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Je rigolais à sa remarque comme quoi son côté bisounours n'était que passager. T'es quand même plus mignonne en mode bisounours, mais je dis ça, je dis rien. Disais-je en rigolant l'air de rien. Pourquoi est-ce que je commence à dire des choses comme ça ? On a déjà couché ensemble, ça ne sert à rien de compliquer encore plus les choses en la taquinant ainsi, on risque de se perdre dans notre jeu de séduction. Finalement je revenais à ses côtés avec mon café dans les mains, sauf qu'à force de voir la mère de ma fille zappé la télévision, on arrêtait pas de voir des flashs infos concernant des prises d'otages dans notre université. J'ai immédiatement pensé à Val et Nat, malgré le fait que je ne sois pas le frère de l'année pour le coup je m'inquiète pour eux, puis ensuite je pensais à Teddy, Sally, June, Leo et pleins d'autres. Je me suis donc levé du canapé pour rejoindre les lieux, sauf qu'à peine quelques pas plus loin je sentis la main d'Ornella attraper mon poignet, me demandant de rester ici, de ne pas prendre le risque d'aller sur les lieux en cas de complication. Je soupirais, ne sachant que faire. Je plongeais alors mon regard dans celui de la belle blonde et bizarrement je voyais vraiment de l'inquiétude venant de sa part. Mine de rien plus ça passe plus j'ai l'impression que je compte vraiment pour elle, au-delà du fait d'être le père de sa fille. Ouais t'as raison, je pense pas qu'ils soient sur le campus ce matin .. Enfin j'espère. Murmurais-je perdu dans son regard. J'espérais sincèrement que Valentin soit dans son lit avec l'une de ses prétendantes et que Natalina s'amuse à bombarder mon facebook de messages méchants. Doucement je tournais mon regard vers la télévision, mais rester devant les infos toute la journée ça va me rendre dingue, j'ai besoin de prendre l'air et de fumer une clope. Doucement je posais ma main de libre sur la main d'Ornella pour qu'elle me lâche, cependant moi je ne lâchais pas sa main. J'ai quand même besoin de prendre l'air, je vais devenir fou à rester devant les infos sans pouvoir rien faire. Murmurais-je en déposant sans vraiment savoir pourquoi un baiser sur sa joue, un peu trop proche de ses lèvres je dois bien l'admettre. Je reviens dans cinq minutes, juste le temps de fumer ma clope. Je lâchais sa main, attrapant mon paquet de clopes pour me diriger dehors, m'installant sur le trottoir en fumant ma cigarette. Dire que sans Ornella je serais certainement bloqué dans l'une de ces prises d'otages ..
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