LEO ✮ Japanese time.

Leo & Manu
Everyone into yukata

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Quand on y pense, nous n'avions rien perdu de nos habitudes lorsque nous nous retrouvions ensemble et c'était bon à savoir. Je pensais que tout aurait changé, qu'on ne s'entendrait plus aussi bien qu'avant, mais c'était tout à fait le contraire. On ne changera jamais et c'était mieux ainsi. « Oui bien sur, t'es la reine dans le domaine, j'étais un vrai puceau avant toi, je sais même pas pourquoi j'essaye pas de te récupérer tellement ma vie est plate depuis que tu m'as planté. » Oui c'était tout à fait ça, il avait raison le petit Leo, c'était un vrai puceau et je l'ai donc tout appris !. Non sérieusement, je connaissais aussi ses compétences et je savais à quel point il était doué, mais chut ein, je n'allais pas lui faire ce plaisir d'avouer, sinon bonjour la grosse tête d'Halberstam. « Rah mon pauvre, dire que ta vie restera plate pour le restant de tes jours !. T'es poisseux dit donc. » Dis-je en secouant la tête négativement pour appuyer mes dires. « Nan ces vieux compères c'est des dieux c'est différent. » Dit-il à propos de mes boobs et je ne pouvais m'empêcher de rire au lieu de répondre. De toute façon, là je ne pouvais plus le faire parce que nous étions dans l'attraction et il commençait à devenir assez effrayant. « Arrête de m'aguicher et rhabille toi il y a des gens. » Reprit-il alors que j'essayais tant bien que mal de tenir mon yukata en place. « Rho ça va ein ! » Grognais-je à mon tour en lui tirant la langue. Puis... Le wagon se lança à la descente et je n'ai pas eu d'autre choix que d'attraper les deux bords de protection collées contre ma poitrine en criant et fermant les yeux. Tant pis si mes cuisses se voyaient à nouveau de toute façon, personne ne pouvait à présent regarder devant, ni derrière sauf Leo, mais ce n'était pas grave parce que c'était lui et il connaissait parfaitement mon corps. Après quelques minutes d'adrénalines et de cris, nous avons enfin terminé le tour. J'arrange rapidement mon vêtement avant qu'on nous libère et que je puisse enfin descendre. « Waw ! Cette attraction me donnera toujours autant le vertige... » Concluais-je en posant une main sur mon front et en fermant les yeux histoire de reprendre mes esprits, mais une chose est certaine, j'avais le sourire jusqu'aux oreilles.

Au fond, il n'y avait suffi que d'un peu de temps avant que leur relation redevienne comme avant. Enfin, comme avant qu'ils sortent ensemble, au tout début, la genèse de leur histoire, lorsqu'ils étaient encore de simples amis. Du moins non, ils n'avaient jamais été de simples amis, Manu et Leo n'avaient jamais rien fait de simple, tout était compliqué, tortueux, comme s'ils s'ennuyaient toujours un peu dans la simplicité que les autres recherchaient. Il secoua la tête, pas le moins du monde convaincu par ce qu'elle pouvait bien dire, mentir, bouh la menteuse, c'était pas beau ce qu'elle faisait. « Détrompe-toi ! Puis ma vie est parfaitement active, riche en émotions, limite fatigante je te jure ! » dit-il en portant une main à son front, comme s'il était effectivement épuisé de vivre. D'habitude il n'était pas très manège, Leo avait toujours peur qu'il se décroche, qu'il casse, qu'il y ait un problème technique, qu'il prenne feu, bref qu'il ne ressorte pas vivant de son tour de manège. Voilà pourquoi il n'y allait jamais seul. Bah oui autant mourir à deux c'est toujours moins flippant. Même si mourir dans les bras de la Francescov c'était la chose la plus bizarre qu'il pourrait faire. Il reprit son souffle pendant que le wagon s'arrêtait. Il souriait aussi mais rapidement ils durent sortir du manège pour laisser place à d'autres personnes. « Rhabille-toi que les gens vont se demander ce qu'on a fait dans ce manège. » Un sourire moqueur aux lèvres, il descendit, tendant sa main pour aider la brune à descendre à son tour. Il se mêla de nouveau à la foule, tenant fermement la main de Manu pour pas risquer de finir tout seul et de se perdre. « Qu'est-ce qui te ferait plaisir maintenant ? »

Leo & Manu
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Et ça ne sera jamais aussi simple entre Manu et Leo. Leur relation demeurera toujours compliqué parce qu'ils étaient ainsi ensemble. Rien n'était jamais simple et en même temps, les choses simples finissaient par être abandonner au bout de quelques années. Voilà pourquoi aujourd'hui encore, leur relation était ce qu'il était malgré leur rupture. « Détrompe-toi ! Puis ma vie est parfaitement active, riche en émotions, limite fatigante je te jure ! » J'arquais un sourcil et le connaissais tellement, cette phrase était pleine de sous-entendus. « Si t'es fatigué de vivre, je peux alléger ta souffrance et mettre fin à ta vie ! Tu mourras de mes mains, n'est-ce pas ce que t'as toujours souhaité ?. » J'haussais deux fois des sourcils juste pour le provoquer. Évidemment que je plaisantais, je suis certaine que Halberstam rêverait de mourir dans les bras de sa dulcinée, enfin ça c'est s'il avait fait son fameux choix. Le manège terminé, j'ouvre les yeux sur la remarque de mon partenaire. « Rhabille-toi que les gens vont se demander ce qu'on a fait dans ce manège. » Depuis tout à l'heure, il ne cessait de me faire cette remarque, à croire qu'il était jaloux que ma somptueuse peau brillante et lisse puisse être vue d'autres personnes. « Ça te gêne que les gens puissent s'imaginer des trucs ? OU que les gens puissent voir mon corps ? T'serais pas un peu... Jaloux là ?. » Dis-je sans grande conviction en fait. Juste pour le provoquer parce que j'aimais faire cela, tout comme il aimait bien le faire. J'attrapais sa main afin de descendre et d'arranger mon yukata. « Qu'est-ce qui te ferait plaisir maintenant ? » Ce qui me ferait plaisir ?. Hum... Je regardais autour de moi et... Soudain, je l'attire rapidement vers un stand. Ce jeu consistait à tirer sur une peluche avec un fusil et réussir à la faire tomber pour pouvoir l'avoir. Lâchant la main de Leo en demandant au propriétaire de me filer le fusil, je me positionne, inspire et expire, charge la carabine, visant le petit panda et je tire... Un cri se fit entendre soudainement, c'était celui du propriétaire et il venait de recevoir le bouchon en plein sur son bijou de famille. Il n'avait qu'à pas rester à côté en même temps. « Ow ! J'suis vraiment d'solé !. » Une grimace s'étendit sur mon visage alors que je fixais à présent mon ex. « Tu me montres comment on fait ? J'ai jamais touché une arme... J'veux ce Panda !. » Demandais-je en tirant une petite moue.

Très franchement, il avait du mal à croire que Manu réussisse à la tuer ou quoique ce soit du genre. Déjà parce qu'elle n'avait pas la force physique nécessaire, ensuite, Leo trouverait un moyen ou un autre de détourner son attention et de s'enfuir. Les connaissant, il était presque sur qu'ils arriveraient à tourner ça en jeu et que la brune oublierait de le tuer. « Non fut une époque où j'avais plein de rêves à ton sujet, ça, ça n'en faisait pas partie. » dit-il avant de rire. Non mais sérieux, elle y croyait trop ! Il était certain que la jeune femme n'avait pas fait le deuil de leur relation, ou alors elle était un peu nostalgique et aimerait bien avoir Halberstam pour la courtiser de nouveau, malheureusement ça ne faisait plus partie de ses projets, mais si elle voulait continuer à espérer, il n'allait pas s'y opposer. Parce qu'apparemment son plan c'était d'apparaître un maximum dénudée devant lui, pfu ridicule. « Ne fais pas d'amalgame, c'est vraiment une question de honte de ma vie si on m'accuse de faire ça dans un manège où il y a des enfants. » Il désigna d'un geste de bras un couple d'adolescents qui se roulaient des pelles devant le manège. Ouais, en terme d'innocence on avait vu mieux. Manu s'était jeté sur un stand de peluches, un truc de filles quoi. Il secoua la tête en la voyant prendre un fusil, super, au moins une des deux autres personnes présentes allait mourir. Et ce n'était pas Leo, qui s'esclaffa quand elle tira sur le propriétaire du stand. « Et tu disais vouloir me tuer ? » Il prit la carabine de ses mains et se plaça, tirant rapidement et décrochant le panda. Il remercia le pauvre homme qui allait pleurer toute la nuit et tendit la peluche à la brune. « C'est toi le panda. » Il lui fit un clin d’œil, beurk il se sentait terriblement gniangnian.

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Avec le temps, Leo devait me connaitre à force, nous connaître, alors il savait que tout finirait par tourner en un jeu dont ils n'hésiteront pas à pousser et quand je dis pousser, je ne parle pas sexuellement parlant -bande de pervers- je parle surtout niveau provocation. « Non fut une époque où j'avais plein de rêves à ton sujet, ça, ça n'en faisait pas partie. » Fut une époque ou monsieur avait pleins de rêves à mon sujet ? Tiens donc, j'avais la curieuse envie de connaître au moins un de ces rêves. « Ah bon ? Et tu peux me donner un exemple de tes rêves ?. » Il me savait curieuse, donc il devait surement s'attendre à ce que je lui pose cette question. Quant au passage dénuder de mon yukata, Halberstam ne devait pas monter sur ses grands chevaux, je préférais juste que ce soit lui qui voit plutôt que des inconnus, c'est tout. « Ne fais pas d'amalgame, c'est vraiment une question de honte de ma vie si on m'accuse de faire ça dans un manège où il y a des enfants. » Je fronçais des sourcils en ricanant. Sérieusement ? Je crois que monsieur pense encore un peu trop à nos ébats parce que franchement, je ne vois pas ce qu'on peut avoir le temps, ni l'envie de faire dans une montagne russe. « Sérieusement Leo ! T'as vraiment fait le deuil de nos ébats ? Parce que franchement, qui aurait envie de faire des cochonneries dans une montagne russe où les cris et la peur sont au rendez-vous ein ? T'peux juste pas, c'est impensable. » Non, mais c'était totalement impossible non de dieu, surtout qu'on avait plus souvent le vertige dans ce genre d'attraction et de là à penser faire des cochonneries, alalalalalala. Anyway, nous étions dans un stand de peluches lorsque je venais de rater mon coup au fusil. Pas ma faute ein, je n'avais pas d'expérience en arme, même si j'avoue avoir envie d'apprendre. Bref, j'avais tiré une moue à Leo pour qu'il m'aide. « Et tu disais vouloir me tuer ? » Ouai bon ça va. Il y avait plusieurs façons de tuer aussi, le couteau et... « Owww t'sais, moi j'suis plutôt branché tronçonneuse !. » Dis-je en lui offrant mon sourire de diablesse. Puis, il attrapa le fusil et tira pour me gagner cette fameuse peluche qu'il me tendit ensuite. « C'est toi le panda. » J'avais les yeux en mode "étoile" face à cette peluche, mais je ne pouvais m'empêcher de rire à sa remarque. « C'est un compliment ?. » Concluais-je en lui souriant et en serrant le panda contre ma poitrine. Des heures passaient sans que nous nous en rendions compte et la fatigue se faisait sentir à présent. L'heure de se quitter arrivait à grands pas. Nous nous dirigions vers la sortie lorsque l'un de mes pieds se heurta à quelque chose et me fit perdre l'équilibre. Fesse contre le sol, je pouvais voir que l'un des sabots en bois venait de craquer un côté de sa lanière noir et du coup, je ne pouvais plus marcher avec puisqu'elle était coupée. Great !. Je me lève en attrapant la chaussure et voir si je pouvais l'arranger, mais en vain. Ces sabots japonais je vous jure.

Ah Sharon Francescov – ou Manu c'est pareil – allez savoir ce qui se cachait dans sa petite tête. Avec ses yeux bleus couleur piscine et son visage angélique, elle cachait l'un des esprits les plus tordus qu'il avait été donné à Leo de rencontrer. D'une boutade lancée en l'air, elle en faisait presque un débat philosophique. Qu'est-ce qu'il en savait, quel genre de rêves, il y en avait eu des tas, la plupart les protagonistes étaient dénudés, dans d'autres elle s'apparentait à une meilleure amie, puis c'était une époque où ils étaient du genre à expérimenter toutes les conneries possibles et imaginable, quand Leo fumait plus que de raisons, Manu consommait tout un tas de choses illicites, où exprimer leur attachement dans des lieux publiques ne les gênaient absolument pas. Ils étaient Bonnie et Clyde, Sid et Nancy. « Ça va t'avancer à quoi dis-moi ? Mes rêves reprenaient la plupart du temps ce qu'on faisait la journée. » Pas besoin d'explications plus précises, et il ne voulait pas lui donner la satisfaction qu'elle aille s'imaginer quelconques fantasmes que le jeune homme pourrait toujours se faire, même si loin de lui était l'idée de penser qu'elle était devenue un boudin tout juste bon à combler les attentes d'un puceau de quarante ans, il avait toujours confiance en son pouvoir de séduction. Il leva les yeux au ciel, fit un grand geste avec ses bras, désolé de penser qu'elle était complètement jetée, elle-même savait qu'elle avait des idées farfelues. « Je sais paaaaas, il me semblait que t'étais pas du genre à faire les choses comme tout le monde, autant te dire que si tu m'avais dit que tu pensais à le faire ça m'aurait pas étonné plus que ça. » Les montagnes russes terminées, il lui avait décroché sa peluche avant que le propriétaire du stand ne s'écroule en pleurant sous les coups de Manu. Ouais ouais, avec une tronçonneuse on y croit ! « Un panda c'est mignon mais grasouillé et ça mange à longueur de journée, à toi de voir si c'est un compliment. » répliqua-t-il en rigolant. Ils s'apprêtaient à partir quand la chaussure de Manu cassa. Génial. Ils étaient pas dans la mouise. « C'est quoi ce plan à la con que tu me fais là ? C'était pas marqué dans le contrat que je devais te ramener chez toi. » Il marmonna dans sa barbe en faisant signe à la brune de passer derrière lui. « Allez monte sur mon dos et essaye de te faire légère. »

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« Ça va t'avancer à quoi dis-moi ? Mes rêves reprenaient la plupart du temps ce qu'on faisait la journée. » A rien, cela ne me servira à rien, mais j'aimais beaucoup le taquiner alors quitte à jouer la chiante, je le ferais. Un malicieux sourire s'étendait sur mes lèvres, aies-je donc toujours le même pouvoir de séduction sur le mather ? Pourtant, à force de fréquenter des gonzesses, je pensais que justement, ce pouvoir aurait totalement disparu. Pourquoi je souriais ? Simplement parce qu'une fille ne peut qu'être heureuse d'entendre qu'un mec rêve d'elle de plusieurs façons... ou position, enfin peu importe. Pas parce que je faisais de l'effet, mais parce que je pouvais pleinement satisfaire. N'empêche que je me demande alors pourquoi toutes mes relations amoureuses finissaient par voler en éclat ? Surement la poisse. « Je vois... » Inutile de s'attarder là-dessus parce que ça reviendrait à penser au passé et vaudrait mieux laisser le passé au passé vous voyez ?. « Je sais paaaaas, il me semblait que t'étais pas du genre à faire les choses comme tout le monde, autant te dire que si tu m'avais dit que tu pensais à le faire ça m'aurait pas étonné plus que ça. » C'est vrai que je n'étais pas du genre à faire les choses comme tout le monde, mais après deux relations désastreuses et surtout douloureuse, je n'avais plus envie de souffrir. Il est donc normal que je me remette en question ou du moins, que je fasse beaucoup plus attention. Anyway, je ne répondis pas vraiment, me contentant d'hocher la tête. Et puisque nous nous sommes dirigé vers un stand, je préférais remettre ce sujet à plutard. Quelques minutes après, Leo me gagna ce fameux panda, mais il laissa une petite remarque dont j'avais automatiquement cherché la signification. « Un panda c'est mignon mais grasouillé et ça mange à longueur de journée, à toi de voir si c'est un compliment. » Je fis mine de réfléchir avant de rétorquer. « C'est un compliment !. » Répondis-je parce que je suis moi et parce que j'aimais faire tout le contraire. Malheureusement, je n'avais pas prévu de tongs de rechange parce que je viens d'en casser une sans faire exprès. « C'est quoi ce plan à la con que tu me fais là ? C'était pas marqué dans le contrat que je devais te ramener chez toi. Allez monte sur mon dos et essaye de te faire légère. » Je grognais quelques petites secondes avant de me lever et de passer derrière lui pour grimper sur son dos. « Ça va ein, c'est la première fois que je marche avec des tongs japonais et dieu que c'est lourd ces trucs !. » Là, je sentais mes pieds plus légères. Je pose mon menton sur son épaule à la naissance de son cou laissant mes bras retomber contre son torse. « T'es toujours autant accro à ce parfum... » Murmurais-je à petite voix dans un soupir. Normal que je m'enivre vu la proximité de mon nez sur son cou, bien que son odeur parvient également à se hisser dans mes narines.

La faute aux tongs, ça paraissait évident. Ou alors la jeune femme pouvait juste avouer être un vrai boulet, ne pas savoir marcher ou avoir acheter des chaussures de qualité médiocre. C'est clair que c'était une solution de la porter jusqu'à chez elle, elle pourrait tout aussi bien marcher sur ses deux pieds, pieds nus, elle serait sale des pieds mais au pire c'est pas bien grave. Non, Halberstam allait être un gentil garçon comme toujours, il jouerait les chevaliers servants, ou pour le coup il aurait surtout le rôle du cheval mais bon. Ils avaient l'air déjà assez ridicules avec leurs yukatas alors là c'était pire. Elle s'accrocha fermement à lui, il commença à se mettre en marche. « Je connais autre chose qui est lourd. » dit-il avant de ricaner. Pas qu'elle soit extrêmement lourde mais assez pour ralentir Leo dans sa marche, puis c'est tout, cinquante kilos sur le dos ça fait pas du bien. Elle posa son menton sur son épaule se lançant dans une discussion sur son parfum, il était pas certain de tout saisir. Il fronça les sourcils, passant ses mains derrière les genoux de la jeune femme pour la soulever un peu. « C'est pas toi qui est encore accro à mon parfum, Francescov t'as bu quoi ce soir ? » Non mais parler de son parfum, c'était quoi la prochaine étape ? Ça sonnait comme une vieille réplique pourrie de drague que sortirait Leo, pas Manu. Il s'arrêta un instant pour reprendre son souffle, en plus ils allaient traverser un passage piétons. Il passa, faisant attention à pas faire tomber la jeune femme, et finalement l'immeuble de la jeune femme parut devant eux. Il la posa au sol devant la porte de l'immeuble. Se tenant le bassin, il finit par se baisser, posant ses mains sur les genoux. « Fais un régime Manu. »

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Il aura beau faire le grincheux ou même jouer au con de mather, mais je savais qu'il ne laissera jamais une demoiselle en détresse. Encore moins moi, je sais qu'on est plus ensemble, mais Sharon et Leo, c'est Sharon et Leo, une relation assez complexe qui demeurera toujours ambiguë et ce, même si nous vivons chacun de notre côté. « Je connais autre chose qui est lourd. » Il était d'humeur à me provoquer à ce que je vois. D'ailleurs, je lui pince doucement l'oreille suite à sa remarque. « T'arrêtes de t'plaindre oui ?. Concentre toi plutôt sur la route !. » Dis-je sur un ton provocateur. Bah ouai, pourquoi devrait-il être le seul à provoquer ein ?. Jouer ma princesse et donner des ordres je savais le faire et je savais aussi qu'il n'allait pas obéir, mais oeil pour oeil, dent pour dent. Ce n'est pas parce qu'il s'appelle Leo et que c'est un mather que je devrais le craindre. N'oublions pas face à qui il est aussi. Bref, lui faisant une remarque sur son parfum, je m'attendais à ce genre de réponse. « C'est pas toi qui est encore accro à mon parfum, Francescov t'as bu quoi ce soir ? » Le regard perdu vers l'horizon, je finis par rétorquer. « Non non, mon préféré pour les hommes restera le One Million ! Et j'ai rien bu, j'suis clean i swear !. » Si j'avais bu, je crois que j'aurais carrément joué au cheval à dada sur Leo. « Fais un régime Manu. » Me dit-il en me déposant devant la porte de l'immeuble. « N'importe quoi !. C'est toi qui devrait manger plus et prendre un peu d'muscles. » Dis-je à mon tour en ricanant. J'ouvre la porte, mais Leo était toujours planté là. « Tu veux boire un chocolat chaud ?. » Je dis ça parce qu'il n'avait pas l'air de vouloir s'en aller.

Leo c'est le faux méchant, il se donnait des airs comme ça, mais franchement, ça lui aurait fait bien pitié de laisser Manu rentrer chez elle pieds nus dans la rue, dans une yukata qui la découvrait partiellement, avec le risque qu'elle se fasse enlever, violer, torturer, agresser. Ils avaient beau ne plus être ensemble et ne pas être officiellement amis, Halberstam gardait un côté absolument protecteur envers la brune. Et ironie de l'histoire, c'est qu'il n'avait jamais été comme ça du temps où ils étaient ensemble. Il y avait un début à tout même si pour le coup il avait eu un vrai problème de timing. « T'en as pas marre un peu ? Je vais être invalide du dos à cause de toi je vais te le faire payer. » Il leva les yeux au ciel une nouvelle fois, le One Million, le parfum, blablabla au pire c'était pas le soucis de Leo, les messages subliminales de la jeune femme, c'était pas son soucis, qu'elle en parle à son mec. Il la déposa devant chez elle, tout gentil qu'il était, il avait fait un effort, voilà, il allait rentrer en yukata chez lui, la honte, et elle trouvait encore un moyen de le provoquer. « Non j'en ai bien assez, le problème viens de toi je te dis. » Quant à la proposition de la jeune femme, il hocha la tête, s'invitant chez elle, il entra dans l'appartement qu'elle avait déverrouillé avant de faire une petite inspection des lieux. « C'est pas de refus, j'estime avoir droit à une récompense après tout ce que j'ai fait pour toi. »