Une autre partie de moi (feat. Maxym)

Maxym & Ricardo
Une autre partie de moi

mise en page par .Stay Away

Ricardo se retrouve littéralement en terre inconnue. D'habitude il arrive à gérer avec les filles. Il ne leur doit jamais rien, il les met au courant dès le départ que ce n'est qu'une histoire de cul. Là, il sait moins comment ça marche. Enfin si, bien sûr qu'il le sait, mais il est forcément moins à l'aise. Puis, c'est Maxym. C'est loin d'être n'importe qui. Hors de question de faire foirer son histoire avec elle. Ils se donnent une chance, et le brésilien compte bien en profiter. La belle Eliot et lui  n'ont pas énormément de points communs et ont des visions des choses différentes. Pourtant ils s'attirent, mieux que ça, ils se complètent. Le brunet sait très bien qu'il en faut encore peu pour qu'il soit complètement raide dingue d'elle. Il sait qu'il va en faire rire plus d'un lorsqu'il annoncera à son entourage qu'il s'est casé. Ouai, vraiment très peu de gens vont croire que cette histoire va durer. Mais Ric y croit. S'il est encore à Harvard, c'est pour Maxym. Et pour réussir à faire rester quelqu'un dans un pays, c'est qu'on en vaut vraiment la peine. Elle lui parle de Aaliyah. Ric ne comprend pas vraiment ce qu'on ex vient faire dans la conversation, surtout qu'ils venaient à peine de se mettre ensemble. Peut-être cherchait-elle déjà à se rassurer. "Je veux que tu fasses la même chose si ça arrive. Et moi aussi". Il sourit, passant sa main sur sa joue avec un sourire. "Je compte pas faire en sorte que ça arrive.." Ils venaient à l'instant de se mettre ensemble, fallait pas déjà penser au fait qu'il pourrait ne plus y avoir de sentiments. Il en a pour elle depuis presque un an, ce n'est pas du jour au lendemain que tout va s'envoler. "Le seul surnom que j'accepte, c'est 'mon petit canari des îles'" Il ria légèrement, hochant la tête. "J'ai hâte de t'afficher en t'appelant comme ça tiens". Ouai à un petit dîner avec des amies à elle pourquoi pas ? Ils s'embrassent de nouveau. Parce qu'elle le lui a demandé et parce que, bon sang, il ne peut pas s'en passer. Depuis qu'il à goûté à ses lèvres, c'est devenu une véritable drogue. "Et maintenant, tu m'emmènes où ? Puis à l'occas, tu me diras quand même où je dors pendant mon séjour, et combien de temps je suis censée rester". Il hocha la tête, petit sourire en coin. "Tu dors chez mon beau-père, quelle question. T'as cru que j'allais te laisser aller à l'hôtel ? Tu prendras mon lit, j'irais sur le canapé". Il sourit en posant sa main sur la sienne. Ouai, il ne lui proposa pas de dormir avec lui. Il en avait certes très envie, mais il ne voulait pas précipiter les choses. "Et tu restes autant de temps que tu veux.. Mais vous avez un voyage organisé je ne sais plus où avec les Eliots bientôt, non ?" Il allait quand même pas l'empêcher d'y aller, même si lui était surement loin d'être le bienvenu là-bas. Le brunet jeta un dernier coup d’œil à la vue avant de s'engouffrer de nouveau dans les verdures, direction la voiture. Une fois vers celle-ci, il se retourna vers sa belle. "Tu voulais aller à la plage ?" Vu l'heure, ils pouvaient surement arriver avant qu'il fasse trop nuit.

"Je compte pas faire en sorte que ça arrive.." Ouais, mais ça arrive. C'est tout Maxym ça, penser à la fin avant le début. Mais dans son monde à elle, les histoires finissent mal, et c'est pas qu'en général. C'est pour ça qu'elle ne se lance jamais. C'est plus simple de se dire qu'on loupe rien, qu'on a échappé à l'échec, aux déceptions, sans rien tenter. Sauf.. là. En fait, ça devenait plus dur de se maintenir éloignée de lui, d'accepter de le partager. Impossible, même. Alors quitte à souffrir, autant le faire pour de bonnes raisons. Si cela devait marcher avec quelqu'un, si McAllister pouvait s'apaiser aux côtés d'un être, elle ne voyait personne d'autre que lui. Parce qu'il serait capable d'encaisser, de jouer, de la faire rire, d'effacer un peu d'eau salée. Parce qu'il était solide, tout comme elle. Qu'ils étaient solides, ensemble. "J'ai hâte de t'afficher en t'appelant comme ça tiens" Son regard se fait noir, annonciateur des malheurs qui tomberaient sur lui s'il osait. Genre, avec Torrey ou Leyna. Elles se moqueraient pour les dix prochaines années. Enfin, parce que demoiselle s'inquiète tout de même de sa valise laissée à la demeure, elle s'interroge sur les jours à venir. "Tu dors chez mon beau-père, quelle question. T'as cru que j'allais te laisser aller à l'hôtel ? Tu prendras mon lit, j'irais sur le canapé" Se mord l'intérieur de la joue, avec l'air d'hésiter. Puis hausse légèrement les épaules. « J'en sais rien moi, j'voulais pas déranger. » Ils font déjà rien comme les autres, elle a vu le beau-père avant d'embrasser le beau-fils. « Ricardo le gentlemen, si j'avais su.. » Qu'elle le taquine avec un sourire espiègle, avant de reprendre, toujours sur le même ton : « J'allais te proposer de faire l'inverse, mais c'est plutôt plaisant de te faire dormir sur le canapé. » Pour se faire d'avance pardonner, elle lui offre un baiser bref, riant doucement contre ses lèvres. Pourtant, Max n'était pas fille à jouer les prudes. Il n'y avait aucun mal à prendre le plaisir où il se trouvait. Mais il s'agissait, pour une fois, de faire les choses biens. Quitte à calmer ses propres ardeurs. "Et tu restes autant de temps que tu veux.. Mais vous avez un voyage organisé je ne sais plus où avec les Eliots bientôt, non ?" Hum, ça lui faisait moins envie sur le coup. « Ouaip, à Jersey. Et j'essaye de participer plus à la vie de la confrérie, alors.. » Grimaçant légèrement, elle soupire en s'écartant un peu de lui. Elle l'aurait bien invité, mais.. ouais, vous savez. Le vert et le bleu ne vont pas bien ensemble, sauf dans leur cas. Les deux couleurs s'en vont donc vers la voiture, Maxym jetant un dernier regard derrière elle, espérant y revenir rapidement. Une fois au véhicule, elle se retient de demander le volant. Surtout parce qu'elle ne connaît rien à cette ville. Puis ça serait con de montrer tout de suite qu'elle est chiante. "Tu voulais aller à la plage ?" Ses traits s'ornent d'une mine réjouie, limite surexcitée. « Il neige à Cambridge là, je rêve de plage nuit et jour. » Il faisait définitivement trop froid dans sa partie de pays. « Mais on peut y aller demain si tu veux, si c'est trop tard. » Essayer de pas être chiante, on a dit. Puis sincèrement, tant qu'elle était avec lui, elle se foutait du programme. La plage, regarder un truc idiot à la télé en mangeant une pizza, tout lui allait. Pas si Eliot que ça, vous voyez. En tout cas, elle s'installe dans la voiture à nouveau.

Maxym & Ricardo
Une autre partie de moi

mise en page par .Stay Away

Ricardo avait de plus en plus de mal à imaginer l'avenir sans elle. Lui qui avait toujours réussit à se passer d'une présence féminine plus particulière que les autres, le voilà maintenant incapable de s'imaginer sans l'Eliot. Elle a réussit à faire basculer son cœur, à se l'approprier. Changer, ce n'est pas quelque chose d'évident. Bien sûr que Ric allait être soumis à de nombreuses tentations. On ne passe pas du Don Juan au mec d'une femme comme on le souhaite. Il y avait quelques filles avec qui il avait l'habitude de coucher, et il allait devoir leur dire stop. Mais Maxym représente maintenant tellement à ses yeux, que ce ne sera même pas quelque chose de difficile à surmonter. Oui il adore les femmes, mais il adore Maxym par dessus tout. Elle représente tout ce qu'il veut, et il va facilement s'en contenter. Ses défauts, ses qualités, tout la rend parfaite à ses yeux. Ce n'est que le début, les soucis risquent d'arriver par la suite. Mais ils sont forts, prêts à se battre et à tout surmonter ensemble. Une Eliot et un Mather mélangés, c'est forcément plus fort que le reste. "J'en sais rien moi, j'voulais pas déranger". Son beau-père était souvent seul maintenant, alors il n'allait pas refuser un peu de compagnie. Surtout s'il s'agit de la femme qui a réussit à envoûter son charmeur de beau-fils. "Ricardo le gentlemen, si j'avais su.. J'allais te proposer de faire l'inverse, mais c'est plutôt plaisant de te faire dormir sur le canapé". Il souriait, haussant les épaules suite à cette révélation. "Tu sais, j'ai déjà dormi sur bien pire qu'un canapé dans une villa". Quand on passe des semaines, des mois dans la rue sans toit, on prend tout ce qu'il nous vient sous la main et qui peut nous servir. Certes, il aurait préféré dormir collé à elle. Mais il y aurait bien trop de tentations. Il fallait faire les choses bien, pour une fois. Ne pas lui faire croire qu'elle ne sera qu'un nom de plus sur une liste qui n'existe même pas. Combien de temps allait-elle rester ? Pas assez. Mais ils se verraient très vite à son retour à Cambridge. Maintenant, il fallait compter sur sa présence. "Ouaip, à Jersey. Et j'essaye de participer plus à la vie de la confrérie, alors.." Il hocha la tête, conscient que les Eliots arrivent déjà à lui retirer sa petite-amie, à peine le temps de se mettre ensemble. Mais si ça pouvait lui faire du bien également. "Evite de dire que tu sors avec un Mather. Tu feras pas bonne figure là-bas". Il souriait, plaisantant qu'à moitié. Beaucoup n'était pas aussi ouvert d'esprit qu'eux. Lui, il s'en fiche complètement de ce que les autres vont penser de cette relation, il ne doit rien à personne. "Il neige à Cambridge là, je rêve de plage nuit et jour. Mais on peut y aller demain si tu veux, si c'est trop tard". Mettant le contact une fois dans la voiture, son regard se tourna vers elle. "On peut aller y faire un tour. Après je t'emmène au resto". Il lui offrit son plus beau sourire. Ils devraient peut-être aller se changer pour le restaurant.. Mais après tout ils étaient au Brésil, en vacances. Juste eux deux, c'est ça qui importait. Conduisant jusqu'à la plage, ils ne mirent que quelques minutes avant d'atteindre celle-ci. A cette heure, elle était pratiquement vide. La nuit tombait mais ne décourageait pas certains à venir profiter de l'atmosphère différent qui règne près de l'eau. Ça change de la ville, c'est certain. Ça fait un bien fou. Et avec la personne qui nous tient le plus à cœur, c'est d'autant plus merveilleux.

Oh, ils y arriveraient. J'vous garantie rien, mais j'vous promets qu'ils essayeront. De toute façon, McAllister n'accepte pas l'échec, elle se battra comme une lionne pour que son objectif soit atteint. En l'occurrence, son objectif actuel était bien plus dur que tout ce qu'elle avait traversé jusqu'à maintenant dans ses relations avec les autres. Adepte de la facilité et des rencontres express, c'est tout son mode de vie qu'il allait falloir modifier. Mais avec une motivation pareille que celle qui se dessine sous ses yeux, contre ses lèvres, ça semblait tellement abordable. Presque trop simple. "Tu sais, j'ai déjà dormi sur bien pire qu'un canapé dans une villa" Un léger rictus se forme aux coins de sa bouche. Évidemment, c'est loin d'être comparable à ce qu'il a déjà vécu. Il allait falloir déjà que la privilégiée arrête ses répliques de bourgeoise. Trop habituée à côtoyer des collègues au compte en banque aussi remplit que leur mesquinerie. La suite raisonnait d'un même écho. "Evite de dire que tu sors avec un Mather. Tu feras pas bonne figure là-bas" Maxym aurait aimé l'inviter. Voir le visage déconfit des Eliots l'aurait fait rire, à coup sûr. Mais elle ne voulait guère l'arracher à sa retraite dans son pays d'origine, et puis, autant dire qu'il y avait un fort risque qu'il soit raccompagné à l'avion dès ses premiers pas de vert dans l'univers bleu. « Depuis que notre ancien VP s'est tapé une mather, je crois qu'ils ne peuvent plus dire grand chose.. » Son ami Andy avait ouvert la voie, quoi. A sa pensée, elle sourit doucement, s'amusant de cette ironie. Il y a longtemps que les duos des deux couleurs ne pouvaient plus jouer les Roméo et Juliette. Bien sur, une foule de stéréotypes et de réflexions désagréables sont toujours d'actualité, mais la guerre s'est apaisée depuis un certain temps. Ce dont elle ne se plaignait pas le moins du monde. La demoiselle ne se plaint pas non plus quand il accepte sa requête d'un tour sur la plage. Un avant goût de vacances salé.  "On peut aller y faire un tour. Après je t'emmène au resto" Basculant sa tête en arrière, elle lui jette un regard accompagné d'un sourire aussi rayonnant que le sien. « T'es comme ça toi, tu sors le grand jeu directement. » Vue paradisiaque, plage, restaurant, Maxym était gâtée, et elle en prenait conscience pleinement. « J'ai pas besoin de tout ça pour être bien. » Se sent-elle obligée de préciser tandis qu'ils partaient pour leur futur destination, le regard foncé ayant du mal à quitter la silhouette masculine. Après tout, vu sa confrérie, on pouvait peut-être s'attendre à un certain niveau d'exigence. Ce qui n'était pas le cas. Elle n'était pas fille à avoir besoin d'être impressionnée, la simplicité des instants lui suffisait amplement. L'air de la mer, des doigts à croiser, des lèvres à frôler, un homme a qui s'attacher.

FIN