maxime × mes origines

La France, je n’aurais jamais pensé m’y trouver un jour où du moins pas dans ce genre de situation. Il y a quelques jours, je suis passé dans l’orphelinat où j’ai vécu avant d’être adopté par la famille Boyle. J’ai pu lire la lettre que ma mère a laissé si je voulais un jour la retrouvé. Je trouvais cela un peu bizarre qu’elle laisse ce genre de lettre alors qu’elle m’a tout de même oublié. J’ai mis quelques jours avant de me décidé à y aller, je voulais la connaître et savoir pourquoi elle m’a laissé à ma naissance. Voilà pourquoi j’étais présent dans la capitale du romantisme… Je ne parle pas un mot de français mais j’ai quand même réussi à me retrouver en face du bâtiment où elle est censée vivre en espérant qu’elle y vive toujours car cela date un peu. Je penche la tête sur le côté et prend une grande bouffée d’air frais avant d’appuyer sur la sonnette. J’avais des crampes d’estomac tellement j’étais en stress à l’idée qu’elle puisse me dire de dégager. Ca pouvait toujours être le cas après tout, elle a peut-être laissé une lettre car elle voulait me voir mais si elle ne voulait plus maintenant. Une fois résonna dans le combiner. J’avale ma salive avant de répondre en anglais. Bonjour, je suis Trung Boyle, j’aimerai parlé à madame Jackson s’il vous plait. dis-je d’une voix assez gêné. Putain mais je ne pouvais entrer chez elle et lui dire que je suis son fils qu’elle a abandonné il y a un moment.

Okay donc il y avait un mec dans l’appartement, ça me foutait encore plus la pression. Cela ne semblait pas être la voix d’un mec mature enfin d’un homme marié et tout ce qui va avec. Cela n’est pas son mari. Je savais déjà que ce n’était pas mon père puisqu’elle m’a précisé dans la règle que j’étais dû à une relation extra conjugale. Je monte alors au deuxième étage comme il me l’a précisé. Je montais les marches tranquillement sentant mon cœur battre de plus en plus fort. Je fus surpris de me faire accueillir la porte ouverte, je serais la lettre que j’avais dans la poche avant de me retrouver face à un homme plutôt imposant par rapport à moi, je devais bien l’avouer. J’arque un sourcil quand il me demande ce que je voulais à sa mère, cela faisait de lui mon frère ? Mh j’espère que ma relation sera meilleure que celle que j’ai avec mon frère qui n’est en fait rien pour moi. Mhh, je … j’ai besoin de savoir si c’est bien elle qui a écrit cette lettre. dis-je en lui tendant la lettre. Je ne pouvais pas lui dire directement que je suis son frère enfin plutôt son demi-frère. Je passe ma main dans mon cou sans trop savoir quoi dire d’autre, il n’allait tout de même pas me laisser dans le couloir si ? Mhh je peux lui demander ? dis-je en le regardant dans les yeux. J’étais gêné de la situation et je ne me trouvais pas dans une situation facile.

Je ne savais trop comment réagir face à lui, j’essayais de lui faire comprendre que j’avais besoin de parler à sa mère. Il finit par lire la lettre que je lui tendais. Il me dit alors qu’il pensait que je me trompais car sa mère n’avait que deux jumeaux … Donc cela voulait sûrement dire que j’avais un autre frère ? A moins que je n’aie rien du tout et que cela ne soit pas elle. Je finis par le suivre doucement ne sachant pas quoi faire. J’avais les yeux baisers n’osant pas regarder la jeune femme qui se trouvait maintenant devant moi. Est-ce que c’était bien elle ? Je finis par lever les yeux quand je l’entendis dire que c’était bien elle. Je me mordis la lèvre et la vis émue devant lui. Bonjour… maman ? dis-je sans trop vraiment savoir si je pouvais l’appeler comme cela ou non. Je suis passé à l’orphelinat après avoir su que j’ai été adopté … J’ai vu ta lettre et je n’ai pas compris pourquoi tu l’as laissé si tu ne me voulais pas. dis-je en plantant mon regard dans le sien. J’étais curieux et j’avais de quoi l’être n’est ce pas ? Je me tourne alors doucement vers Maxime. Je suis Trung Boyle, étudiant en médecine à Harvard… Désolé de m’incruster comme cela dans ta vie, je voulais juste savoir d’où je venais. dis-je avec un léger sourire gêner alors que je lui tendais la main pour le saluer convenablement.

Je n’arrivais toujours pas à croire que je faisais face à ma mère, ma mère biologique qui m’a abandonné à ma naissance. J’avais surtout l’impression que je pourrais gêner son fils, après tout je n’étais pas là pour m’incruster dans la famille. La seule chose que je cherchais, c’était d’où je venais. Je n’hésite pas à m’excuser en face de Maxime en tendant la main pour qu’on puisse se saluer convenablement. Je souris quand il me dit qu’il était aussi étudiant en médecine. Cela nous fera un point commun alors. dis-je en penchant la tête sur le côté alors qu’on se serrait la main. J’avais questionné alors ma mère sur le pourquoi elle m’avait abandonné. Je ne fus pas choqué d’apprendre la nouvelle, j’étais un enfant né en dehors des liens du mariage pas une relation extraconjugale. Elle a laissé cette lettre pour qu’un jour j’ai l’envie de venir la voir. Je viens juste de l’apprendre que j’ai été adopté, j’avais besoin de savoir que je ne faisais pas parti de cette famille Boyle. Une famille riche certes mais j’ai toujours eu l’impression d’être un vilain canard et c’était le cas … Qui est mon père ? dis-je en la questionnant du regard. J’imagine que ce n’étais pas un blanc bec quand on voit ma couleur de peau. 

Je ne savais pas trop comment réagir d’autre, je ne savais ce que je pouvais dire ou faire. J’étais tellement mal à l’aise que je n’arrêtais pas de tirer sur la manche de ma veste. Je passais clairement pour un débile aux yeux de mon demi-frère mais cela ne m’importait peu, il apprendra sûrement à me connaître s’il le veut vraiment. J’écoutais les paroles de ma mère et approuve la tête doucement quand elle me dit qu’elle aurait aimé que je sois dans une famille aimante. Cela se voyait que j’étais différent d’eux, je me sens stupide de ne pas l’avoir remarqué tout de suite. Je suis plutôt bronzé par rapport à eux alors forcément j’aurais du m’interroger tout de suite. Je pris le bout de papier qu’elle m’a donné avec le prénom de mon père et je le mets dans ma poche de manteau. Je fus tout de même surpris qu’elle me prenne dans ses bras ainsi. Je mis quelques secondes avant de passer mes bras autour de son corps pour la serrer un peu plus contre moi. Cela faisait du bien de savoir que je n’ai pas été totalement abandonné finalement. Je me décale finalement avant de me regarder autour de moi. Il est où votre mari ? J’imagine qu’il ne vaut mieux pas qu’il me voit ici n’est ce pas ? dis-je en tournant la tête pour regarder Maxime. Il n’avait pas dit un mot et je pouvais le comprendre, il faudra sûrement que je lui parle un peu pour qu’on apprenne à se connaître tous les deux.