quand le chat n'est pas là, le cousin danse. + ethan

Ses doigts glissaient dans les mèches de tes cheveux, doucement. Il savait y faire, il te les tirais pas, pas comme quand Jorden le faisait quand vous étiez p'tit. Non, ton frère lui t'arrachait plus les cheveux qu'autre chose. Ethan faisait ça très bien, très très bien. Daccord, je continus, mais j'y gagne quoi dans tout ça, moi? Tu n'avais pas relevé la tête. Tu n'ferais rien qui puisse le faire arrêter ses papouilles dans les cheveux, rien, jamais. J'sais pas moi. C'que tu veux. T'as qu'à prendre ma vodka si tu veux même. souffles-tu, toujours contre lui.

Je ne suis pas sûr que l'on pouvait considérer ce que je faisais actuellement comme quelque chose qui n'était pas de la drague, du moins, si j'étais son petit ami, je tuerais le gars qui faisait ça... Mais voila, elle me demandait de continuer et comme un con, je continuais. Je me foutais dans la merde encore un peu plus que je ne l'étais déjà mais tant pis. De toute façon quitte à être dans la merde autant s'y enterré hein. Elle me répondit alors que je pouvais aller jusqu'à boire sa vodka. " Je croyais que tu avais soif?" Lui dis-je tout en continuant mes caresses. Je payais le dernier verre de la demoiselle et lui dit alors " Je te laisse le boire et je te ramène chez toi, tu es trop fatigué et ton lit sera plus confortable que ce bar je pense. "

Je croyais que tu avais soif? Il avait pas tord, t'avais absolument voulu venir au bar pour boire un coup, un dernier comme t'avais promis. Tu m'en laissera la moitié. dis-tu en haussant les épaules comme si c'était tellement évident. Je te laisse le boire et je te ramène chez toi, tu es trop fatigué et ton lit sera plus confortable que ce bar je pense. Ca t'allait aussi. Après tout t'avais juste demandé un dernier verre et tu lui étais prête à accepter n'importe quoi tant qu'il continuerait ses papouilles. Ca m'va. Tu resteras, pour les papouilles ? demandes-tu en relevant la tête, attrapant ton verre pour en boire quelques gorgées. L'alcool ne brûlait même plus le fond de ta gorge, c'était même plus drôle. Mais c'était quand même vachement bon.

Elle était complètement KO, au point où j'avais même l'impression qu'elle avait oublié qu'elle était revenus au bar pour boire un dernier verre. Je caressais doucement ses cheveux ce qui semblait vraiment lui plaire puisque quand je lui parlais de ce que j'avais prévu pour la suite, c'est à dire la ramener chez elle. Elle me demandait alors si je resterais pour les papouilles. Elle me regardait attendant une réponse, en fait sa question me perturbait pour le coup. Ca, je ne l'avais absolument pas prévu. Je glissais une main sur son front pour en retirer une mèche qui collait sa peau. Je lui souriais lui lançant d'un air joueur " Je ne voudrais pas que tu penses que je te drague..." en fait je me faisait gagner du temps, je ne savais pas moi même si je devais dire oui ou non, oui, ça ferait chier Warren, non se serait raisonnable pour Olive, si elle venait à apprendre qui je suis elle m'en voudrait sûrement... J'hésitais.

Je ne voudrais pas que tu penses que je te drague... Il allait te faire bouder avec ces phrases là. En fait, tu comprenais pas. Peut-être que t'avais simplement plus la tête à comprendre les choses les plus bénignes. Tu avalas quelques gorgées de ta vodka qui descendait encore bien trop vite à ton goût. J'le penserais pas patate. soupires-tu en cognant le verre sur le barre. T'façon il était vide, déjà. Fait chier. C'est moi qui t'dit de rester, alors tu restes. dis-tu en te relevant fièrement face à lui avant d'attraper sa main. Ramène moi Roméo. souffles-tu contre son oreille avant de poser tes lèvres sur sa joue furtivement.

Et dire qu'il n'y a pas si longtemps la belle me disait qu'il ne fallait pas que je la drague et là à l'instant, elle s'octroyait le droit que je reste avec elle. L'idée n'était pas bonne du tout, pas raisonnable, mais comment lui dire non? Je crois que de toute manière elle ne me laissé pas franchement le choix. Son verre se vida de manière rapide, et elle ne tardait pas à m'affirmer ma pensée en se relevant fièrement. " Ca s'appelle du Kidnapping ça madame!" Lui dis-je d'un air amusé avant d'ajouter " J'ai pas dit que ça me dérangeait!" je l'avais fait avant qu'elle ne me reproche quoi que ce soit ou ne se mette à bouder. Elle attrapait alors ma main pour me demander de la ramener me surnommant Roméo avant de déposer un baiser sur ma joue. Dans la merde, je suis dans la merde... Elle avait attrapé ma main et nous partions en direction de la sortie. Je l'amenais jusqu'à ma voiture, nous montions à l'intérieur lui balançant " Alors dit moi, je te ramène où?"

Ca s'appelle du Kidnapping ça madame! J'ai pas dit que ça me dérangeait! Tu pouffes de rire bêtement. Du kidnapping, toi ! Je n'ai jamais kidnappé qui que ce soit Ethan. Mon casier est vierge, vierge, vierge. T'étais bien heureuse de jamais t'être fait chopée pour toutes les conneries que t'avais pu faire. Tu l'avais tiré par la main jusqu'à la sortie du club où il t'avais ensuite amené jusqu'à sa voiture. Alors dit moi, je te ramène où? Tu ne montes pas sur le siège passager, mais à l'arrière où tu t'allonges sur toute la banquette. Tu commençais à avoir mal à la tête. Tu commençais à avoir envie de Warren aussi et ça, ça t'faisait drôlement chier. Chez toi. souffles-tu en fermant les yeux. T'avais pas envie d'aller à la Mather House, pas envie.

Je regardais la belle alors que celle-ci m'annonçait que son casier judiciaire était vierge, elle me faisait rire en fait même si j'imagine bien que c'était l'alcool qui l'a faisait parler ainsi. Finalement on se retrouvait dehors, je l'amenais jusqu'à ma voiture et étonnement Olive s'installait à l'arrière. Je la laissais faire, je préférais même. J'attendais alors qu'elle me dise où je devais la ramener... Chez Warren ou bien avait elle un chez elle? Ca je l'ignorais et à sa réponse j'attendais un instant... Chez moi? Elle était sérieuse? Je regardais dans le rétroviseur intérieur, mais elle avait les yeux fermés. Je soupirais mettant le moteur en route. "Okay, si c'est ce que tu veux." Je n'allais pas la forcer à retourner chez elle, si ce n'est pas ce qu'elle voulait et puis j'avais la chance d'être seul dans ma chambre à la Lowell House, à cette heure si tardive personne ne nous repérerait, du moins j'espère. Je roulais alors tranquillement, évitant vraiment de trop la secouer, ne manquerait qu'elle refasse ma banquette arrière tiens! " Ca vas? Si tu te sens mal, dit le moi, je m'arrête..."

Ethan avait clairement le rôle du taxi là. Toi t'étais tranquillement à l'arrière de la voiture. Enfin tranquillement.. t'étais pas non plus dans le meilleur des états. Ca vas? Si tu te sens mal, dit le moi, je m'arrête... Non, t'allais bien. C'qui ce résumait dans ton état à : je n'ai pas envie de vomir. Alors à partir de là, c'est que tout allait bien. Il avait l'air de faire attention à sa façon de conduire, de ne pas prendre les dos d'âne trop brusquement, de faire attention dans les virages, tout ça. On est arrivé ? souffles-tu en te redressant en sentant que le véhicule s'était immobilisé. Tu te mets à genoux sur la banquette arrière et passe tes bras autour d'Ethan. Chez toi, c'est la Lowell House ? demandes-tu en regardant le bâtiment devant vous. Tu étais encore assez lucide pour reconnaître les bâtiments du campus. Pwah, on se serrera. souffles-tu en descendant de la voiture avant de t'y adosser, sortant une cigarette de ta poche.

Elle ne répondait rien lorsque je lui demandais si ça allait. Je me contentais de rouler, elle s'était peut être endormie bref, nous arrivions sur le parking côté Lowell House. Je me garais, et c'est alors que la belle se fit entendre en me demandant si nous étions arrivé, je sentais ses bras passer autour de moi et elle me demandait alors si chez moi, c'était à la Lowell House " Ouaip, j'ai une chambre dans la maison, ça ne te dérange pas? " Elle me balançait alors qu'on se serrerait, je levais un sourcil puis nous descendions de la voiture. Elle s'adossait alors au véhicule pour se sortir une cigarette. Je lui attrapais alors vivement mais délicatement de ses doigts pour ne pas la casser, lui disant simplement " C'est d'la merde, ça Olive..."