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Les mots de trop - [ with Henri ] TERMINE

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À en croire ces paroles, qui était très dur pour moi, je l'avais déçu et même énervé. Ce qu'il pensait de moi me faisait mal, mais au moins cela m'avait ouvert les yeux. Voilà ce qu'il pensait de moi.

- Arrête un peu tes conneries ! Je ne te vois pas non plus comme une machine à sous ambulante ! Tu crois que je ne le sais pas ça que c'est dur de gagner son argent ?! Tu pense vraiment que je ne le sais pas ça ?! Tu me prends vraiment pour une idiote.

Je marquais une pause et lui répondis par la suite.

- De toute façon tu a raison ! c'est moi la fautive, la bornée qui ne veux rien comprendre ! C'est vrai que tu peux exactement savoir ce que ça fait que d'être dans cette situation. Crois moi ça ne me fait pas plaisir d'être dans un moment pareil mais je refuse de devoir demander de l'argent à qui que ce soit ! Et ne vient pas me dire que je suis une idiote ou encore que c'est à cause de ma fierté, parce que tu n'en sais rien du tout ! Tu ne sais strictement rien de moi ! Et tu n'as pas le droit de me juger ainsi !

Il fallait que tout ça s'arrête, que je sorte.

- Tu sais quoi, je ne préfère même pas continuer cette conversation avec toi ! Et oui une nouvelle facette de moi que tu ne connaissais pas : Je suis lâche !

Je pris ma veste et sortie. Je n'en pouvais plus, je ne voulais plus entendre ces reproches. Je sais, c'est lamentable de ma part de partir comme ça, j'avais fuis, lâchement. Mais à quoi bon rester si c'était pour s'engueuler et se prendre plein de reproche dans la figure. Le vent glacial de l'hiver me foutait le visage, mais je m'en fichais. Je courrais vers une direction inconnu, il fallait que je me défoule, que je hurle, que je sorte toute cette colère, et cette rancœur que j'avais en moi. Quand je fus arrivé à l'endroit que je cherchais, un petit parc désert, je m'arrêtais net. Mais aucun son ne sortie de ma voix. Et à la place, des gouttes d'eau salés me tombait sur la joue. Je m'en voulais de pleurer pour si peu, pour une histoire débile d'argent. Mais voilà, j'étais faible tout simplement. Je jetais violemment ma veste que je tenais en mains par colère et pris mon visage dans mes mains. Je me sentais pathétique.
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Elle m'avait crié dessus, me balançant alors des choses que je n'avais pas dites. Je n'avais jamais dit qu'elle ignorait la valeur de l'argent ou bien ce que ça signifiait de le gagner. Pour ça elle était plutôt bien placée même. Ensuite, elle m'avait lancé un monologue dans lequel elle se rabaissait, disant que c'était elle l'idiote mais je n'avais jamais utilisé ce mot, contrairement à elle et je ne pensais pas ça d'elle. Elle avait encore une fois ajoute que je ne pouvais pas savoir ce que ça faisait que d'être dans sa situation. C'était vrai. Je n'avais jamais eu de problème d'argent. Je n'en avais même jamais manque. Je n'avais jamais connu les coups durs financiers mais pouvait elle me le reprocher comme elle le faisait ? Y pouvais je quelque chose? Non. Et ça, j'avais l'impression qu'elle me reprochait d'être qui j'étais. Ou d'avoir eu la chance qu'elle n'avait pas eu mais y pouvais je sincèrement quelque chose? Devais je renier ma famille et son argent pour ses beaux yeux? Devais je cracher sur cette chance que j'avais d'´etre ne dans une famille riche? C'est à ce moment la que je me souvenu d'une discussion que j'avais eu avec mon père étant plus jeune. Il m'avait fait une longue discussion sur notre argent, le fait que parfois? Ça pouvait faire venir les mauvaises personnes autour de moi ou bien encore, que certain me jalouseraient et qu'ils me ferait payer ma chance. Mais que jamais, je ne devais renier ce que j'étais. Mes parents m'avaient appris des valeurs. Nous n'étions pas dépensiers, on ne vivait pas dans l'excentricité. On vivait bien, de façon aisée mais sans abus. Nous n'avions pas de jet prive, de gros bateau ou que sais je encore.

Puis finalement, après sa longue tirade et sans attendre une réponse de ma part, elle me planta la. Dans sa chambre. Prenant sa veste et claquant la porte, se traitant elle même de lâche, elle me laissa tout seul dans sa chambre. Je n'en revenais pas. Je restais la, bouche bée, sans savoir si je devais moi aussi partir ou bien attendre qu'elle se calme et qu'elle rentre? J'hésitais. J'étais à deux doigts de partir quand finalement, je me dis qu'elle avait peut être juste besoin d'un peu d'air frais et qu'elle allait rentrer. J'étais très déçu de sa fuite et de notre dispute. Je lui laissais 10 minutes maximum et si elle ne rentrait pas d'elle même, je quitterai les lieux. Sans rien espérer à l'avenir pour elle et moi. Tout s'arrêterait don la, de cette façon. Je trouvais ça vraiment dommage. J'étais très déçu et triste. J'avais espéré autre chose , comme quoi...
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Je ne sais combien de temps j’étais resté dehors. Je m’étais assise sur un banc et j’avais attendu. Je ne pleurais plus ce qui était déjà beaucoup. J’avais les yeux rouge et vitreux, regardant le jardin qui me faisait face. J’avais réagi excessivement, peut être même trop, mais à chaque que j’y repensais, je me sentais triste et déçu. Triste parce que je tenais beaucoup à Henri et que je n’avais pas voulu que les choses ce passe comme ça, et déçu parce qu’il ne me comprenait pas. Nous avions deux visions complètement différentes. Je savais très bien qu’il n’était pas du genre à étaler son argent ou à en faire profit. Mais je ne voulais pas de son aide. Parce que je me sentirais mal, je savais très bien que je serais incapable de le rembourser.

Je décidais de rentrer. De toute façon à mon avis, il risquait d’être partie au vue de comment je m’étais sauvé à la hâte. Peut être que c’était mieux ainsi. Cette dispute avait été le signe que ça ne fonctionnerai jamais entre nous, et qu’il y aurait toujours ce malaise. J’avais cru qu’après l’événement que nous avions vécu, les choses se passeraient autrement, mais je mettais lourdement trompée. Je ramassé ma veste, que j’avais jusqu’ici laisser sur le sol, et commençais à retrouver le chemin de ma chambre d’un pas lent. J’avais grand besoin d’un bon bain brûlant, je ne me sentais vraiment pas bien.

Mais arriver devant ma chambre, j’hésitais. Je n’avais pas vraiment envie de retrouver l’endroit ou je mettais violemment disputais avec lui, mais il le fallait. Entrant dans la pièce, je fus surprise de voir qu’il s’y trouvait toujours, appuyais nonchalamment sur mon bureau.

- Je pensais que tu serais déjà partie…
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Finalement, elle rentra. Elle avait ouvert la porte lentement, la tête baissée et avait été plutôt surprise de me voir encore là. Elle était persuadée que j'étais en fait, déjà parti depuis longtemps. Mais non, je n'avais pas décollé du bureau. J'avais les fesses toujours posées dessus, mes pieds au sol, les bras croisés sur ma poitrine et j'attendais. J'attendais là et comme ça depuis tout à l'heure, comme un abruti. J'attendais qu'elle se calme, qu'elle rentre et pour lui dire quoi? Pour faire quoi?

J'avais eu le temps de réfléchir pendant ces 10 minutes et tout s'était accéléré dans ma tête. J'avais tout d'abord hésité à partir en claquant la porte moi aussi, mais à quoi bon? Cela aurait mit un terme à ma relation avec Eléo et pour moi, ce n'était pas possible. Ensuite, courir la chercher en mode gros romantique, la faisant se retourner et l'embrassant, lui faisant alors comprendre mes sentiments mais cela n'aurait rien résolu, au contraire, ça n'aurait fait qu'envenimer la situation. Alors j'avais opté pour la troisième option, attendre qu'elle se calme, essayer de voir si la relation pouvait être sauvée ou non et partir. Un mélange des trois, en beaucoup plus raisonnable, beaucoup plus moi.

Déjà, j'étais assez surpris de moi même, car je m'étais énervé, du moins, j'avais été touché et j'avais élevé la voix, ce qui était quelque chose qui ne m'arrivait que très très rarement ! Angel ne m'avait jamais vu énervé en trois ans de relation... Donc bon. A présent on était là, réuni dans cette chambre et elle attendait sûrement que je dise quelque chose, mais je me rendais compte, que j'avais été blessé dans ma fierté et que j'avais du mal à me lancer. A pardonner ces mots, qu'elle m'avait dit. J'étais tellement déçu que ça se soit passé entre nous de cette manière.

Finalement, je soupirai et commença à dire :

- Oui... Je me suis dit que si je partais moi aussi, on ne se reparlerait plus et j'en ai aucune envie.

Je marquais une pause. J'avais besoin de parler, mais j'avais besoin de temps. Espérons qu'elle ne me coupe pas la parole.

- Ce que tu m'as dit sur mon argent, ça m'a beaucoup déçu, je pensais avoir été clair avec toi, que mon argent ne serait pas un frein. Je l'utilisais juste pour te faire plaisir, pour que l'on passe des bons moments, je m'en fiche moi, que ça soit moi ou toi qui paye un truc, du moment qu'on le vit, c'est ça le plus important.

Je passais une main dans mes cheveux, respirant :

- Et j'pensais pas qu'on s'engueulerait comme ça. Je te demande pardon si je t'ai véxé à te proposer mon aide, tu as raison, je ne sais pas ce que ça fait.

Je n'osais même pas la regarder dans les yeux. J'avais l'impression que tout était fichu entre nous. Que le peu d'espoir que j'avais, c'était évanoui. Quand j'étais arrivé, elle était agressive, froide, distante. Et nous nous étions disputés alors qu'espérais-je? Qu'elle ait des sentiments pour moi, une envie de nous? Non. Je fis alors un pas, prenant ma veste et la déposant sur mon bras, puis je marchais jusqu'à la porte, passant près d'elle, tout près. Je lui lançais alors :

- Je crois que si j'ai fait tout ça, c'était parce que si jamais tu devais tout abandonner ici, pour repartir en Irlande, je...

Non, ça ne voulait pas sortir. J'avais le coeur serré, l'estomac noué et j'étais tellement dégoûté par notre engueulade, ma timidité me prenait de l'intérieur. Ca bloquait. J'ouvris donc la porte pour quitter la pièce.
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Cette dispute nous avaient fait du mal à tous les deux, autant pour lui que pour moi. Je n'avais pas imaginé que les choses iraient si loin et lui non plus d'ailleurs. Il semblait être hésitant, je l'avais beaucoup déçu, ça c'était sûr. Mais lui aussi m'avais déçu, je pensais qu'il m'aurait compris, certes l'argent n'avait pas grande importance pour moi, ce n'était pas ce qui faisait de lui, il ne s'en ventait pas à tout va. Mais c'était un sujet que je n'aimais pas aborder, et avec le restaurant j'imaginais qu'il avait saisi, mais je me trompais.

Après tout il restait un homme, ils ne peuvent pas toujours comprendre ce que l'on ressent. Mais s'il était resté, c'était parce qu'il ne voulait pas partir sur une dispute. Il est vrai que s'il n'avait plus été là, je ne pensais pas être capable de le regarder en face. D'ailleurs à cet instant, alors qu'il me parlait et qu'il s'excusait, il ne me regardait pas non plus. Est-ce que tout ça était de ma faute ? Parce que j'avais refusé son aide et simplement pour ça, nous avions du mal à nous regarder, à nous exprimer.

Je le vis prendre sa veste, et passer à coter de moi. Il n'était pas arrivé à finir sa phrase. Il allait partir comme ça, et rien ne c'était arrangé. Que devais -je faire ? Il fallait que j'essaye d'arranger les choses. Parce que depuis que je l'avais rencontrée, je n'avais jamais été aussi heureuse depuis longtemps. Nous nous étions beaucoup rapprochés et je crois que l'idée de le perdre m'était insupportable. Et avant qu'il n'ouvre la porte, je lui retiens son bras.

- Attend, s'il te plait... Ne part pas. Je suis désolée de m'être emportais comme ça, j'étais sur les nerfs et je n'aurais pas dû me laisser emporter. Je sais que tu fais ça pour m'aider, et ça me touche beaucoup, mais je ne peux pas... je n'y arrive pas, tu comprends ? C'est dur pour moi parce que je ne sais pas comment m'y prendre.

Je soupirais. S'il avait envie de partir je n'avais pas le droit de le retenir, même si je n'en avais pas envie. L'égoïsme était quelque chose que je détestais. Peut être était-ce pour cela que j'avais refusé, parce que je ne voulais pas être égoïste.

- Si tu veux partir, je ne te retiendrais pas ... Mais je veux que tu sache que je ne vois pas ma vie sans toi. Je crois que depuis que l'on c'est rencontrés, je me suis beaucoup trop attachée à toi...
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Alors que je m'apprêtais à passer la porte, elle posa sa main sur mon bras, me retenant. Je fus surpris, je pensais qu'elle ne voulait pas que je reste. Mais elle me demanda de ne pas partir, je trouvais ça touchant. Elle comprit que je ne faisais pas ça pour la faire chier, juste que voilà, on avait deux caractères forts et différents pour ce sujet. Moi, j'avais de l'argent et je voulais aider ceux qui en avaient besoin, en leur offrant une sortie par ci, par là où en les aidant en cas de coups durs et elle, elle était devenue tellement autonome, qu'elle ne voulait rien redevoir à personne et être libre. Ce que je finissais enfin à comprendre. Elle avait toujours sa main sur mon bras, je m'étais arrêté, je m'étais retourné et je commençais enfin à lever un peu les yeux vers elle. Elle ne semblait pas du tout dans son assiette, sauf que bon, moi, je n'étais pas devin. Il fallait expliquer les choses clairement sans tourner autour du pot. Si elle n'était pas bien pour un truc, pourquoi ne m'en parlait-elle pas?

- Si tu veux partir, je ne te retiendrais pas ... Mais je veux que tu sache que je ne vois pas ma vie sans toi. Je crois que depuis que l'on c'est rencontrés, je me suis beaucoup trop attachée à toi...

Pouf. Explosion de paillette en plein coeur. Sentiment de chaleur intense qui part de mon coeur pour partir en million de confettis dans le reste de mon corps. Je lève les yeux vers elle, je ne comprends pas. Je n'arrive pas à comprendre. Elle semblait distante avec moi, en colère même et là, elle m'avoue une attirance? Non, je devais mal comprendre. Elle ne pouvait pas être attirée par moi... Par ce sale gosse de riche. Mais « je ne vois pas ma vie sans toi » à quel sens? Amis? Plus? Mon cerveau était complètement embrumé et je n'y comprenais rien. J'étais en plus, totalement terrorisé. Moi et l'amour, je me débrouillais comme un manche, j'avais l'impression d'avoir oublié tout ce que je savais. Et finalement, les seuls mots qui réussirent à sortir d'entre mes lèvres furent :

- Comment ça... trop attaché à toi?
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Il voulait que je lui fasse un dessin ou quoi ? Lui avouais ce que je ne me voyais pas vivre sans lui était déjà quelque chose de difficile pour quelqu'un comme moi, surtout que depuis mon arrivée en Amérique, je m'étais habituée à la solitude. Alors si je devais lui en expliquais le sens, j'étais mal partie. De ce coté là, la vie ne m'avais pas fait de cadeau, et je redoutais vraiment les sentiments que j'avais envers lui. Je ne savais pas si c'était une bonne idée, mais cette dispute m'avais ouvert les yeux. Cela m'avait fait du mal.

J'avais besoin de lui, et je n'aimais vraiment pas mettre disputée comme nous venions de le faire. Mais comment lui faire comprendre sans pour autant devoir lui m'exposer ainsi ? Je n'avais jusqu'à présent jamais songé à une réciprocité, enfaîte je ne m'étais pas vraiment posé la question parce que je ne m'étais pas rendu compte du lien qui nous unissaient. Je soupirais, c'était un sujet délicat, et je n'étais pas le genre de fille à exposer ces sentiments au grand jour et à le crier sur tous les toits. La soirée au manoir m'avais beaucoup fait réfléchir, mais je pense que j'avais simplement peur de voir la réalité en face. J'avais peur de m'attacher à quelqu'un, qui aurait alors la possibilité de me rendre vulnérable comme il l'avait fait. Je détestais paraître vulnérable. Mais avec lui ce sentiment était tout autre.

- Je ne sais pas comment t'expliquais ça, tu es devenu important pour moi et ça me fait un peu peur, parce que je ne veux pas être à nouveau blessée. Tu comprends ?

Indéniablement, mon passé me rattrapais toujours. Mais peut être qu'à ces coter ces mauvais souvenir s'effacerait, peut être que finalement cet épisode de ma vie n'existerais plus, comme on efface un tableau. Aussi simplement que ça. Mais il fallait encore que j'arrive à faire confiance, et que j'arrête de me punir de la sorte. J'avais baissée la tête, n'osant pas le regarder en face pour voir sa réaction.
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- Je ne sais pas comment t'expliquer ça, tu es devenu important pour moi et ça me fait un peu peur, parce que je ne veux pas être à nouveau blessée. Tu comprends ?

Oui, je crois que je comprenais. En fait, je crois qu'on ressentait à peu près la même chose. Une attirance, une envie de faire plaisir à l'autre, une symbiose. Néanmoins, nous avions tout les deux peur. Peur de se laisser complètement aller, peur de se livrer, peur de s'avouer faible face à ces sentiments qui nous assaillent. Ce que je ressentais, ce n'était pas de l'amour, non. On se connaissait depuis trop peu de temps pour prétendre à cela. Mais on s'était rencontré, devant ce frigo, on avait sourit, rit, parlé. Au fur et à mesure de nos discussions, j'avais découvert une fille amusante, intelligente, forte, avec son caractère et sa fragilité. Elle me faisait penser à moi, sur beaucoup de choses, on partageait les mêmes visions du couple, de la famille, de l'avenir mais on était totalement différents sur plein de choses, c'est peut être ce qui m'attirait le plus. J'aimais passer du temps avec elle, je la trouvais incroyable et là, l'entendre me dire, devant moi, en ce jour, qu'elle n'imaginait pas sa vie sans moi, ça me semblait irréel. On ne se connaissait pas depuis des mois, mais depuis des semaines. On s'était vu trois fois, en dehors d'aujourd'hui. Juste quelques heures passées ensemble au final. Et elle me disait ça. Cela me touchait, me faisait peur et me surprenait tout à la fois.

Une voix dans ma tête me disait de faire ou dire quelque chose mais mon corps restait là, planté devant elle, dos à la porte. Elle avait murmuré ses derniers mots, baissant les yeux, par timidité sans doute. Et moi à présent, je la regardais, elle et ses longs cheveux blonds, ses petites mains, son corps menu. Je ressentais alors une sensation physique, mon coeur battait fort, je n'entendais que ça, son rythme dans mes oreilles qui me donnait une cadence. Mes yeux s'émerveillaient d'Eléonora, mes oreilles s'émoustillaient de ses mots, sa voix; mon corps ressentait les battements de mon coeur. Je me sentais bien.

Je réalisais enfin que je me sentais bien, même si la peur s'emparait de moi. La voix d'Angel m'agressa alors, pour me hurler à l'intérieur de moi-même de bouger, de l'embrasser là, maintenant, sauvagement. Voilà ce qu'il me dirait, s'il était là. De prendre mes couilles et de les poser sur la table. Mais j'étais un romantique, un grand timide, un enfant dans le domaine des sentiments. Je n'avais aucune envie de la bousculer, de la blesser, de lui faire peur ou de la décevoir.

Alors je m'approcha d'un pas vers elle, arrivant tout près. Ma main vint se poser doucement sur sa joue encore froide de son séjour dehors et mon doigt souleva son menton. Je cherchais ses yeux du regard et je fini par les trouver. Brillants, magnifiques, ils me transperçaient sans crier gare. Je souris.

J'avais sans doute l'air d'un con, mais je n'avais nullement envie de me presser, je n'avais pas envie de l'embrasser, brisant tout le sens magique de ce premier baiser. Je n'avais pas besoin de ça, elle non plus. L'important était de savoir qu'enfin, oui, on s'était attaché l'un à l'autre.

Je n'étais pas du genre à rester accroché à ma moitié 20h/24, à lui dire « Je t'aime » dès le second soir ou même, passer une nuit avec elle, dès les premiers jours. Je ne faisais même pas l'amour à ma copine avant d'être réellement sûr de mes sentiments. J'étais de l'ancienne école, je ne voulais pas faire ça, sans sentiments, sans être sûr d'où j'allais. Et là, je savais où je voulais aller. C'était vers elle.

Je fini alors par enfin, lui répondre, d'une voix douce :

- Oui je comprends. Mais moi, je ne te ferai aucun mal, jamais et ça, je suis sûr que je peux te le promettre Eléonora.

Je passais alors ma main chaude dans sa nuque, pour rapprocher son visage du miens et je vins déposer mes lèvres tendrement sur son front. Un baiser tendre.
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Il m'avait alors promis que jamais il ne me ferait de mal, et m'avait tendrement embrassée sur mon front. Je me sentais bien, comme soulagée d'un poids lourd qui s'était fait sentir dernièrement dans ma poitrine. Je m'étais alors blottie dans ses bras, posant ma tête contre son torse. Ma colère avait disparus, comme par magie, et j'étais soulagée que les choses se finissent ainsi. Je ne voulais plus bouger de ses bras, ainsi, j'arrivais à entendre son coeur battre et d'une certaine manière cela m'apaisée.

- C'est une promesse alors.

Malheureusement pour moi il fallait bien que je le lâche, nous ne pouvions pas éternellement rester ainsi, même si l'idée ne m'aurait pas déplus. Je lui souriais, rougissante, ne sachant pas trop comment me comporter. Il était simple et galant, une chose que j'appréciais beaucoup chez lui. Il n'avait jamais profité de la situation, alors qu'il en avait eu l'occasion plus d'une fois, surtout lors de cette soirée d'épouvante. Je ne savais pas vraiment ce que tout cela signifiait mais à vrai dire pour l'instant je m'en fichais, je voulais juste appréciais cet instant qui nous était donné, après une tel dispute.

Je ne pouvais pas dire non plus que j'étais amoureuse de lui, c'était beaucoup trop tôt pour ça, il fallait du temps pour que des sentiments aussi forts survienne. Mais je savais que ce que je ressentais n'étais pas qu'une simple amitié. Entre nous, il y avait plus, un quelque chose qui n'était pas définissable. Je m'assis sur le lit, l'invitant à faire de même et pris sa main. Elle était beaucoup plus grande que la mienne.

- Je ne veux plus me disputer avec toi.

Je savais que malgré tout, la question de la voiture restait, mais à présent j'avais trouvée une solution à mon problème. Je m'étais souvenu qu'en face de l'université, se trouvait un bar - restaurant. Avec un peu de chance, je pourrais postuler le temps d'avoir les sous pour la voiture et irai chez maison d'édition en bus. Je savais que ça n'allé pas être facile, mais je devais le faire.
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Elle s'était blottie contre moi, cherchant sans nul doute encore un peu de réconfort. Je souris tendrement. Elle était adorable. Elle finit par s'éloigner pour aller s'asseoir sur son lit, m'invitant à la rejoindre. Elle me prit la main, jouant avec, j'étais assez grand et c'est vrai que comparé à sa petite main, j'avais l'air d'un troll des montagnes. Cela me fit sourire. Eléo me lança alors qu'elle ne voulait plus qu'on se dispute, je lâchais donc un rire dans une grimace avant de répondre :

- Ca risque de nous arriver tu sais, c'est quelque chose de normal tant que ça reste occasionnel et qu'on ne rompt pas le contact. Et quelque chose me dit qu'on a déjà un sujet de prédilection pour ça !

Je souriais en rigolant presque. Enfin, j'en rigolais aujourd'hui, mais et demain? L'argent ne serait-il pas un trop grand fossé pour elle et moi? Si on sortait ensemble, ça allait ressurgir. J'aurai envie de lui faire plaisir, de l'emmener au restaurant, en voyage ou bien encore lui faire des cadeaux mais les accepterait elle? J'en doute. A moins que ça reste de l'ordre du raisonnable? Fallait-il qu'on en parle sérieusement et qu'on mette les choses à plat, histoire de savoir quelles sont les limites qu'elle m'autorise? Ce que je peux ou ne peut pas faire concernant ce sujet? J'aimerai.

- Jusqu'où j'ai le droit d'utiliser mon argent pour te faire plaisir? [pause] Je sais que c'est un sujet sensible pour toi, mais je sais aussi que je vais avoir envie de t'inviter au restaurant, que j'aurai envie de te faire des cadeaux alors, je veux savoir la limite à ne pas franchir, pour ne pas te vexer. Dis moi.

Je lui souris alors, jouant également avec ses doigts alors que j'avais pris une position plutôt confortable sur son lit. Retirant mes chaussures, j'étais affalé, allongé sur son lit, mon dos contre un de ses coussins, le long du mur.
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