BEENGEL ▲ the start of something new.

dans mon ventre, y a ton gosse tu vois.

« La police mène toujours l'enquête mais la personne qui a fait ça n'a laissé que très peu d'indices. » Merde. D'un côté, c'était presque évident. Même si la personne avait l'air d'être dérangée mentalement – qui allait poser une bombe dans l'appartement de son ennemi, vraiment ? - mais elle avait été assez intelligent pour ne pas que la police la retrouve avec facilité. Elle avait peut-être regardé trop de séries policières, et ça avait marché. C'était juste trop bizarre, t'avais l'impression que tout cela était irréel. Surement parce que tu ne l'avais pas vécu toi, et tu voyais la réalité et la gravité de la chose à travers l'amnésie présente chez Angel. « C'est sûr que t'es pas le mec le plus aimé du monde, mais t'as une idée de qui serait assez fou pour aller jusqu'à poser une bombe ? » T'avais l'impression d'être un personnage de série télévisée à sortir cette phrase, comme si c'était impossible que ça arrive en vrai. Ça te faisait un peu peur tout ça, tu te demandais si la personne qui avait tenter de le tuer aller recommencer, si la police finirait par le ou la trouver avant. Ça te donnait envie d'en savoir plus même si t'étais pas de la police, t'avais envie de mettre ta patte à l'affaire, et de résoudre cette énigme. « J'essaierai d'en parler à Cynnan, voir si on peut trouver quelques trucs. » Tu disais, plus pour toi, réfléchissant à comment trouver des indices, à repasser derrière ce qu'avait déjà du faire la police mais tant pis. Vous étiez seulement de simples étudiants en journalismes, mais vous aviez cette passion de résoudre les choses, de faire les détectives privés et vous travailliez assez bien tous les deux.

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"Now you..."

Elle avait raison je n'étais pas le mec le plus aimé sur terre, en même temps il faut dire que je l'avais bien cherché. C'est vrai après tout après avoir joué au connard pendant pas mal de temps je ne récolte que ce que je sème. Je le méritais même si bon c'était tout de même un peu extrême. Je suppose qu'il avait fallut que ça arrive pour me faire ouvrir les yeux, ça avait au moins servi à ça finalement. Néanmoins j'aurais tout de même préféré ne pas perdre entièrement ma mémoire parce que c'est très handicapant et je n'aime pas ne pas avoir le contrôle sur une situation. Le grand maniaque du contrôle que j'étais ne le supportait pas. « Je n'ai eu que ce que je méritais. » Tout le monde trouvait que je prenais cette histoire d'un esprit cool, je n'allais pas passer la journée à me lamenter sur mon sort tout de même, ce n'était absolument pas mon genre, ce n'est pas ça qui allait m'arrêter il en faudrait beaucoup plus. J'étais en vie et c'était l'essentiel après tout. C'est alors qu'elle dit plus pour elle même qu'elle allait en parler avec quelqu'un pour éclaircir tout ça. je fronçais les sourcils désapprobateur. « Certainement pas ! Tu vas éviter d'étaler ma vie privée merci. »

dans mon ventre, y a ton gosse tu vois.

« Je n'ai eu que ce que je méritais. » Bon. Pour le coup, tu ne savais pas trop quoi dire quant à sa réaction. C'était bon, dans le sens où il comprenait qu'il n'était pas un sain et qu'il en avait saoulé des gens. C'était bon parce qu'il prenait un peu conscience des choses depuis cet accident il paraissait, et qu'il savait qu'il n'était surement pas une victime pûre. Qu'il avait peut-être fait quelque chose pour s'attirer les violentes foudres de quelqu'un. « J'sais pas, une bombe c'est un peu exagéré non ? » Tu demandais, posant tes yeux sur lui. Car autant énervé que la personne pouvait l'être, il y avait d'autres moyens pour régler ça. On pouvait parler – et ok, peut-être que c'était dur avec Angel qui n'était pas toujours le plus enclin à la conversation. Mais une bombe. Une putain de bombe. Merde c'était pas deux pays en guerres qui combattaient là, c'était deux jeunes adultes encore étudiants. « Certainement pas ! Tu vas éviter d'étaler ma vie privée merci. » Tu levais un sourcil en le regard, voyant son expression réprobatrice qu'il arrivait à faire passer rien que dans ses sourcils. Alors quoi, monsieur te donnais tes ordres maintenant ? Ça c'était drôle. Comme s'il pouvait t'arrêter de faire quoi que ce soit. « J'ai pas dit que j'allais l'étaler. J'ai dit que j'allais faire mes recherches avec Cynnan. » Tu reprenais en haussant tes épaules, comme si ce n'était pas grand-chose. Puis au pire, tu lui mentirais s'il devient trop chiant avec ça. Tu n'avais pas dit que tu allais écrire un article sur lui – il devait même pas savoir que tu faisais des études en journalisme s'il avait su avant – mais évidement que cette histoire piquait ta curiosité. Comment ne pouvait-elle pas ? Un poseur de bombe, le retour. Il fallait croire que Harvard attirait les dégénérés.

(Invité)

"Now you..."

« Faut croire que certains ne font pas les choses à la légère. » C'est vrai qu'une bombe c'était tout de même exagéré, du moins pour le connard que j'étais. Enfin je ne sais pas je n'étais pas un terroriste et je n'avais tué personne donc c'était peu compréhensible mais bon il faut croire qu'il y avait des fous de partout. Je n'étais pas sûre d'être en sécurité à la Eliot House, ni ailleurs d'ailleurs mais je n'avais pas tellement le choix, je devais continuer de vivre malgré tout. Je n'aimais pas spécialement l'idée qu'elle aille fouiner dans mes affaires, surtout que ça ne l'a regardait pas, mais alors absolument pas. Surtout que je ne me rappelais pas d'elle alors je ne savais pas encore lui faire confiance, je ne savais pas ce qu'elle allait faire avec ce qu'elle allait trouver ou ce qu'elle risquait de trouver. « La police est là pour ça Beezus et elle fait très bien son travail. »

dans mon ventre, y a ton gosse tu vois.

« Faut croire que certains ne font pas les choses à la légère. » Ouais c'était le moins qu'on puisse dire. C'était dérangeant cette histoire. Vous étiez à Harvard pour étudier, pour passer vos diplômes et apprendre des matières qui allaient servir pour vos prochains boulots, mais même pour faire ce genre de choses personne n'était à l'abri. Même lorsque ce que vous visiez était purement tourné vers votre avenir, il y avait des gens qui voulaient gâcher ça et qui planquait des bombes personnelles ou anti-personnelles. Et Angel avait eut de la chance, mais que ce serait-il passé s'il avait été retrouvé mort hein ? Et si quelqu'un d'autre était passé lui rendre visite et avait les clés de chez lui ? C'était effrayant de se dire que des gens avaient pu mourir et que le psychopathe qui avait eu cette brillante idée courait toujours, prêt à peut-être recommencer. « C'est fou. T'as eu de la chance mais t'es amnésique. Le genre de truc qu'on voit que dans les films... » Et c'était vrai pour ta part, car tu ne connaissais pas des tas de personnes amnésique ici à Harvard. C'était un truc que tu ne connaissais tellement pas bien que ça t'avait l'air irréaliste. Et pourtant... « La police est là pour ça Beezus et elle fait très bien son travail. » Il ne devrait pas dire ce genre de chose. Ça te donnait l'impression qu'il était au courant de certaines choses – et sûr, ce devait être qu'une impression – mais ça n'empêchait pas ta nature curieuse de vouloir agir et rechercher. Et puis il se moquait de toi là ? « Mouais... C'est pas trop l'impression que ça donne comme ils n'ont rien trouvés non ? » Tu demandais simplement, une petite moue sur ton visage.

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"Now you..."

« J'aurais largement préféré que ça reste dans les films. » Oh oui ça aurait été tellement plus simple pour moi, je n'aurais eu à me soucier de rien. Mais dans un sens je me demande si l'amnésie n'avait pas favorisée mon changement de comportement car après tout j'avais perdu tout mes repères et il fallait que je m'en construise d'autres. Si je n'avais pas été amnésique je ne suis pas sûre que ça aurait été la même chose, au contraire. C'était peut-être mieux ainsi. Les choses arrivent toutes pour une raison non ? Même si j'avais encore du mal à comprendre le pourquoi du comment dans cette histoire. Je n'aimais pas spécialement qu'elle se mette à chercher dans ma vie de cette façon. D'ailleurs elle commençait légèrement à m'énerver et même si je ne voulais pas spécialement le faire je ne pouvais le contrôler. J'avais ce qu'on appelait le sang chaud, les restes de l'ancien moi et il fallait éviter de trop me mettre en colère. « Il faut dire que la personne qui a fait ça a été très méticuleuse et ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas trouvés encore le coupable qu'ils n'ont pas des pistes. Au cas où tu n'aurais pas remarqué j'ai pas mal d'ennemis et pas qu'à Harvard, j'en ai partout dans le pays et dans le monde grâce à mon père. Alors oui ça risque de prendre du temps avant de connaître le coupable donc tu seras priée de rester en dehors de ça ! »

dans mon ventre, y a ton gosse tu vois.

« J'aurais largement préféré que ça reste dans les films. » Ça c'était vrai. Ou peut-être pas. T'essayais d'utiliser ce nouveau Angel au mieux, sans oublier que ça mémoire risquait de revenir complètement un jour, et que tu risquais d'avoir droit au revers de la médaille. « Il faut dire que la personne qui a fait ça a été très méticuleuse et ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas trouvés encore le coupable qu'ils n'ont pas des pistes. Au cas où tu n'aurais pas remarqué j'ai pas mal d'ennemis et pas qu'à Harvard, j'en ai partout dans le pays et dans le monde grâce à mon père. Alors oui ça risque de prendre u temps avant de connaître le coupable dont tu seras priée de rester en dehors de ça ! » Et beh, ça c'est de la tirade de théâtre. C'était drôle et triste à la fois tout ça. T'avais l'impression qu'il s'ouvrait plus à toi en tant qu'inconnu que ce qu'il aurait pu faire en tant que plan cul. Très charmant. Comme le fait qu'il parle de son père ou de ses ennemis. C'était furtif, ce n'était spécialement pour t'éclairer ni parce que tu étais mademoiselle Darling qu'il ai parler de ça devant toi, mais ouais, tu prenais tout ce que tu pouvais avoir. Tu le regardais, un grand faux sourire qui pouvait se faire passer pour un vrai sur le visage, un petit peu trop enjouée pour l'occasion. « Évidement. » A lire : cause toujours tu m'intéresses, tu ne pourras pas faire de moi ce que tu le décides. C'était peut-être le graaand Angel Massarelli et tu voulais te remettre dans ses bonnes grâces afin d'avoir la chance d'être plus proche de lui, mais ce n'était pas comme si t'allais l'écouter au doigt et à l'oeil lorsqu'il décidait quelque chose. T'étais pas sa femme – pas encore – et même si c'était le cas, on était plus au siècle dernier. Si tu voulais rechercher, tu le ferais. « Ton père à l'air d'être un charmant bonhomme. » Tu disais ironiquement pour dévier légèrement le sujet, parce qu'il avait tant d'ennemis que ça, tu te demandais bien quel genre de personne il était.

(Invité)

"Now you..."

Cette fille commençait légèrement à m'agacer, j'avais bien envie de lui en ficher une pour l'a remettre à sa place. Comment j'avais put ne serais-ce qu'être ami avec cette fille ?! Je les choisissais visiblement très mal. Elle me lança un faux sourire et je le savais elle se fichait pas mal de ce que je venais de lui dire. Je ne sais pas à quoi elle jouait mais si elle continuait elle allait très vite prendre la porte. D'ailleurs je ne sais pas pourquoi je ne l'avais pas fait plutôt mais j'étais curieux de voir ce qu'elle avait à me dire et depuis qu'elle était là je ne savais finalement pas tant de choses que ça sur notre relation. Il faudrait que je creuse un peu là dessus. Des fois je me demandais pourquoi je n'avais pas pris un détective privé ça serait sans doute plus simple. J'avais certes mentionné mon père mais je ne voulais tout de même pas parler de lui. Je savais depuis peu ce qu'il représentait pour moi et la haine que nous avions l'un pour l'autre. Je l'a fusillais du regard avant d'aller chercher mon téléphone dans la salle de bain. « C'est ça ! » -crachais-je avant de rentrer dans la salle d'eau. J'avais quelques messages m'invitant à une soirée et un appel manqué de mon médecin. Il appelait juste quand il fallait celui là. Je composais son numéro avant de retourner dans ma chambre où la jeune femme était toujours là. Je me désintéressais d'elle pour me concentrer sur ma futur conversation avec le toubib. Je m'étais appuyé sur le chambranle de la porte avec un bras croisé sur ma poitrine. S'il pouvait décrocher... « Oui c'est Angel Massarelli... Oui je sais j'ai manqué votre appel... Ouais j'ai eu un contre temps. » Je regardais la jeune femme en disant cela. « Je ne sais pas. » -dis-je en me passant la main sur le visage. « Oui je sais... Oui bien sûre... Demain ? Je ne sais pas... » Je me dirigeais vers mon bureau avant de regarder mon agenda sur l'ordinateur. « Ouais je devrais pourvoir le faire... Je suis occupé... Non à la fac... Ouais... Très bien à demain ! » Je raccrochais avant de me mettre un rappel sur mon téléphone.

dans mon ventre, y a ton gosse tu vois.

Qu'il était compliqué celui-là. Et malgré tout, tu t'accrochais, comme une conne. Il fallait croire que t'étais débile, ou que t'aimais te faire du mal. Il était hermétique à la moindre parole et dans le genre antipathique il faisait fort. Mais t'étais là, à essayer de lui faire croire que vous étiez proches, et lui il avait plutôt l'air d'avoir envie d'aller sauter de la fenêtre. Remarque, peut-être qu'un nouveau choc l'aiderai à lui redonner sa putain de mémoire. Tu ne pouvais t'arrêter de te demander comment il se comportait avec ses amis. Ça avait l'air d'être tellement différent de la manière dont tu te comportais avec les tiens, et c'était peut-être pour ça que ta supercherie ne collait pas pour le mieux. Il était ce mec froid et droit dont on se demandait s'il connaissait ce que voulait dire l'humour quand il était sobre, et toi t'étais pas comme ça. Tu sortais des piques à droite à gauche, plus ou moins gentilles tout dépend la personne que tu avais en face de toi, mais il y avait déjà un tel barrage être lui et toi que tu ne pouvais t'adonner comme tu le voudrais à être toi-même. Rien que la remarque ironique sur son père semblait le faire rager à une vitesse incroyable – et putain, tes vrais amis n'étaient pas si susceptibles eux au moins. Il faudra que tu penses à les remercier d'être dans ta vie de tout ton coeur quand tu les reverras car cette petite entrevue avec Angel te faisait remarquer à quel point ils étaient tous vraiment géniaux quoi. Il allait dans la salle de bain, comme ça, genre merci la politesse. Alors tu te levais, regardant une nouvelle fois sa chambre et tous les petits objets qui s'y trouvaient, sans toucher. Tu l'entendais qui parler, tu ne savais pas vraiment à qui mais tu te faisais tes petites idées. « […] Ouais j'ai eu un contre temps. [...] » Tu lâchais un petit rire plus pour toi-même, parce que c'était toi le contre-temps ? T'imaginais que c'était mieux être ça que de n'être rien du tout. C'était peut-être aussi un moyen de te dire qu'il avait autre chose à faire et qu'il fallait que tu dégages. Tu le regardais bouger dans sa chambre entre la salle de bain et son bureau, et puis il finissait par raccrocher. Tu te disais qu'il fallait peut-être pas que tu pousses trop ta chance pour une première fois. « Je vais devoir y aller... Je pourrais revenir ? » Tu lui demandais, sourire à l'appuie. T'auras peut-être plus de chance une autre fois quand il sera mieux.

(Invité)

"Now you..."

Je venais juste de finir mon appel avec le médecin, il voulait absolument me voir car j'avais raté mon rendez-vous d'aujourd'hui. Ce n'est pas comme si j'avais hâte de retourner à l'hôpital, j'estimais y avoir passé assez de temps comme ça. J'avais bien entendu Beezus ricaner alors que j'étais au téléphone avec mon médecin mais je n'y avais pas prêté attention. Voilà qu'elle voilait partir, je ne m'étais sans doute pas assez intéressé à elle. Il faut dire qu'il y avait quelque chose qui me dérangeait un peu chez elle, je ne saurais dire quoi. Ma conscience me disait de me mettre à l'écart de cette fille mais j'étais tout de même assez curieux pour savoir le fond de ses pensées. « Alors c'est tout ce que tu as à me dire sur notre "relation" » J'accentuais bien les guillemets sur relation, si nous ne avions bien une, j'en doutais toujours.

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