LEO ✮ Japanese time.

Leo & Manu
Everyone into yukata

mise en page par .Stay Away

Leo serait carrément bien en bioman ou en power rangers bah quoi ?. Quoi que non, ça ne le fait pas lui en dessous de son armurette et de son casque à faire une chorégraphie débile avant de passer à l'attaque. Pourtant lorsque j'étais petite, j'adorais regarder les power rangers, mais je n'ai jamais vraiment accroché avec bioman sauf la musique de son générique. Bon je m'égare un peu et en plus, maintenant j'ai la chanson de bioman qui passe en boucle dans ma tête. « T'en as pas marre un peu ? Je vais être invalide du dos à cause de toi je vais te le faire payer. » Et comment il comptait s'y prendre ? J'étais bien curieuse là pour le coup. « Hanhan » Répondis-je simplement sans davantage m'attarder sur ce sujet qui se serait transformé en lutte pour savoir qui aurait le dernier mot. « Non j'en ai bien assez, le problème viens de toi je te dis. » Monsieur m'avait donc prise au mot ?. Je vois que Halberstam n'aimait pas qu'on s'attaque à son corps. Tiens donc, je pourrais m'en servir à l'avenir. « Moi j'suis parfaite sur tous les côtés j'te dis, gaspille pas ta salive à trouver un défaut à mon corps, y'en a pas !. » Ça va les chevilles mademoiselle ? Non mais je plaisantais évidemment et connaissant le jeune homme, il allait encore sortir une vanne. J'eus à peine le temps de finir ma phrase d'invitation que le mather s'invita à entrer tout seul. « C'est pas de refus, j'estime avoir droit à une récompense après tout ce que j'ai fait pour toi. » Je secouais la tête en souriant. « Great ! Pose donc ton cul sagement sur le fauteuil et fait pas comme chez toi !. » Un sourire sadique illuminait mon visage. Finalement, je me rendis rapidement en cuisine pour préparer deux verres de chocolats chauds avec de la somptueuse mousse de lait et un peu de cacao râpé pour la décoration. Quelques minutes plutard, je reviens au salon avec les verres et en donne un à Leo. « Alors ? Tu me racontes quoi de beau depuis la dernière fois ?. T'es problèmes de femmes sont réglés ?. » Je me souviens qu'il avait parlé de choix à faire entre deux nanas. Je m'installe à mon tour sur le fauteuil en buvant à petites gorgées, mon chocolat chaud. Dieu que ça fait du bien.

« Ton corps entier est un défaut. » conclut-il avant que la jeune femme n'ait la chance de changer de sujet. Juste histoire de pas rester sur une défaite quoi. De toute manière ils étaient arrivés à destination et le jeune homme s'invita chez son ex le temps de boire un chocolat et de s'envoler vers de nouvelles aventures. Comme indiqué par la brune, Leo s'assit sur le canapé, prenant ses aises, et dieu sait qu'en yukata on a une liberté de mouvement impressionnante. En y réfléchissant, l'idée de vivre à la japonaise le tentait de plus en plus. Il l'entendit trafiquer dans la cuisine avant qu'elle ne réapparaisse avec deux tasses joliment décorées. Leo attrapa la sienne et trempa ses lèvres dedans avant de la poser sagement sur la table basse devant eux, attendant que le breuvage refroidisse un peu. Manu s'enquit de l'avancée de ses affaires auprès des femmes, ils avaient commencé à en parler la première fois qu'ils s'étaient revus sans se taper dessus, quand elle était au gymnase. Avant de répondre il reprit sa tasse pour souffler un peu dessus et but quelques gorgées. « L'une a disparu dans la nature et l'autre et bien … ça avance, ça recule j'en sais trop rien, je laisse faire, je verrai bien, je suis presque prêt à reprendre une vie plus dissolue. » Il haussa les épaules comme pour signifier que sa vie amoureuse n'avait rien de particulièrement intéressante avant de sourire tout en buvant un peu de chocolat. « Et toi, tu as oublié ton Max dans les bras de qui dis-moi ? »

Leo & Manu
Everyone into yukata

mise en page par .Stay Away

« Ton corps entier est un défaut. » Comme si j'allais gober ce gros mensonge sérieusement. Je savais qu'il disait ça juste parce qu'il ne voulait pas s'admettre vaincu, car à une certaine époque, il était accro à ce corps qu'il traitait de défaut. Anyway, je venais de faire deux jolis verres de chocolat chaud parce qui nous feront du bien par un temps pareil. N'empêche que j'ai tout de même eu froid dans ce yukata pourtant réchauffant de nature. Il faut dire que ce vêtement laissait quand même une grande possibilité de voir les jambes si on ne faisait pas attention. Les japonais ont pour tradition de ne rien mettre en dessous du yukata, mais moi je n'étais pas japonaise et donc, j'ai sans hésiter enfilé des sous-vêtements. Buvant tranquillement nos chocolats chauds, je finis par demander des nouvelles de sa vie amoureuse presque catastrophique si l'on prend en compte le choix qu'il doit faire entre deux filles. « L'une a disparu dans la nature et l'autre et bien ... ça avance, ça recule j'en sais trop rien, je laisse faire, je verrai bien, je suis presque prêt à reprendre une vie plus dissolue. » Si l'une a disparu, cela facilite son choix non ?. « Avoue qu'une relation comme la notre dans le passé te manque !. » Répondis-je en plaisantent et en lui tirant la langue. « Et toi, tu as oublié ton Max dans les bras de qui dis-moi ? » J'arrête soudainement de souffler sur mon chocolat chaud et repose mon regard sur le jeune homme. « Aussi étonnant que cela puisse être, dans les bras de personne... » Et puis, depuis l'épisode Max, j'avais fermé mon coeur à clé. Cependant... « Mais il y a bien un gars qui plaît, sauf je ne crois pas que ce soit le cas de son côté. On est tellement différent, que je ne me fais pas de faux espoirs...Puis, je préfère laisser le vent me guider parce que j'en ai un peu marre d'être déçu à chaque fois. » J'irais là où le vent m'emportera. J'attrape rapidement mon portable en prenant une photo du jeune homme terminant par éclater de rire. « T'as une belle moustache de lait en mousse Halberstam, ça te va très bien !. » Je pouvais bien parler moi, c'était également pareil de mon côté. Néanmoins, je dépose mon verre sur la table afin de pouvoir cacher mon portable de sorte qu'il ne le chope pas pour effacer la photo que je venais de prendre.

Leur histoire, c'était un scénario de film, ils s'étaient détruits autant qu'ils s'aidaient à vivre, ils s'aimaient même si c'était une façon un peu particulière. Leo se questionnait au même moment que Manu lui posa la question. Il ne regrettait en rien ce qu'ils avaient été, il ne regrettait pas d'être sorti avec elle, c'était ainsi, c'était eux, ils n'auraient pas été autrement ensemble que comme ça. Il s'empressa de secouer négativement la tête avant de lui sourire sincèrement. « Non je ne pense pas, notre histoire n'appartient qu'à nous, j'ai pas envie de revivre ça, et si l'envie me prenait, il n'y aurait que toi pour m'en donner l'envie. » Le jeune homme l'écouta sagement lui expliquer que non, depuis Max il n'y avait eu personne. Cela étonna fortement le Mather, il aurait pensé que sitôt qu'elle aurait fait passé un peu sa rage, elle sauterait sur la première occasion de passer à autre chose. Mais la brune s'était véritablement assagie et Halberstam avait besoin d'en savoir plus sur le mec qu'elle avait en vue. Pas question qu'elle retombe sur un Max Florés, même si c'était son pote, Leo l'avait trouvé ignoble et Manu ne méritait pas de revivre ça. « C'est qui ce garçon ? Pourquoi ne voudrait-il pas de toi ? » Il finit son chocolat, se dotant d'une moustache en chocolat et la jeune femme en profita pour prendre une photo qui le rendait absolument gamin, il avait une réputation à tenir merde ! Il tenta de rattraper le téléphone au vol mais elle le cacha bien rapidement. Il lui attrapa le poignet. « Efface-moi ça de suite ! »

Leo & Manu
Everyone into yukata

mise en page par .Stay Away

Quand je lui avais fait la remarque sur notre histoire, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il me réponde un truc comme ça. « Non je ne pense pas, notre histoire n'appartient qu'à nous, j'ai pas envie de revivre ça, et si l'envie me prenait, il n'y aurait que toi pour m'en donner l'envie. » Je fus tellement surprise que j'avais failli m'étouffer dans mon chocolat chaud. Je toussotais pour évacuer ce petit malaise, mais surtout, complètement consterné. « Hum... C'est déroutant de te l'entendre dire.. comme ça. » Troublant, oui c'était le cas. Moi non plus je n'avais pas envie de vivre notre histoire avec quelqu'un d'autre, elle était unique et le restera ainsi jusqu'à la fin. Il réussit à changer de discussion en me demandant plus d'informations sur le pseudo garçon qui me plaisait. En y repensant, je ne savais pas pourquoi je ne lui plairais pas, peut-être parce que moi-même je nous trouvais assez différents et j'avais peur que ça soit impossible ou que ça ne marche pas au final. Mais, ne dit-on pas que les opposés s'attirent ?. Mouais, j'en sais trop rien. « Casey Clotworthy de la winthrop house. » Je marquais une courte pause avant de reprendre. « Parce que je n'suis peut-être pas son genre de nanas et aussi parce que nous sommes tellement différents. Lui, c'est la glace et le calme et moi c'est le feu et l'effervescence... » Ou la tornade si vous voulez. De toute façon, maintenant j'ai appris à ne plus me faire de faux espoirs et à espérer quoi que ce soit. Ce qui devait arriver arrivera sans nul besoin que je me précipite. La suite fut plus drôle, car je venais de prendre Leo en photo et c'était comment dire, jouissant de le voir en mode gamin sur l'écran. Portable que je cachais derrière moi d'ailleurs. Mais ce dernier se leva précipitamment afin de m'attraper le poignet. « Efface-moi ça de suite ! » Je secouais négativement la tête bougeant mon poignet pour essayer de me libérer et même que je m'aidais de mon autre main. « Tu rêves ! Je le garderais pour te faire tellement pleins de chantages à l'avenir. » Disais-je en plaisantent, cette photo restera bien entendu, un souvenir. God ! Je n'arrivais pas à me défaire de son emprise et malheureusement en bougeant trop, je finis par tomber, dos contre le fauteuil avec le mather au-dessus de moi tenant toujours plaqué, mon poignet. Du coup, je lâche mon portable sans faire exprès étant maintenant à la merci du mather. Un rire s'échappe de mes lèvres simplement parce que vu d'ici, son visage était encore plus drôle. Mais, de mon pouce droit, je glisse sur le haut de ses lèvres pour lui retirer la mousse. « Dommage pour toi, t'as mis trop d'temps et maintenant l'portable est verrouillé, seul mon mot de passe pourra l'ouvrir. » Et c'était qui la plus forte ein ? C'est Manu évidemment. Même que pour le provoquer, je lui tire la langue en affichant mon plus beau sourire par la suite.

Leo avait sorti tout ça avec naturel et sans trop calculer ce qu'il disait. À quoi bon ? Cela faisait six mois qu'ils n'étaient plus ensemble et si les premiers temps Leo avait cru qu'il serait assez difficile d'oublier tout ça, il avait fini par le faire. Après des fiançailles ratées et une petite amie prostituée, une autre qui le trompait, le jeune homme ne craignait plus rien et cela le confortait juste dans l'idée qu'il n'avait pas trouvé le grand amour comme Manu aspirait à le trouver. Amoureux il l'avait été souvent, il n'avait jamais aimé vraiment. Et derrière ses airs de je m'en foutiste, il conservait une sorte d'affection pour l'histoire partagée avec la brune. « Cela m'étonne que ça t'étonne à vrai dire ! » Il la questionna sur ce garçon mystère, la jeune femme ne semblait pas donner cher de leur peau, à vrai dire elle désespérait carrément qu'il s'intéresse un jour à elle. Il comprenait où elle voulait en venir, en même temps il ne serait pas étonné qu'elle arrive à ses fins un jour. « Tant que tu n'auras pas essayé tu pourras pas être fixée, il pourrait tout aussi bien te surprendre tu sais. » Il lui sourit, Francescov méritait autant qu'une autre un vrai petit copain digne de ce nom. La photo était dans la boîte, faire du chantage avec disait la jeune femme, qu'elle essaye un peu, il se chargerait de trouver des dossiers bien pire ! Elle essaye de se dégager mais il eut bien vite fait de la ralentir dans sa course, elle tomba allongée, entraînant Leo avec elle. Finalement elle lâcha le téléphone et effectivement elle avait raison, seul son mot de passe pouvait donner accès à la photo. Imitant son geste de toute à l'heure et essuyant ainsi la mousse sur la lèvre supérieure de la brune il sourit, victorieux. « La jolie demoiselle va coopérer et me donner son mot de passe hein. Je bougerai pas tant que je l'aurai pas ton fichu mot de passe de toute façon, autant que tu me le donnes maintenant que j'abrège tes souffrances. »

Leo & Manu
Everyone into yukata

mise en page par .Stay Away

« Cela m'étonne que ça t'étonne à vrai dire ! » Attendez, Leo venait quand même de dire que si l'envie lui prenait de vivre une histoire comme la notre, il n'y aurait que moi qui lui donnerait cette envie et en un mot cela devait se résumer à si un jour l'envie lui prenait, il n'y aurait qu'avec moi qu'il voudrait revivre cette histoire, alors ouai, c'est assez déroutant. Moi qui pensais qu'il m'aurait complètement sortie de sa tête. « J'pensais pas que si un jour l'envie te prenait d'avoir une histoire comme la notre, je serais celle qui te donnerait cette envie...J'pensais même pas avoir encore cette importance... » Je m'étais dit que sayez, la croix sur Manu était faite et que jamais plus il aurait envie de penser à moi comme au passé. C'était surprenant, mais ça prouvait encore une fois que le duo qu'ils formaient autrefois ne mourra jamais, c'était comme des âmes sœurs qui ne pouvaient justement être ensemble, qui sont destinés à vivre avec une certaine ambiguïté, un peu comme Blair et Chuck. « Tant que tu n'auras pas essayé tu pourras pas être fixée, il pourrait tout aussi bien te surprendre tu sais. » Il avait raison, mais pour pouvoir tenter quelque chose, il faudrait d'abord que Casey me fasse un petit peu sentir qu'il pourrait être intéressé, parce que depuis la dernière fois qu'on s'était vu dans sa chambre, je n'avais reçu aucun message, ni même appelle. Nada, rien, que dalle. Ce n'était pas évident pour moi et si ça se trouvait, une fille lui plaisait déjà. « J'en sais trop rien... Et puis de toute façon, j'laisse mon cas au temps... » Dis-je en haussant mes épaules, car je ne voulais pas me précipiter et me tromper également. Quoi qu'il en soit, allongée sur le fauteuil avec Leo au-dessus, je savourais d'avance ma victoire. Il avait pris du temps et mon portable s'était verrouillé une minute après le mode veille. Sourire colgate au visage, le mather ne semblait pas vouloir s'avouer vaincu et bien avant de prendre parole, il prit soin de me retirer également la mousse du haut de ma lèvre supérieure en imitant mon geste. Je suivais son pouce du regard quelques secondes, écoutant ensuite. « La jolie demoiselle va coopérer et me donner son mot de passe hein. Je bougerai pas tant que je l'aurai pas ton fichu mot de passe de toute façon, autant que tu me le donnes maintenant que j'abrège tes souffrances. » Fronçant les sourcils, je finis par éclater de rire. Si monsieur n'était pas du genre à s'avouer vaincu, madame ne l'étais pas aussi. « Leo, Leo, Leo... » Ma voix avait quelque chose d'assez intriguant, mais surtout assez confiante. « Tu vas finir par avoir des courbatures en restant dans cette position touuuuuute la nuit !. Parce que là, moi je suis à l'aise allongée sur ce fauteuil tellement reposant. » Un sourire sadique berçait à cet instant mon visage alors que je repris rapidement en faisant gambader deux doigts partant du bas de son ventre, jusqu'à son torse, puis le creux de son cou. « Et comme tu ne bougeras pas, ça m'laisse la possibilité de t'chatouiller... là !. » Concluais-je en caressant d'une façon provocatrice, sa clavicule. Son cou était à ma merci puisqu'il ne bougerai pas n'est-ce pas ? Alors pourquoi s'en priver ?.

« L'envie peut me prendre demain comme jamais, je suis pas adepte du déjà vu, tu as été importante pour moi, je ne verrai pas l'intérêt de sortir avec une copie de Manu Sharon Francescov tu comprends ? » Une façon aussi de lui dire que du temps où ils sortaient ensemble, même s'il ne lui avait jamais accordé l'exclusivité, elle avait toujours été très importante pour lui. Il comptait tourner la page, un jour, mais la vérité était qu'il n'était sorti avec personne depuis qu'elle était partie. Il y avait eu des filles, avec qui il avait couché, ou pas, des filles dont il s'était rapproché, mais aucune avec qui il n'était sorti ne serait-ce que une semaine avec une fille. C'était son choix aussi, il n'avait eu aucune envie de retomber dans quelque chose d'aussi compliqué et prenant. De son côté, après des relations plutôt tumultueuses avec Nikolaï et Max, la jeune femme avait décidé de laisser faire le temps, que si elle devait finir avec son coup de cœur du moment, elle le serait un jour. « Toujours aussi sage à ce que je vois. » dit-il en se moquant un peu. Manu le provoquait, lui disant que de toute façon, il n'avait pas son mot de passe et qu'en plus de ça il ne pourrait pas rester comme ça indéfiniment comme il lui avait promis. Elle fit glisser ses doigts le long de son torse jusqu'à son cou comme pour lui signifier ce qu'il risquait en restant ainsi. D'un geste rapide, Leo attrapa son second poignet, bloquant les deux bras de la jeune femme derrière sa tête. Évidemment il n'avait plus de prise pour se soulever un peu et était désormais complètement allongé sur la brune. « Si tu crois que tu me fais peur tu te plantes complètement. » Il se souleva ensuite juste assez pour éloigner son visage un peu de celui de la brune, même si la situation était toute à fait étrange, il faisait comme si de rien était, même s'il était allongé sur elle, bloquant ses bras, son visage proche du sien et leurs yukatas cachaient peu de choses de leurs jambes. « Dernière chance tu me donnes ton code oui ou non ? »

Leo & Manu
Everyone into yukata

mise en page par .Stay Away

En fait, ce qui me surprenait, c'était qu'il puisse encore avoir cette envie, je veux dire, pas dans l'immédiat, pas demain, pas dans une semaine, pas dans un mois, pas dans un an, peu importe quand, mais voilà quoi, c'était encore là et je pensais que ce n'était plus le cas aujourd'hui. « L'envie peut me prendre demain comme jamais, je suis pas adepte du déjà vu, tu as été importante pour moi, je ne verrai pas l'intérêt de sortir avec une copie de Manu Sharon Francescov tu comprends ? » Pourquoi cela me rendait heureuse d'être encore chère à ses yeux alors que c'était moi qui l'avais largué ?. Je sais que je n'aurais jamais dû le faire si c'était pour en arriver à ma situation aujourd'hui, car soyons réaliste, avec lui ce genre de chose de ne serait jamais arrivée parce que notre relation avait été tout ce qu'il y avait de plus simple et sans prise de tête. Enfin, ce qui est fait est fait et peut-être même qu'à ce temps-là, il aurait mérité mieux que moi. « J'comprends... » C'est tout ce que j'avais trouvé à dire parce que je ne pouvais pas lui avouer que cet aveu me rendait heureuse, quoi que, mon sourire le montrait très bien. « Toujours aussi sage à ce que je vois. » Leo me connaissait autrement et autant dire, pas sage du tout. Mais voilà, je pense que j'ai suffisamment souffert pour prendre mes précautions aujourd'hui. « Disons que je protège mieux qu'avant mon cœur... » Mais bon, jusqu'où peut-on protéger son cœur ? Telle est la question. Enfin bref, voulant jouer à la plus maligne, je glissais mes doigts jusqu'à son cou dans le but de parsemer cet endroit de chatouilles et à mon grand désespoir, Halberstam attrapa mon autre poignet qu'il plaqua avec l'autre au-dessus de ma tête. Okey.. là, je ne pouvais plus rien faire, complètement prise dans au piège. « Si tu crois que tu me fais peur tu te plantes complètement. » Il s'allongea sur moi et nos visages se retrouvèrent assez proches, sans compter que je sentais l'une de ses jambes se glisser entre mon entre-jambe dégageant ainsi nos yukatas. C'était bizarre, très étrange, assez déroutant. J'essayais de me libérer, mais en vain. Nos forces n'étaient pas comparables... Et puis merde !. « Dernière chance tu me donnes ton code oui ou non ? » Me menaça-t-il. Si je ne pouvais rien au niveau de mes bras, autant tenter quelque chose au niveau de mes jambes non ?. J'essaie alors de bouger une jambe sauf que cette dernière se frotta contre l'intimité du mather, du coup, je stoppais sur place et abandonnais sur-le-champ. C'était trop chelou là. « D'accord, lâche mes poignets et je déverrouillerais moi-même mon tel pour supprimer la photo sous tes yeux parce que je l'aime trop mon mot d'passe et donc j'veux pas devoir le changer après. » Concluais en un semblant de sincérité, car il est clair que c'était un gros mensonge puisque je ne comptais pas supprimer cette photo. « Pourquoi t'veux pas que j'la garde d'abord ? Je mettrais en mode masqué même. Et puis personne ne la verra promissssssss. » J'optais cette fois-ci pour les yeux de chat potté ou encore chien battu en espérant pouvoir arriver à mes fins. Quoi que, je n'arrivais pas à garder mon sérieux avec cette proximité qui s'était installé entre nous et avec nos yukatas à moitiés ouverts. Great.

C'était un petit jeu à la base des choses. Manu avait préparé un délicieux chocolat chaud avec plein de mousse ce qui leur avait dessiné une adorable moustache sur la lèvre supérieure. Elle avait prit une photo en douce ce qui n'avait pas plu au jeune homme. C'était sur le principe, légalement elle n'avait pas le droit de conserver une photo de lui s'il n'avait pas donné son autorisation, en voulait la supprimer il voulait lui empêcher des emmerdes. Lui il le faisait régulièrement mais ça n'avait rien à voir, lutter contre la loi, c'était son métier, alors qu'elle était encore assez innocente pour qu'on lui empêche la prison. Il bloqua ses poignets, déjà que la situation était assez gênante et étrange, il la sentit s'agiter et sa jambe frotter un peu trop son entre-jambe. Il fit les gros yeux ne comprenant pas ce qu'elle faisait, mais lorsqu'elle s'arrêta brusquement, il comprit que ce n'était pas voulu. La brune le supplia carrément de la lâcher, lui jurant qu'elle allait supprimer la photo et que dans le pire des cas, personne ne la verrait jamais. Presque aussitôt, Leo lâcha les bras de Manu, mais ne se releva pas pour autant, reprenant juste appuie sur ses bras pour se décoller à peine de la jeune femme. En fait, il craignait presque de se lever, c'était assez bizarre comme ça, il sentait le corps presque complètement dénudé de la jeune femme sous lui, il se disait que ce serait pire en se levant qu'il verrait que ce qu'il sentait était bel et bien vrai. Déjà qu'elle devait s'imaginer des choses pas possibles avec ce qu'il avait dit tout à l'heure, il n'imaginait même pas ce qui se passait dans sa tête à ce moment-là. « Ok, mais je te jure que si tu tiens pas ta parole je te noie dans ta baignoire et je découpe ton corps en morceau avant de le distribuer aux lions du zoo. » Cependant, il ne bougea toujours pas, sentant presque le souffle de Manu sur son visage, il se recula prudemment, mais d'à peine quelques millimètres au final. Il se racla la gorge pour reprendre un peu de sérieux. « Bon je vais me lever. »