i always love you ✱ maxille

Ça te déchirais de lui dire un truc pareil. De devoir t'en aller. T'avais même carrément envie de pleurer tellement c'était atroce mais pourtant, tu n'avais pas le choix. Et tu ne pouvais absolument pas te permettre de pleurer. C'était pas correct envers lui. Après tout, tu avais fais ton choix et tu n'avais pas le droit de lui infliger ça. Et d'un seul coup, il s'écartait de toi avant de se lever du lit. C'était comme si d'un coup tu sombrais à nouveau et bordel, tu te sentais tellement mal. Poussant un soupir, tu te redressais de sorte à être assise avant de galérer pour attraper tes affaires sur le sol. Ouais, c'était pas pratique et maintenant que tu étais en fauteuil, la moindre tâche te semblais plus que compliqué. Mais une fois fait, tu te rhabillais comme tu pouvais te mordant la lèvre inférieure. Le truc le plus compliqué était de regagner ton fauteuil. « Okay, okay » Ça te brisais le coeur putain. T'avais envie de le rassurer et de lui dire que tu serais toujours là mais malheureusement, ce n'était pas le cas. A la place, tu reprenais la parole. « Tu veux bien m'aider ? » Le fauteuil était trop loin et s'il te portais jusqu'à celui ci, ce serait déjà beaucoup plus facile.

Bien sûr que j'avais pas envie qu'elle s'en aille, il s'agit de la femme que j'aime, celle avec qui je me sens le mieux. Alors me dire qu'elle devait y aller, ça me brisait une nouvelle fois le coeur, ne me sentant alors pas d'argumenter pour chercher le pourquoi du comment. A vrai dire, ma réaction fut juste de m'éloigner d'elle du plus possible. J'avais mal bordel et je ne savais juste pas comment tuer ce putain de sentiment. Je voulais juste aller bien, c'était trop demander ? Aller bien... Ouais non, c'était clairement trop demander et c'était quelque chose qui me serait difficile d'accès tant que Vanille continuera à rester dans cette optique de se casser quand les choses peuvent s'arranger entre nous. « Tu veux bien m'aider ? » Je la regardais qui s'était rhabillée de son côté et je détournais le regard pour le poser sur son fauteuil. Putain ouais merde. Soupirant alors de manière discrète, je m'approchais d'elle, l'attrapant en dessous ses jambes et calant son dos contre mon bras, je la portais jusqu'à son fauteuil où je la déposais délicatement, comme si c'était une chose fragile et facilement cassable. Après tout, même dans l'adversité, je savais prendre soin d'elle. Je prendrai toujours soin d'elle. « Voilà.. » disais-je en me redressant, me reculant légèrement en continuant de la regarder, déçu de cette tournure.

T'avais l'impression que tu n'avais pas vraiment le droit de lui demander un truc pareil mais pour le coup, tu ne pouvais pas le faire toute seule. Et t'étais consciente que toute cette situation était affreuse. Qu'il devait te détester parce que putain, t'en venais à te détester toi même pour la peine. Lui dire que tu l'aimais et finalement partir comme si tout ça n'avait absolument aucune importance. Ouais, c'était totalement affreux. Mais malheureusement, t'étais bien trop bornée pour revenir sur ta décision et t'avais besoin de temps quitte à ce que ça soit trop tard par la suite. Et bien entendu que ça te faisais peur, t'avais carrément la trouille qu'il finisse par te dire que tu n'avais plus aucune place dans sa vie mais tu prenais le risque. Stupidité ? Certainement. Et dire que t'étais considérée comme intelligente la plupart du temps. Là, tu faisais clairement preuve d'imbécilité. Les bras de Max se refermait autour de toi autour de toi avant de te poser avec précaution dans ton fauteuil. « Voilà.. » T'esquissais un faible sourire voulant plus dire "je suis désolée" qu'autre chose. Récupérant les affaires que tu étais venu chercher à la base, tu les empilais sur tes genoux avant de faire tourner les roues de ton fauteuil pour te diriger vers la sortie. C'était terminé, encore une fois.