Les mots de trop - [ with Henri ] TERMINE

Cela faisait une semaine que ma journée de malheur était passée, et une semaine que je n'avais pas revue Henri. J'avais beaucoup repensée à ce qu'il s'était passé, tenté de l'oublier avait été une vaine tâche. Je n'arrivais pas à me comprendre est cela m'énervais au plus au point. Aujourd'hui je devais passer chez le garagiste pour le cout des réparations de ma voiture. Je savais d'avance que financièrement ce n'était pas bon pour moi. Mon boulot à mi-temps me payer tout juste mes études et mon logement, et je savais que mes parents ne pourraient m'être d'aucune aide puisqu'ils avaient déboursé grosse somme pour leur voyage de Noël et de fin d'année.

Lorsque je partais pour le garage, il devait être 13h00. Mon rendez-vous était une heure plus tard, et comme je devais prendre les transports en commun, je préférais partir en avance, ne sachant pas s'il y aurait des bouchons ou non à cette heure-ci. Il pleuvait légèrement, mais pas vraiment de quoi s'inquiéter. Une fois que je fus arrivée, l'homme qui nous avait dépannés vint m'accueillir. Mais il ne m'apportait pas de bonne nouvelle. En effet, comme me l'avait dit Henri lors de ma panne, la courroie avait lâché, mais le dépanneur m'appris aussi que le moteur était totalement hors d'état. Le prix qu'il m'annonçait pour les réparations me fit presque flancher et tombait par terre. Il fallait plus de 2000 dollars en comptant la main d'oeuvre, et les pièces demander pour réparer ma voiture. Je ne possédais pas une telle somme sur mon compte, et je ne gagnais même pas assez pour payer ces frais.

J'étais alors rentrée bredouille à mon logement. Le garagiste accepter de me donner un délai, mais même avec ce délai je savais d'avance qu'il me serait impossible de payer. Je m'étais allongé sur mon lit, cherchant mille et une façons de résoudre ce problème. Ma voiture m'était indispensable pour aller travailler, et sans travaille, je n'avais pas de sous pour payer les réparations. Un vrai casse tête. J'entendis quelqu'un toquait à ma porte. Je me levais d'un pas las, voulant être seul pour me lamenter sur mon sort, mais fut surprise par son apparition.

- Oh, bonjour Henri.

J'avais passé la semaine à faire mes premiers examens, j'avais bien révisé et j'avais plutôt bien réussi, ce qui me soulageait assez, je devais bien l'avouer. J'avais également appelé mes parents, pour les prévenir de mon accident et de la voiture. Elle était complètement morte et il faudrait donc que je m'en achète une nouvelle. Mes parents me proposèrent donc que ça soit mon cadeau de Noël. Je trouvais ça super chouette et du coup, je prévoyais d'aller en acheter une bientôt, sans trop savoir vers quel modèle me conviendrait.

Cet accident de merde, qui avait alors mit Eléonora dans tous ses états. La pauvre, elle n'avait vraiment pas eu de chance, mais plus que moi, c'était déjà ça. Je n'avais pas eu le temps de passer la voir avant aujourd'hui, compte tenu des partiels, je ne savais donc pas comment elle allait, dans quel état se trouvait sa voiture exactement non plus. Je me décidais donc à passer la voir, avec une petite idée en tête.

Bon, je savais qu'elle avait son caractère et sa fierté au niveau de l'argent, mais j'espérais néanmoins qu'elle accepterait mon aide. Je savais à quel point sa voiture était importante pour elle, sans elle, elle ne pouvait pas aller à son travail et sans son travail, c'était le retour direct à Dublin et ça, j'en avais aucune envie.

Etait-ce alors un geste purement égoïsme, que je m'appretais à faire? Lui payer ses réparations pour au final, ne pas prendre le risque qu'elle rentre en Europe? Non, j'espérais que non. J'espérais que je faisais ça de façon non intentionné. Depuis notre rencontre, on s'était beaucoup rapproché elle et moi, on avait même dormi une nuit ensemble -sans rien faire- mais toute cette situation avait éveillé quelque chose en moi. J'en avais parlé à mon meilleur ami, il avait été clair, il m'avait "ouvert les yeux" sur ce que je ne voulais pas voir. Pour moi, Eléonora était plus qu'une simple amie ou connaissance mais ça, aurais-je seulement un jour la force de lui dire? Je me connaissais, j'étais très timide et avec ce que j'avais vécu, assez méfiant. Arriverais-je à passer outre mes craintes? Pas sûr.

Je pris donc la direction de chez mon amie, en milieu d'après midi. On me fit entrer, m'indiquant qu'Eléo était dans sa chambre et je toquais à sa porte. Je stressais, je sentais mon coeur battre dans ma poitrine. Elle sembla suprise de me voir, en même temps, je n'avais donné aucune nouvelle en une semaine.

- Hey ! Souriais-je à la jeune femme avant de venir lui faire la bise. Je ne te dérange pas? Ca va?

Je fus surprise de voir Henri, et j'en étais un peu déstabilisée, surtout dans un moment comme celui-ci. Il dû le voir car il me demanda si j'allais bien.

- Euh oui ça va très bien, entre je t'en pris.

Il était vrai qu'il ne tombait pas forcement au bon moment. Je ne savais pas trop comment réagir à présent, mais le tout était de rester naturel, comme si rien ne s'était passé, c'était le mieux à faire. Nous sommes rentrés à l'intérieur de ma chambre, elle n'était pas bien grande et sacrément en désordre suite à mes révisions de cette semaine. Le constat de ma voiture était toujours sur mon lit. Je le pris afin qu'Henri ne le voit pas. Je n'avais aucunement envie d'en reparler, cela me mettais déjà assez dans tous mes états.

- Excuse-moi pour le désordre, je n'ai pas vraiment eu le temps de ranger cette semaine, installe toi où tu veux. Alors, que me vaut l'honneur de ta visite ?

À chaque fois qu'il venait me voir, Henri était plein de surprise. La dernière fois, c'était pour aller au Zoo, mais aujourd'hui je n'avais aucune envie de sortir, j'étais beaucoup trop sur les nerfs et déprimé pour ça, je n'allais que lui gâcher sa journée, si tel était le cas bien sûr. Je ne voulais pas non plus qu'il se sente de trop, je savais quand dans ces moments-là je pouvais blesser sans le vouloir les personnes qui m'entouraient. C'est pour ça que je préférais en général rester seul, ça évitait bien des complications, et surtout des disputes inutiles qui me montais vite à la tête. Attendant sa réponse, je rangeais le constat que j'avais en mains dans un tiroir de mon bureau au coin de la pièce.

Elle m'invita à entrer, me répondant que oui, ça allait. Elle s'excusa pour le désordre de sa chambre, mais j'en avais complètement rien à faire. Je m'installais à son bureau, alors qu'elle enfouissait quelque chose dans le tiroir, comme si elle ne voulait pas que je le vois. Elle avait l'air bizarre. Elle me demanda alors qu'est-ce que je faisais ici. Enlevant ma veste pour me retrouver en chemise blanche cintrée, je lui répondis :

- Je viens aux nouvelles, on n'a pas eu le temps de se voir cette semaine.

Je marquais une pause puis repris :

- J'voulais savoir comment tu allais et aussi pour ta voiture, savoir où ça en était.

Je lui souris, passant alors la main dans mes cheveux ébourriffés. J'avais envie de l'aider, financièrement. Parce que je savais que c'était un coup dur pour elle. J'avais de l'argent, surtout que mes parents allaient me payer ma voiture et que je n'aurai rien à dépenser. Je pouvais l'aider et j'en avais envie. Je la regardais, elle avait l'air soucieuse, ce qui m'ennuyais. Mais malgré tout, j'étais content d'être avec elle. Cela me faisait du bien.

Lorsqu'il me parla de la voiture je ne pu m'empêcher de lever les yeux au ciel. Bien évidemment qu'il voulait savoir. Il se souciait toujours de moi, et voulais toujours m'aider, ce que je trouvais gentil et à la fois attendrissent. Mais voilà aujourd'hui cela m'agaçait. Je savais très bien que si on abordait le sujet, il allait vouloir m'aider où je ne sais quoi, mais ça il en était hors de question. J'avais toujours sur me débrouiller toute seul depuis mon arrivée, et ce n'était pas aujourd'hui que ça aller arrivée. Et puis je lui étais assez redevable comme ça. Je n'oubliais pas qu'il m'avait offert un restaurent et qu'il avait payé le dépanneur qui était venu nous chercher. Je décidais donc te changer de sujet en faisant en sorte qu'il ne le remarque pas, ou du moins d'essayer.

- Oui c'est vrai que l'on ne sait pas vue de la semaine. Avec les révisions je n'ai pas vraiment eu de temps pour penser à autre chose, mais tous s'est bien passé ! Et toi tes examen, il était cette semaine aussi non ?

Pour ma part, mes examens c'était plutôt bien passé, et j'étais à peu près sur de les avoir réussi. J'avais pu avoir mes parents dans la semaine, et je leur avais raconté en bref ce qu'il s'était passé, mon père c'était alors beaucoup inquiéter et c'étaient même demandé s'il ne devait pas venir me voir en Amérique. Heureusement, ma mère l'avait rassurée, lui expliquant qu'à présent, j'étais rentrée saine et sauve. Je leur avais aussi expliquée les quelques détails que je savais sur le moment pour la voiture, et c'est la qu'ils m'avaient dit que financièrement, il ne pourrait pas m'aider. Je n'avais plus qu'a demandé de l'aide à mon frère ou à ma soeur, ce que je n'aimais pas du tout. Toute cette histoire me stressait beaucoup. Il fallait absolument que j'arrête d'y penser.

Eléonora ne se cacha pas pour changer de sujet. Sans scrupule. Elle me répondit que oui, on ne s'était pas beaucoup vu et que personnellement, ses examens s'étaient bien passés. Je posait ma cheville sur mon genoux opposé, posant également mon coude sur le bureau. Je l'observais, elle n'avait vraiment pas l'air bien. J'avais même l'impression de l'agacer en fait. Je ne savais pas trop si c'était le meilleur moment pour lui proposer mon aide, mais peut être qu'au fond, cela lui fera plaisir? De savoir que quelqu'un peut l'aider, la soulager un peu.

- Oui, ça s'est bien passé aussi, c'est cool pour toi, ça ne doit pas être évident en ce moment...

Je l'observais toujours, posant un doigt le long de mes lèvres. Je ne savais pas trop comment mener la chose, j'avais l'impression qu'elle n'était pas du tout dans son assiette. Je tombais peut être mal après tout? J'en savais rien. Où alors je l'ennuyais? Où bien encore, elle avait deviné pour mon changement d'attitude / sentiment et qu'elle voulait mettre des barrières? Sans doute... Ca devait être ça oui. Je me sentais gêné maintenant, je ne me sentais presque pas le bienvenu.

- Pourquoi tu as changé de sujet quand j'ai parlé de ta voiture? C'est si grave que ça?

Ma tentative pour changer de sujet fut vaine et je sentais qu'il ne prenait pas vraiment bien la chose. Il restait obstiner à vouloir savoir ce qui était arrivé à ma voiture. Je ne voulais pas risquer de le froisser, mais étant sur les nerfs depuis que j'avais été chez le garagiste, je sentais que je pouvais partir à n'importe quel instant au quart de tour. Je devais me calmer avant de lui répondre. Le mieux était de m'asseoir sur mon lit, calmement et d'essayer de lui répondre gentiment, sans dérapage qui pourrait le vexer.

- Parce que je n'ai pas envie d'en parler, tout simplement. Je serais me débrouiller comme toujours, alors ne t'en fait pas.

Je ne savais pas vraiment si j'avais réussi ma tentative, mais au moins je m'étais un peu calmée. Je détestais vraiment être dans cet état. Je savais très bien qu'il était venu pour moi, et qu'il s'inquiétait de ma situation, je le voyais bien. Il avait toujours été comme ça avec moi. Je me rendais compte à quel point je ne le méritais pas. La plupart des autres filles n'auraient pas refusé son aide, et elle n'aurait pas réagi comme moi je le faisais. Mais je n'étais pas comme les autres, je réagissais mal, je partais au quart de tour. Bien sûr, tout le monde à un mauvais côté de sa personnalité.

- Parce que je n'ai pas envie d'en parler, tout simplement. Je serais me débrouiller comme toujours, alors ne t'en fait pas.

Un silence envahit l'espace. Elle n'avait pas envie de me parler, elle souhaitait se débrouiller seule. Mais pourquoi? Pourquoi ne pas accepter mon aide? Par fierté? Simplement parce qu'elle veut avoir le mérite, mais de quoi? Si sa voiture était en sale état elle devrait débourser une grosse somme d'argent et je connaissais sa situation. A moins que ses parents l'aident, elle n'y parviendrait pas toute seule et à en voir sa réaction agressive avec moi, elle était dans la merde et ne voulait pas l'admettre. Je n'aimais pas cette fierté mal placée qui pouvait mettre en péril ses études ici. Mais en même temps, je comprenais. Et puis, qui étais-je pour émettre un jugement sur l'argent? J'étais qu'un gosse de riche à ses yeux.

- Te débrouiller seule... comme toujours. Je souris.

Depuis que je la connaissais, elle n'avait pas su se débrouiller seule, toujours. L'autre soir, après sa panne de voiture, elle m'avait appelé, elle avait eu besoin de mon aide et j'avais été là pour elle toute la soirée et la nuit, à la rassurer et la réconforter comme je le pouvais alors cette phrase là, me déçu. Ca n'avait donc aucune importance pour elle? Je ne lui apportais rien? Je n'avais pas été là ce soir là? Je levais les sourcils. Ce que j'entendais ne me plaisais pas.

- Pourtant l'autre soir, tu as eu besoin de moi non?... Commençais-je avant de poursuivre, me lançant malgré tout dans le sujet qui fâche. Ecoute Eléo, je ne veux pas du tout te blesser en te proposant ça, mais je connais ta situation et à en voir ta réaction, tu as besoin de mon aide. L'autre soir, c'était ma présence qui comptait, quoi qu'aujourd'hui tu sembles penser que si je n'avais pas été là, ça aurait été pareil. Mais aujourd'hui, c'est financièrement. Je sais que pour toi, c'est un sujet sensible, tu as ta fierté et je le conçois, mais je te le propose quand même, tu en fais ce que tu veux. Je peux t'aider pour ta voiture.

Les mots qu'il venait de me dire me blessais Qu'il puisse penser que ce n'était que parce que j'avais ma fierté, que je n'acceptais pas son aide était perçut comme une insulte pour moi, et la colère me montait. Comment pouvait -il ainsi penser ça de moi ? La comparaison avec la soirée de la dernière fois n'était pas de même. J'avais eu besoin de lui, parce que je n'avais personne d'autre, et je n'avais regrettée à aucun moment de l'avoir appelé. Mais là, les choses étaient différentes.

- L'autre soir ce n'était pas la même chose ! Oui j'avais besoin de toi ! Mais financièrement je n'ai jamais eu besoins d'aide ! On parle d'argent là, ce n'est pas la même chose ! Et ce n'est pas ma « Fierté » comme tu aime si bien le dire qui m'empêche d'accepter ton aide. Je ne veux pas d'aide tout simplement parce que je n'ai pas envie d'avoir l'impression de profité de ta situation ! Comment pourrait tu le comprendre tu n'as jamais eu à t'en souciais ! Et je pourrais tout aussi bien penser que tu a pitié de moi .

Je sais que j'étais allée un peu loin , mais sous le coup de la colère, je n'avais pas pu me contrôler. J'allait surement le regretter car j'avais compris en le rencontrant que ce sujet était tabous entre nous, mais il était trop tard pour faire marche arrière. Il n'avait jamais connu de soucis d'argent, et moi non plus jusqu'à ce que j'arrive ici. Je mettais dit que ce serais facile mais rien ne l'avait été. Aujourd'hui je commençais à regretter mes décisions. Est-ce que tout cela en valait la peine ? Pourquoi avoir choisi la difficulté, à la facilité ? Je n'avais aucune réponse. Je ne voulais pas repartir, mais si je n'avais pas le choix, je serais prête à le faire malgré tout.

- L'autre soir ce n'était pas la même chose ! Oui j'avais besoin de toi ! Mais financièrement je n'ai jamais eu besoins d'aide ! On parle d'argent là, ce n'est pas la même chose ! Et ce n'est pas ma « Fierté » comme tu aime si bien le dire qui m'empêche d'accepter ton aide. Je ne veux pas d'aide tout simplement parce que je n'ai pas envie d'avoir l'impression de profité de ta situation ! Comment pourrait tu le comprendre tu n'as jamais eu à t'en souciais ! Et je pourrais tout aussi bien penser que tu a pitié de moi .

« Comment pourrais tu le comprendre tu n'as jamais eu à t'en soucier ! » Les mots qu'elle venait de prononcer, me firent redresser le visage vers elle, pour plonger mon regard dans le siens. Alors c'était ça? C'était bien comme ça qu'elle me voyait? Je n'en revenais pas. Je savais que l'argent lui posait problème mais oser me dire ça à moi. Je me levais donc de sa chaise de bureau, passant la main dans mes cheveux, rigolant jaune. Je finis par poser mes fesses sur son bureau, tout en restant debout pour lui dire:

- Alors c'est comme ça que tu me vois? Comme un gosse de riche qui n'a aucune valeur de l'argent? Tu crois que c'est parce que mes parents ont un gros salaire que je ne sais pas que l'argent est dur à gagner et qu'on peut le dépenser pour tout? Tu crois vraiment que j'ai autant d'argent que ça?

Je marquais une pause, faisant quelques pas. Je commençais à être déçu et à m'énerver. Oui, ça m'énervait ces clichés à la con.

- Je ne te pensais pas comme ça Eléonora, vraiment, je suis déçu. Tu as des clichés en tête alors que personnellement, je n'en ai jamais eu, ni pour toi, ni pour personne. Je ne t'ai jamais rien demandé en échange, j'ai jamais rien attendu de toi, autre que ce que tu voulais aussi. Je ne veux pas de ta redevence et arrêtes de croire qu'il faut toujours rendre la monnaie de sa pièce à quelqu'un, on peut faire les choses par plaisir.

Je marquais à nouveau une pause avant de lui dire, sur un ton un peu plus dur :

- Tu sais, j'ai la valeur de l'argent, je sais surtout, ce que ça coûte d'avoir un bon salaire. Tu crois que mes parents ont leurs salaires en s'allongeant sur le dos toute la journée et en rentrant dîner tous les soirs à la maison? L'argent, ça a un prix et ça demande des sacrifices ! Je n'ai jamais demandé à être riche, on ne choisi pas sa famille ni son milieu alors ne viens pas m'en faire ce repproche à la con.

Je n'arrêtais pas de parler parce que pour une fois, on parlait du sujet qu'on avait si souvent éviter. Il était grand temps de mettre les choses au clair mais étrangement, je me sentais mal. Je n'avais pas envie de me disputer et encore moins avec elle. Surtout pas pour de l'argent !

- Oui j'ai de l'argent, je peux t'aider Eléonora. Je sais que tu as besoin d'argent pour le garagiste, dis moi combien. Si tu veux que je t'aide juste un peu, je le ferai mais laisses moi t'aider ! Je ne comprends pas ton entêtement ! Tu bosses, tu es dans les partiels, tu es loin de ta famille et tu es dans l'une des Universités les plus durs au monde, et chères, alors je sais que tu ne peux pas tout payer. Tu vas faire quoi? Abandonner toute ta vie ici alors que tu pourrais rester en acceptant mon aide? C'est une aide d'un ami, pas un prêt de la banque ou je ne sais quoi ! Arrêtes d'être aussi bornée !