TOPIC DE GROUPE ✱ Prise d'otages #3

Le cul posé sur sa chaise, il se sentait beaucoup mieux l'ami allemand. Le cachet lui avait fait du bien, et il pouvait se reposer, Milena était là pour prendre le relais. Elle lui parlait, qu'il fallait qu'il reste avec elle et tout le toutim habituel. Eugene ne pouvait qu'être d'accord. « Ouais, écoute la poupée Chucky, t'endors pas, les médecins sont sur le chemin » fit-il, en levant les mains comme pour excuser de son habitude à porter des propos souvent salauds sur les gens.. Il se remémora alors que Milena n'avait aucunement fait de complaintes concernant sa blessure alors que Camille lui fit le topo sur la situation du père de sa fille. « Plaisanteries à part, t'as besoin de rien ? Dois me rester une morphine ou deux » fit-il en comptant les cachets qui restaient dans sa boîte. La vérité était qu'il lui en restait une dizaine mais il ne comptait pas tout partager non plus. Il n'avait aucunement envie de s'imposer en chef mais il fallait faire avancer la situation. « On en est où avec les ambulances ? Quelqu'un les attend au moins à l'extérieur pour les diriger ici ? J'ai envie de rentrer me faire couler un bon bain chaud et me servir un bon verre de vin rouge avant de devoir voir le psychologue qu'on va certainement nous assigner » demanda-t-il, reprenant possessions de ses habituels monologues qui n'avaient pour sujet que lui et son bien-être. Ouais, le bon vieux Gégène était de retour. C'était un survivant doublé d'un héros maintenant, et son entourage allait en entendre parler durant des semaines !

Tout s'était passé très vite après que Nathan ait menacé Robyn, bien évidemment Alex et Milena n'ont pas su rester calme et tu aurais réagi de la même manière si ça avait été ton fils. Ce que tu redoutais le pire arriva, de nouveaux tirs, des éclaboussures de sang partout y compris sur toi. Tu eus un certain moment d'absence avant de voir Alex s'écroulait par terre. Tu te retournais vers Milena voyant que celle-ci était elle aussi touchée. Elle confiait la petite à une fille qui eut le droit de sortir. Tu commençais à vraiment paniquer d'où ton temps de réaction très lent. Des gens s'était affairé autour d'Alex et quand tu repris enfin conscience de ce qui se passait, tu t'accroupissais aux côtés de Milena alors qu'un mec vous avait rejoint Camille faisant état de la situation d'Alex." Bon Mil, ça va faire mal mais j'ai pas le choix. " Tu pressais ta main sur sa blessure à l'épaule. Tu te retenais de vomir parce que le sang et toi ça fait deux... Tu ne te préoccupais plus de ce putain d'agresseur." Ca va allait Mil, Robyn est en sécurité et Alex va pas mourir je t'en fais fais la promesse. " C'était idiot de promettre ça mais tant pis.

Mon monde s'était écroulé. Je me demandais où était Alek en ce moment, s'il allait bien, de même pour Haytam, Briony, Apple ou encore Anya. Bref trop de questions se bousculaient dans ma tête et je n'arrivais pas à réfléchir plus. J'étais bloquée devant le corps presque inerte du président mather. Le sang avait arrêté de couler mais un mec avait sa main dans le corps d'Alex/ Tout ça était de la pure folie. Camille essayait d'ailleurs de m'expliquer ce qu'il se passait et ses explications ne me rassuraient pas du tout. Je sentais que les larmes coulaient de nouveau et je les essuyais, mettant du sang sur mon visage. Je prenais ensuite la main du mather et essayait de faire comme je pouvais avec mes faibles moyens .. Le mec que j'avais voulu tuer mentalement tout à l'heure (eugène) me proposait de la morphine, je m'apprêtais à lui dire que oui j'en voulais lorsque Neva arriva à ma hauteur. Elle me disait que ça allait faire mal, mais quoi ? Et là je compris. Aaaaaaaaah bordel de merde, putain ça fait mal ! Fais chier tient. Je serre les dents mais des cris de douleur s'échappent de ma bouche. On sait pas, on en sait rien. dis je le regard humide. Des nouvelles d'Alek ?

Tu gardais la tête haute, tu le devais car tu n'avais pas à te plaindre, tu n'avais pas été touchée et tu ne le serais certainement pas maintenant que votre agresseur était désarmé. Tu avais peur bien évidemment et tu n'osais même pas regarder Alex inanimé, pour ne pas craquer. Ton devoir pour l'instant était de rassurer ta meilleure amie comme tu le pouvais et de jouer les apprenties infirmières avec elle pour éviter qu'elle se vide de son sang. Un cri déchirant de la part de la jeune femme te donna la chair de poule." Aaaaaaaaah bordel de merde, putain ça fait mal ! " Tu la croyais sur parole." Je suis désolée. " Tu venais prendre sa main pour lui donner un peu de courage." On sait pas, on en sait rien. Des nouvelles d'Alek ? " Tu serrais sa main un peu plus fort. Elle avait raison rien n'était sur mais il fallait garder espoir. Tu sortais ton portable de ta poche." Non pas de nouvelles. Il doit pas être au courant de ce qui se passe ici. Je vais le prévenir pour qu'il récupère Robyn et qu'il nous attende à l’hôpital. " disais-tu tout en pianotant sur ton mobile alors que tu faisais toujours pression sur la blessure de la jeune femme, sentant la chaleur de son sang contre sa main." Tu devrais peut être t'allonger quand même ? "

Tu avais la trouille bon sang. Tu voyais cet homme repérer les gens cachés un par un, et les ramener au centre, et tu craignais vraiment le moment où il te trouverait. Tremblant de tous tes membres, tu en étais même persuadé que cela devait faire du bruit. Soudain, tu entendis des coups de feu, vis des personnes tomber ou être blessées... et tu perdis toute notion du temps. Accroupi tant bien que mal derrière ton rayon, tu te maudissais pour ta couardise qui t'empêchait de sortir de là pour au moins tenter de prévenir quelqu'un, tout en disant que tu ne pouvais de toute façon rien faire pour eux. Ce ne fut en fait que lorsque tu entendis tout le monde parler, ou crier et bouger que tu tentas de te redresser tant bien que mal. Tu voyais, alors que tu avançais vers les ex-otages, qu'il y avait du sang, des personnes mal en point et surtout l'agresseur immobilisé et blessé. Bon sang, c'était l’ascenseur émotionnel tout cela, même si tu n'avais été que témoin. Tu te fichais même du fait qu'Eugene était présent, ta pâleur devait être limite maladive... mais tu te proposas tout de même. Je n'y connais rien, mais si certains ont besoin d'aide pour apporter des soins... Je peux. Ok, toi et ta béquille n'étaient pas les plus utiles dans ce genre de situations, mais quand même !