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Il finit par me rejoindre, la jolie voix du train nous prévient que les accompagnateurs des passagers doivent descendre du train, et qu'il partira dans dix minutes. Je soupire, parce qu'on était à deux doigts de ne pas y arrivais. Je me gave de gâteau, parce que les cookies de noël de chez Starbucks sont sûrement les meilleurs dans se monde. Le train démarre, tout le monde est assis et un silence règne, alors que certain écoute de la musique, d'autre papote entre eux. Je fais un deal avec mon cousin, nous étions ici pour nous libérer des soucis de Cambridge, mais c'était impossible de les oublier complètement. Dans un sens, nous avions le même souci, pouvons être pas les mêmes rôles, mais notre histoire est similaire, il me demande de tout lui raconter, j'hésite un peu, parce que c'est encore trop frais pour en blaguai, je décide de m'ouvrir, après une grande inspiration. « Tu vois, le souci, c'est que je savais déjà à quoi m'attendre, mais j'étais tellement aveuglé que je ne pouvais pas me résigner à simplement me dire : les autres ont raison. Jorden est amoureux de la vice-présidente des Mathers, je le sais, je le savais en sortant avec lui en décembre et j'ai tout de même penser que ça pouvait changer suite à l'accident qu'il a eu. Mais j'avais tort, je ne voyais pas, il l'aime toujours et je pense qu'il l'aimerait toute sa vie, et j'ai écouté personne qui me disait : tu sais que Jorden Shark est la plus grosse crapule de se bahut. Je pensais qu'avec moi, il changerait, mais on ne change pas les gens, on les prend comme ils sont et.. » je marque une pause, parce que c'est trop dur. Je l'aimais vraiment et mon cœur tremble à l'idée que ce n'était pas réciproque. « Et je l'ai quitté, au Brezil. On était sur le point de le faire et.. je suis parti. C'est bête hein ? Je suis bête, hein ? »
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