From Paris with love | MATYA

J'étais déjà partie comme une furie dans les escaliers de la tour eiffel parce que oui c'était le deal, monter à pied. Mais alors qu'il n'y avait pas grand monde je m'arrêtais en plus milieu me retournais, Matthéo très proche de moi car étant sur la marche juste derrière moi. Je m'approchais de son oreille comme pour lui dire un secret : " Je te préviens que la petite fille gentille et angélique a prévu de te jeter du haut de la tour eiffel si tu n'es pas mort avant en montant ces marches. " J'éclatais de rire avant de reprendre mon ascension dans une course folle vers le sommet. Le sport me manquait, il fallait vraiment que je reprenne mais il fallait surtout que je retrouve ma motivation qui s'était enfuie depuis un petit moment.

Alors qu'elle courait telle une fusée, j'avais bien peur que cela ne suffise pas pour qu'elle gagne car sur l'endurance elle ne pouvait pas rivaliser, je l'espérais et en même cela me ferait vraiment mal de me tromper à ce point, et pour si je perdais effectivement elle n'aurait même pas besoin de me pousser que je me laisserais tomber tout seul de honte. Et bien j'attends de voir ça mais déjà il faudrait que tu arrives en haut entière ! dis je alors que je déposais mes mains au niveau de ses hanches pour commencer à lui faire quelques chatouilles, après tout perturber son adversaire c'était pas omis des règles du jeu ... et je détestais perdre par dessous tout ! Continuant alors à monter à toute allure, les touristes nous regardaient totalement bizarrement mais peu importe on ne les reverrait jamais. Alors grand mère Blackburn tu avances ou tu cales ? dis je alors que j'avais fini par la dépasser et distancer de quelques marches.

" Je déteste qu'on doute de moi ! Tu vas voir ce que tu vas voir ! " Et op je repris la course pour la montée mais bien vite le jeune mather me dépassa et ne manqua pas de sans vanter, mais je n'étais pas sans argument, j'étais une dunster moi, oui je savais réfléchir et bien peser mes mots. " Je maintiens un rythme constant, continue de faire le fou et tu vas mourir avant d'arriver en haut je n'aurais pas le plaisir de te pousser ! Et puis n'oublie pas je suis plus vieille que toi et j'ai eu un bébé moi il n'y a pas longtemps alors un peu de respect pour les anciens ! " Tout en parlant j'étais revenue à sa hauteur et après un bref sourire je l'avais dépassé mais cette accélération était en train de me tuer les jambes, il fallait que je la calme !

Je venais de la piquer au vif, entre deux grands compétiteurs pour le coup je ne savais pas si nous arriverions en haut en toute pièce, elle s'était mise à courir pour me passer de nouveau devant, alors qu'elle commençait déjà à avoir du mal à parler. Je la regardais alors en esquissant un sourire comme si la victoire était presque gagnée, même si le sommet était encore loin. J'aurais pu te faire gagner vu mon âme charitable mais pour le coup je vais te montrer de quoi je suis capable ! Et pour ta canne ne t'inquiètes pas j'y penserais pour ton prochain cadeau ! dis je en lui tapant un peu sur les fesses pour qu'elle avance plus vite, d'un geste express pour ne pas qu'il y ai de mal entendu.

" Gagner par pitié ne m'intéresse pas ! Je vais te montrer de quoi je suis capable. " Il me "demanda" d'avancer en m'infligeant une petite tape sur les fesses et je ne me fis pas prier partant comme une furie pour monter tous les escaliers jusqu'au moins au premier étage. Arrivée au premier étage mes jambes cessèrent d'avancer me demandant de me reprendre en quelque sorte, cela faisait longtemps que je n'avais pas fait autant de sport. " J'ai gagné le premier étage, tu gagneras le deuxième, un partout... en rentrant à Cambridge il faut vraiment que j'aille courir et que je reprenne la piscine correctement parce que mon endurance est catastrophique !"

J'attends de voir ça, mais je ne voudrais pas que tu me tombes dans les bras et que je doivent te faire un baiser à la façon prince charmant pour que tu puisses réouvrir les yeux ça serait un peu embêtant tout de même ! Alors qu'elle me devançait de nouvaeu, elle était toute fraiche et souriante, une bout en train comme il en existe peu encore de nos jours, le naturel d'une femme parfaitement parfaite, comme le camembert ! Oui je t'ai laissé gagné faut dire hein ... mais si tu veux je te porte ... on gagnera tous les deux comme ça et tu réaliseras mon envie et vice versa, bon compromis ?! Oui j'avais toujours des idées de génie ou de conneries.

Je ne pus m'empêcher de rire et de lever les yeux au ciel à sa phrase. " Arrête de prendre tes rêves pour des réalités, t'es un prince parfait, mais tu n'es pas le mien, tu dois encore trouver ta princesse ! " Et oui ce n'était pas mon petit ami, celui qui allait me passer la bague au doigt, enfin pas dans l'immédiat et il faudrait un retournement de situation assez spectaculaire pour que cela se passe. " Me porter ? Très bonne idée ? Mais pas comme une princesse hein, parce que si tu tombes c'est moi qui vais amortir ta chute. Je monte sur ton dos on va voir si c'est aussi facile que ça de monter ces marches ! " Aussitôt dit aussitôt fait, j'avais grimpé sur le dos du jeune homme pour monter les marches restantes. Une fois arrivés au deuxième étage je l'invitais à se rapprocher de la barrière pour admirer le paysage. " On est pas bien ici ? "

Se voiler la face, voilà ce qu'elle était en train de faire, même si il est vra que je n'étais pas réellement sûr non plus d'être l'homme parfait pour elle car il y a toujours cette femme qui revenait dans ma vie, dans mon coeur, dans mon esprit, Leena, je ne savais que trop peu ce qui me liait à elle, et j'avais du mal à savoir ce que je voulais même si elles étaient toutes les deux essentielles à ma vie. Je vois je resterais en crapaud alors ! Après tout c'était mieux ainsi que l'on reste pote sans que cela ne dérape jamais car tout le monde était heureux de son côté, elle avait sa vie désirée, et moi je continuais à m'épanouir dans la connerie et les soirées mathers. Allez monte moussaillon et profite car je ne le ferais pas tout le temps non plus hein, c'est juste que tu me fais un peu pitié dans ton état du moment. Finit la course, avec Talya sur le dos je montais les marches une à une, bien qu'elle soit un poids plume, tout de même. Une fois arrivé au deuxième étage, je me mettais devant la barrière tout en la gardant sur mon dos. C'est vrai que c'est magnifique Paris je ne pensais pas qu'il y avait autant de charme ... Mais nous fait pas le remake de Titanic quand même hein ! Manquerait plus que cela, qu'elle se mette à crier : Matthéo je vole et moi Je suis le maître du monde, le cliché !

" Un magnifique crapaud promis ! " J'entrais dans son jeu. Il n'était pas un crapaud du tout, il n'y avait qu'à voir toutes les filles qui lui courraient après et qui aimeraient passer ne serait ce qu'un dixième du temps que je passais avec lui pour s'en rendre compte. Mais il était fier et orgueilleux aussi peut être un peu et ne voulait pas le reconnaitre ou aimait à ce qu'on lui fasse des compliments. Oui c'était plutôt ça. Alors que le secon étage arrivait sans que je n'ai à forcer, je me retrouvais vite accouder sur les barrières de sécurité pour admirer le paysage. " On va oublier Titanic, je regretterais de t'avoir dit après que je vole et que tu aies le roi du monde que je t'aime à la folie et que je veux t'épouser alors qu'il n'y a aucune chance que notre bateau coule ! " Rooh c'était gentil... voyons, juste une petite blague pour une fois que c'était moi qui le faisait.

Un magnifique crapaud peut être bien mais cela ne me ferait pas les pieds, heureusement que mon fils ne se trouvait pas à Harvard, sinon il serait consterné de voir que je suis toujours célibataire, même pour le coup moi ça m'allait totalement. Voyant l'horizon de Paris, c'était magnifique à croire que Talya voulait rendre notre petite excursion à Paris inoubliable, et pour le moment elle avait trouvé les endroits stratégiques pour que je me souviennes de mes instants ici. Genre tu aimes pas Titanic ! Toutes les femmes aiment Titanic, toutes les femmes aiment ces histoires d'amour à l'eau de rose, même si cela se termine mal ... c'est truc chiant que j'ai regardé avec ma soeur pendant des heures. Oui alors elle me cachait quelque chose, elle n'était pas réellement une femme ?! Pas impossible, quoi que si en fait, rien que l'idée me fit tirer une sale tronche, j'avais des idées tordues en ce moment.