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Opposé l'un à l'autre et dans une position qui se voulait complètement ambiguë. Les deux étudiants ne bougeaient plus, s'observant mutuellement. Après une petite erreur de la part de ma jambe, Leo lâcha enfin mes poignets, croyant dur comme fer que j'allais tenir une fausse parole. « Ok, mais je te jure que si tu tiens pas ta parole je te noie dans ta baignoire et je découpe ton corps en morceau avant de le distribuer aux lions du zoo. » J'arquais un sourcil en riant. Alors maintenant, monsieur s'improvisait serial killer ?. Ce je remarquais surtout, c'était qu'il était toujours allongé sur moi et semblait apprécier cette position. « Bon je vais me lever. » J'hochais positivement de la tête comme pour appuyer ses dires, aussi gêné que lui. Seulement, le mather était toujours allongé contre moi et nos visages toujours aussi proches. Je ne savais pas comment réagir à cet instant, mais soudain, une idée me traversa l'esprit. Je m'accoude sur le fauteuil en rompant ainsi notre proximité simplement pour pouvoir approcher mes lèvres de son oreille. « Une femme comme moi ne s'avoue jamais vaincu... » Murmurais-je en profitant de cette petite diversion pour donner un violent coup de rein et tenter de faire tomber le jeune homme au sol, échangeant nos places. A présent au-dessus de lui, assise à califourchon, je tenais fermement ses bras écartés et plaqués contre le sol. Une sorte de pression dans l'estomac m'intriguait, mais je devais avouer que ce combat étrange n'avait rien de désagréable. Sourire aux lèvres, je le narguais du regard, mais au fond, je savais que c'était la fin pour moi, car il ne se laissera point faire. Et niveau force, je n'avais aucune chance. Il pouvait se lever et m'emporter avec lui comme un vulgaire sac sachant aussi que je ne pesais pas lourd. Néanmoins, quelque chose me titillait l'esprit, mon propre regard examina mon corps en découvrant que mon yukata laissait non seulement voir mes cuisses et la moitié de mes jambes, mais avait glissé aussi le long de mes épaules, laissant voir à peine la moitié de ma poitrine, mais surtout mes épaules. MISÈRE !. J'écarquillais les yeux en lâchant immédiatement les bras du mather et en glissant à reculons pour poser mes fesses un peu plus loin en remontant mon yukata le long de mes épaules. « C'est vraiment pas pratique un yukata... » Murmurais-je d'une petite voix presqu'à moi-même. Finalement, je relève la tête accompagnée d'un malicieux sourire. « J'ai changé d'avis !. J'ai bien envie de voir comment tu vas procéder pour me noyer dans ma baignoire et me découper en morceau. » Si je le provoquais ? Peut-être bien que oui.
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