TIMOTEI&ALEXYS † partir un jour, sans retour !!!

J'avais arrêté la drogue parce que ça me faisait faire n'importe quoi. J'avais failli y rester parce que j'avais pris de mauvaises décisions sous son influence. Et Jeno a failli y rester à cause d'une putain d'overdose. Si je voulais reprendre le contrôle de ma vie et ne pas perdre les pédales, je devais arrêter. Je devais lutter contre cette dépendance et, ce fut plus facile que ce que je ne croyais. Sans doute parce que je le voulais réellement et qu'avec tout ce qui s'était passé ainsi que les enjeux, j'étais vraiment motivée pour retrouver mon indépendance. Je voulais faire mes propres choix, prendre mes propres décisions. Et oui, j'étais toujours célibataire parce que l'homme que j'aimais avait décidé de m'oublier, de faire comme si je n'hésitais plus et de ne sans doute jamais me pardonner. J'ai souri, fière de moi et fière de ce que Tim était devenu également. J'étais contente de pouvoir encore l'impressionner parce que c'est ce que j'avais toujours voulu. Je ne voulais pas le tirer vers le bas, je voulais qu'il soit fier de moi et pour la première fois depuis des années, je sentais que je pouvais arriver à quelque chose. Je ne savais pas que je t'impressionnais mais, tu m'en vois ravie. J'aime surprendre les gens ! C'est vrai que personne ne s'y attendait à celle-là !

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Elle arrivait encore à te surprendre, chose que tu ne pensais plus être faisable. Après tout, tu la connaissais comme si tu l'avais faite. Enfin cette remarque était assez étrange, mais vraie à la fois. Tu savais comment elle allait réagir si tu lui faisais croire que tu étais père, enfin tellement de choses que ça pouvait être parfois flippant. Mais, une chose qu'elle ne savait pas, c'était bien sûr, le fait que tu t'inquiétais énormément pour elle. Tu avais toujours peur de la perdre et de la voir disparaître. De la voir sensible et allongée dans un lit en souffrant, tu ne voulais pas de ça pour elle. Tu l'aimais tellement que tu préférais crever à sa place. Mais ça, elle n'était pas capable de le comprendre, comme tout bonne meilleure amie. Mais, tu ne voulais pas lui répéter, tu ne voulais pas lui dire encore et encore, elle avait bien d'autre problèmes en ce moment. Même si elle ne te disait rien à ce sujet, cela se voyait sur son visage et son comportement. Elle arrêtait la drogue, alors qu'elle était dedans depuis des années, mais tu ne cherchais pas à en savoir plus. Tu préférais qu'elle se livre à toi sans la forcer. Un petit sourire et tu déposais un baiser sur son front. Un baiser de protection comme à chaque fois. « Tu me surprendras toujours avec tes décisions si radicales. » un léger sourire sur tes lèvres. Tu en savais déjà beaucoup et tu ne voulais pas faire ton chiant. Du moins tu pouvais en savoir un peu plus sous une forme bien différente. Un éclat de génie venait de rentrer en toi et tu souriais bêtement. « Cap ou pas cap de me dire quel est le mec qui hante le plus souvent tes esprits ? » lâchais-tu doucement en espérant que ce petit coup allait marcher.

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Tim, il était différent des autres. Je ne voulais pas le croire au début et puis, j'ai failli le perdre... par ma faute qui plus est, même s'il le voulait pas l'accepter. J'ai cru qu'il allait mourir, j'ai cru qu'il allait me quitter alors, j'ai flippé et j'ai compris à quel point je l'aimais, à quel point il comptait pour moi. Je ne voulais plus le perdre, j'avais besoin de savoir qu'il allait bien. Bref, il était super important pour moi. Tu me surprendras toujours avec tes décisions si radicales. J'ai haussé les épaules en souriant. Je voulais pas l'inquiéter et c'est d'ailleurs pour cette raison que je ne lui avais rien dit. Je voulais pas qu'il s'inquiète pour moi, je savais qu'il le faisait facilement. Je ne voulais pas non plus qu'il m'engueule, que les choses se déroulent comme la dernière fois et ce, même si on avait fini par régler très rapidement cette histoire. Cap ou pas cap de me dire quel est le mec qui hante le plus souvent tes esprits ? J'ai levé les yeux au ciel avant de le lâcher. Alors c'est ça qu'il voulait vraiment savoir ? Ce qu'il se passait dans ma tête. J'ai baissé cette dernière avant de soupirer désespérément. Zakhar Mordachov. Ouais, c'est un Eliot qui plus est, l'ancien vice-président Eliot et il le serait toujours s'il n'était pas parti entre temps. Et juste après, c'est toi ! Ais-je déclarer en espérant qu'il allait plus se concentrer là-dessus. Cap ou pas cap de ne dire ce qu'il se passe réellement entre Grace et toi ?

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Trop d'intelligence en toi, tu avais toujours une ruse pour obtenir ce que tu désirais. Et là, tu voulais être au courant de ce champ de bataille qui se trouvait dans le cerveau de ton amie, de ta petite sœur limite. Tu savais qu'elle était intelligente et qu'elle n'allait peut-être pas se prêter au jeu, mais tu voulais tout de même tenter. Après tout, qui ne tente rien n'ont rien. Et tu ne baisses jamais les bras, tu trouves toujours autre chose et encore autre chose. Limite-tu es déprimant à trouver toujours une solution à tes problèmes. Mais sans ça, tu ne serais pas toi-même, tu étais comme ça et tu n'allais pas changer, loin de là. Tu ne pensais pas qu'elle allait te donner un nom et d'ailleurs tu avais fini par t'accroupir dans l'eau et t'asseoir. L'eau était chaude, limite tu pouvais dormir ici cela ne te dérangerait pas. Quand elle lâcha le prénom, heureusement que tu venais de t'asseoir et tu mettais quelques secondes avant de t'en remettre. Putain, bordel, une de ces conneries. « Oh merde. » lâchais-tu d'un seul coup, sans même te rendre compte que tu venais de le dire à voix haute. Tu le pensais tellement fort, qu'il fallait que sa sorte. Tes yeux étaient ronds comme des hublots et tu posais tes mains contre le sable, tu te retenais de rire. Tu étais choqué, mais tu avais envie de rire, mauvaise posture. Comment allait-elle le prendre si tu te fendais la gueule ? « Tu sais quoi ? Tu me surprends de minute en minute. Je vais bientôt faire un arrêt cardiaque avec tout ça. » soufflais-tu sur le ton de la rigolade. Tu arrivais alors en deuxième place et tu rigolais « Tu penses souvent à moi ? C'est une mauvaise blague. » lançais-tu en rigolant. Tu préférais au final changer de sujet, tu n'en revenais pas de cette nouvelle, un eliot quoi. Alors elle lança à son tour un cap et je rigolais légèrement. « C'est compliqué, je dirais à moitié ensemble ou plus du tout. » Un léger sourire sur tes lèvres, tu n'allais pas montrer ta faiblesse quand même ? « Cap de m'embrasser ? » un petit ton taquin et tu souriais comme un grand gamin. Ce jeu allait certainement mal terminer?

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Oh merde. J'en attendais pas moins de sa part. Heureusement qu'il était assis. L'air de rien, je regardais autour de moi comme si je pouvais trouver quelqu'un ou quelque chose qui pourrait me distraire or, ce n'était pas le cas. Il n'y avait rien ni personne alors, je baissais la tête en sa direction et grimaçais légèrement. Tu sais quoi ? Tu me surprends de minute en minute. Je vais bientôt faire un arrêt cardiaque avec tout ça. J'ai soupiré en me posant à mon tour dans l'eau. J'ai croisé les bras d'un air énervé parce qu'il rigolait à moitié. Tu vas pas me faire la moral comme tous les autres ? De toute façon, il veut pas de moi, rassure-toi ! Pourtant, il m'avait offert un bracelet qui valait une petite fortune pour mon anniversaire et il avait couché avec moi... bon ok, il était bourrée mais, quand même. J'ai de nouveau baissé la tête, super mal à l'aise pas la situation. Tu penses souvent à moi ? C'est une mauvaise blague. J'ai finalement souri en décroisant les bras, essayant petit à petit de me détendre et d'être moins sur la défensive. Tous les jours ! Je changeais rapidement de sujet pour parler de Grace histoire d'inverser les rôles. Apparemment, ils étaient plus ou moins ensemble ou plus ensemble. Je me mordais la lèvre inférieure. Dure situation. Cap de m'embrasser ? Je m'approchais dangereusement de lui pour finalement venir déposer mes lèvres contre les siennes et l'embrasser. Au bout de quelques secondes, je me suis reculée et j'ai demandé : Tu l'aimes ? Ouais, c'est un cap aussi ça ! Je voulais savoir avant de passer à autre chose.

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Oh my god. Ces mots ne faisaient que raisonner dans ta petite cervelle en bouilli, oui en bouilli. Elle venait de provoquer une bombe nucléaire dans ton cerveau. Elle et lui, tu n'arrivais pas à les imaginer ensemble et comment dire, tu étais choqué, sur le cul, à l'ouest et genre toutes les expressions qui vont avec. Elle venait de te tuer, comme si elle te tirait à bout portant avec un flingue, au secours, tu as besoin d'air. Malheureusement pour toi, tu étais déjà dehors. Tu pouffais de rire, tellement que ça te paraissait faux et si irréaliste et pourtant c'est la réalité, la vérité. Elle était sérieuse, bien trop sérieuse pour que ça soit du cinéma. Sinon, elle serait une bonne actrice, elle avait tout ce qu'il fallait pour être une actrice. Bref, tu t'égarais du moins ton cerveau marchait maintenant à deux à l'heure vue ce qu'elle venait de te balancer en pleine gueule. Tu pensais à tout le monde sauf à un bleuet. Tu ne le connaissais pas vraiment, tu en avais juste entendu parler quelques fois. Tu te laissais porter par les vagues un instant et au final tu essayais de reprendre ton sérieux. Chose impossible, même après sa remarque. « Je n'ai rien dit, c'est juste dur de t'imaginer avec lui. » tu repartais dans ton délire, tu rigolais cette fois-ci, sans même te retenir. Tu respirais une bonne fois pour toutes, pour la regarder avec sérieux. Tu venais de balancer ce que tu pensais de ton couple ou faux couple. Et elle t'embrassait, tu appréciais bien ce jeu au final. Tu l'aimes . Putain bonne question et au final tu lâchais rapidement « Je ne pense pas. Du moins je ne l'aimais pas encore. » Tu savais que tu ne pouvais pas aimer en si peu de temps, tu l'aimais comme une meilleure amie voir un peu plus. Mais cela s'arrêtait là, tu ne l'aimais pas comme tu aimais ton ex que tu avais perdu dans cet attentat. « Cap de manger ta crotte de nez qui pend ? » une belle connerie, rien ne pendait mais tu voulais la faire chier.

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Putain il rigolait encore. Je crois que j'allais le tuer. Vraiment, j'avais envie de le tuer d'ailleurs, je le fusillais du regard. J'étais sérieuse, on ne peut plus sérieuse. Zakhar comptait énormément pour moi. Je n'ai rien dit, c'est juste dur de t'imaginer avec lui.J'ai soupiré avant d'hausser à nouveau les épaules. Bah t'as pas besoin de t'imaginer quoique ce soit parce qu'il y aura rien entre nous. On a jamais réellement été ensemble et comme j'avais fait des conneries et avais été incapable de tenir mes promesses et bien, j'en payais le prix maintenant. Quand il m'a demandé de l'embrasser, je l'ai fait sans plus attendre parce que ça me permettait de changer de sujet pour quelque chose de mieux, quelque chose qui ne faisait pas mal. Je lui ai posé une autre question sur Grace. C'était plus fort que moi. On était plus ou moins en bon terme toutes les deux.Je ne pense pas. Du moins je ne l'aimais pas encore. Ok bah, tant mieux dans un sens. Et moi ? Tu m'aimes ? ais-je finalement demandé en clignant des paupières d'un air innocent. Oh non, ça compte pas comme une question de toute façon, c'est son tour. Cap de manger ta crotte de nez qui pend ? Je suis restée bouche bée, choquée ! What ??? J'ai apporté ma main au visage et j'ai pris un air grave : Quoi ?? Tu déconnes ? Oh non pitié, situation la plus embarrassante de toute ma vie si c'était bel et bien le cas et j'espérais que non.

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Tu allais finir par te recevoir une gifle ou alors un plâtré de sable dans la gueule. Autant choisir, tu préférais encore le sable que sa main. Après tout, elle était peut-être petite et fragile, elle avait de la force la naine. Et tu n'allais pas la surnommer ainsi à haute voix, sinon tu étais sûr de signer ton arrêt de mort quelques secondes après ce surnom. Tu te retenais donc, gardant chaque pensée au fond de ton cerveau et tu arrêtais de rigoler pour garder tout de même ce petit sourire sur tes lèvres. Vilain, tu allais vraiment la rendre chèvre cette demoiselle. À sa phrase, tu te rendais compte que c'était une histoire compliquée et qu'elle finissait toujours pas d'en souffrir. « Arrête de dire ça. » soufflais-tu doucement, tu n'étais pas un super mec pour consoler les personnes, mais parfois tu arrivais à trouver des mots pour calmer la situation. Pour changer de conversation tu n'avais rien trouvé de mieux que demander un baiser, tu abusais mais tu l'assumais amplement. Tu disais réellement ce que tu pensais, tu n'avais rien à cacher et si quelqu'un d'autre voulait savoir ce qui se passait avec grace, tu n'allais pas le cacher. Ce n'était plus un secret et cela ne l'avait jamais été au final. Tu en t'attendais pas à cette question et tu laissais apparaître un léger sourire, tu voulais lui faire croire que tu ressentais bien plus que de l'amitié. Tu commençais à tourner la tête pour faire genre de ne pas vouloir croiser son regard. « Peut-être. » soufflais-tu doucement. Tu savais que tu pouvais être un bon acteur quand tu le voulais vraiment. Mais sujet encore détourné avec sa crotte de nez, le sérieux et toit ce n'était pas vraiment ton fort. Et pourtant cette fois-ci, ça marchait du tonnerre. « Non je ne déconne pas, un grand filet. » lançais-tu avec un grand sourire.

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Changer de sujet de conversation, c'était sans doute la meilleure chose à faire. Sinon, j'allais devoir lui expliquer tout ce qu'il s'était passé avec Zakhar avant son départ. Et puis, j'allais devoir lui confier mes plus grands secrets, mes plus grandes peurs. J'allais devoir dire tout ce que j'avais fait, toutes les promesses que je n'avais pas tenues et il allait comprendre. Sauf que j'allais l'inquiéter plus qu'autre chose alors, je préférais faire comme si de rien était, comme si Zakhar ne faisait qu'occuper mes pensées. Arrête de dire ça. Oui, je comptais ne plus en parler et penser à autre choses comme l'embrasser, parler de Grace, ramener cette situation à la petite personne, un sourire aux lèvres. Peut-être. Je me suis mise à rire aux éclats avant de reprendre : Je sais que t'es fou de moi ! En réalité, c'était mon meilleur ami ou ce qui s'en rapprochait le plus en tout cas donc... Et il a commencé à me faire flipper alors j'ai paniqué. Non je ne déconne pas, un grand filet. Son sourire voulait tout dire. J'avais envie de le frapper. Alex, cap ou pas cap de foutre une claque à Tim ? Quelque chose me disait qu'il n'avait pas envie de connaître la réponse.

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Tu ne pouvais pas être sérieux une minute, tu balançais toujours des conneries en longueur de journée, c'était horrible. Mais c'était toi, et tu le vivais plutôt bien, atteint d'une maladie incurable qui était tout simplement la débilité. En gros, il était impossible de te soigner, mais tu continuais de vivre avec sans même te poser de questions. Tu préférais changer de sujet, tu l'avais remarqué sur son visage qu'elle en souffrait et tu préférais ne pas t'inquiéter encore plus que tu ne le faisais. Au final tu étais bien dans l'eau avec elle, heureusement qu'elle t'avait rattrapé sinon tu aurais loupé tout ce moment. Et d'un côté heureusement qu'elle t'avait parlé comme de la merde sinon tu ne serais pas là non plus. Quel retournement de situation, impressionnant n'est-ce pas ? C'était beau comme le destin pouvait faire ce qu'il voulait de vos vies. « Je n'osais pas vraiment te le dire. » lançais-tu doucement à demi-voix, genre gêné et limite timide. Oui tu étais rarement ainsi, mais parfois il arrivait que tu deviennes un agneau sans défense. Elle rigolait et au final elle reprenait son calme et un petit silence se glissait entre elle et toi. Pour au final être rompu en moins de deux secondes. Elle était furieuse et n'avait pas aimé ta vieille vanne pourrie. Mais tu étais obligé de lui faire, et d'un seul coup tes yeux devenaient de nouveau rond comme des ballons. Genre comme le chat potté, des yeux de merlan frit avec une gueule de chien battu. « Alexys veut taper moi, mais pas bien. » lançais-tu rapidement.

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