ALETIM - Avec les mots on ne se méfie jamais suffisamment. -hot-

Tu ne pouvais pas lui refuser ça, de toute façon ça t'arrangeait même si tu le disais pas. Tu n'allais pas squatter le lit de Grace, surtout si elle n'était pas là. Et le canapé n'était pas aussi confortable que ton lit, du coup c'était avec plaisir de dormir en sa compagnie. Au moins, tu ne serais pas seul cette nuit, car tu avais pris l'habitude de toujours dormir avec Grace ou une autre personne. Tu ne dormais plus seul, tu avais toujours ce besoin de prendre une personne dans tes bras pour t'endormir. Tu changeais de rue juste pour la jeune demoiselle, elle avait de la chance que tu n'étais pas pressé. Tu rigolais à sa phrase, elle se comportait comme une vraie gamine et ça t'amusait. Tu gardais ce petit sourire sur tes lèvres et tu la serrais un peu plus contre toi, tu lui déposais un baiser au niveau de la tempe et tu lui ébouriffais rapidement les cheveux. Tu avais toujours envie de l'embêter, qu'elle soit en colère, triste ou défoncée, tu aimais la faire chier. C'était dans tes gênes, tu marchais à ses côtés, à sa vitesse et tu soufflais doucement « Avec grand plaisir, je ne serais pas tout seul au moins. » disais-tu avec une douce voix.

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Il est trop top Timoteï. Sérieux, qu'est-ce que je peux lui trouver comme défauts ? Ok, il s'énerve facilement, il est impulsif mais au final, il a de la patience parce qu'à sa place, je me serais mise des baffes et je suis pas certaine que je me serais donnée autant de mal. Enfin ça dépend qui j'aurais eu en face de moi. C'est sûr que ce soit lui, Jeno, Konrad, Septembre, Matthéo ou encore Maëlys là, j'aurais tout fait pour que ça finisse bien. Parce qu'au final, ça finit plutôt bien non ? On change de rue parce que j'aime pas celle-ci et puis après il serre un peu plus contre lui et il accepte ma proposition. Du coup, je me dresse sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue et je lui souris. Merci parce que j'en ai marre d'être toute seule. C'est nul d'être seule... J'ai encore soupiré et j'ai marché, comme d'hab.

(Invité)

Tu marchais rapidement avec la jeune femme, la température descendait petit à petit et dès que tu respirais, une petite fumée blanche commençait à se former. Dès que tu parlais, tu avais l'impression de souffler la fumer d'un joint. Blanche, opaque, mais au final ce n'était que le contact entre le froid et ta chaleur. Elle te déposait un petit baiser sur la joue et tu étais content. Tu attendais ça depuis longtemps, en effet tu adorais ses baisers et si tu pouvais, tu en voudrais largement plus. Tu continuais de marcher en sa compagnie, tu comprenais parfaitement ce qu'elle endurait. Être seul, ce n'était pas toujours la joie et tu savais parfaitement ce que c'était, tu étais souvent seul quand Grace n'était pas là. Tu arrivais au bout de dix minutes de marche à ton appartement, du moins au bas de ton appartement. Tu attrapais ta clé qui se trouvait dans ta poche et tu tapais un code sur le digicode. La porte s'ouvrait et tu amenais la demoiselle avec toi dans le hall. Tu allais jusqu'à l’ascenseur et t'appuyais sur le bouton. En attendant que celui-ci arrive à destination, tu regardais Alexys « Je sais ce que c'est, tu devrais trouver un colocataire. Tu seras moins seule. » Tu souriais et une fois que la porte s'ouvrait, tu entrais dedans avec la jeune demoiselle.

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J'aime pas la solitude et pourtant, je me suis enfermée dedans depuis quelques semaines. Je tente de vaincre tout ça, de faire comme si tout allait bien mais au final, c'est pas vraiment le cas puisque ce n'est qu'une image. La drogue, ça m'aide et j'y peux rien si y a que ça qui me calme vraiment. D'ailleurs, je me serais surement énervée toute à l'heure si j'avais été clean et je pense que Timoteï sans doute. Je suis seule parce que je le veux et parce que je ne sais pas vraiment vers qui me tournait. Je voudrais en parler avec mon frère mais, c'est peut-être pas la bonne personne donc, je ne dis rien. En tout cas ce soir, je serais pas toute seule parce que Tim veut bien rester et ça me fait sourire, je suis contente. J'en ai une ! Elle s'appelle Olive et je peux pas la voir en peinture ! Ouais Olive, c'est une conne. En plus elle a couché avec Maxime dans mon lit et ça m'a rappelé des trucs bref, j'ai une coloc. On arrive devant l'immeuble, il tape le code, on rentre dans le hall pis on se dirige vers l'ascenseurs. J'aime pas trop les ascenseurs... Ca me fait peur, je suis déjà restée coincée une fois. Trop tard. Tu prends sur toi et tu te la fermes. C'est dans un ascenseur que t'as vu Zakhar pour la dernière fois bordel !

(Invité)

Tu ne comprenais pas comment elle pouvait se sentir seule, si elle était déjà en colocation. C'est seulement au bout de quelques secondes, que tu te souvenais qu'elle était à la Mather. Elle n'avait pas son propre appartement et elle devrait plutôt s'en louer un. Ce n'était pas du tout la même chose, j'avais totalement changé depuis que j'étais en appartement, tu étais totalement libre de tes mouvements. Tu faisais bien ce que tu voulais, et si tu voulais virer l'autre que tu ne supportais pas, tu le faisais. Pas besoin de se pourrir la vie avec une pauvre meuf, tu soupirais doucement. Tu baissais la tête, tu la comprenais de plus en plus et cela te faisait mal de la voir ainsi. La pauvre petite, tu étais là dès qu'elle en avait besoin et tu n'allais jamais la laisser tomber, pas comme les autres. Non, tu étais tellement attaché à elle, tu ne pouvais pas l'oublier, elle avait fait tellement de choses pour toi. Tu arrivais enfin devant ton bâtiment, tu commençais à ne plus sentir ton épaule. Tu grimpas en quelques minutes dans le premier ascenseur, et c'est seulement quand les portes se fermèrent que la jeune demoiselle disait ne pas aimer les ascenseurs. Tu rigolais doucement, il était bien trop tard pour faire demi-tour. Tu appuyais donc sur le numéro de l'étage et l'ascenseur commençaient à monter petit à petit. Quelques secousses et le nombre des étages changeaient au fur et à mesure. « Trop tard, on est bientôt arrivé, ne t'inquiète pas. » Tu posais ta tête sur la sienne, tu caressais sa main. Et la sonnerie de l'ascenseur retentissait, nous étions enfin arrivé à l'étage.

(Invité)

J'avais plus de gens autour de moi. Seulement, Jeno était occupé ses derniers temps, il avait dit penser à moi mais, qu'il avait pas vraiment de temps pour le moment. Septembre, elle était en pleine dépression et avait pris une année sabbatique. Oh Konrad pourrait m'aider seulement, comme il sort avec Skyler, je veux pas spécialement le déranger. Je commence seulement à reparler à Grace. Briony me fait la gueule tout comme Wade. Maxime, je lui ai jamais vraiment rien dit et puis, ça fait longtemps qu'on s'est pas vu. Il restait que Maëlys et je pense que je l'avais assez embêter comme ça. Il fallait que je prenne sur moi et que je me débrouille comme une grande parce que j'avais promis de rester forte et de prendre soin de moi. On avait tous notre vision des choses. C'est comme ça que je les voyais jusqu'à ce qu'on monte dans l'ascenseur. J'ai fermé les yeux et pris une grande inspiration en espérant que tout se passe bien. Finalement, y a eu un petit déclic et j'ai ouvert un oeil. C'est bon on est pas morts ? La meuf qui aggrave pas trop les choses. Je peux retourner à la Mather tu sais. Je connais le chemin, je vais pas me perdre.

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Tu venais de marcher plus d'un kilomètre et en compagnie d'une personne appuyée sur ton épaule. Tu avais fini par attraper une crampe à l'épaule. Mais, tu n'avais rien dit et tu souffrais en silence, à force tu avais l'habitude. Tu respirais tranquillement, tu montais dans l'ascenseur en sa compagnie, c'est seulement quand les portes se fermèrent qu'elle m'avouait qu'elle détestait les ascenseurs. Tu rigolais, c'était bien trop tard tu ne pouvais pas faire marche arrière. Tu posais ta tête sur la sienne et tu attendais que la sonnerie retentisse. Tu fermais pendant quelques secondes les yeux et une fois que les portes s'ouvraient, Alexys sursauta. « Non nous ne sommes pas morts, du moins pas encore. » Un petit sourire sur tes lèvres, tu te glissais en dehors de la cage et tu longeais un grand couloir pour te planter devant ta porte. Tu attrapais les clés dans ta poche et tu ouvrais la porte, tu posais un regard blasé sur Alexys en ouvrant en même temps la porte. « Tu te fous de ma gueule ? Maintenant tu rentres dans mon appartement et c'est tout. » Tu croisais tes bras sur ton torse et tu lui lançais un regard noir.

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Je déteste les ascenseurs. J'ai toujours décidé ça en plus, je suis claustrophobe. Bref, je fermais les yeux pour oublier où je me trouvais. Pour oublier également que c'était le dernier endroit où j'avais vu Zakhar après être partie de chez lui, après qu'il m'ait avoué qu'il voulait bien tenter quelque chose. Je crois que personne était vraiment au courant histoire que ça ne fasse pas polémique parce qu'un Eliot et une Mather sérieusement, c'était pas grandiose. Et je ne voulais pas faire la même connerie que Briony. Finalement, Zakhar était parti parce qu'il le devait et c'est seulement quand il m'a annoncé qu'il partait par texto que j'ai réussi à lui dire que je l'aimais. C'est dur de vivre sans lui, j'ai l'impression d'être redevenue cette garce que tout le monde déteste, qui déprime, fout la misère aux autres et ne supporte rien. Je ne suis plus importante. La sonnerie me remet les idées en place et je sors de l'ascenseur en compagnie de Tim. Ouf parce que j'avais pas envie. On est trop jeunes pour mourir. Maintenant que je suis là, je me dis que je pourrais rentrer à la Mather et je crois que Tim, je le saoule à mort donc, je finis par obéir et rentrer à l'intérieur tête baissée. D'accord...

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Tu ne savais pas vraiment ce qu'elle avait pour se défoncer autant, a part se sentir seule, ce n'était sûrement pas la seule raison. Tu te posais tant de question, que tu te perdais toi-même. Tu sortais de l'ascenseur et tu ouvrais ton appartement, tu n'allais pas la laisser sortir de nouveau toute seule. T ne voulait pas la retrouver dans quelques minutes dans une autre ruelle, non, tu préférais l'avoir près de toi cette nuit. Demain serait un autre jour et demain, elle allait pouvoir repartir tranquillement à la Mather. Mais, ce soir, tu ne lui faisais pas confiance vu qu'elle avait fait quelques heurs auparavant. Tu l'engueulais légèrement et tu attendais que celle-ci entre dans ton appartement. S'il le fallait, tu allais la tenir en otage jusqu'à demain. Une fois qu'elle était rentrée et que je l'avais fait aussi, je fermais la porte à clé derrière moi. « C'est pour ton bien. » lançais-tu rapidement. Tu rangeais quelques trucs qui traînaient dont ton cendrier avec un joint dedans. « Fais comme chez toi » tu sortais deux verres et tu les posais sur la table avec quelques trucs à manger. « Tu veux quelque chose à boire ? »

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Qu'est-ce qu'il fait là ? Il s'est cru dans Raiponce ? Genre vas-y, enferme-moi, je dirais rien. D'ailleurs, c'est ce que je fais, je fis rien je reste bouche bée. C'est bon, si je suis rentrée, je vais pas partir, c'est pas mon genre. Surtout que je veux pas le perdre Tim alors, comme je suis pas au mieux bah, je compte l'écouter. Je vais pas faire de conneries et me tenir à carreaux alors, je pense pas que m'enfermer dans son appartement soit nécessaire mais, je dis rien et je vais m'asseoir dans un coin du canapé sans broncher. Je crois que j'ai dit assez de conneries comme ça, stop. Je fais comme chez moi. Je le regarde ranger ses affaires, notamment le joint dans le cendrier que je suis du regard comme si c'était la septième merveille du monde. Je pourrais en avoir un après ? J'vous jure, pire qu'une gamine. Je le regarde en battant des cils avant d'hocher la tête négativement quand il me demande si je veux quelque chose à boire. Non merci, j'ai pas trop soif.

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