quand le chat n'est pas là, le cousin danse. + ethan

Ouaip, j'ai une chambre dans la maison, ça ne te dérange pas? Non, ça t'dérangeais pas, mais tu t'attendais pas à ça. Tu serais retournée à la MH sinon hein. T'façon, au moins où tu étais fatiguée, tu dormirais même sur un banc public. J'pensais que t'étais plus du genre à avoir ton appart. Puis tu étais sortie de la voiture, t'y adossant pour se griller une cigarette qu'il t'enleva délicatement des mains. C'est d'la merde, ça Olive... Tu l'regardes, les mains toujours en position "j'fume ma clope", mais sans clope dans les mains. J't'ai demandé ton avis, Ethan ? J'crois pas. dis-tu en lui reprenant la clope des mains avant de l'allumer. Soirée, alcool et clope, c'était the combo parfait d'une soirée réussie. T'attrapa le pan de veste d'Ethan pour l'attirer contre toi avant de laisser tomber ta tête contre son torse.

"J'en avais un, mais j'ai du m'en séparé faute de moyens..." C'était le cas, il y avait à peine un mois que j'avais du quitter mon appartement, le proprio' refusant qu'un étudiant à Harvard ne puisse pas payer son loyer complet en temps et en heure. Alors j'étais arrivé ici, " Mais si ça peut te rassurer, je suis seul dans ma chambre" lui lançais-je avec un sourire. Oui, le côté pratique c'est que j'avais tout de même ma chambre seul. La voyant sortir une cigarette, je lui avais prise des mains, me doutant que ça ne lui plairait pas et sa réaction ne se fit pas attendre, je soupirais alors qu'elle récupérait son bien, l'allumant sans plus tarder. " Non, mais je te le donne... " Elle m'attrapait par ma veste, m'attirant à elle pour poser sa tête contre mon torse. Je passais simplement un bras autour d'elle, soit l'alcool la rendait super tactile, soit elle était habituellement comme ça et j'espérais que ce soit la deuxième solution. Quoi qu'il en soit, je ne pouvais que m'attendrir un peu face à cette jeune femme, je posais un baiser sur sa tête et finit par lui dire alors " Je vais finir par croire que tu m'aimes bien..."

Alors donc, Ethan avait un appartement avant mais n'en avait plus. Du coup, il était à la LH mais il était seul dans sa chambre. Finalement, ça revenait un peu au même sauf qu'il devait partager la cuisine. Toi, tu devais partager ta chambre de la MH avec Greeny, aka Alexys. L'ex de ton frère. Tu pouvais pas la voir en peinture, pas une seule seconde. Pourtant, c'était ta room mate. Cool. lâches-tu platement avant de t'allumer une cigarette qu'il t'avais retiré des mains un peu plus tôt. Personne n'avait à te donner son avis sur quoi que ce soit, encore moins un mec rencontré quelques heures plus tôt. Mais ça sert à rien. J'm'en fou d'ton avis. dis-tu avec un sourire provocateur sur les lèvres avant de le tirer contre toi. Tu voulais sa main dans tes cheveux, tu voulais ses papouilles qui te détendaient. Warren n'était pas là, mais merde putain. C'était à lui d'être là, à lui de s'occuper de toi. Pas à un parfait inconnu. Le pire, c'est que tu perdais de plus en plus les pédales avec l'alcool. C't'histoire allait mal terminer. Ses lèvres se posèrent sur ton front tandis que tu recrahait la fumée de cigarette vers le sol. J'vais finir par croire que t’interprètes les choses bien vite. souffles-tu en relevant la tête, amusée, les yeux rougis par la fatigue et l'alcool. Wow, c'qu'il était grand en fait.

Ce qu'elle pouvait être caractérielle! Ca m'amusait en fait, j'appréciais ce genre de personne qui ne se laissait pas marcher sur les pieds et qu'avait de la répartie. " Mais ça sert à rien. J'm'en fou d'ton avis. " Je lui fis une petite moue, c'est qu'elle tenterait de me vexer? Elle se retrouvait contre moi, enfin elle se collait à moi, moi, je n'avais rien demandé après tout mais j'en profité. Manquerait plus que Warren débarque et là j'étais mort. D'ailleurs, je me demandais... Je devais lui dire que sa petite amie déraper totalement ou non? Non... J'étais un connard après tout à ses yeux, autant l'être vraiment, si sa petite amie faisait des conneries, il n'aurait qu'à assumer son absence, les absents ont toujours tords de toute manière. Elle me rétorquait que j'interprétais les choses bien vite, je riais lui répondant " Tu brises mon coeur là, Olive..." Je glissais doucement ma main dans ses cheveux " Si tu veux tes papouilles tu devrais pas être si blessante, je ne veux que ton bien, moi..."

Tu lui brisais le coeur, rien que ça. Sobre, tu aurais levé les yeux au ciel et soupiré, mais là tu avais préféré rire. Tu riais, manquant de t'étouffer avec la fumée de ta cigarette que tu laissas tomber au sol avant de l'écrasée, à moitié consumée. Si tu veux tes papouilles tu devrais pas être si blessante, je ne veux que ton bien, moi... Tu laisses ta tête contre son torse alors que ses doigts se remettent à frotter ton cuir chevelu. Putain, t'adorais ça. T'avais longtemps ignoré que tu pouvais avoir autant de terminaisons nerveuses, ici. Que le simple touché pouvait te rendre dans un état différent, plus sereine, plus détendue. Sinon quoi ? T'arrêtes ? Qu'est-ce que j'dois faire pour qu'tu continues sans jamais t'arrêter ? articules-tu difficilement, à moitiée endormir par les caresses dans tes cheveux. Il caille ici. Emmène moi dans ton palace, Don Juan. T'étais claquée, t'allais t'écrouler à un moment ou un autre.

Elle était complètement KO et si j'étais un super salop doublé d'un profiteur, je ne me serais pas gêné pour justement en profiter et lui faire des avances. Je me contentais juste de paroles alors que j'étais quasiment certains que même à mes gestes elle ne resterait pas insensible. Néanmoins, mon plan n'était pas de me la faire encore moins dans l'état actuel, dans lequel elle se trouve. Lorsqu'elle me demandait ce qu'elle devait faire pour que je ne m'arrête jamais de lui faire ses papouilles, je riais légèrement, tentant de réfléchir. "Hmm qu'es-tu prête à m'offrir pour que je ne m'arrête jamais?"
Puis lorsqu'elle me demandait à rentrer, je la regardais un instant avant d'attraper ses bras et de les passer autour de mon cou pour passer une main dans son dos et l'autre derrière ses genoux et la porter " Ca ira mieux comme ça, je suis pas sûre que tu tiennes jusqu'à ma chambre." Entrant dans le bâtiment, je l'emmenais jusqu'à ma chambre tentant de faire le moins de bruit possible.

Hmm qu'es-tu prête à m'offrir pour que je ne m'arrête jamais? Ton cerveau raplapla se met à réfléchir. Et franchement, ça devenait chose difficile. C'que tu veux. Tant que tu t'arrêtes pas, j'ferais c'que tu veux. lâches-tu à moitié endormie contre lui. Est-ce que t'étais réellement prête à faire n'importe quoi pour des papouilles ? Surement pas. Mais pour que Warren s'retrouve à tes côtés, tu ferais n'importe quoi. Mais il était à l'autre bout du moooooonde, avec sa putain d'meilleure amie. Tu la détestais. Tu l'avais même pas rencontré mais tu la détestais quand même. C'était pas tout, mais tu commençais à avoir froid. Fallait rentrer et Ethan n'avait pas trouvé de mieux que de te porter, comme une princesse. Ca ira mieux comme ça, je suis pas sûre que tu tiennes jusqu'à ma chambre. Il te jugeais comme une petite chose là ? T'aurais très bien pu aller jusqu'à sa chambre toute seule, aussi silencieusement en plus. Lorsqu'il ouvrit la porte, tu laissas tomber ton sac par terre, retira ta veste qui tomba aussi par terre, déboutonna ton chemisier et enleva la petite ceinture qui retenait ta jupe. Tu glissas tes pieds hors de tes chaussures avant d'te laisser tomber sur le p'tit lit, ridicule. C'que ça faisait du bien. Tu m'avais promis d'pas arrêter, viens ici. bredouilles-tu en te mettant sur le côté pour faire un peu de place à Ethan.

Ce que je voulais... Vraiment? Je lui faisais une petite moue amusée réfléchissant avant de finalement trouver quelque chose de plutôt simple à réaliser au final " Je veux... Un massage! Et chaque fois que je te ferais des papouilles, tu me devras un massage!" Et bien quoi? Si moi je devais lui tripoter les cheveux, elle pourrait bien me faire un massage non? Bon l'idée n'était peut être pas bonne par rapport à Warren, mais j'm'en fichais, j'étais fatigué moi aussi et les absents ont toujours tords.  Je l'emmenais jusqu'à ma chambre et aussitôt arrivée que la belle faisait comme chez toi " j'allais te dire de faire comme chez toi, mais apparemment tu as compris!" Dis-je avec un petit rire en refermant la porte. Je retirais ma veste, la jetant sur la chaise, retirant aussi mes chaussures pour allumer la lampe de chevet ensuite. Je la voyais allonger sur le lit, elle me demandait de la rejoindre, je souriais retirant mon T-shirt, oh hé c'est bon, je suis chez moi, j'ai bien le droit de me mettre à l'aise! Je la rejoignais sur le lit, lui soufflant simplement " J'ai promis ça, moi? " alors que je glissais une nouvelle fois ma main dans la douce chevelure de la belle blonde.

Je veux... Un massage! Et chaque fois que je te ferais des papouilles, tu me devras un massage! Bah, t'étais pas douée pour les massages toi. Du moins, t'aimais pas en faire. Pire, tu détestais ça. Par contre, t'adorais qu'on t'en fasses. T'façon, c'était toujours comme ça que ça marchait, pas vrai ? Ca roule. affirmes-tu, le sourire aux lèvres. Tu l'ferais pas. Non, tu l'ferais pas. De toute façon, t'allais passé la nuit ici, puis c'gars y'avait une chance sur un million pour que tu le recroises. C'était un Lowell, un danseur. Rien à voir avec c'que t'étudiais toi, la diététique et tout ça. J'allais te dire de faire comme chez toi, mais apparemment tu as compris! te dit-il alors que tu t'étais déjà à moitié dénudée et mise dans son lit, attendant que ses mains ne reviennent retrouver tes cheveux. J'ai promis ça, moi? Il avait retiré son tee-shirt. Par les étoiles, c'qu'il était bien foutu. Trop bien foutu en plus. Il s'était enfin glissé contre toi, dans le lit, offrant à tes cheveux la douce sensation de ses doigts qui y glissaient. Hm hm. affirmes-tu en te retournant, te collant contre lui, entourant son torse chaud de tes bras. Ta tête se nicha aussi contre son torse. T'étais bien. T'allais t'endormir.

Elle me répondait par un simple ça roule, je souriais amusé lui relançant " Et compte sur moi pour te le rappeler, jusqu'à ce que tu cèdes..." J'avais bien à son air qu'elle comptait bien l'esquiver, en réalité, je m'en fichais mais juste pour l'enquiquiner je serais capable de lui rappeler. Enfin pour ça fallait-il encore que l'on se revoit, Harvard, c'est grand, c'est même immense et nous faisions partie de maisons différentes. Je retirais mon T-shirt venant me mettre également dans mon lit, nous étions serré, en même temps ce lit n'était pas prévu pour deux personnes. Ca ne semblait pas franchement la déranger puisqu'elle venait carrément passer ses bras autour de moi. Elle affirmait alors que je lui avais promit et j'en riais lui rétorquant simplement dans un murmure " Menteuse...". On était collé l'un à l'autre et je devais avouer avoir des envies pas nettes. Je me contentais de caresser ses cheveux, mais au bout d'un moment alors que je la pensais endormie, mon envie prit le dessus sur le reste, venant déposer mes lèvres sur les siennes d'un simple baiser...