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Les mots de trop - [ with Henri ] TERMINE

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- Oui le dîner était super ! Il faudra penser à y retourner.

Une fois que nous avions payés notre part du dîner, nous sortîmes du restaurant, retrouvant le vent glacial et un mauvais temps qui s'annonçait. J'attrapais instinctivement la main d'Henri, qui était encore chaud et enfoncer ma seconde main dans la poche de ma veste, limitant le froid. La prochaine fois, je me promis de penser à prendre des gants. Je n'en avais toujours pas achetée, mais ces choses là était utile est en plus, pouvé durer des années, puisque je ne risquais plus de grandir.

Il me proposait de regarder un film chez lui si je n'étais pas épuisée. Je n'étais pas spécialement fatiguée, et je ne travaillais pas demain, je pouvais donc accepter son invitation. Ce serait la première fois je verrais sa chambre, lui ayant vu la mienne deux fois. J'imaginais aisément une chambre ordonnée et bien décorer, à son image. Et puis cela serait une bonne occasion de connaitre ces goûts en matière de film.

- Non je ne suis pas fatiguée. Je te suis ! Lui répondis-je souriante

Je ne savais même pas où se situer la Quincy House sur le campus, j'ai un peu honte. Je connais celle des Wintrop , puisque je vais souvent voir mon meilleur ami et de ce fait celle aussi de la Lowell House, mais les autres m'était totalement inconnu. Nous étions donc partis en direction de la Harvard, et le chemin parut plus court qu'à l'aller. Peut être parce qu'inconsciemment, nous marchions vite, afin de vite retrouver la chaleur des dortoirs.

- Quel genre de film tu aime ?
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Eléo me répondit qu'elle n'était pas fatiguée et qu'elle était donc, prête à me suivre chez moi pour un film. Je souris. Elle avait capturé ma main dans la sienne, dès la sortie du restaurant, je serrai davantage sa main dans la mienne. On marcha assez rapidement, alors qu'elle me demandait quels genres de films j'aimais. J'arquais un sourcil, ne sachant que trop répondre.

- Eh bien j'en sais rien. J'aime un peu de tout, sauf les films d'horreur, je suis beaucoup trop rationnel pour ça, je les trouve stupides et ça me fait rire et toi?

En général, j'aimais les films émouvants, qui faisaient réfléchir et qui avaient une bonne morale, peu importe la fin. J'étais pas trop happy end, j'étais quelqu'un de très réaliste, avec les pieds bien sur terre, donc j'aimais beaucoup quand ça suivait cette logique. Peu importe le style : action, aventure, histoire, amour. Pour Eléo, j'étais persuadée qu'elle allait me répondre les films d'amour, toutes les filles aiment se caler sous la couette avec un thé bien chaud pour regarder un film, non?

On arriva enfin devant la Quincy House. Il y avait encore de la lumière, après tout, il était minuit passé et que la plupart des étudiants ne dormait pas. On entra, saluant les gens présents. Ils étaient posés sur les canapés et je demandais si Azazel était là ou pas, on me répondit que non. Cool ! Je lui enverrai un message pour le prévenir pour Eléo quand même. J'invitais Eléo à passer devant moi dans l'escalier, lui indiquant que c'était la 3 ème porte sur la droite. Elle l'ouvrit et découvrit la chambre. Il y avait deux lits à l'opposé de la pièce, le long de chacun des murs. Un bureau près de la porte et l'autre entre les lits. Il y avait deux étagères pour nos vêtements, aux pieds des lits, le long de chaque murs. Bref, chambre basique quoi. Azazel avait foutu le bordel, la console était sortie sur la table basse noire qu'on avait mis au centre de la chambre, il y avait des bières aussi. Bon. Je retirai mon manteau, proposant à Eléo d'en faire de même. Je lui indiquais que mon lit était celui au drap blanc et au plaid gris. Je rangeais un peu le bordel de mon coloc puis alla m'installer sur mon lit, prenant mon ordi sur mes genoux.

- Tu veux voir quoi? Choisi.

Je lui souris en lui passant mon mcbook air sur les genoux pour qu'elle choisisse un truc qui lui plaise. En attendant, je préparais le lit pour qu'on soit plus à l'aise.
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Henri aimait tout type de film à part les films d'horreur, trouvant cela ridicule, ce qui me rassurait. Je n'avais jamais aimé regarder ce genre de film. Bien souvent les scènes étaient beaucoup trop gore, pas réaliste et vous montez plus la tête qu'autre chose. J'en avais déjà vu ben entendu, lorsque c'était les périodes de Noël, nous nous réunissions en famille pour en regarder, mais si je le faisais c'était bien pour leur faire plaisir.

- Pour ce qui est des films d'horreur, je déteste aussi. Après je ne suis pas difficile, j'aime les films d'action, comme les films qui font réfléchir ou encore les films fantastiques, c'est d'ailleurs ce que je préfère ! Autant te dire que j'ai regardée « Le seigneur des Anneaux » au moins cent fois !

La plupart du temps, lorsque je disais ça à quelqu'un, soit il me dévisageait du style « elle est vraiment bizarre cette meuf » ou bien « wow, j'aurai jamais cru qu'une fille dans son genre aimé le seigneur des anneaux ». Et pourtant, les apparences sont bien trompeuses. Je n'avais pas peur de dire au et fort que j'adorais l'univers de TOLKIEN et que j'avais une belle collection de ces ouvrages dans la bibliothèque de ma chambre à Dublin. J'aime l'imagination et ce rêve qu'il a accompli au bout de plusieurs années, qui ont fini par devenir une trilogie de légende. Très peu de personnes aujourd'hui ne connaissait pas cet auteur.

Nous étions enfin arrivées au campus. Entrant dans le dortoir de la Quincy House , je suivais les instructions de Henri, m'indiquant que sa chambre se trouvait être la 3eme porte sur la droite. Arrivant dans ladite chambre, je découvris que celle-ci était jonchée de quelque bière vide. J'avais entendu en entrant dans le dortoir qu'il vivait avec un certain Azazel , dont je ne connaissais encore une fois pas du tout. M'invitant à s'asseoir sur son lit ordonné, il me demanda de choisir un film qui me plaisait sur son ordinateur. Je parcourus alors les différents films qu'il avait déjà sur son PC,et tombait sur un film que j'avais déjà vue, et qui me plaisait beaucoup, du nom de « Elle s'appelle Ruby » .

- Est-ce que tu a vue ce film ?
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Elle me proposa un film que je n'avais jamais vu, « Elle s'appelle Ruby » cela ne me disait rien du tout. Je lui lançais alors :

- Let's go !

Je retirai mes chaussures et mes chaussettes, les laissant dans un coin, puis, un peu gêné, je fini par demander à la jeune femme :

- Excuses moi Eléo, mais ça te dérange si j'enlève ma chemise ou pas?

J'étais le genre de garçon à vivre torse poil à longueur de temps, chez moi à NY. Ici, je faisais attention vu qu'on vivait en collectivité et qu'il y avait surtout, pas mal de mecs ultra musclé mais dans ma chambre, avec Azazel, on était vraiment à la cool et c'était ça qui était chouette, on était vraiment sur la même longueur d'onde.

Je savais qu'à deux dans ce lit, avec la couette, j'allais vite avoir chaud. J'étais de base, le genre de gars qui soit un radiateur vivant, donc en plus avec une belle fille à ses côtés et tout le tralala, ça n'allait pas être supportable pour moi. Mais bon, si elle était gênée, je la garderai, il n'y avait pas de souci là dessus.

On s'installa alors dans mon lit, j'étais du côté du mur, le dos appuyé contre un oreiller et elle, était de l'autre côté, mais avec sa tête contre moi. On était dans le sens de la longueur, l'ordi sur mes genoux, sur la couette. Et voilà, le film était lancé.

On était bien ici, au calme, après un bon dîner, comme un vrai couple. Ca me faisait d'ailleurs un peu bizarre, de vivre un moment pareil. Tout c'était passé très vite, dans la même journée, on avait vécu plein de choses. Maintenant, on était ensemble. On avait passé toute l'après midi ensemble et je trouvais ça un peu bizarre. Je ne voulais pas aller trop vite, à passer toutes nos vies ensemble. C'est pour quoi les 15 jours de vacances allaient nous servir à ralentir et qu'en attendant, on pouvait se laisser aller.

Enfin laisser aller, pas trop quand même ! Je n'avais pas envie que ça dérape le premier soir. Non. Elle était prévenue, il me semble que je lui avais déjà dit, que j'avais besoin de temps pour passer à l'étape supérieure. J'espère juste qu'elle ne serait pas vexée si cela demandait un peu trop de temps. Je n'avais pas besoin de sexe, en particulier, j'arrivais à vivre sans. Je n'étais pas un nympho et j'espérais qu'elle non plus, sinon, elle serait assez malheureuse !
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Il acceptait de regarder ce film, qu'il avait l'air de ne pas connaître. À première vue, on pouvait croire que c'était un film romantique. Mais enfaîte c'était tout autre chose. Je l'avais découvert en faisant des recherches sur internet, tout banalement, et ce film m'avait en quelque sorte un peu bouleversée. Ce n'était pas une simple histoire d'amour comme beaucoup pouvait le penser, c'était une histoire qui faisait beaucoup réfléchir sur la condition de l'homme. On comprend alors qu'avoir du pouvoir sur quelqu'un, se n'est pas forcement bien pour la personne en elle-même. Elle peut vous conduire à la folie. J'aimais ce genre de film, celui qui a la fin ne vous laisse pas indifférents et grâce à lui, vous comprenait. J'espérais qu'il aime ce film autant que je l'avais aimée.

Le film commençait et nous nous installions confortablement sur son lit, enlevant nos chaussures. Henri me demandait un peu gêné s'il pouvait enlever sa chemise. Je ne voyais pas en quoi cela me dérangeais, ce n'était pas comme si, il se mettait à poil, auquel cas, la ça deviendrait gênant.

Je ne voulais pas que les choses ce passe trop vite entre nous. Dans une relation sérieuse, je n'étais pas du genre à coucher dès le premier soir. Il me fallait du temps, et à ce que j'avais compris, lui aussi il lui en faudrait, ce qui me rassurait. Certain n'avait pas la même conception des choses et ne comprenait pas. Après, je ne connaissais pas vraiment ma limite, jusqu'où je pouvais attendre. Le sexe n'était pas essentiel, mais je restais humaine, et j'avais donc des envies comme tout le monde.

- Non non, pas du tout.

Une fois qu'il eu enlevé sa chemise, je me blottie contre lui, cherchant un peu de chaleur. Malgré le radiateur, et le fait que dans mon pays, il faisait plutôt froid, j'aimais par-dessus toute la chaleur, et par chance, Henri était une vraie bouillotte vivante. Je m'étais alors plongé dans le film, heureuse de pouvoir le partager avec lui, tout simplement.
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Le film commença et on était paré pour le voir confortablement. Je me sentais bien, je n'avais aucune raison d'être ou de me sentir autrement. J'étais avec une fille géniale, une fille que je connaissais depuis peu certes, mais avec laquelle je me sentais à l'aise. On pouvait parler de tout, on avait jusqu'ici, réussi en tout cas. Même si certains sujets étaient sensibles, on pouvait en parler. Elle me faisait rire. Je la trouvais vraiment douce, attentionnée et surtout, une femme dont on ressent l'envie de lui offrir tout le bonheur du monde. A la base, quand j'étais amoureux, j'avais tendance à vouloir que ma chère et tendre soit bien dans ses baskets, en pleine évolution, épanouissement et un bonheur dont je prendrais part, d'une façon où d'une autre. Je n'avais encore jamais fait pleuré une fille, je n'avais aucune raison pour cela. Et puis, même pour les ruptures, ce sont elles qui partaient et qui en plus de ça, pleuraient. Je n'avais jamais fait de mal à une femme, ni à personne en règle générale. J'étais pas ce genre de personne. Ce genre de personne maladroite, qui rabaisse, qui compare, qui est colérique et égoïste. Je suis quelqu'un de posé, calme, réfléchi. Je sais ce que je veux et où je veux aller. Je n'ai pas un manque affectif à combler, qui me pousserait vers une fille juste pour un soir. Si j'étais avec une femme, c'était parce que j'envisageai sérieusement quelque chose de stable et de fort. Je ne m'engageais pas comme ça, à la va vite, sans du temps. Le temps était mon principal allié. C'était même, mon meilleur ami. Je me laissais le temps de vivre, le temps de voir, le temps d'apprendre. Lors de mon voyage en Amérique Latine, le temps avait été mon compagnon de toutes les infortunes. C'est le temps qui décide de tout. Dans la vie en générale, c'est la même chose.

Je ne m'étais jamais attendu à une telle rencontre, surtout maintenant. Mais comme l'avait dit certain de mes amis, ça allait revenir un jour, ça. Ce sentiment d'avoir envie d'être avec une personne, ce sentiment de béatitude quand elle est à nos côtés, ces pensées nombreuses quand elle était loin. Et même si on se connaissait peu, je savais qu'Eléo était une femme de confiance et qui m'avait l'air fidèle. Je partais donc, totalement serein pour NY. Ce temps passé loin l'un de l'autre ne me faisait pas peur du tout, bien au contraire, j'étais sûr qu'il allait prouver que nous étions dans la bonne direction : le manque en serait le principal facteur.

Mais pour l'heure, nous étions dans ce lit, ensemble. Le film était à présent bientôt fini et j'en restais bouche bée. J'avais adoré. C'était totalement le genre de film que j'aimais regarder, celui qui te laisse une morale, celui qui te fait penser à toi, à ta vie et qui te fait réfléchir. C'était grâce, en partie -non totalement- à ce genre de film que l'on voyait des situations que nous vivions, d'un oeil extérieur et qui nous permettait dès lors, d'en prendre le recul nécessaire pour y voir plus clair.

Je laissais le générique dérouler, alors que je me tournais vers Eléo pour lui donner mon impression :

- J'ai adoré, c'était un très beau film.

A présent, je me sentais fatigué. Mais j'avais pas très envie de dire à Eléo de repartir chez elle, il était tard, même si elle habitait à côté, il faisait froid et on devrait sortir de notre cocon pour ensuite, se retrouver seuls. Je passais ma main dans mes cheveux, les ébouriffant davantage puis je lui proposais, d'une voix à peine soufflée :

- Heu... tu veux dormir là ce soir?

J'voulais pas qu'elle pense que j'avais envie que l'on couche ensemble, mais pour être honnête, j'avais la flemme de bouger et la raccompagner et puis bon, on avait déjà dormi une nuit ensemble, il n'y avait rien de dramatique à cela... si?
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Le film fut vite terminé, peut être même trop vite à mon goût, mais Henri l'avait apprécié, ce qui me rendit heureuse. Il faisait tard, et son collègue de chambre n'était toujours pas rentré. Bizarre, mais je ne m'en préoccupais pas plus. Beaucoup faisait la fête puisque nous étions enfin en vacances. Henri me demandait si je souhaitais rester avec lui pour la nuit. Je savais très bien que rien ne se passerait, c'était pour me proposer de rester dormir, et l'idée me tenter beaucoup. J'étais très fatiguée, et je n'avais aucune envie de bouger. Mais je ne pouvais pas non plus me permettre de rester avec lui pour cette nuit. Demain matin il me faudrait me lever tôt, et même si nous avions déjà dormi une fois ensemble, je n'avais pas préparé d'affaire de rechange pour le lendemain. Et il fallait dire les choses, dans ces dortoirs, il n'y avait pas vraiment place à l'intimité. De plus j'étais quelqu'un d'organiser et qui aimait planifier les événements à l'avance.

- Désoler mais ce ne sera pas pour ce soir, non pas que l'envie ne manque. Mais demain je dois me lever tôt, je n'ai pas envie de te réveiller.

Je me séparais de ses bras, accompagnant l'acte à la parole, et pris mes chaussures qui jonchaient le sol afin de les mettre.

- Pas besoin de m'accompagner, je connais la route. Et puis je ne risque rien, on est dans le campus.

Je voulais le rassurer, afin qu'il ne se sente pas obligeait de m'accompagner. Rentrer seul ne me faisait pas peur, ce n'était pas la première, et ce ne sera ni la dernière fois que je le ferais. Bien souvent lorsque je sortais avec des amies pour aller au Temple Bar, je rentrais seul, et il ne mettait jamais rien arrivée. Je pris ma veste que j'avais posée sur une des chaises de bureau et la mise, ainsi que mon écharpe, prête à affronter le froid. Heureusement pour moi, le chemin de la Quincy House à la Cabot House était court et si j'avais trop froid, je pourrais toujours y aller en courant.

Enfin prête, je me dirigeais vers mon cher Indiana Jones, et lui déposait un tendre baisais sur ces lèvres, profitant de ce moment que nous nous accordions peu pour le moment.

- On ce voit demain. Lui souriais-je, une main posait sur le poignet de la porte.
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Un souffle. Un vent, que dis-je, une tempête. Elle venait de me foutre un revers de râteau en pleine poire. Un coup de pelleteuse sur le coin du nez. Elle venait de m'emmurer vivant dans du ciment encore frais. Bref, elle avait déjà quitté mes bras pour enfiler ses chaussures et sa veste, alors que je restais dans mon lit, comme un con, ne sachant pas trop quoi dire pour ne pas empirer la situation. Franchement, je me sentais royalement con et super gêné. Je devais passer pour mister kekette qui colle quoi. Le mec ringard sur la plage l'été : bibi. Le mec relou en soirée qui fini avec sa culotte sur sa tête sur le bar : bibi. Le mec qui arrête la voiture pour vomir sur le trottoir : bibi. Non sérieusement, en cet instant, j'avais l'impression de faire partie du trio de la honte. Je me sentais tellement con que je n'osais plus rien dire ni bouger. Je la regardais faire, béas. Elle s'approcha ensuite de moi pour venir m'embrasser, mais je sentais bien qu'il y avait un truc qui clochait. Alors déjà que je me sentais con, si en plus j'avais foiré avec Eléo, j'allais jamais m'en remettre. N'oublions pas que je suis un gentleman et romantique en plus, là, j'étais surtout le roi des crétins. Avant qu'elle ne franchisse la porte, j'étais sorti de mon lit, pas le temps pour les chaussures, mais j'attrapais ma chemise au passage, l'enfilant à la hâte sans la boutonner, je lui lança :

- J'te raccompagne !

On descendit alors les escaliers en évitant de faire du bruit, étant donné que certain dormait déjà, peu certes, mais quand même. Et on quitta la maison Quincy. J'étais pieds nu, en chemise ouverte et je peux vous garantir qu'en cet instant, j'aurai tout donné pour vivre à Miami. Je serrai les dents, enfonçant les mains dans mes poches de jeans avançant alors à ses côtés jusqu'à la Cabot House. On ne tarda pas à y arriver, je m'arrêtais donc et lança, un peu gêné, toujours les mains dans le fond de mes poches :

- Désolé pour tout à l'heure... J'voulais pas que tu crois que... enfin, j'me suis trouvé très con.

La fatigue, le fait de se sentir con ça n'aident pas à faire dans la dentelle. Finalement, je lui lançais encore une fois :

- On se redit pour demain soir? [...] Bonne nuit

Oui, car comme elle le savait, je voyais Angel et je ne savais pas à quelle heure je serai libre et si c'était trop tard, ça ne servait à rien que l'on se voit. Surtout après un vent comme celui-ci, j'allais pas lui reproposer de sitôt de passer une nuit avec moi. Peut-être que je puais de la gueule et qu'elle n'osait pas me le dire? Peut-être que dans le manoir, elle avait frôlé l'arrêt cardiaque à notre réveil? Je secouais la tête et je n'osais même pas l'embrasser à nouveau. Et puis bon, je n'étais pas du genre à embrasser tout le temps pour tout et pour rien de toute façon. Je fis alors demi-tour et regagnais ma maison assez rapidement, en courant en fait vu que mes pieds étaient en train de geler, puis je montais m'emitoufler dans mes draps pour y passer la nuit, tout seul, comme un gros con. Rah putain, je me sentais vraiment con.
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Je ne compris pas vraiment sa réaction, l'avait-il mal pris ? Et si oui, pourquoi. Suite à mon baiser, sans vraiment de réponse, il était sortis de son lit à la vitesse grand V prenant tout juste sa chemise et nous étions sortis. Je l'avais suivie un peu bouche bée, me demandant qu'elle mouche l'avais piqué, je n'avais même pas eu mon mot à dire que nous étions déjà dehors, lui pied nu entrain de me raccompagner à la Cabot House. Il devait être gelé, ça c'était sûr. Et puis, une fois arrivée devant mon dortoir, vint enfin l'explication. Il c'était excuser, confus et gêner que je puisse penser qu'il voulait passer à l'étape supérieur. Je me sentis tout d'un coup soulager, et je ne pus m'empêcher de lâcher un léger rire. Il c'était vraiment pris la tête pour pas grand-chose, mais je comprenais, et j'essayais de le rassurer.

- Tu n'a pas à t'excuser. J'avais bien compris que c'était seulement pour dormir, ne t'en fais pas ! Mais ce soir je peux vraiment pas. Une autre fois.

Il me rappela que nous nous verrions que demain soir, puisqu'il comptait voir son meilleur ami. Je répondis par l'affirmative, et lui rendis son " bonne nuit ", ne lui en voulant pas qu'il s'en aille aussi vite. Il devait être gelé dans cette tenue et mieux valait qu'il retrouve vite son lit bien chaud. Je rentrais dans mon dortoir, essayant de ne pas faire de bruit et rejoignant ma chambre a pas de loup. Je préparais mon réveil et regagnais mon lit en pyjama avec hâte, la fatigue étant bien présente. Demain était un autre jour.
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