i always love you ✱ maxille

Tu voyais vraiment le moment ou t'allais tomber dans les pommes. Genre comme ça, d'un coup. T'avais ton coeur qu'avait prit un drôle de rythme d'un coup. Comme si t'avais couru un marathon et que t'avais bien du mal à récupérer ton souffle. Et là, c'était juste parce que tu le regardais ce qui prouvait bien le putain d'effet qu'il pouvait avoir sur toi. C'était carrément dingue en fait. Et puis t'avais pas bien compris, t'avais du rater quelque chose parce que d'un coup, y avait ses lèvres sur les tiennes. Vraiment. Il était en train de t'embrasser et.. Tu le repoussais pas. Bien loin de là même. Tu passais tes bras autour de sa nuque et tu lui donnais un vrai baiser. Du genre qui t'avais manqué. Il était à toi, c'était ton Max et t'avais besoin de lui. Peut être qu'il le comprendrait en te voyant réagir comme ça ou.. Peut être pas. T'en savais rien mais t'avais pas envie de te poser de question. Après tout, c'était la première fois que tu te sentais réellement vivre depuis votre rupture alors t'allais pas gâcher le moment. Et même que tu murmurais un « je t'aime » que t'avais absolument pas contrôlé et que tu tentais de camoufler en l'embrassant à nouveau.

Je sais pas ce qui m'a pris à vrai dire, mais je l'ai fait, j'ai embrassé Vanille sur un coup de tête, parce qu'elle me manquait, parce que je l'aimais et que j'avais envie de l'avoir de nouveau à mes côtés. Sauf que voilà, j'avais pas prévu le fait qu'elle réponde avec autant d'envie à ce fameux baiser. Genre okay, on était ensemble avant, on s'aimait et puis elle a rompu, elle a rompu et on s'est envoyé tout un tas de méchancetés à la tronche. J'avais des regrets ouais, parce que j'avais été un peu vite en besogne sur certains points alors que je savais pertinemment qu'elle n'était pas telle que je l'avais décrite. Seulement là, mon coeur a fait un bond en la sentant rendre mon baiser. Sérieusement, pourquoi elle faisait ça ? Elle avait rompu et je l'aimais et j'avais juste envie de la retrouver mais comment savoir si les choses allaient de nouveau être bien entre nous? « je t'aime » finissait-elle par m'avouer entre deux baisers. Là, en toute honnêteté, je ne répondais plus de moi-même. Je venais l'attraper dans mes bras après avoir rompu le contact entre nos lèvres et, la portant jusqu'au lit, je la déposais dessus, avant de m'allonger sur elle pour reprendre nos baisers, chuchotant alors à mon tour un « Je t'aime aussi » qui était presque inaudible. Presque.

Fallait pas se méprendre non plus. Tu cherchais pas à camoufler tes paroles parce quelles étaient fausses mais plutôt parce que t'avais pas le droit de lui dire ça. Et peu importait à quel point ça pouvait être sincère, peu importait à quel point tu pouvais l'aimer, tu l'avais quitté et t'avais absolument aucun droit d'agir de la sorte avec lui. Pourtant, tu l'aimais. Tu l'aimais plus que quiconque même. A un tel point que tu pourrais être prête à n'importe quoi pour lui. Mais il avait entendu. Tu savais qu'il avait entendu et l'instant d'après, il te portait jusqu'au lit avant de prendre place sur toi. Ça t'avais manqué tout ça, sa peau, son odeur, sa voix.. Sentir son corps contre le tien et l'embrasser encore et encore. Ouais, ça t'avais affreusement manqué. Tu voulais juste profiter du moment. Ne pas poser de question et te contenter de ce que vous pouviez partager même si forcément ça allait rendre les choses encore plus compliqués. « Je t'aime aussi » T'aurais presque pu ne pas l'entendre. Presque. Et pourtant, tu l'avais entendu. Ça t'avais presque frappé. T'avais l'impression qu'il y avait une éternité que t'avais pas entendu ça en fait et c'était dingue ce que ça pouvait te faire du bien. Une de tes mains s'plaçait sur sa joue alors que de ton pouce tu caressais doucement sa peau venant récupérer ses lèvres. T'étais dingue amoureuse de lui, pourquoi tu faisais ça ?

Faible. J'étais juste faible. Sinon, pourquoi j'étais là à l'embrasser alors que quelques jours auparavant, elle avait rompu, coupant donc tout contact avec moi. J'avais entendu dire des choses également, concernant d'autres hommes et autant dire que les choses avaient été moches, très moches. Les filles venant dans mon lit, les soirées à faire n'importe quoi. J'étais au bout du rouleau tant elle me manquait. Et j'aurais pu être en colère, chercher à la repousser de toutes les façons qu'il soit, mais non, tout ce que j'avais fait c'était l'embrasser. Bordel de chiotte quoi, je l'avais embrassée et elle ne m'a pas repoussé, ce qui m'obligeait en quelque sorte à continuer. Je pouvais pas rompre un baiser avec elle, c'était bien trop addictif pour moi. Alors je l'avais portée, jusqu'au lit sur lequel je l'avais déposé pour ensuite reprendre les baisers. Bien sûr, j'avais répondu à son je t'aime parce que c'était la réalité, je l'aimais bordel, je l'aimais. Doucement, mes mains venaient se glisser sous ses vêtements légers, me délectant du contact entre ma peau et la sienne. J'avais envie d'elle, genre vraiment. Elle était mienne et même quand elle ne l'était pas elle l'était quand même. Vanille ne peut pas être aux autres, elle est à moi. Naturellement et sans vraiment demander, je venais tirer son haut vers le haut de son buste pour le lui enlever et dès que ce fut fait, j'avais enfin le loisir de pouvoir toucher toute la peau que je voulais tout en continuant de l'embrasser.

Pourquoi est ce que tu ne pouvais pas simplement lui dire que t'étais désolée ? Il t'aimais, tu l'aimais et votre relation était le meilleur truc qui avait pu arriver. T'avais totalement tord sur toute la ligne. C'était pas être avec lui qui te détruisait mais être loin de lui. Alors pourquoi est ce que tu ne lui disais pas juste que tu voulais retourner avec lui. Bien sûr, tu n'aurais pas la confirmation qu'il te reprenne mais au moins, t'aurais plus les regrets puisque tu lui aurais fait savoir ce que tu voulais vraiment. Mais non, tu pouvais pas fonctionner comme ça. T'étais pas capable de faire les choses normalement fallait croire. Et ça entacherais trop ta fierté même si cela voulait dire que tu retrouverais l'homme que tu aimais par dessus tout. Et tu ne pouvais t'empêcher de frissonner entièrement quand tu sentais ses mains s'infiltrer sur ta peau. C'était comme si tu revivais soudainement, comme si c'était la suite logique des choses. Il t'appartenais. Max Florès t'appartenais. A toi et personne d'autre et t'avais la trouille qu'il puisse te remplacer. Les gens parlaient beaucoup, parfois trop. Tu savais qu'il avait bien continué son spring break, qu'il y avait eu d'autre fille et ça te rendais malade parce que dans ton monde, ce n'était pas possible. Il ne pouvait pas être avec quelqu'un d'autre. Il venait à retirer ton tee shirt et tu le laissais faire encore une fois sans résistance. T'en avais sûrement autant envie que lui. Le retrouver pleinement. Et à ton tour tu faisais remonter son tee shirt pour le débarrasser de ce morceau de tissu. Il était à toi, point final.

Comment je pouvais lui résister ? Comment ? C'était la question que je n'osais pas me demander parce que je savais qu'il n'y avait aucune réponse, tout simplement parce que depuis que je la connais, je n'ai jamais su lui résister. Pas même quand elle était avec Trung et que nos sentiments étaient encore naissants. C'était bien pour ça que je n'arrivais pas à lui résister aujourd'hui alors que mes lèvres avaient capturé les siennes en premier. Allongés ensemble dans le lit qui était encore défait, je l'avais rejointe en me positionnant à côté d'elle, à moitié sur elle aussi. J'en avais profité pour retirer son t-shirt bien trop encombrant à mon goût. J'avais envie d'aller plus loin, ne pas me contenter de simples baisers. Alors ouais, je la déshabillais et elle ne m'en empêchait pas, ce qui montrait bien son envie d'être également proche de moi autant que deux êtres humains pouvaient l'être. Elle se mit à son tour à retirer mon t-shirt, la laissant donc faire. Je glissais alors mon visage contre sa peau, dans son cou, m'imprégnant à nouveau de l'odeur qu'elle dégageait puisqu'elle n'était plus ma petite amie et je savais bien que ça ne durerait pas. C'était le temps d'un moment, on ne pourrait pas réitérer ça, c'était... pas concevable. Même si je sais que j'aurais du mal à résister si ça venait à se reproduire. Détachant mes lèvres de sa peau, je venais retirer le short qu'elle avait mis comme bas, me délectant du contact que j'avais avec sa peau. Et une fois que j'avais terminé, j'avais encore une fois capturé ses lèvres puisque je ne pouvais clairement pas m'en passer.

Est ce que c'était de l'égoïsme ? Oui et non. Techniquement oui parce que vous n'étiez plus ensemble et tu n'avais donc absolument pas le droit de décider qu'il était à toi mais d'un autre côté, c'était normal que tu réagisses comme ça non ? Après tout, ce que vous aviez vécut -et vivez toujours de toute évidence- était pas vraiment commun. Comme un coup de foudre, voir même quelque chose d'encore plus fort. Alors ouais, t'avais le droit d'agir comme ça. Puis tant que ça restait dans ta tête, qui viendrait te blâmer de toute façon ? Quoi que forcément, t'allais pas le garder pour toi si tu voyais quelqu'un lui tourner autour. Même si vous n'étiez plus ensemble, t'avais tendance à pas réellement gérer ta colère donc forcément, tu pèterais les plombs. Peut être que tu devrais penser à hurler au monde entier qu'il restait ta propriété privé. Ouais, ça sonnait comme une bonne idée. Ta respiration s'était accéléré d'un coup. En même temps que les battements de ton coeur en fait. C'était comme si tu ressentais tout puissance mille et sentir son souffle se répandre dans ta nuque puis sur ton corps, ça te rendais littéralement dingue. Bordel ce que tu l'aimais. C'était limite pas humain d'aimer quelqu'un à ce point. Parce que tu savais qu'au final, tu pourrais clairement tout lui donner. Ton short venait très rapidement retrouver son ami le tee shirt alors que Max venait regagner tes lèvres. Et sentir son corps contre ta peau nue, ça avait le don de te faire un effet plutôt intense. Tes mains glissaient jusqu'à son bermuda que tu faisais glisser -du moins autant que tu pouvais- sans pour autant quitter sa bouche. T'avais envie de lui, t'avais besoin de lui et c'était la première fois depuis le spring break que t'avais pas l'envie affreuse de pleurer.

Ca allait bien vite d'un coup, mais c'était pas comme si je pouvais gérer ça en fait. J'arrivais pas à réprimer l'envie que j'avais que de vouloir coucher avec elle. Mes sentiments me guidaient et ma tête s'était carrément éteinte. Alors je continuais à la déshabiller. Après le t-shirt, c'était le short et puis voilà, c'est tout, on n'était plus ensemble mais on allait coucher ensemble. J'avais cette envie de la retrouver, mais la colère n'était pas loin à chaque fois. Pour une raison que j'ignore, j'avais réussi à éteindre également la part de moi qui voulait la repousser parce qu'elle m'avait blessé comme jamais. Enfin, ça devait aller de paire avec la tête en fait, c'est pour ça. Son short retiré, elle venait me déshabiller à son tour, et ce fut le bermuda la victime cette fois-ci. Bon, il ne nous restait plus grand chose à enlever et puis très vite, on coucherait ensemble. J'en avais envie ? Bien sûr. C'était une bonne idée ? Loin de là, au contraire. En fait, c'était pire qu'une mauvaise idée, mais je ne pouvais tout simplement pas m'arrêter. Je la voulais et je l'aurais. Pendant qu'elle cherchait à se débattre avec mon bermuda qu'elle n'arrivait pas à retirer toute seule, je récupérais un préservatif dans la table de chevet, avant de finir de me déshabiller moi-même. Posant la capote à côté de nous, je revenais capturer ses lèvres parce que je pouvais tout simplement pas m'en passer. Puis même que mes mains étaient assez baladeuses.. parce qu'il s'agissait de Vanille et que je savais que je kiffais son corps, bien plus que celui d'une autre fille quelconque.

C'était dingue ce que ça pouvait faire du bien. Vraiment. Parce que putain, c'était comme si depuis que vos lèvres étiez rentrés en contact, tu ne souffrais plus. Tu ressentais plus rien de néfaste en fait. Pour le coup, t'avais juste envie de continuer comme ça, de sentir sa peau contre la tienne et de te répéter en boucle qu'il était à toi. Parce qu'il n'y avait que de cette façon que tu étais réellement heureuse. Ouais, y avait que comme ça. Ce qui te faisais réaliser encore plus que si tu ne te remettais pas avec lui, t'allais juste finir par péter les plombs. C'était logique non ? T'étais à moitié morte sans lui. Tu faisais n'importe quoi, partais en vrille.. Tu voulais pas être cette fille là et pourtant, t'enchaînais les problèmes. Coucher avec des mecs juste comme ça, devenir beaucoup trop accro à la morphine et enchaîner les ventes de drogue pour continuer à en consommer tranquillement. Ouais, s'il savait ça il allait devenir fou. Raison qui faisait que te remettre avec lui n'était pas une bonne idée même si ça serait destructeur pour toi. Tu savais qu'il allait pas aimer la fille que t'étais en train de devenir et.. Tu voulais pas entendre de sa bouche qu'il ne ressentait plus rien pour toi. Et tu continuais à tenter de faire glisser le bermuda mais Max te rendais pas les choses vraiment facile en cherchant en même temps une.. Capote. Ouais bah ouais, vous n'étiez plus ensemble alors y avait le grand retour des protections maintenant. Yerk, t'aurais pas pensé mais ça te foutais un coup quand même. Et hop, victoire. Le bermuda était à terre et la victoire était à toi. Tu mordillais légèrement sa lèvre inférieure alors qu'un petit soupir franchissait ta bouche en sentant ses mains explorer ta peau. « Je t'aime vraiment. » Just for you know.

Il était évident pour moi que le simple fait de me retrouver en la présence de Vanille dans ma chambre, dans le même lit, était signe que je me sentais bien. Même si j'avais peur que la confrontation soit imminente, je faisais en sorte que nos bouches soient bien trop occupées pour pas qu'on pense à notre situation actuelle. Après tout, elle avait rompu, nous n'étions plus ensemble et pourtant, on avait enlevé une bonne partie de nos vêtements pour coucher ensemble. Je ne pouvais plus me stopper, pour la simple et bonne raison qu'elle est celle que je veux. C'était pas une conquête quelconque, c'était Vanille, la femme que j'aime et que je désire plus que tout. Son short retiré, mon bermuda à terre, et la capote sortie du tiroir, il était presque temps que les choses sérieuses commencent. « Je t'aime vraiment. » avouait-elle tandis que mes mains venaient recouvrir chaque parcelle de peau qu'elle pouvait avoir, avant de venir se réfugier dans son dos pour la défaire de son soutien-gorge. Ca, et son dernier sous-vêtements et on y serait, ouais on y serait. Une délivrance ? En quelque sorte oui. Je pouvais pas lui répondre, non, mes lèvres étaient bien trop occupées à l'embrasser une nouvelle fois alors que je lui retirais le soutif. J'avais envie d'elle maintenant et je savais que je n'avais pas vraiment désir à parler de sentiments, ce qui pouvait très certainement tourner en dispute si les choses n'allaient pas dans son sens ou dans le mien.