[FINI] Explosion in the sky

Elle m'affirma que non, elle n'avait pas envie de rentrer, ce qui me plu mais surtout, son idée d'aller faire un tour de patinoire me tentait énormément ! Tous les ans, à Central Park, une grande patinoire était installée et on avait prit l'habitude avec ma famille d'y aller à chaque période de Noël, j'adorais ça ! Je lui répondis donc très entousiaste :

- Oh oui avec plaisir ! On y va?

Je laissais un billet de 20$ sur la table et après avoir enfilé nos manteaux, on quitta le bar pour avancer vers l'endroit qu'elle avait repéré sur la route. Il y avait pas mal de monde autour de la patinoire et même sur la glace. C'était quelque chose que les gens aimaient beaucoup en général. On fit la queue pour pouvoir avoir deux paires de chaussures, ce qui nous prit quand même de longues minutes, pendant lesquelles on discuta de nos prouesses artistiques, puis ce fut notre tour. On enfila nos chaussures, confiant les autres à la conciergerie installée. Je pénétrais très rapidement sur la glace, sans aucune difficulté, me retournant alors dans une pirouette simple pour voir où en était ma compagne.

La patinoire avait été une très bonne idée, Henri en étais tout aussi enthousiaste que moi. Nos patin mis au pied, je l'avais suivit jusque sur la glace. Au début j'eu beaucoup de mal à lâcher le bord de la piste. La dernière fois que j'avais eu l'occasion d'en faire, c'était l'année dernière avec ma soeur et mon frère pour les vacances de noël, alors normal que je perde un peu l'habitude. Mais avec un certain temps d'adaptations, on y arrive un peu mieux. Au bout de cinq minute, je décidais d'enfin lâcher le bord pour me cramponner au bras de mon chère Indiana Jones.

- Désolée, mais il va me falloir un certain temps d'adaptations !

Lui par contre, avait l'air de parfaitement s'en sortir. Il m'épatait à chaque fois. Y avait-il quelque chose qu'il ne savait pas faire, ou était-il un homme parfait ? Bien sûr, je sais très bien que ça n'existe pas. Tous le monde a des défauts, mais les siens était plutôt dur à trouver jusqu'ici. Nous avons patinés en douceur, mais trop lentement non plus, au risque de tomber.

- Alors M. Indiana Jones, qu'est ce qui vous fait le plus peur au monde ?

Elle avait fini par se cramponer à moi, quittant avec le bord de la patinoire. Ce n'était pas quelque chose qui me dérangeait, bien au contraire. Ensemble, glissant sur la glace d'un pas assez lent, on commença à discuter. Elle me demanda la chose qui était selon moi, le trouble d'une grande peur, la plus grande même. Je réfléchis quelques isntants, évitant aussi les petits qui patinaient sans trop faire gaffe, puis fini par répondre :

- Perdre ma famille ou même l'un de mes proches. Et toi?

C'était une bonne question à vrai dire. Mais j'étais un garçon avec les pieds sur terre et aussi, très raisonnable, du coup pour moi, c'était vraiment ça le pire des scénarios qui pouvait m'arriver. Perdre un parent serait une terrible épreuve dont je doute me remettre. J'étais vraiment très proche d'eux, on avait des liens particuliers, j'avais toujours vécu àleurs côtés alors imaginer les perdre.. c'était déjà une chose compliquée, mais surtout, je pensais sincèrement que cela pouvait être la cause de ma propre perte.

Sa plus grande peur était tout à fait compréhensible. Personne ne souhaitait voir un de ces proches mourir, rien que d'y penser, ça me rendait triste. Je ne me voyais pas du tout vivre dans un monde sans un membre de ma famille. Mais il y avait une chose à lequel personnellement j'avais encore plus peur.

- La mort. C'est ce qui me fait le plus peur. Aussi bien pour moi que pour un être qui m'est chère.

Pour certaine personne, la mort les passionne parce qu'elle entourer de mystère. Un mystère qui ne peu être résolu. Et c'est pour cela qu'elle fascine temps. Pour ma part, à chaque que quelqu'un en parlait ou que je voyais à la télé des documentaire la dessus, j'étais effrayer. Aussi je préférais aborder un autre sujet avec Henri, quelque chose de plus joyeux !

- Et si on changer de sujet ? Tu ne ma pas dit si tu avais des frère et soeur !

Sa plus grande peur était la mort. Je trouvais ce sujet un peu glauque, personnellement. La mort étant quelque chose qui va forcément nous arriver, on le sait tous et on est bien les seuls d'ailleurs. Les autres animaux n'en ont pas conscience mais, ils ne font pas de projets. C'était comme s'ils vivaient dans une roue, qui tournait toujours de la même façon, à la même vitesse, la routine. Sans se poser aucune question et puis un jour, paf.

Qu'est-ce qui était le mieux? Vivre sans savoir que l'on peut mourir, de façon routinière, presque platonique sans se questionner sur rien? Ou bien en avoir conscience, établir des plans, des projets, essayer de vivre le mieux possible pour ne "rien regretter". C'était d'ailleurs une idée purement liée à la mort que celle des regrets. Sans la mort ou sa connaissance, pas de regret.

Puis, elle me demanda si j'avais des frères et soeurs, je lui répondis alors plus joyeusement :

- Oui, j'ai une grande soeur. Et toi tu as un frère et une soeur si mes souvenirs sont bons? Ils sont plus âgés? Ils font quoi dans la vie?

Il avait réussi à mémoriser que j'avais une grande soeur et un grand frère, ce qui était assez exceptionnelle. Normalement ce genre de détail, on l'oublie vite fait.

- Oui c'est ça, ils sont plus âgé que moi, je suis la petite dernière de la famille. Ma soeur tiens un magasin de peinture et mon frère est paysagiste ! Et toi, que fait ta grande soeur ?

J'essayais d'imaginer à quoi pouvais bien ressembler sa grande soeur. Surement qu'elle était grande, belle et tout aussi classe que son frère. Je soupçonne que se soit de famille. Ce genre de chose, c'est dans les gènes. On est classe ou on ne l'ai pas. Le rang de sa famille y joue pour beaucoup aussi.

Nous avons patinés encore un moment, puis je lui rendis sa liberté essayent de patiner par moi même. Ce fut un cape plus difficile que prévu au départ, mais j'arrivais enfin à me débrouiller seul. Et j'en étais très fière ! C'est avec un énorme sourire sur le visage que je mettais retournée face à Henri afin de lui montrer mes exploits!

- Regarde ! J'y arrive enfin toute seul !

Oui je sais, je m'enflamme pour pas grand chose, mais c'est ce qui fait tout mon caractère.

Eléo s'intéressa alors à ma soeur, je lui répondis sans attendre :

- Elle s'appelle Mirabelle, elle a 26 ans et est institutrice dans une école pour les enfants sourds, elle vit à Seattle, je la vois moins, elle s'est mariée et a un enfant, mais elle vient toujours passer Noël à New York, donc c'est cool.

J'étais content de parler de ma famille, de ma soeur. Elle et moi avions une petite différence d'âge de 4 ans, mais ça n'avait rien changé à notre relation, bien au contraire en fait. On avait toujours été plutôt proches. Je souris à la jeune femme quand elle s'éloigna un peu de moi pour prendre son envol. Je lui souriais en l'applaudissant, en profitant alors pour m'éloigner -pas trop- afin de patiner plus librement, allant assez vite et tournant sur moi même, je revins rapidement vers elle.

Henri m'offrit un beau petit spectacle sur glace, tournant sur lui même à plus vive allure avant de reprendre place à mes coter pour patiner. Je me sentais un peu ridicule à ces coter, à essayer de patiner correctement. Je m'appuya un petit moment sur le rebord de la patinoire afin de laisser lui laisser le loisir de patiner à son aise, sans qu'il ait l'impressions de me laisser de coter. J'aimais beaucoup le regarder, il était gracieux, est beau.

Je me sentie sourire tandis que je l'observais. Notre journée avait été parfaite, sans bavure, n'y dérangement, comme par exemple un mec bourrer. Un regard sur mon portable m'indiqua qu'il se faisait tard et que la patinoire aller bientôt fermer. En sa présence, je ne voyais pas le temps passer. J'attendis qu'il eu fini son tour avant de lui poser ma question.

- Ça te dit qu'on aille manger un morceau ? Je commence à avoir faim ! À par si tu dois rentrer, je comprendrais.

Après quelques petits tours de pistes, je retrouva donc Eléonora, elle m'avoua avoir faim et me proposa qu'on aille dîner quelque part. Je lui souris alors que l'on quittait la patinoire pour retirer nos chaussures et remettre les nôtres et lui répondis :

- Oui, avec plaisir, je t'avoue avoir faim aussi !

On quitta l'endroit, traversant une foule et je soupirais d'aise. Les mains dans les poches, le sourire aux lèvres, on marchait tranquillement dans la ville illuminée. Ce moment était parfait, j'avais vraiment passé une superbe journée. On marchait donc dans la rue principale et soudain, je vis une vitrine toute illuminée au loin. On s'en approcha, il s'agissait d'un restaurant gastronomique qui avait des illuminations sur tout le plafond, ainsi qu'une ambiance très classe. C'était magnifique et, me tournant vers mon amie, je lui proposa :

- Il te tente?

Henri s’arrêta devant un restaurant gastronomique, jetant un coup d’œil à l’intérieur. Je fis de même afin de savoir ce qui l'avait fait s’arrêtait. Le restaurant était magnifique et lumineux, et à mon avis cher. C'est dans ce genre de restaurant que je me rend compte que je n'ai pas les même moyens que certain, ou plutôt que lui. Mais ça ne l’empêcha pas de me proposait d'aller y manger.

- Euh .. c'est à dire que ça à l'air un peu cher pour moi.

J'essayais d'être délicate, car nous ne venions pas du même monde et pour lui à mon avis ce genre de restaurent , il pouvais se le permettre aux quotidiens. Je me sentis mal à l'aise de devoir refuser, parce que moi je n'en avais pas les moyens. Mais nous étions amis maintenant, il n'y avais pas de quoi s'entêter pour si peu. Et puis, au vue de la façon dont j'étais habiller, je ne cadrer pas vraiment avec le décore. Et je ne voulais pas non plus qu'il se sente obliger de m'invité. S'il devait le faire, je voudrais que ce soit spontané. Du regard, j'essayais de regarder dans les environs du restaurent s'il n'y avait pas moins cher.