Joyeux Noël - OLIRREN.

Foutu hiver. C'est quoi cette idée de mettre ses pieds sur des planches minuscules et de se laisser glisser sur des montagnes glacées? Le ski. Sport et activité de merde. Au début, t'aimais bien ça, c'tait plutôt fun et marrant, surtout qu't'étais en compagnie d'Olive. Quoi de mieux pour commencer une journée de Noël que d'aller prendre l'air et de..skier au Canada? Rien, probablement. Mais dès le moment où t'avais foncé de plein fouet dans cet arbre, y'avait tout de mieux que ça! Tu t'étais tordu de douleur sans pouvoir bouger la jambe durant de longues minutes, jusqu'à ce que les secours arrivent : une fracture. Putain, quel beau cadeau de Noël, n'est-ce pas? Tu maugréais depuis ton réveil dans ce lit d'hôpital, regardant le mur blanc et ennuyant devant toi, sans pouvoir faire quoi que ce soit d'autre, la jambe brisée accrochée par des trucs qu'tu savais pas trop c'était quoi. Le médecin venait de t'administrer ta dose de morphine et était sorti en t'faisant un petit sourire compatissant que tu lui aurais bien écrasé sur son visage. Tu t'ennuyais à mourir et ça faisait tellement mal, malgré tout!! Quel beau Noël, seul et en souffrances, une jambe dans le plâtre.

C'était long. L'attente était longue. Tu n'avais jamais été aussi impatiente de revoir Warren. Et pour cause, tu l'avais accompagné à l'hôpital le plus proche de là parce que monsieur avait voulu faire son grand skieur, c'qu'il n'était surement pas, et avait foncé dans un arbre. Une fois arrivée aux urgences, les urgentistes t'avaient demandé de partir. Il en était hors de question. Warren était devenu un tout pour toi, et tu n'passerais pas Noël loin de lui. Les bras croisés, tu te rongeais les ongles en faisant les cents pas dans le hall. Tu n'avais aucune nouvelles, tu n'savais même pas si c'était grave ou non.. C'était quoi ces bonhommes qui t'laissaient dans l’ignorance ? Madame Cooper ? Tu fis un bon de la chaise sur laquelle tu t'étais finalement assise. Madame Cooper, secrètement, tu appréciais. Nous gardons Monsieur Cooper en observation pour la nuit. Ce n'est qu'une fracture, mais mieux vaut être vigilant. Il est en chambre 3048, vous pouvez aller le voir. Tu soupires de soulagement, malgré la forte envie d'en coller une au médecin pour t'avoir laissé si longtemps dans l'attente. Tu ouvres la porte des escaliers et gravis les trois étages aussi vite que possible avant d'arriver dans un long couloir aux couleurs vertes et saumon. Dégueulasse. Un hôpital quoi. Tu frappes deux petits coups sur la porte avant d'entrer dans la chambre de Warren et refermer la porte derrière toi. Oh, Warren. soupires-tu en le voyant la jambe plâtrée, suspendu à tu n'savais trop quoi. Joyeux Noël ! ironises-tu en t'approchant du lit afin de lui déposer un baiser sur le front. Ils te gardent cette nuit.. j'imagine que tu es au courant ? Moi qui espérait qu'on s'fasse un truc ensemble, c'est foutu. Tu poses ta main sur la sienne avant de t'installer sur une petite chaise à côté de son lit.

Tu fermais les yeux pour tenter d'oublier la douleur à la jambe. Celle aux autres parties de ton corps, mineures, te faisaient mal également, mais tu supportais, au moins. Tu prenais de grandes respirations, tentant de calmer ta colère et ta douleur, faudrait bien que tu te reposes de tout ça, hein. Surtout qu'tu passerais la nuit ici. Putain, tu voulais passer un joyeux Noël, tu voulais voir Olive et l'avoir pour toi à Noël, comme vous l'aviez planifié bien longtemps auparavant. Oh Warren. Cette voix te raviva d'un coup. Tu ouvris les yeux, croyant déjà rêver ou un truc du genre, mais elle était là, devant toi. Merde, ton orgueil en prenait un coup, qu'elle te voit dans cet état. Tu observes la jeune femme, tentant de sourire le plus sincèrement possible, sans grimacer de douleur. T'as pas envie qu'elle pense que tu as mal, même si c'est le cas. T'es un mec, encore et toujours, et tu ne veux pas avoir l'air de perdre la face. "Livette." Tu souris en coin, alors qu'elle s'approche de toi et te souhaite... Joyeux Noël. Quel beau Noël, oui. Horrible, plutôt. Au moins tu n'es pas seul comme tu l'étais quelques instants plus tôt, encore. Elle t'embrasse sur le front et tu soupires, un peu désespéré. Elle t'annonce ce que tu sais déjà. Des plans? Ils étaient à l'eau, putain. Ou à la neige, plutot. "J'suis désolé. J'voulais t'impressionner avec mes talents que j'ai pas...", dis-tu dans un demi-rire. Tu serres sa main dans la tienne. "Ça fait longtemps que t'attends? Je voulais pas t'importuner, princesse...

Livette. Tu grimaces intérieurement. En fait, non, tu ne t'y habituerais probablement jamais. Et pourtant il faudrait bien. Cet affreux surnom ne quitterait surement pas les lèvres de Warren de si tôt et il te faudrait apprendre à faire avec, malheureusement. J'suis désolé. J'voulais t'impressionner avec mes talents que j'ai pas... Comme si tu avais besoin d'être impressionnée par Jay Warren Cooper. Sa façon de se comporter avec toi, elle seule, t’impressionnait. C'qui venait à côté n'était que superflu. Et tu t'en planté. Ca t'apprendra. J'ai pas besoin que tu m'impressionne, et j'en ai surtout pas envie putain. Quand vas-tu le comprendre Cooper ? dis-tu en secouant la tête. N'importe quelle nana avait besoin de ça, de voir que son gars était le plus beau, le plus fort.. toi t'en avais pas besoin. Les fleurs, le ski, les trucs trop romantiques.. tout ça ne t'impressionnait pas, bien au contraire. Ça fait longtemps que t'attends? Je voulais pas t'importuner, princesse... Tu n'avais pas compté les heures, mais oui, le temps avait été long. Beaucoup trop. T'avais réussi à le tuer comme tu avais pu, envoyant quelques textos par ci, jouant à des jeux par là.. mais c'était long quand même. T'en fais pas pour moi. Tu t'es pas loupé en tout cas. Est-ce que ça va ? Tu glisses tes petits doigts froids sur sa joue, frôlant une des égratignures qu'il avait sur le visage. Quel idiot.

"Quand penses-tu seulement que je vais parvenir à te comprendre? Jamais. Alors tu as ta réponse. Tu avais dit cela plus sèchement que prévu, bien involontairement. Mais l'état dans lequel tu te trouvais ; incapable de faire quoi que ce soit, t'enrageais à un point tel... C'était toi le blessé, c'était toi le mal en point, et c'est à toi que tu en voulais pour l'avoir fait attendre des heures dans cette salle d'attente rien que pour toi. Ou par ta faute, plutôt? Ouais, tu te culpabilises comme ça, souvent, quand il s'agit d'Olive. Surtout depuis cette soirée en Thailande, -magique, mais au moment de lui faire découvrir sa surprise florale, tu t'en étais voulu. Irrévocablement. T'étais con. Et là encore, pareil! Olive te demande si ça va, ce qui te fait sourire en même temps de t'arracher une grimace, bien que la douleur soit bien moins pire. [color#000000]"Évidemment, que ça va. Comment pourrais-je aller sinon que bien?"[/color] Quel idiot, ouais. Tu la laisses caresser ta joue, frissonnant au contact de ses doigts froids. Dans un soupir tu dis : "Joyeux Noël, d'ailleurs." Dans un hôpital, c'pas le meilleur endroit où le passer. "Tu n'es pas obligée de rester toute la nuit, hein. Si tu veux aller passer Noël avec tes frères ou des potes, j'sais pas... J'ten voudrai pas."

Quand penses-tu seulement que je vais parvenir à te comprendre? Jamais. Alors tu as ta réponse. Oh, c'était dit si sèchement qu'une lame te traversant le corps aurait eu le même effet. Tu serras les dents. T'avais envie de t'énerver, de lui crier que tu l'avais prévenu que t'étais une nana impossible à cerner, à comprendre, à voir venir.. t'étais une sauvage, pour toujours. Tu l'avais prévenue, maintes et maintes fois. S'il ne te comprendrait à jamais, à quoi ça servait toute cette histoire, votre histoire ? C'était voué à l'échec, tu l'sentais. J't'écrirais la sauvage pour les cons, Cooper. soupires-tu, un poil vexée. Non, tu n'voulais pas d'excuses de sa part, tu ne voulais pas l'entendre dire qu'il était un con, encore une fois. Alors tu ne lui avais pas laissé le temps de répondre, enchainant directement sur son état. Évidemment, que ça va. Comment pourrais-je aller sinon que bien? Tu pouffes de rire et hoches la tête sur le côté. J'sais pas, c'est pas comme si t'avais une jambe dans le plâtre et que t'étais défiguré. Non, il s'était pas loupé. T'ignorais pour combien d'temps il en avait de ce plâtre mais t'imaginais qu'il vous gâcherait les fin des vacances. Joyeux Noël, d'ailleurs. Tu n'es pas obligée de rester toute la nuit, hein. Si tu veux aller passer Noël avec tes frères ou des potes, j'sais pas... J'ten voudrai pas. Non, tu voulais passer Noël à ses côtés. Et puis avec Jorden, c'était assez tendu depuis l'autre soir, à l'anniversaire de comment déjà ? Ah oui, Maëlys. Quant à Jason, c'était silence radio. Bref, autant dire que t'avais plus un frère à l'horizon. Et puis des amis.. tu ne t'en était pas fait plus que ça en fait, ici. Menteur. Tu m'en voudrais de t'avoir laissé seul, abandonné à toi même. J'passerais Noël avec toi, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige; que l'on soit dans ce superbe petit restaurant typique qui avait l'air tellement sympa ou dans cette chambre d'hôpital. soupires-tu, légèrement amusée de la comparaison. La colère que tu avais précédemment s'était dissipée..Au fait, t'en a pour combien d'temps d'ce truc tout sauf sexy ? demandes-tu en tapant du poing contre le plâtre, comme tu aurais frappé à une porte.

J't'écrirais la sauvage pour les cons, Cooper. Tu lèves les yeux au ciel. Elle est vexée, tu l'sens dans sa voix. Mais tant pis, tu dis rien, car toi, tu es énervé. Ton humeur est à fleur de peau depuis que tu es dans cet hôpital, cloué au lit pour une stupidité dont toi seul est le responsable. Jay Warren Cooper rester au lit pour un truc du genre? Non, impossible. Tu n'en as pas envie et pourtant, c'est la réalité, et ce le sera pour au moins une ou deux semaines. Ton orgueil aussi en prenait un coup. J'sais pas, c'est pas comme si t'avais une jambe dans le plâtre et que t'étais défiguré. Roh, en plus elle s'moquait... "M'le rappelle pas, j'ai déjà assez honte comme ça.", dis-tu, désespéré par ton cas. Disons qu'il y avait de quoi l'être. T'avais voulu l'impressionner, puisque cette fille, beh elle est pas impressionnable et que ça t'aurait fait plaisir d'lui arracher un sourire fier en t'voyant faire des prouesses en ski. Mais c'plutôt le contraire qui s'est produit. Menteur. Tu m'en voudrais de t'avoir laissé seul, abandonné à toi même. J'passerais Noël avec toi, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige; que l'on soit dans ce superbe petit restaurant typique qui avait l'air tellement sympa ou dans cette chambre d'hôpital. Cette fois, tu baisses la tête vers ton plâtre, honteux de ne pas pouvoir lui offrir une soirée de Noël digne de ce nom. Au lieu de ça, y'avait la bouffe d'hôpital, infestée et dégoûtante. Et le cadeau qu't'avait pour elle. Un des cadeaux, plutôt, beh il était à l'hôtel. Tu t'passes une main dans les cheveux, te grattant le crâne, mal à l'aise de la situation. "Ouais, euh... Pour ça, j'peux toujours me rattraper. Promis qu'en sortant, j't'invite dans un restaurant digne de c'nom.", lui souffles-tu dans un sourire. Tu sentais la morphine t'engourdir, t'endormir, mais t'avais assez dormi, merde. Olive cogne sur ton plâtre, c'qui te fait sursauter. Au moins, ça fait pas mal. "Moi j'trouve ça sexy. Ça m'chaufferait bien si j'étais toi... Uhm, ils m'ont dit 2 semaines au moins, après ils verront.. Ils vont transférer mon dossier à Cambridge, puisqu'on sera plus là... et toi? T'en as pour combien d'temps encore à m'torturer avec ta beauté et ton côté trop sexy?", dis-tu en souriant en coin, t'étirant pour attraper sa main et l'attirer à toi.

M'le rappelle pas, j'ai déjà assez honte comme ça. Il n'avait pourtant pas à avoir honte. Après tout, ça aurait pu être bien pire. Et puis ses égratignures sur son visage, ça lui allait bien. Ca lui donnait un côté viril - plus qu'il ne l'était déjà, avouons le nous - qui n'te laissait pas indifférente. La seule chose qui t'emmerdait, c'était le pourquoi du comment il avait ses égratignures : pour t'impressionner. Ouais, euh... Pour ça, j'peux toujours me rattraper. Promis qu'en sortant, j't'invite dans un restaurant digne de c'nom. T'y comptais bien qu'il se rattrape et que vous auriez enfin votre repas en tête à tête que tu avais eu du mal à accepter. C'était toujours long avec toi, il t'fallait toujours des jours entier de réflexion avant d'accepter une simple sortie en couple.. 2015 arrivait bientôt, peut-être que relâcher la pression sur ta vie de couple serait une de tes principales résolutions. Il me tarde que tu sortes d'ici, alors. ronronnes-tu en te penchant légèrement sur son lit d'hôpital avant de lui demander pour combien d'temps il en avait de se plâtre. Non, parce que y'avait quand même plus sexy comme accoutrement, qu'un plâtre. Moi j'trouve ça sexy. Ça m'chaufferait bien si j'étais toi... Uhm, ils m'ont dit 2 semaines au moins, après ils verront.. Ils vont transférer mon dossier à Cambridge, puisqu'on sera plus là... et toi? T'en as pour combien d'temps encore à m'torturer avec ta beauté et ton côté trop sexy? Et hop, tu te retrouves attiré contre lui, basculant sur le côté du lit. Sa réponse te fit sourire, à pleine dents. Il avait toujours ce dont de te renvoyer l'appareil, à n'importe quelle phrase que tu pouvais dire. C'est ce qui faisait qu'avec Warren, y'avait toujours eu cette rivalité en renvoyant la balle à l'autre, et ça te plaisait, au fond. Ah oui ? Donc t'insinue que ça devrait m'exciter de te voir la jambe dans c'putain de plâtre ? Bof. dis-tu d'un air amusé, avant de continuer. Deux semaines, ça va. Jorden a eu la jambe dans l'plâtre beaucoup plus longemps qu'ça et il est pas mort, tu devrais t'en sortir Cooper.. Quant à ma beauté et mon côté trop sexy... Tu te mordilles la lèvre inférieure et grimpe à califourchon sur le Winthrop, te collant tout contre lui. .. ils cherchent à savoir si vos atouts masculins n'ont pas été touchés lors de votre chute, Cooper. Wow, wow, wow. Mademoiselle Shark, qu'est-ce qui t'arrive ? Chassez le naturel avec des médicaments, et il revient au triple galop. Comment résister à Warren, maintenant qu'il t'appartenait ?

Il me tarde que tu sortes d'ici, alors. Tu souris, en pensant à tout ce que tu lui ferais, tout ce que tu inventerais, lorsque tu sortirais d'ici et que tu n'aurais plus cet obstacle t'empêchant de faire tout ce que tu voulais. "Moi aussi, j'ai hâte." Au moins, tu n'aurais pas à te morfondre encore plus longtemps dans cette chambre d'hôpital, maintenant qu'elle était là, avec toi, te tenant compagnie. Oh, avec Olive, on n's'ennuie jamais. Jamais. Ah oui ? Donc t'insinue que ça devrait m'exciter de te voir la jambe dans c'putain de plâtre ? Bof. Tu rigoles, c'qui te fait mal un peu, puisque dès que tu bouges trop, y'a des parties de ton corps dont tu ne connaissais même pas l'existence qui semblent vouloir te faire souffrir, depuis ton petit accident désastreux. Tu as tout de même un regard fou amoureux pour cette blondinette qui vient te changer les idées, au lieu de passer du temps en famille pour Noël, ou tout du moins, à faire la fête avec des potes. Tu l'aimes, cette fille. "Pourtant, si j'étais à ta place... J'profiterais bien de l'occasion pour te faire tout c'que j'veux..", dis-tu avec une voix malicieuse. Beh quoi? C'vrai que dans ton état, tu ne pouvais pas refuser bien des trucs. Deux semaines, ça va. Jorden a eu la jambe dans l'plâtre beaucoup plus longemps qu'ça et il est pas mort, tu devrais t'en sortir Cooper.. Quant à ma beauté et mon côté trop sexy... Plus de deux semaines? Le pauvre, tu t'demandes il lui était arrivé quoi, mais tes réflexions solitaires se dissipent vite lorsqu'elle s'embarque à califourchon sur toi. Le lit s'enfonce un peu plus, avec les deux poids à son dessus. Tu te délectes déjà de ce qu'elle va te dire, malgré ton côté un peu... abstenant, parfois. .. ils cherchent à savoir si vos atouts masculins n'ont pas été touchés lors de votre chute, Cooper. Tu places immédiatement tes mains sur ses hanches, comme pour la garder là. Tu es trop bien, d'un coup. Comme si la douleur était entièrement dissipée. Par contre, tes paroles, elles, ne concordent pas avec tes gestes, ce qui t'amuse tout de même un peu. Sacré Warren... "Voyons, c'est insensé... Et si la jolie infirmière qui s'occupe de moi entre sans toquer? On fait quoi?" Avec cette voix rauque que tu prenais sans nécessairement le vouloir, ça voulait tout dire : Au diable l'infirmière, tu voulais être avec ta copine, c'est tout. Elle prendrait mieux soin de toi que quiconque ici (a). " Et vous comptez vérifier ça comment, docteure?", dis-tu, en caressant doucement et lentement ses hanches de tes mains.

Pourtant, si j'étais à ta place... J'profiterais bien de l'occasion pour te faire tout c'que j'veux.. Hm, quelle délicieuse idée. Tu regrettais peut-être de ne pas être à sa place, du coup. Par les étoiles, que l'on me plâtre cette foutue jambe ! dis-tu en riant avant de te laisser entrainer et grimper à califourchon sur Warren, ton Warren. Il était ton essentiel à présent, une présence indispensable à ta vie. Tu ne voyais plus les choses sans Warren, impossible. Voyons, c'est insensé... Et si la jolie infirmière qui s'occupe de moi entre sans toquer? On fait quoi? Un sourire malicieux s'esquisse sur tes lèvres face à cette possibilité. Tu pourrais bien verrouiller la porte, mais seules les infirmières en avaient la clé. L'envie de te relever t'agrippe, mais impossible: les mains de Warren te retiennent prisonnière contre lui. Tu parles d'une prison.. t'y resterais bien la vie entière, ici. On l'invite à nous rejoindre ? dis-tu en arquant un sourcil. Bien loin de toi cette idée, cependant. Partager Warren n'entrait même pas dans d'éventuelles possibilité. Et vous comptez vérifier ça comment, docteure? Tu lui agrippes la lèvres inférieure, la tire doucement avant de relever la tête. Et bien.. je n'ai qu'à bouger doucement, comme ça.. et, ô miracle, tout semble encore fonctionner. dis-tu en remuant tout doucement d'une façon atrocement sensuelle ton bassin contre le sien.