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C'est digue ça, il a suffi qu'on joue un jeu dangereux, qu'on soit plus proche qu'il ne le faut et me revoilà sous mon vrai visage. Celle qui ne prônerait jamais devenir bonne sœur. Il a fallu un simple petit contact, nos deux corps un peu plus proches, nos gestes provocants pour me rendre compte que l'ancienne bitch était encore vivante. Leo est clairement celui qui ravivait la flamme brulante qui coulait dans mes veines et qui faisait de moi, une femme sulfureuse sans aucune limite, du moins presque. La preuve, j'étais en train de me lâcher oubliant les barrières que je m'étais mise, oubliant les bonnes résolutions. Lui qui ne cessait de prôner qu'il aimait mieux l'ancienne version de moi et bien il semblerait que ce soir, monsieur avait réussi sa mission. L'ancienne version semblait peu à peu remonter à la surface. Un sourire amusé encombra mes lèvres lorsqu'il glissa une main sur mon bassin pour m'attirer contre lui. Le mather me renvoya toutefois ma question. Question que je ne répondis pas toute suite, laissant d'abord ses mains s'aventurer sur mon corps et faire glisser totalement mon peignoir. Passant mes cheveux d'un côté, je fis mine de réfléchir. « Ummm... » Gloussais-je en glissant petit à petit le long de son corps, laissant mes lèvres se hisser sur une fine partie de son torse, puis son nombril et enfin je me lève en tirant sur la ceinture de son peignoir afin qu'il se lève à son tour pour se retrouver plaqué contre moi. « En fait, j'suis partagée entre ma raison et mon cœur. » Lâchant enfin la ceinture, je marche lentement derrière lui et me cale contre son dos. Mes mains se pose sur ses épaules et glissent fiévreusement en emportant le peignoir qui tombe au sol. Ensuite, mes lèvres se posent avec sensualité sur sa nuque glissant sur son épaule au fur et à mesure que je tourne pour lui refaire face. « Si j'écoutais ma raison, je te demanderai de t'en aller avant que bêtise soit faite et si j'écoutais mon cœur, je te demanderai de rester parce que je trouve cette bêtise excitante. Le contact de ta peau sur la mienne, ce petit jeu dangereux, ces multiples sensations toutes différentes les une aux autres que t'éveilles chez moi, tout ça, m'avait manqué mine de rien... » Mes lèvres ? Presque sur les siennes, mais armée d'un sourire, je chuchotais. « Et j'vais choisir... » À mort les réponses, j'osais y aller plus directement. Fermant les yeux, le cœur palpitant d'un rythme irrégulier, je pose lentement mes lèvres contre les siennes. D'abord, un petit smack sensuel, puis un autre et enfin j'épousais totalement ses lèvres. Mon corps frémit au contact de sa bouche et mes mains descendirent le long de son corps terminant leurs courses sur ses hanches. Je prolongeais le plus longtemps possible jusqu'à ce que souffle soit presque coupé... Ce n'était pas sauvage, ce n'était pas tendre, c'était un mélange des deux. Suite à ça, il se doutait bien du choix que j'avais fait.
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