TG ♔ When jocks party

"Let's go to party"

Je l'a tenais toujours à bout de bras et lorsque j'entendis ce qu'elle me dit je ne put m'empêcher de rire. Drogue et Mafia rien que ça ? Ainsi c'était l'image que je renvoyais ? Pas étonnant que pas mal de monde me fuit dans ce cas. Je dois dire que je trouvais ça assez drôle quand même qu'on puisse pensez ça de moi. J'étais complètement l'opposé à vrai dire, bon même si avant j'étais un gros connard. « Tu sais c'est pas parce que je suis un italien que je suis forcément un mafieux. » C'est vrai ça on avait trop souvent tendance à associer les deux ensembles et pourtant ça n'allait absolument pas de paire, du moins dans certains cas bien entendu. « Je ne touche pas à ce genre de trucs et je ne suis absolument pas dans la mafia. Ce n'est pas la raison de ma richesse si on peut dire. » Non absolument pas. Je devais tout à mon père et uniquement à lui. « La seule chose mal que j'ai faîtes c'est d'être né. »

Il riait de toi le mec ! Il riait de tes propositions, alors que franchement, elles n'étaient pas si impossibles que ça, non ? « Tu sais c'est pas parce que je suis un italien que je suis forcément un mafieux. » Est-ce qu'il avait pensé que ..? Bon, il était vrai que quelques fois il t'arrivait de juger les gens un petit peu rapidement, mais pour le coup, tu n'avais même pas associer ça au fait qu'il était italien. Tu lâchais un petit rire, secouant ta tête. « Mais pas du tout ! J'ai pas dit ça pour – Je sais juste qu'il y en a à Harvard. Que ce soit des vendeurs de drogues, ou des mafieux. » Tu lui répondais en haussant tes épaules. Tu pensais bien à Phoenix en disant ça, et ce n'était même pas comme s'il se cachait le mec – tu ne comprenais vraiment pas comment il pouvait toujours être tranquillement dans cette université quand ses manigances étaient si facilement reconnaissables par une bonne partie des gens. « Je ne touche pas à ce genre de trucs et je ne suis absolument pas dans la mafia. Ce n'est pas la raison de ma richesse si on peut dire. » Bon, bon. Tu décidais de lui accorder le bénéfice du doute et de le croire s'il te disait ça. Après tu ne te disais pas que ça fortune venait de là – mais t'imaginais que c'était facile d'être riche, et de se faire enrôler dans la mafia afin d'espérer l'être encore plus. « Et bien tant mieux. Reste sur cette voie-là. » Tu lui disais, hochant vivement ton visage. Yep, c'était très bien ça. Mais maintenant que tu pouvais barrer ces deux hypothèses, tu te mettais encore à te demander ce qu'il faisait d'autre. « La seule chose mal que j'ai faîte c'est d'être né. » Et encore une fois il te sortait une phrase du genre, que tu ne comprenais pas forcément. « C'est pas comme si t'as eu beaucoup le choix pour ça, hein ? »

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Elle essayait de se rattraper et je trouvais ça mignon, va savoir pourquoi. Des fois je ne me comprenais pas moi même. Je ne cherchais même pas à comprendre sur le moment. « C'est bon t'inquiète je disais ça pour te taquiner. » Je n'allais pas me mettre à tremper dans ces trucs là ça ne m'intéressait pas et il faut dire que j'avais d'autres chats à fouetter, j'avais bien assez de problèmes comme ça, je n'allais pas m'en rajouter d'avantages. Le simple fait que je sois né était un problème, ma mère me détestait parce que j'avais gâché sa vie et mon père parce que je n'avais pas été assez obéissant. J'avais un bon combo avec ces deux là. « Si mon père n'avait pas forcé ma mère pour avoir un enfant on en serait pas là. Ca l'aurait pas mal arrangé d'ailleurs de ne pas avoir d'enfant. » Elle ne cessait de me répéter depuis que j'étais enfant que je ne servais strictement à rien, ça voulait tout dire.

« C'est bon t'inquiète je disais ça pour te taquiner. » Tu lâchais un petit rire parce que sérieusement, il se mettait à faire des taquineries maintenant ? On était en net progrès depuis septembre, c'était rassurant. « Si mon père n'avait pas forcé ma mère pour avoir un enfant on en serait pas là. Ça l'aurait pas mal arrangé d'ailleurs de ne pas avoir d'enfant. » Décidément, tu ne connaissais pas Angel par coeur, loin de là, mais il avait l'air de ne pas avoir eu d'enfance très facile ou très joyeuse, par en juger de la manière dont il en parlait constamment. Tu ne savais jamais vraiment comment lui répondre, car ça n'avait pas été la même chose pour toi. Certes vous maquiez d'argents et ça n'avait jamais été facile, mais tu aimais très fort tes parents et ton frère et tu ne saurais pas ce que tu ferais sans eux. « Ne peux-tu pas seulement couper les ponts avec eux s'ils te font tant souffrir ? » Tu demandais, sourcils froncés.

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Couper les ponts semblait plus facile avec ma mère qu'avec mon père, après tout elle ne m'avait jamais aimé donc c'était tout à fait normal qu'elle ne veuille même plus entendre parler de moi. Pendant un temps j'avais crut que ça allait s'améliorer mais non, c'était toujours la même chose. Avec mon père c'était une tout autre histoire, il m'en voulait parce que je n'étais pas son fidèle toutou et évidemment c'était conflictuel et il s'acharnait à me mener la vie dure. Une guerre c'était instaurée entre nous depuis pas mal d'années déjà. « Ma mère c'est plus simple parce qu'elle s'en fiche de moi et que je ne suis qu'on bon à rien pour elle. Pour mon père c'est plus compliqué que ça, il n'accepte pas. Il aime me pourrir la vie. »

« Ma mère c'est plus simple parce qu'elle s'en fiche de moi et que je ne suis qu'on bon à rien pour elle. Pour mon père c'est plus compliqué que ça, il n'accepte pas. Il aime me pourrir la vie. » Comment pouvait-on avoir une si mauvaise relation avec ses parents ? T'avais du mal à concevoir ce fait. « Comment c'est possible de ne pas aimer son enfant ? » Tu murmurais, peut-être plus pour toi-même que pour lui, ne comprenant pour le coup pas vraiment. Ça te passerait impossible ce genre de chose. Certes, elle ne l'avait pas voulu, pas désiré, mais une fois né, ça pouvait changer ces sentiments, son âme de maman pouvait prendre le dessus. Ça te faisait un peu peur maintenant qu'il disait ça : t'avais jamais voulu un enfant à ton âge et pourtant, tu sentais que tu l'aimais déjà ce petit être et tu ne voulais même pas penser à quel point tu pourrais souffrir si tu finissais par le perdre ou que quelque chose de grave lui arrivait. « En fait c'est vraiment galère les familles de riches. » Il soupirait quand il parlait de son père. Pourrir la vie de quelqu'un, vraiment ? Il ne devait avoir que ça à faire.

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« Aucune idée, je n'ai jamais cherché à comprendre c'est un dialogue de sourds. » Mieux valait éviter les conversations avec ma mère, c'était une vraie vipère, elle tournait toujours tout à son avantage. Non il valait mieux éviter le sujet de ma naissance ou de ma simple existence. Je n'étais personne pour elle et je ne serais jamais personne, je devais simplement l'accepter. « Elles ne sont pas toutes comme ça tu sais. » Heureusement d'ailleurs. Je savais qu'Henri était né dans une bonne famille, c'est juste que je n'avais pas de chance de ce côté je suppose.

« Aucune idée, je n'ai jamais cherché à comprendre c'est un dialogue de sourds. » Pour le coups, ça ne te donnait pas vraiment envie de les rencontrer, ses parents. « Ça te rend pas triste ? » Tu tentais, essayant d'en savoir plus sur comment lui il voyait cette situation et la vivait. Ce qu'il pensait de tout ça. C'était normal et habituel à certaines périodes d'avoir des éclats de voix contre ses parents et des disputes pour tout et rien, et de vouloir rétorquer chacune de leurs décisions, mais ça ne voulait pas dire qu'on les détestait ni qu'ils nous détestaient. Mais avec ce que tu entendais sur la famille d'Angel, ça semblait tellement différent des familles dites normales. « Elles ne sont pas toutes comme ça tu sais. » T'espérais ouais. Ce serait franchement tellement triste que tous les riches soient nés dans une famille qui ne les aimaient pas, leurs parents préoccupés seulement par leur argent. C'était à en se demander si être pauvre n'était pas mieux... « J'espère. Si tous les pères riches sont programmés pour pourrir la vie de leurs enfants, devenir pauvre serait la nouvelle tendance. »

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« Plus maintenant, je suppose que je m'étais fait à l'idée. » Je me fichais pas mal maintenant de ce que pensait ma famille de moi, je n'étais plus à ça près. Ils pouvaient bien faire ce qu'ils voulaient mais sans moi. Ca ne servait plus à rien de toute manière. Avec ma mère c'était bien fini depuis longtemps, tandis qu'avec mon père ça n'était pas encore terminé mais je suppose que ça ne saurait tarder. Dans peu de temps j'allais enfin pouvoir en être débarrassé. « C'est dans toutes les familles pareil tu sais, ce n'est pas vraiment spécifique à une catégorie de la population. »

« Pourtant, t'as l'air d'y penser encore énormément. » Mais c'était surement ça, le passé ne s'effaçait jamais vraiment et quand en plus ça touchait la famille, tu pouvais comprendre que c'était des souvenirs, même mauvais, qui pouvait tourner et retourner en boucle dans son esprit. Se détacher des problèmes ou pensées nuisibles pour soi-même n'était pas la chose la plus facile à faire. Tu hochais ta tête en entendant sa seconde phrase, riant doucement. « Ouais, je sais, je sais. Mais c'est l'image que vous renvoyez, tu vois ? Ca a l'air tellement tout rose. » Tu continuais, haussant tes épaules.

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