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Penchant la tête vers lui dans une moue, je le scrute alors que je sens ses mains continuer de me parcourir. Ce mec est une drogue, autant dire que j'ai adoré vivre ce moment avec lui et rien ne m'empêchera de remettre ça quand bon me semblera. « T'as fais tout ? hun ? » oui j'suis susceptible, non mais oh, sale gosse va. Pourtant son rire et son petit sourire précédent sa phrase avait fini par me revenir alors que je lui souriais finalement en retour. Sentant alors sa main glisser le long de mon ventre pour rejoindre mon intimité, je frissonne dans un léger soupire de plaisir tandis qu'il taquine mon clitoris, avant que je ne pose mes mains à plat sur son torse afin de le reculer avec amusement. « Tchhht bas les pattes monsieur j'fais tout ! » tient ça allait être son nouveau surnom et alors que je me décalle légèrement de lui, je l'observe à sa question, un peu surprise. « Tu.. veux que je t'accompagne à Paris... tout le week end ? » plissant les yeux, je me pince les lèvres. « Pour quelles genres d'affaire ? » c'est ma petite Bee qui va encore raler si elle apprend que je voyage au lieu de réviser.
Prenant ainsi mes affaires qu'il était en train de me tendre, j'commençais à enfiler mon tangua puis mon soutif avant de le regarder doucement à ses paroles. Il est vrai qu'à cet instant précis je n'avais pu m'empêcher de songer à un piège de sa part. Après tout je le savais suffisamment manipulateur pour parvenir à ses fins et c'est un truc qui me stressait pas mal. Qu'est-ce qui me prouvait qu'il n'avait pas couché avec moi simplement pour m'adoucir ? quoiqu'il en soit il avait réussi, bien que je m'imaginais mal vivre sans me chamailler avec lui. « Pourquoi moi ? tu pourrais très bien y aller avec quelqu'un d'autre.. vu ta réputation.. tu dois en avoir des filles à tes pieds », dans un petit soupire, je l'observe ainsi calmement avant d'enfiler mon débardeur d'un geste précis alors que je l'entend poursuivre ses paroles pour tenter de me convaincre. « Dans une heure ? c'est tentant mais... je bosse, je peux pas juste les appeler comme ça et leur dire que j'suis pas là du week end enfin je.. » hésitante, je ne savais pas trop quelle réaction avoir.. ça m'faisait envie c'est vrai et bien que je tachais de ne pas trop le montrer... qui ne rêverait pas d'une telle offre avec un mec comme lui ?
C'était marrant car après ce qu'on venait de vivre, je ne pouvais m'empêcher de réenclencher le mode Silvia suspicieuse... mais bon dans un sens je me disais que s'il voulait me piéger ce serait une très mauvaise façon de le faire. Je n'étais pas un monstre et je pense qu'avec un peu de temps il arrivera certainement à me convaincre, mais pas maintenant. Non ça, aucune chance. Ce fut d'ailleurs à ce moment précis que je le vis s'approcher de moi afin de glisser sa main sous la dentelle de mon bas, laissant un doigt glisser en moi avant de le porter à mes lèvres. Le laissant ainsi faire, je me pince les lèvres quelques secondes avant d'accepter de laisser ce doigt curieux se hisser dans ma bouche, récupérant ce qu'il y avait dessus sans que je ne quitte son regard. « Je vois.. oui je dirais que ça y répond plutôt bien », il était direct et précis, j'aimais ça chez les hommes. Qu'il ai assez de couille pour me rappeler à l'ordre et surtout : qu'il sache ce qu'il veut bordel. Ezio était complètement ce genre d'homme. Penchant néanmoins la tête à la suite de ses paroles, je plisse les yeux. La villa de quoi ? Une moue sur le visage, je préfère ne pas relever avant de poser mon index sur son torse que je laisse glisser jusqu'à ses abdos, frôlant sa virilité. « Au pire je peux toujours dire que je suis malade histoire qu'on se batte et qu'on baise dans la villa de l'adoration », d'un pincement de lèvre assez amusé, je le scrute alors que je lui sauve un peu la mise sur ce coup. J'avais bien vu sa tête quand il s'était stoppé. Et autant être clair, je préférais le mot adoration que celui qu'il avait failli employer. Pas d'amour pour moi.