Chanix ✗ a long time ago.

►Chanix + a long time ago.

Ouais, ça lui allait parfaitement bien. Au final, je le voyais totalement dans ce genre de domaine. Les politiciens étaient pour la plupart des menteurs, manipulateurs, traînant dans des affaires louches. Phoenix rentrait parfaitement dans cette catégorie. Et s'il avait réelement choisit cette voie, je savais qu'il allait faire des merveilles puisque ça lui correspondait parfaitement bien. « J'attends de voir ça. » Même si au final, je n'en doutais pas une seule seconde. Après tout, même en étant ma première fois, j'avais déjà trouvée qu'il avait une certaine agilité dans le domaine. Chose qui avait du plus que s'améliorer avec le temps surtout s'il enchaînait les conquêtes à tour de bras. « Suis-je autant prévisible ? » Ou peut être qu'on se connaissait juste encore trop bien puisque pour ma part, je tapais aussi dans le mille en tentant de deviner ses études. Fallait croire que même avec toute cette absence, on avait pas oublié certaine chose ce qui nous laissais plus de facilité dans ce genre de jeu. « Ouais, au final, tu vivras de tes activités pas tellement louable te servant de tes études comme simple couverture. » J'secouais la tête ne comprenant tout de même pas ses choix de vie. Mais j'allais pas entrer dans un débat, chacun son truc au final, ça ne me regardais pas. « On ne devrait pas s'éterniser, tu m'as mis l'eau à la bouche et j'ai hâte de découvrir tes prouesses. »

Je lui fais un petit sourire charmeur, qu'elle attende mais elle ne sera pas déçue. Je porte mon verre de vin à mes lèvres, et ne la quitte pas des yeux. J'aime jouer de mon charme, et mes yeux peuvent tantôt lancer des éclairs de méchanceté à faire pâlir, tantôt des éclairs d'envie telles des étoiles filantes, même si c'est un peu trop poétique dit comme cela. Je hoche de la tête positivement pour accompagner mes propos « Oui et non. Disons que je te connais depuis que tu es petite, et déjà tu avais un penchant pour la mode.. Enfin il me semble. » J'annonce ces souvenirs sans aucun conviction, car ça faisait un moment que je n'avais pas parler à Charline, et je peux me montrer, même si j'ai une assez bonne mémoire, sauf lorsque je suis fatigué. J'arque un sourcil en l'écoutant, en fait si j'arrive à la fin de mon cursus scolaire, que je décroche un travail je serais content, même si dans un sens elle a raison, la mafia demeurera continuellement présente. « Ouais c'est un peu ça. » dis-je en haussant des épaules, l'air pas vraiment convaincu mais ne voulant pas épiloguer dans ce débat. Oh, c'est une petite coquine cette Charline.. Mais je peux la comprendre, moi aussi j'en ai envie, mais le meilleur moyen de faire des prouesses exceptionnelles ne serait-ce pas de résister et de se faire attendre encore un peu ? Je termine mon assiette et lui dis ne répondant pas à sa remarque pour autant. « Tu pourrais être mon désert, et je serais le tiens.. A moins que tu veuilles rester ici ? » Bon, en fait j'ai répondu à ses paroles mais à ma manière disons.

►Chanix + a long time ago.

Est ce que c'était un tantinet pervers ? Très honnêtement, oui. Mais j'avais toujours fonctionnée comme ça. Et il n'était pas rare que les gens me qualifie comme étant nymphomane. Au final, j'en avais rien à faire. Je ne me privais pas des plaisirs de la vie et je me foutais totalement de ce que les gens pouvaient penser de moi. Au final, ça me facilitait plutôt la vie et puis je préférais largement vivre au jours le jours plutôt que me poser des tonnes de question sans aucun intérêt. « C'est bien, faut croire que je t'ai marquée un minimum pour que tu te souviennes de détail comme ça. » Non mais vraiment. J'étais pas impressionnée, fallait pas abuser mais je trouvais ça flatteur qu'il se souvienne de ce que je pouvais aimer dans le temps. Quelque part, ça prouvait que j'avais comptée et qu'il avait quand même réussit à garder quelques informations sur ma personne même si au final, ce n'était pas la chose la plus importante au monde. Bref, il semblait vouloir éviter le sujet de son avenir et je ne comptais pas insister. De toute façon, j'avais aucune envie de parler des meurtres qu'il allait commetre et tout le reste. Moins j'en savais et mieux c'était. Du moins, j'en étais persuadée. « Comme au bon vieux temps, avec un brin d'expérience en plus. » J'esquissais un sourire croisant mes mains avant de reprendre. « Rester ici pour donner du piquant à la situation ou simplement pour me faire languir ? »

Pour la suite de la soirée le ton est donné, tous les deux pervers sur les bords on ne se gêne pas pour le clamer haut et fort. Je suis content finalement de revoir la Kovalevski même si ça n'a pas très bien commencé. « Oui tu m'as marquée mais un minimum. » J'arque un sourcil pour me donner un air charmeur, puis lui fais un sourire amusé. Je me souviens surtout de nos ébats. Je hoche de la tête pour acquiescer ses paroles et penche ma tête sur le côté. Pour une fois qu'une Mather a raison il faut tous l'acclamer et l'applaudir. « Tout à fait. » répondis-je en hochant positivement de la tête. J'écoute les paroles qu'elle dit par la suite et je ne peux m'empêcher de sourire. « Les deux. » dis-je d'un air malicieux. Je me lève alors, termine mon verre et lui attrape la main. Je lui donne un baiser langoureux, puis après l'avoir relâché me dirige vers le serveur pour payer. Cela se fait rapidement, je me fiche du montant, me fiche des formules de politesse qu'il me dit, moi ce que je veux c'est la brunette au creux de mes reins. Je quitte le restaurant, lâchant la porte dans le nez de Charline et rigole pour rapidement attraper ses lèvres comme pour me faire pardonner, posant une main sur sa joue et une autre entre ses fesses et le bas de son dos. « Viens ! » Comme deux gamins retrouvés, nous partons vers ma villa pour s'échanger des baisers, des coups de reins, des petits mots, de simples retrouvailles comme il le faut. Même si ni elle, ni moi avions prévu que ces ébats aboutiraient à une relation.