Nosotros y el mar [Terminé]

Orlane et Alejandro

Orlane n'était pas la seule à s'être attachée à son amant. Alejandro aussi s'était attaché à la Brésilienne. Il aimait leur complicité, le fait qu'entre eux, tout était à la fois simple, bon, mais passionné et intense aussi. Une relation plutôt ambigüe, secrète aussi, chose qui ne le dérangeait pas le moins du monde. En fait, il conçoit petit à petit que la passion et la vie de couple, c'est sans doute deux choses bien distinctes.

Nouveau rire de sa part quand la belle brune s'exclame "mission accomplie". Pour autant, il fallait qu'il aborde un sujet un peu plus sérieux quand même. Le plus prudent aurait sans doute été de ne pas l'aborder, pas pendant le Spring Break du moins, mais Alejandro se voyait VP de la maison Eliot à ce moment et probablement en couple bientôt. Il ignorait avec qui, mais il se connait, il ne restera pas célibataire éternellement.

-Je n'en ai pas tellement envie, mais comme je serai peut-être le VP de ma maison d'ici quelques semaines, je me vois mal en couple avec une Mather... De façon affichée je veux dire.

Il ne voulait pas la rejeter, non, justement, il avait espoir d'éviter ce qui est arrivé la dernière fois, même si Orlane avait été tout à fait respectueuse. Elle n'avait pas essayé de réapparaître dans sa vie. Mais s'il lui laissait une place?

-Puis, on connait tous les deux ta peur de t'engager. Pour autant, je n'ai pas envie que nos moments ensemble s'arrêtent.

Quelle solution ont-ils dans ce cas? Alejandro ne sait pas trop, il cherche. Le mieux serait peut-être de profiter sans trop se poser de questions. C'est juste que l'Espagnol est prévoyant, il aime pouvoir prévoir un brin et savoir dans quelle position chacun se trouve.

Copyright Clochette

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alejandro feat. Orlane
spring break
Si nos sujets de conversation avaient toujours eu tendance à manquer de sérieux, c'était loin d'être le cas cette fois-ci. Pourtant je m'y étais déjà préparée à ce genre de discussion, parce que je savais que tôt ou tard, l'espagnol ne se contenterait plus que de ma relation avec lui. Après tout, il avait toujours été du genre à se caser, pendant que moi je vivais pleinement ma liberté. "Je n'en ai pas tellement envie, mais comme je serai peut-être le VP de ma maison d'ici quelques semaines, je me vois mal en couple avec une Mather... De façon affichée je veux dire." Je ne savais pas comment prendre ce qu'il venait de dire. Ca avait tout de négatif même si je savais que ce n'était pas son intention. "Une Mather? C'est comme ça que tu me vois? Je pensais qu'on était passés au dessus de ça." Mais peut-être que j'avais mal pensé. Difficile de déduire après tout ça, après tout ce qu'on avait partagé et ce qu'il venait maladroitement de me dire. "Mais c'est vrai, il vaut mieux sauver les apparences." Je soupirais légèrement, un peu perdue dans toute cette conversation. Ca avait tout pour gâcher le moment, où était-ce juste moi qui me retrouvais dans une incompréhension la plus totale. "Puis, on connait tous les deux ta peur de t'engager. Pour autant, je n'ai pas envie que nos moments ensemble s'arrêtent." Plutôt facile à dire, à croire que cette peur était devenue un prétexte à tout ça. "Je n'ai pas peur de m'engager Alejandro, je n'ai juste pas envie de souffrir. J'ai assez donné dans ce domaine là." Mais quelle importance, après tout?

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Orlane et Alejandro

Orlane ne prit pas bien du tout ce qu'il venait de dire et Alejandro fit une mine qui montrait qu'il s'en voulait. En voulant éclaircir certaines zones d'ombre de leur relation, il s'était visiblement aventuré sur un terrain glissant et tout le monde sait qu'un Espagnol et de la glace, cela fait deux.

-Non, mais... enfin... Ça ne nous a jamais empêché de se voir.

C'est juste qu'ils le faisaient un peu en secret, ou du moins, ils ne s'en vantaient pas. Puis Orlane lâchait un commentaire qui le fit soupirer. C'est certain qu'il était soucieux des apparences, encore plus s'il se retrouve vice-président de sa maison. Pauvre Alejandro... Il tenta donc une autre approche, mais à nouveau, il se heurtait à un mur hérisson.

-Tu comprends ce que je veux dire... C'est facile pour toi de ne te soucier de rien, ni des apparences, tout cela. Moi, je veux encore jouer un rôle important dans ma maison et oui, j'ai tendance à tenir aux apparences, même si tu m'as appris à voir au-delà. Orlane, mar azul, c'est justement parce que je ne veux pas te faire souffrir que j'essaie d'avoir cette discussion avec toi. Je ne veux pas te perdre.

À ses paroles, il essayait de se montrer plus affectueux, pour faire baisser la mauvaise tension. Il faisait effleurer de son nez la peau de son amante, caressait le bas de son dos, lui lançait un doux regard affectueux, tendre même.

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alejandro feat. Orlane
spring break
Je savais que tôt ou tard on allait bien devoir parler de certaines choses, éclairer certains points, mais je ne m'y étais pas non plus préparée pour ce soir. Du moins, je ne m'attendais pas à de telles paroles venant de sa part, pouvant paraître inoffensives sous un angle, mais percutantes sous un autre. S'il avait toujours connu la Orlane posée et attendrissante, il pouvait voir que je ne me laissais pas pour autant bercée par cette discussion. "Non, mais... enfin... Ça ne nous a jamais empêché de se voir." Se voir était un bien grand mot, même si je ne m'étais jamais opposée à ce que nos rencontres se fassent à l'abris de tout regard. Et là n'était pas la question, j'avais juste le sentiment d'être une parmi tant d'autres, et venant de lui, ça avait tout de blessant. C'est d'ailleurs pour ça que je ne disais pas un mot de plus, laissant un bref silence s'abattre entre nous. "Tu comprends ce que je veux dire... C'est facile pour toi de ne te soucier de rien, ni des apparences, tout cela. Moi, je veux encore jouer un rôle important dans ma maison et oui, j'ai tendance à tenir aux apparences, même si tu m'as appris à voir au-delà. Orlane, mar azul, c'est justement parce que je ne veux pas te faire souffrir que j'essaie d'avoir cette discussion avec toi. Je ne veux pas te perdre." Je soupirais une fois de plus, j'avais du mal à me laisser attendrir par ces paroles par ces gestes. C'est que je pouvais être têtue et bornée dans ces moments là. "Justement, il faut croire que je me soucie de choses qu'il ne faudrait même pas." Au final, je ne vivais pas tant dans l'insouciance que je le pensais, ce n'était juste une facette que je m'inventais sans réellement la connaître. "Bientôt tu te caseras, et je suis désolée, mais je ne pourrais pas seulement apparaître à tes cotés comme une simple amie, j'en ai assez de toujours devoir passer en second plan." Autant le dire tout de suite, je n'aimais pas jouer les fausses amies sans ambiguité. "De toute façon ça ne sert à rien de s'éterniser sur le sujet, je pense que les choses sont désormais claires entre nous." déclarais-je pour éviter que les choses ne s'enveniment.

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Orlane et Alejandro

C'était comme si tous les côtés hors normes de leur relation, qu'Alejandro croyait qui ne dérangeait pas Orlane, voir qu'elle aimait peut-être même, éclatait au grand jour et que la Brésilienne s'en servait pour lui faire des reproches. En même temps, il avait sans doute manqué de tact dans sa façon de présenter la situation. En tout cas, son amante ne comptait pas jouer les amies pour lui faire plaisir, en cela, elle était très claire. Finalement, elle clouait le sujet ne laissait plus trop de marge de manœuvre au jeune homme.

-J'ai trop de respect pour toi Orlane pour te demander de jouer les amis. Non, désolé si j'ai pu te laisser croire que c'était ce que j'attendais de toi.

Ensuite, le beau brun se redressait et se levait hors du lit, juste le temps d'enfiler à nouveau ses shorts de bain. Il voulait aller jeter un œil sur le pont, voir si le bateau n'était pas à la dérive. C'était aussi une bonne excuse pour s'éloigner et laisser passer un peu de cette mauvaise tension qu'il y avait maintenant dans la pièce. Le plus ironique de cette situation, c'est que deux semaines plus tard, Alejandro perdait les élections et quittait la Eliot House, mais à ce moment, aucun des deux ne pouvait connaître l'avenir. Une fois debout, il allait quitter la cabine quand, la tête baissée, il s'arrêtait et lâchait juste, la tête légèrement tournée de côté vers Orlane:

-J'espère juste que je ne te donne pas l'impression que tu passes au second plan.

Alejandro tient à Orlane, mais comme toujours, il est tiraillé entre ses ambitions, les apparences qu'il cherche à sauver et puis cette fille à qui il tient de plus en plus. Ce qui était apparu clair, c'est qu'elle avait été dure à son endroit et ne lui avait pas témoigné beaucoup de respect. Une fois sur le pont, il pouvait vérifier l'ancre, passer voir si le gouvernail était fixe, bref, tout faire pour se changer les idées.

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alejandro feat. Orlane
spring break
Le regard levé vers le plafond, il semblerait que cette proximité que l'on avait toujours conservé n'avait plus lieu d'être. La situation ne s'y prêtait plus vraiment; l'atmosphère s'était complètement renversée, laissant place à une tension qui n'avait jamais eu lieu entre nous avant ce soir. Si tout avait toujours été détendu, aborder un tel sujet de conversation avait tout d'un point sensible. Il est vrai que je m'étais peut-être un peu trop emportée, mais c'est bien parce que j'avais mes raisons. Il faut croire que l'espagnol avait plus d'importance à mes yeux que je ne le pensais et que parler de tout ça avait été l'élément déclencheur. Je soupirais, mon esprit s'était embrouillé et je ne savais désormais plus quoi penser. Clôturer cette conversation semblait être la meilleure des choses, je ne voulais pas que ce conflit prenne des mesures démesurées, pas avec lui. "J'ai trop de respect pour toi Orlane pour te demander de jouer les amis. Non, désolé si j'ai pu te laisser croire que c'était ce que j'attendais de toi." Sur ces paroles, il s'était écarté de moi pour se rhabiller alors que mon regard l'avait suivi. Je n'aimais définitivement pas ce froid qui avait volé notre moment de complicité. "J'espère juste que je ne te donne pas l'impression que tu passes au second plan." Il quittait la cabine avant même de me laisser l'occasion de lui donner une réponse. C'était peut-être mieux comme ça, que je me taise au risque d'envenimer les choses. A cet instant je m'en voulais, j'avais l'impression que c'était de ma faute si la discussion avait déraillé de cette façon. Mais ça avait été juste plus fort que moi, il avait bien fallut que je me défende sur le sujet, que je lui fasse comprendre d'une manière comme une autre que je n'avais pas envie d'être seulement un pion. Je n'avais jamais été bonne pour gérer mes sentiments, et au lieu de les dévoiler à la manière douce, je faisais tout foirer. Toujours allongée sur le lit, je me perdais dans mes pensées, espérant que tout ça se tasse dans les secondes à suivre. Mais ce n'était certainement pas en restant là, à ne rien dire ou même rien faire que les choses allaient s'arranger. J'allais bien être obligée de ranger ma fierté un moment, de prendre sur moi-même et aller m'excuser. Me lançant dans cette optique, j'enfilais mon maillot de bain qui trainait sur le sol, hésitant à quitter cette pièce. Pourtant je la faisais, faisant quelques part hors de la cabine pour chercher Alejandro du regard. Heureusement que le navire n'était pas gigantesque et que j'avais pu l'apercevoir sur le pont. Je m'avançais vers lui d'un pas léger, voulant presque me faire discrète. "Je suis désolée Alejandro de m'être emportée comme ça..." dis-je dans un premier temps lorsque je fis suffisamment proche de lui. "C'est juste que... je tiens beaucoup à toi, peut-être un peu trop même et qu'au lieu de m'en vouloir à moi de m'être autant attachée, je t'ai manqué de respect." Je lui avais fait des reproches sans aucune raison, alors qu'il avait simplement voulu éclairer certaines choses entre nous. "Ce n'est certainement pas à moi de te dire ce que tu dois faire, je pense que tu es assez grand pour le faire toi-même..." J'avais fait un effort surhumain pour venir lui dire des telles choses, mais je lui devais bien ça. Je ne voulais pas que l'on reste sur une notre amère, tout ça parce que j'étais incapable de gérer mes sentiments.

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Orlane et Alejandro

Son grand-père lui a dit un jour que ce qu'il y a de plus important en ce monde, ce sont les relations humaines, la chose la plus importante, mais la plus compliquée également. Parmi le type de relation qu'on peut avoir, la relation amoureuse est la plus importante de toute, mais aussi, la plus compliquée d'entre toute. Dehors sur le pont, il se remémorait ses paroles et se dit que son grand-père a bien raison. Il va de soi pour Alejandro que cette passion entre eux et même la jalousie d'Orlane et la vitesse à laquelle elle s'est mise à la défensive preuve qu'il n'est pas question que de sexe entre eux. C'est sans doute la raison pour laquelle cette relation singulière commence à devenir compliquée. Ils avaient alors le choix entre simplifier le tout ou bien assumer cette complexité et tentait de défaire le nœud gordien. Ceci dit, le choix ne pouvait dépendre que de lui.

Appuyé contre une rambarde du voilier, les cheveux dans le vent, il observait les étoiles et se disait qu'il devrait retourner à la cabine, mais comme il jetait un regard vers celle-ci, Orlane apparut. Elle l'avait pris de cours on dirait bien. La belle brune lui tint alors le genre de discours qui n'est pas typique de la Mather et Alejandro était à même de reconnaître l'effort qu'elle faisait. Cela le fit sourire. Tourné vers elle, toujours appuyé de côté maintenant contre la rambarde, il l'écoutait.

-Mon problème, c'est que je veux tout Orlane. Je suis un Ortega, je n'en ai jamais assez. Je te veux toi, je veux la fille idéale à présenter à mes parents, je veux briser les barrières des maisons, mais je veux aussi la vice-présidence de la mienne. Hey, même le voyage ne me suffisait pas, il a fallu que je loue un voilier.

La dernière phrase était un peu dite à la blague, mais ce n'était pas faux non plus.

-Je comprends ta réaction, vraiment. Je crois que j'ai manqué de tact. J'essaie juste de trouver notre point d'équilibre. Tu me connais, je me projette souvent dans l'avenir.

Copyright Clochette

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alejandro feat. Orlane
spring break
Je ne pouvais pas laisser cette tension prendre le dessus sur notre soirée. Tout avait été parfait jusqu'ici avant que je ne parte dans un délire sentimentale, et il fallait faire quelque chose avant que l'on se quitte sur un conflit. Je ne voulais pas à nouveau faire cette erreur de préférer ma fierté à ma relation, il fallait que je réagisse. L'espagnol semblait pensif, sans doute la raison pour laquelle il avait préféré quitter la cabine que de respirer cet atmosphère devenue piquante. Lui faire des excuses me semblait être la meilleure des solutions, et tant pis si mon ego en prenait un coup. Je tentais de lui expliquer un peu les choses, sans pour autant trop en dire. C'était un bel effort que je faisais là, et sans doute s'en renderait-il compte puisqu'il me connaissait dés à présent. Après tout, je ne pouvais pas prendre des décisions à sa place, et je serais bien obligée de les suivre quelque soit mon désaccord. "Mon problème, c'est que je veux tout Orlane. Je suis un Ortega, je n'en ai jamais assez. Je te veux toi, je veux la fille idéale à présenter à mes parents, je veux briser les barrières des maisons, mais je veux aussi la vice-présidence de la mienne. Hey, même le voyage ne me suffisait pas, il a fallu que je loue un voilier." Je l'écoutais à mon tour, me tenant non loin de lui alors que je m'appuyais à mon tour sur la rambarde. Ses dernières paroles avaient eu le don de m'arracher un petit sourire. Comme quoi malgré cette tension qui nous avait prit de cours, on arrivait tout de même à trouver un échappatoire pour détendre l'atmosphère. "Je comprends ta réaction, vraiment. Je crois que j'ai manqué de tact. J'essaie juste de trouver notre point d'équilibre. Tu me connais, je me projette souvent dans l'avenir." Le regard rivé vers l'horizon, je le détournais vers lui, le vent venant délicatement effleurer ma peau et faire danser mes cheveux. "Oui je sais, pendant que moi je vis dans le présent." Et c'était bien une chose qui nous différenciait. "Je n'avais juste pas envie de jouer l'indifférente avec toi, pas cette fois." D'où cette petite crise que je lui avait tapé il y a encore quelques instants. "Et tu crois qu'il est où notre point d'équilibre?" Difficile de savoir, puisque finalement cette conversation avait plus embrouillé nos esprits qu'autre chose.

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Orlane et Alejandro

Orlane était venue le rejoindre sur le voilier, pour s'excuser. Alejandro pouvait comprendre qu'elle s'était vexée, mais il réalisait que souvent, il avait dû être celui qui avait dû faire un pas, ou aborder un sujet de front pour que la Brésilienne fasse un pas en avant comme on dit. Il ne s'agit peut-être pas seulement de vivre dans le présent, mais de prendre ses responsabilités aussi, commentaire qu'Alejandro gardera pour lui.

En tout cas, Orlane confirmait qu'elle vit ancré dans le présent, peu soucieuse de l'avenir. Puis, ce qu'elle ajouta le fit sourire, parce que venant de la belle brune, c'était certainement un compliment. Il imagine que d'habitude et avec des hommes qu'elle jugerait de moindre valeur, elle ne se donnerait pas cette peine.

-Je pense savoir depuis longtemps que tu ne m'es pas indifférente.

Comme il parlait portugais avec elle, il n'était pas certain d'avoir bien dit cette phrase, mais avec un peu de chance, elle en comprendra la signification. Savait-il où se trouve leur point d'équilibre? Peut-être, mais il n'a pas envie d'être celui qui a réponse à toutes les questions. De toute façon, ce n'est pas le cas. Il lui arrive de se tromper, souvent même.

-Je ne sais pas, je ne peux pas avoir réponse à toutes les questions tu sais.

C'est bien parce qu'ils essaient de le trouver qu'ils ont des discussions. Ils ne sont pas faits pour être amis, ce point est réglé et Alejandro en est plutôt heureux.

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alejandro feat. Orlane
spring break
Mieux valait arranger les choses tant qu'il était encore temps. ce serait tellement stupide de terminer cette balade en mer sur une mauvaise note, il allait bien falloir que je fasse preuve d'un peu plus de maturité pour le coup. Faisant un effort de venir le rejoindre sur le pont, la tension s'était calmée retrouvant peu à peu une atmosphère plus posée. "Je pense savoir depuis longtemps que tu ne m'es pas indifférente." Un bref sourire de circonstance se dessina légèrement sur mes lèvres. "Qu'est-ce qui t'a mis la puce à l'oreille?" S'il l'avait deviné depuis longtemps, c'est sans doute parce que certains signes ne le trompaient pas. J'étais bien curieuse de savoir lesquels, histoire de m'améliorer sur ce point et éviter d'être grillée trop rapidement. Une question se posait désormais entre nous, et il était bien difficile d'y donner une réponse. Si je n'arrivais pas à éclairer cette lanterne, j'avais dans l'espoir qu'il puisse le faire à ma place. "Je ne sais pas, je ne peux pas avoir réponse à toutes les questions tu sais." C'est vrai, il n'était pas le génie sorti de la lampe magique. Je haussais légèrement les épaules, le regard se posant à nouveau sur l'horizon alors que je semblais pensive le temps de quelques petites secondes. "Je suppose qu'on a plus qu'à attendre et voir ce que l'avenir nous réserve." Il ne semblai pas vraiment y avoir d'autres issues, en réalité, il était celui qui avait les cartes du jeu en main et moi celle qui devait me plier à celle qu'il voudrait bien m'accorder.

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