu devrais en faire partie. Oui, enfin, ça serait bizarre de coucher avec sa colocataire ? Non. Lyson se rapproche puis s'écarte, elle joue vraiment avec le feu. Lyson, enlevons ces barrières qui nous séparent. Ça ne peut que nous faire du bien.. dit-il en se rapprochant mais pas plus.

J’aurais bien dis que l’amitié c’était tout et tout le tralala, mais le truc c’est que je ne savais même pas que Charline s’était amouraché d’Aaron, du coup, j’étais dans le droit de craquer non ? Bien que c’était carrément plus amusant de le faire tourner en bourrique. Monsieur est modeste. Je m’adosse alors contre le mur, les bras croisés sous ma poitrine alors que j’esquisse un sourire amusé. Ah oui tu penses que je devrais en faire partie ? Je souriais en coin. Non tu rêves Aaron, t’auras pas mes fesses ce soir. Mais je savais que je jouais avec le feu, et des fois on finissait seulement par se brûler. Il se rapprocha de nouveau alors qu’il me demanda de laisser tomber ces barrières. C’est vrai que ça fait longtemps que j’ai pas tiré un coup. Je fis mine de réfléchir alors que je passais doucement ma langue sur mes lèvres.