BEENGEL ▲ the start of something new.

dans mon ventre, y a ton gosse tu vois.

Ça faisait au moins trois mois que tu réfléchissais nuits et jours de ce que tu venais d'apprendre. Enceinte à ton âge, vraiment ? Tu étais une jeune femme ambitieuse, qui savait ce qu'elle voulait et qui visait haut. Tu n'avais même pas songé quand tu avais regardé le petit test positif entre tes doigts, que s'il n'était pas trop tard, tu pouvais avorter. A vrai dire, ça ne t'était même pas venu à l'esprit, mais maintenant que tu savais que tu ne pouvais plus faire retour en arrière, tu te posais la question. Est-ce que tu l'aurais fait ? C'était surtout par rapport au fait que tu n'étais pas complétement sûre de pouvoir lui donner une bonne vie avec ton petit salaire de McDonald's et ta bourse d'Harvard. Que t'arrives à garder de l'argent sur ton compte et à gérer les choses seules, d'accord, mais un bébé ? Ça coûtait énormément d'argent. Tu pensais à ton futur aussi. Au fait que ça risquait d'être plus dur s'il fallait que tu penses à son bien être, quand toi tu voulais avancer dans ta future carrière. Qu'est-ce que tu ferais déjà maintenant, si ton corps décidait de perdre les eaux, et que ton bébé voulait sortir en pleins partiels hein ? Tu serais dévastée.

T'as entendu un peu ce qui était passé à Angel. Celui avec qui tu avais couchée et dont tu étais presque totalement cent pour cent sûre qu'il soit le père du bébé. Amnésique qu'il était. Et là, tu voyais une toute nouvelle perspective s'ouvrir à toi. Peut-être qu'au lieu d'être maman mono-parentale, tu aurais un peu d'aide pour éduquer cet enfant. Peut-être que ça lui donnerait envie de te garder, même avec ta jalousie et ta possessivité. Ça te donnait envie de venir le voir et lui dire, et c'est ce que t'allais faire. Tu voulais voir de prêt comment il était amnésique, comment ça ressortait, par rapport à son caractère de mec connard qui respecte personne. Tu voulais voir s'il y avait encore même un minuscule espoir qu'il te garde auprès de lui, même s'il avait Eva. C'est dans cette perspective qu'en plein mois de septembre, la rentrée ayant déjà bien commencée, tu te dirigeais un samedi matin dans le bâtiment des Eliots, sachant qu'Angel résidait là. Tu cherchais le numéro de sa chambre, et une fois devant, tu expirais pour te donnais du courage, et puis tu toquais.

(Invité)

"Now you..."

J'étais dans ma chambre chez les Eliot, je rentrais juste de mon jogging quotidien. Il fallait que je me remette en forme après mon accident, ça ne pouvait pas durer et puis j'avais besoin d'un échappatoire. Je m'étais déjà inscrit dans l'équipe de football américain d'Harvard, chose que je n'avais pas fait l'an dernier, va savoir pourquoi. En tout cas une chose était sure ça allait me faire du bien tout ce sport pour décompresser. Je me dirigeais vers la douche de ma chambre et me déshabillais pour m'enlever la transpiration de ma course. je restais quelques instants avant de sortir et de me sécher. Je repensais aux derniers jours et à tout ce qui m'était arrivé, j'en avais eu plus en quelques mois que depuis que j'étais né. Je sortais de la douche et mis mon boxer et un pantalon de jogging avant de me sécher les cheveux en vitesse avec une serviette. C'est alors que quelqu'un toqua à ma porte. Qui pouvait bien venir à une heure pareille ? Surpris je laissais ma serviette dans la salle de bain avant d'aller ouvrir la porte les cheveux en batailles et à moitié sec et torse nu. J'ouvris la porte et tombais sur une fille que je n'avais jamais vu avant aujourd'hui. Je l'a regardais sceptique avant de froncer les sourcils. Elle n'appartenait pas à la Eliot House car je ne l'avais jamais vu là, peut-être une nouvelle arrivante mais j'en doutais fortement à vrai dire. « Uh Je peux t'aider ? ».

dans mon ventre, y a ton gosse tu vois.

Une seconde. Deux secondes. Tu détestais à quel point attendre derrière cette porte paraissait long et tu détestais le stresse dans lequel cela te mettait. Ce n'était pas comme si tu étais follement amoureuse de lui, ou comme si vous aviez vécu une histoire d'amour passionnée et intense. Rien de tout cela ne s'était passé, et même si les rumeurs qui circulaient parlait de son amnésie, tu ne parvenais pas à calmer ton coeur qui battait à tout rompre. Annoncer à quelqu'un que vous étiez enceinte de lui, amnésique ou pas, n'était jamais une mince affaire, tu le savais maintenant.

Évidement. Tu avais presque envie de lever tes yeux au ciel et de demander au destin s'il était vraiment sérieux quand il décidait ce qu'il allait se passer dans ta vie. Comme si à ce moment-là, t'avais le besoin de te sentir dans un putain de film romantique pour adolescente. Le pire, c'est que tu n'arrivais pas à savoir si tu étais extrêmement chanceuse, ou si c'était tout le contraire. Tu avais du mal à décoller tes yeux du torse nu sur lequel tu tombais face à face quand la porte s'ouvrait. Ce torse à découvert, comme pour te tenter inlassablement alors que pour une fois, tu n'étais pas tout à fait venue dans cette optique-là. Tu voulais rester sérieuse un minimum, garder ton esprit tourné vers la vérité que tu devais avouer, et lui il ouvrait la porte presque nu et ça te faisait perdre tes moyens, t'en oubliais presque pourquoi t'étais là. « Uh Je peux t'aider ? » Oui, remonte les yeux Beezus... Un petit peu plus.. Voilà. En fait non, tes yeux dans les siens, plongés dans ses iris presque noirs, n'aidait en rien ta mission. Concentration Bee, tu auras tout le loisir de le mater plus tard. « Mh, on m'a dit que t'étais amnésique ..? » Tu faisais une petite grimace. Quel tact Bee. En même temps, tu ne voyais pas vraiment comment commencer cette discussion. L'étape numéro un, c'était déjà d'avoir la chance qu'il te laisse rentrer.

(Invité)

"Now you..."

Une jeune femme se trouvait juste derrière la porte de ma chambre chez les Eliot. Je ne l'avais jamais vu et je n'avais aucune idée de qui elle pouvait être. je me demandais ce qu'elle faisait là, peut-être qu'elle c'était perdu, je ne sais pas c'était étrange. pourtant à la façon dont elle me regardait elle semblait me connaître. Pitié faîtes que ce ne soit pas encore une de ces hystériques qui me faisait croire qu'elle était ma copine. Beaucoup avaient profité que je sois amnésique pour me faire croire tout un tas de conneries. J'espérais que ce n'était pas son cas à elle. Elle garda son regard fixé sur mon torse quelques instants avant de me regarder. Elle me semblait un peu louche tout de même. C'est alors qu'elle me dit qu'on lui avait raconté que j'étais amnésique. D'accord. « Ouais et ? » J'avais l'étrange impression que ce qui allait suivre n'allait pas me plaire. Va savoir pourquoi, je n'en avais pas la moindre idée. J'attendais qu'elle dise quelque chose mais elle ne dit rien. « Bon écoutes si t'es là pour me faire perdre mon temps tu peux rentrer chez toi. » Moi qui voulait passer une journée tranquille.

dans mon ventre, y a ton gosse tu vois.

« Ouais et ? » Tu haussais un sourcil en le regardant, et peut-être qu'à force de ne pas l'avoir vu ces derniers mois, tu avais un peu oublié à quel point il n'était pas l'homme le plus agréable à côtoyer. Tu comprenais que depuis l'accident qui lui était arrivé, il ne savait plus qui était qui et ne te connaissait donc pas, et qu'il ne devait avoir aucune idée du pourquoi de ta présence. En même temps, tu te disais que peut-être si rien ne lui était arrivé et que tu venais tout de même toquer chez lui, il n'aurait pas plus compris, il aurait déjà balayé de son esprit le peu de temps que tu avais réussie à obtenir de lui. Il te regardait, mais aucune émotion ne brillaient dans ses yeux, aucun sentiment qu'ils soient positifs, ni même négatifs. Que cette plate indifférence qui faisait un peu mal, mais qui pouvait être synonyme de renouveau. « Bon écoute si t'es là pour me faire perdre mon temps tu peux rentrer chez toi. » Tu n'arrivais pas à supprimer ton petit grognement de femme enceinte frustrée devant le manière dont il décidait de te parler. Ouais, apparemment, son accident n'avait servi à rien si son caractère de merde avait demeuré le même. Dommage. « Faut croire que t'as pas changé hein ? Toujours gentleman. » Tu décidais de répondre, appuyant ton épaule contre l'encadrement de la porte. Tu levais tes yeux au ciel, avant de les reposer sur lui, un petit sourire sur tes lèvres. « Je voulais voir comment t'allais. Prendre des nouvelles. On était... proche avant. » Et d'accord, ce n'était peut-être pas l'entière vérité, mais il fallait bien que tu commence quelque part.

(Invité)

"Now you..."

Elle avait définitivement le même comportement que les autres filles qui étaient venues me voir. Enfin tout du moins elle s'en rapprochais fortement. Mon dieu mais j'avais été un tel tombeur qu'elles étaient toutes folles de moi ou quoi ? Ca avait été quelque peu flatteur au début d'avoir quelques admiratrices mais à la longue ça devenait un peu saoulant quand même. Enfin ce n'est pas comme si j'étais une célébrité. Les pauvres quand même elles devaient endurer ça tout les jours et en beaucoup plus pire. Visiblement ma remarque ne sembla pas lui plaire. Moi pas gentleman ? Ouais bien sure... Je voulais juste qu'elle en vienne au fait une bonne fois pour toute. Elle s'appuya contre le chambranle de la porte avant de continuer en disant que nous étions proches avant. Voilà qu'elle tenait le même discours que toutes les autres filles avant elle. J'étais maudit c'est pas possible. Je ne les avaient pas toutes ensorcelé quand même. Bon sang mais à quoi je jouais avant. « Bon écoutes si t'es une de ces filles qui me court après pour me dire qu'on était proches et que tu était ma copine avant que je sois amnésique tu peux passer ton chemin j'en ai marre d'entendre le même ramassis de conneries. »

dans mon ventre, y a ton gosse tu vois.

« Bon écoute si t'es une de ces filles qui me courent après pour me dire qu'on était proches et que tu étais ma copine avant que je sois amnésique tu peux passer ton chemin, j'en ai marre d'entendre le même ramassis de conneries. » Oh, parce qu'il y en avait d'autres qui étaient venues avant ? Génial, tout ce qu'il fallait pour te discréditer encore plus devant lui. Peut-être que si tu avais été dans les premières de ces filles, il t'aurait laissé venir au fait, il t'aurait peut-être cru avec plus de facilités. Le problème c'est que tu n'avais pas entendu la nouvelle de son accident de suite, et c'était un bien pour un mal. Un bien car tu avais pu prendre le temps de te poser et de réfléchir à cette nouvelle, à ce qu'il se passait en toi et à ce que tu devrais faire. Un mal car d'autres avaient apparemment profité du fait de son amnésie avant toi, et qu'il était donc dans un état encore plus méfiant que si tu étais venue avant. « Écoute, non, on était pas ensemble d'accord ? » Tu disais un petit peu plus durement que ce que tu aurais voulu, parce que malgré toi, tu commençais à t'énerver. Ça te faisait déjà assez de mal comme ça de devoir redire la vérité haut et fort, le fait que lui et toi n'avez jamais été ensemble ni vécu une belle histoire d'amour. Tu soupirais, passant une main dans tes cheveux. Peut-être que l'annonce de ta grossesse ne serait pas pour aujourd'hui après tout. « On était amis, c'est tout. » Peut-être que si tu commençais par ça, il commencerait par se réchauffer un peu à ta présence, non ?

(Invité)

"Now you..."

Sa réponse me surpris, ainsi donc nous n'étions pas ensemble ? Je m'étais donc trompé. Ou alors es-ce que ça cachait autre chose ? Je ne savais pas vraiment mais je suppose que j'allais très vite le savoir. Je restais tout de même sur mes gardes après tout je ne savais absolument pas qui elle était, je pouvais remercier mon amnésie pour ça. C'était assez étrange cela dit car j'avais bien l'impression qu'il y avait autre chose là dessous mais je ne pouvais mettre le doigt dessus. C'est à cet instant que j'aurais voulu que mes souvenirs refassent surface, pourquoi es-ce que ce n'était pas le cas ? J'en avais plus que marre de ne jamais me souvenir de rien c'était handicapant et je n'aimais pas avoir un train de retard. Ainsi donc nous étions juste amis ? Peut-être... Je m'étais trouvé pleins d'amis depuis que j'étais revenu de l'hôpital. Qu'elle ironie. Je l'a regardais septique toujours en fronçant les sourcils. « Humm.... Entre alors. » Je me poussais pour l'a laisser passer et refermais la porte derrière elle. Je rentrais à nouveau dans la salle de bain pour mettre un t-shirt et revenais dans ma chambre. J'attendais de voir ce qu'elle allait me dire, en espérant que ça me plaise...

dans mon ventre, y a ton gosse tu vois.

Tu étais un petit peu stressée, te demandant s'il allait mordre à l'hameçon ou pas, et peut-être même qu'il allait te révéler qu'il faisait semblant d'être amnésique pour une raison x et étudier à quel point les gens étaient prêt à se servir de lui une fois que tout le monde entendait qu'il avait eu un accident effaçant sa mémoire. Et qu'est-ce que t te retrouverais conne dans ce cas-là. « Humm... Entre alors. » OOOH VICTOOOOIRE. Ouais enfin, il faudrait pas que tu te réjouisses trop vite quand même Bee, tu avais juste réussie à entrer dans l'antre de la bête, ce n'était que ça. Mais quand même, quand tu jugeais par rapport à la manière dont il te parlait, à la manière donc il assumait des choses, et juste quand tu te souvenais du caractère désagréable qui était ancré en lui, tu te disais que ce n'était déjà pas du gâteau de passer la porte de cette chambre. Tu passais donc devant lui quand il se poussait, puis tu regardais autour de toi la chambre pendant qu'il allait dans la salle de bain. T'étais assez contente de le revoir vêtu d'un t-shirt, ça t'évitait de rester troubler comme une groupie si tu allais devoir continuer de lui parler. « Ça va ? Tu tiens le coup ? » Tu demandais plus gentillement cette fois, reposant tes yeux sur lui. Peut-être que c'était plus prudent de commencer à parler de lui, de lui montrer que tu tenais à lui comme si vous étiez liés d'une longue amitié indestructible. Tu n'avais plus vraiment le choix pour essayer de te faire accepter parmi-lui de toute manière.

(Invité)

"Now you..."

Il y avait quelque chose qui me dérangeait avec cette fille et je ne savais pas exactement quoi et ça me perturbait. Pourquoi je ne pouvais pas m'en souvenir ? Pourquoi je ne m'étais pas souvenu de tout il y a un moment de ça ? Il fallait que ça traine en longueur en plus de ça. J'attendais qu'elle dise quelque chose parce qu'honnêtement je n'y croyais pas tant que ça. Si on était amis pourquoi es-ce qu'elle n'était pas venu me voir ? C'est sans doute que quelque chose était arrivé entre nous et je ne savais pas vraiment quoi. Que c'était agaçant à la fin. Je n'aimais pas ne pas me souvenir et surtout pas dans ce genre de situations. « Ca va. » Je restais bref. Je ne savais rien d'elle ni pourquoi elle était venu ici et il devait bien y avoir une raison mais laquelle ? Elle faisait l'amie qui se souciait de moi mais dans ce cas où était-elle quand j'étais à l'hôpital ? « Tu étais où quand j'étais à l'hosto ? Il me semble que si on avait été amis tu serais sans doute venu me voir ou quand je suis sortis hors là ça fait déjà un petit moment. »

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