bang bang, you shot me down • isarie

Non mais vite quoi. Il va arriver, dans pas moins de cinq minutes. À moins qu'il trouve un subterfuge pour arriver plus rapidement. Isaac ne peut s'empêcher d'exploser de rire quand elle parle d'embouteillage de balai. Il imagine trop la scène. Oui et tel qu'on le connaît, il va se la jouer à la Fast & Furious ! Alors, il faut faire vite. Isaac est un peureux, vous le saviez ? Ouais, il a peur de Gollum et de Voldemort. Tu vas me servir de bouclier.. dit-il en sifflotant. Pour la taquiner.

Oh mon Dieu, la conversation commençait vraiment à partir dans tous les sens, j’en pouvais plus, tellement je riais et que j’en avais les larmes aux yeux. Je parlais d’embouteillage de balais et il explose de rire. Il se fou de ma gueule, ou il rit de ma connerie ? Je n’en sais rien, mais je ne peux pas m’empêcher de rire encore plus lorsque je l’entends surenchérir. Oh non, j’aime pas ces films… Je tordis ma bouche en une drôle de moue puis je reniflais du nez, comme un tic que j’avais toujours eu. T’oserais me sacrifier comme bouclier ? Je m’appuyais sur son torse avec mes mains pour me redresser légèrement, là de suite, j’espérais qu’il avait mal. Boo, le vilain, il voulait que je serve de bouclier. Puis j’éclatais de rire avant de m’affaler de nouveau comme une grosse vache sur lui. Canon Carrie, vraiment charmant.

Isaac riait, à en perdre haleine. Parce que cette conversation dépassait toute réalité. Ils vont loin, trop loin mais mon dieu que c'était drôle. Il en avait mal au ventre. t il est certain que : l'embouteillage de balai, va rester dans sa tête, même au lendemain de la soirée. Il ouvrit grand la bouche quand elle dit ne pas aimer les films de Fast & Furious. Noooon, c'est vrai ?! Ils sont top ! Oui, Isaac aime ce qui va vite, les courses et tout ça... Surtout en jeux-vidéo. Non mais dans cette position, j'oserais bien autre chose... dit-il sérieux puis rigole... Quoique. Et il rit davantage quand elle vient s'écraser sur lui. CarriiiiiiieBoooo ! crie-t-il façon, loup.

Oui moi je n’aimais pas les Fast & Furious et alors ? Je trouvais que c’était le genre de films débiles qui n’avait aucuns sens et surtout qui ne servait à personnes, enfin après je disais ça, je disais rien, vous voyez le truc ? Lui il rigolait comme un demeuré, et du coup je me soulevait sur son ventre en même temps qu’il riait, ça faisait manège, c’était cool. Je les trouve juste inutile. J’arquais un sourcils perplexe, puis éclatais finalement de rire, comment voulez-vous que je sois sérieusement sérieuse, hein ? T’oserais quoi ? Hein dit, t’oserais quoi ? Je suis sûre que t’oserais rien. Oui je le cherchais totalement, et alors, c’était pas plus mal non ? Au moins, je savais qu’on rigolerait bien tous les deux. Je m’écrase de nouveau sur lui avec la classe d’un phacochère, alors que j’éclate de rire quand il m’appelle Carieboo et hurle comme un loup. Tu vas voir ce qu’il va te faire le Caribou. Je souriais amusé, avant de rire une nouvelle fois. Totalement défoncée la meuf quoi.

Pour le brun, cette série de film est sympathique mais ce n'est pas grave si Carrie n'aime pas. Franchement, Isaac se tord de rire, de plus en plus tellement il rit et tellement elle le fait rire. Dans le bon sens. Et en voyant cette position, bah cela lui donne quelques idées. Pas très catholique, quoi. Faut pas trop oublier qu'ils sont en plein milieu d'une terrasse avec des gens autour... Jamais, Isaac se donne en spectacle, de cette façon. Ne me tente pas, tu pourrais être surprise... Et elle revient s'écraser sur lui alors qu'il lui lance un surnom en criant au loup. Fou. Et il va me faire quoi, hein CarrieBooBoo ?! dit-il d'un large sourire.

Ouais deux gros débiles qui étaient là, allongés sur une terrasse (avec de l’herbe jte dis, y’en a plein même), qui parlait de Voldemort et de Caribou. Tout allait bien dans nos têtes, enfin ça, j’en étais pas vraiment sûre, mais c’était beau de rêver non ? Je suis affalée sur lui comme une baleine échouée et je trouve ça tellement drôle que je ris de nouveau. Oui quand je suis avec lui, je ne peux pas m’empêcher de rire, il me fait rire, c’est une bonne chose non ? Et moi j’aimerais bien voir ce qu’il voulait tenter, j’étais curieuse de savoir à quoi il pouvait penser. J’aime te provoquer, dit moi, ce que tu vas faire. Je lève mes yeux vers lui en mordant ma lèvre inférieure, une sourire angélique placardé sur ces dernières. Il va te fouetter, fort. J’éclatais de rire, je voyais trop un Caribou avec un fouet dans le sabot, qui vous fouette, normal quoi.

Faudrait vraiment qu'Isaac se rend bien compte qu'ils ne sont pas tout seul. Et pourtant, en voyant cette position, le brun a des idées .. totalement perverses. On va pas cacher le mot, hein. Il en rit et prend le risque de tenter quelque chose. Mais Isaac n'est pas ce genre de personne et ne tenterait rien, comme ça en public même si c'est pour des caresses sur sa peau ou quelque chose du genre. Non parce que faire l'amour sur une terrasse au milieu de plein de gens, c'est genre un remake de Cinquante nuances. En moins pire. Quoique ... Tout ce que tu désires mais pas devant tout le monde, sinon les gens vont en profiter pour nous regarder et on va commencer à être imités par tout le monde. Toujours imité, jamais égalé. Maaais, fouette-moi ! Hiiiiyaaa ! Il en peut plus de lui.

Oui fallait avouer que j’aurais adorer être dans l’esprit d’Isaac, genre là tout de suite, maintenant, vous voyez le truc ? Je voulais voir ce qu’il pouvait faire, un large sourire placardé sur les lèvres. Mais au fond, je savais qu’il ne pensait pas à des choses vraiment catholiques, j’étais sûre que c’était un gros coquin qui n’osait pas le montrer par timidité, et dans le fond, je trouvais ça vraiment drôle. On peut aller dans un endroit plus intime si tu veux. Je venais de chuchoter ça au creux de son oreille. Non je n’étais pas coquine, c’est lui qui avait commencé d’abord. T’a peur qu’on parte dans une partouze tous ensembles ? Ok, ça allait vraiment vraiment loin, et alors ? Je ne pouvais pas m’empêcher d’éclater de rire à chaque fois, parce qu’il fallait avouer que c’était carrément trop drôle comme situation. Je te fouetterais en privé, autant de fois que tu le veux. Je souriais alors grandement amusé, déposant un baisé sur son torse, par dessus son t-shirt, obviously.

Alors là, la conversation change du tout au tout. Terminé les délires, parce que les choses sérieuses commencent. Bang bang, tonight ? Sérieux ? Eux deux, complètement alcoolisé et peut être davantage pour Carrie ? Bah ça serait une sacrée affaire. Isaac n'a jamais fait l'amour sous l'effet de l'alcool. Genre dans un état second. C'est fou parce que si ça arrive, ça prouve encore une fois qu'avec Carrie, il tente et ose des nouvelles choses et ce n'est pas pour lui déplaire. Non, je n'ai pas peur, je ne veux juste pas qu'on puisse te regarder, dans ce genre de moment. Alors maintenant, lève tes petites fesses, pour qu'on se trouve un endroit plus tranquille, parce que Carrie. Ma Carrie, j'ai envie de toi. De toi, d'amour et tout. Maaah mais .. attend. T'a un lasso avec toi, un vrai ? demande-t-il très sérieux.

La conversation avait rapidement changé. On se retrouvait là, tout les deux, allongés sur cette terrasse à parler de choses peu catholiques. Plus de Mimi Geignarde ou de Voldemort à l’horizon, juste lui et moi. Bon et quelques autres personnes, mais eux, on s’en foutait carrément. Oui fallait avouer que j’étais carrément coquine, genre là tout de suite maintenant, mais qu’est-ce que je pouvais y faire moi si à chaque fois que je regardais mon copain, je perdais mes ovaires hein ? J’y pouvais rien, c’était comme-ça et c’est tout. Puis là, il me sort avec tout le naturel du monde, qu’il ne veut pas que les gens puissent me regarder dans ce genre de situation, avant de presque m’ordonner de me lever pour qu’on puisse se trouver un endroit tranquille. J’aime quand tu es autoritaire comme ça. Je mords ma lèvre inférieure puis explose de rire. Mais il ne fallait pas me le dire deux fois, je me redressais d’un coup et tendait ma main à ce garçon au charme si parfait. J’aurais bien aimé. Je tordis ma bouche en une drôle de moue, avant d’exploser tout naturellement de rire, une nouvelle fois.