Chanix ✗ a long time ago.

►Chanix + a long time ago.

J'savais absolument ou cette conversation allait nous mêner. J'savais pas si ça allait se terminer par des éclats de voix ou si on se quitterait en bon terme conscient tout de même qu'on ne pourrait plus retrouver ce qu'on avait pu avoir par le passé. En fait, pour le coup j'étais juste mal à l'aise. J'avais finis de répondre à tout ce qu'il venait de me dire et j'étais tiraillée entre l'envie de partir et l'envie de savoir s'il avait quelque chose à rajouter à tout ça. La serveuse n'arrêtait pas de tourner autour de notre table comme complètement gypnotisée et si elle continuait sur cette lancée, elle risquait de recevoir mon verre en plein visage histoire de lui apprendre la vie. « J'dis pas le contraire. J'ai avancée sans toi et peut être que ça serait mieux de continuer comme ça. » C'était peut être cruel mais, pour le moment j'étais convaincu que c'était l'une des meilleures choses à faire. De toute manière, qu'est ce que ça changerait de continuer chacun nos chemins sans se soucier de l'autre ? Pas grande chose. Comme il venait de dire, on avait bien réussi à le faire pendant tout ce temps, ce ne serait certainement pas difficile de continuer. « Ouais.. Me laisser aller. » J'poussais un soupir toujours aussi peu convaincu par ce qu'il était en train d'avancer. Et puis là, je prenais THE reproche. Sérieusement ? J'roulais des yeux limite choquée par ce qu'il venait de dire. « Et si tu tenais à moi, tu ne serais pas partis. » C'était donnant donnant tiens. Il pouvait pas remettre la faute sur toi comme ça. « Mais t'as raison, c'est le passé. T'es pas resté, je t'ai pas retenue. Point final. » Je reprenais la carte en main faisant mine de ne plus être du tout intéressée par cette conversation. Une manière détournée d'éviter les sujets fâcheux.

Mais les filles sont toutes des têtes de mules persuadées d'avoir raison, or je suis Phoenix Cartwith et j'ai toujours raison ! Lorsqu'elle me dit qu'elle a avancé sans moi et que ça serait mieux de continuer comme ça j'ai juste envie de lui dire de partir, mais au lieu de sors je sors un « Hum ! » avec une certaine pointe d'indignation puis lui lance un regard mauvais. On dirait des disputes de vieux couple qui se reproche les erreurs du passé. Nous sommes pathétiques. Je lui fais part de mes arguments et je vois qu'elle n'est pas convaincue, dommage pour elle je ne vais pas faire une théorie là dessus, j'ai assez de théories à faire pour mes études de philosophie. C'est bien les femmes ça, dès qu'on leur reproche quelque chose, elle mette tout sur notre dos. J'arque un sourcil et lui lance un regard mauvais. « Ouais. » dis-je simplement avec une touche de mépris. Elle met un point final à notre conversation et je ne réponds même pas, car à part envenimer les choses je ne ferais rien de bien, même si dans mon cas faire le mal c'est que je fais mieux que personne. Elle est persuadée d'avoir raison et je suis persuadé de mon côté d'avoir également raison. Normalement je ne voulais pas répondre, mais voulant absolument le dernier mot je reprends la parole « Mais tu sais, c'est difficile d'affronter mon père alors ce n'est pas dû au fait que je tenais à toi ou non. » Je soupire alors et remets les yeux sur ma carte, même si je sais ce que je vais commander c'est juste pour ne pas croiser le regard de Charline. Je fais signe à la serveuse qui nous tourne autour depuis un moment de venir afin de passer commande. « Je vais prendre des nouilles sautées au caramel. Et toi Charline tu prends quoi ? » Étant énervé contre elle, je ne l'ai pas surnommé Cha, c'est petit et gamin mais je m'en fiche. Je pose un regard insistant sur la brunette face à moi car je sais que ça va l'agacer.

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D'toute manière, on était aussi têtu l'un que l'autre. Et si l'on continuait sur cette lancée, on allait juste se battre encore et encore pour savoir qui avait raison et personne ne lâcherait le morceau avant d'avoir eu le dernier mot. Et pour la peine, je savais par avance que ça pouvais durer très longtemps puisque je ne supportais pas clôturais des conversations dans le genre. Alors ouais, c'était peut mieux de faire comme si de rien était en se plongeant dans une carte qu'on connaissait déjà par coeur. Gosh, pourquoi est ce que je l'avais croisée ? J'avais la sensation que ça n'allait rien m'apporter de bon tiens. Rien à part des disputes, des remords et une envie de meurtre un peu trop forte. Il semblait de toute manière plus ou moins d'accord puisqu'il ne répondait que très brièvement à ce que je venais de dire et tant mieux. J'avais au moins la fierté d'avoir pu clôturer la conversation. Pour un bref instant. Puisque bien entendu, il ne pouvait pas juste abandonner. Non, il était obligée de trouver une autre excuse juste pour avoir le plaisir de dire la dernière phrase. J'poussais un soupir passablement agacée par tout et ne lui accordais qu'un bref « okay » voulant clairement dire "cause toujours tu m'intéresses'. La serveuse revenait prendre commande et Nix prenait la parole m'appelant par mon prénom complet. Chose que personne ne faisait puisque tout le monde m'appelait Charlie ou bien Cha'. C'était quoi ça ? Un "j'suis énervé contre toi alors j'te donne plus de pseudonyme". Ahaha. Enfantin. « La même chose Cartwith ! » Et est ce que ça allait être comme tout le long ? Parce qu'il était clair que je ne le supporterais pas. J'allais juste avoir envie de l'étriper de plus en plus jusqu'à ne plus être capable de retenir mes pulsions. « Ce serait plus sage d'enterrer la hache de guerre pour quelques heures, tu ne crois pas ? »

Charline ne répond pas à ma dernière phrase, ou si d'un simple « okay », que je prends pour une victoire. D'ailleurs je souris légèrement, derrière le menu que je commence à connaitre sur le bout des doigts. C'est immature et j'agis en gamin, mais qu'importe, j'aime être comme ça, parfois. Je commande alors, et me tourne vers elle pour demander ce qu'elle souhaite, je n'ai pas été trop impoli même si je sais que personne ne l'appelle Charline. Elle en revanche m'a appelé par mon nom de famille, alors je lui ai lancé un regard mauvais. Mais j'avoue que ce petit jeu me plait, que l'on me tienne tête et que l'on ose s'en prendre à moi me donne encore plus envie de jouer la carte de la séduction, même si je reste persuadé que ça n'ira jamais plus loin entre nous. Je rends ma carte à la serveuse, lui demandant de nous ramener également un vin, le plus cher qu'il y a sur la carte et qui doit également être le meilleur. Puis la jeune Mather me demande d'enterrer la hache de guerre durant quelques heures, je souris alors et lance « J'ai bien enterré des cadavres je peux bien enterrer une hache pour une courte durée. » Je fais une courte pause, laissant apercevoir sur mes lèvres un sourire tout aussi malicieux que machiavélique. « Si nous l'enterrons, nous irons la déterrer une fois ce laps de temps écoulé pour nous géniales retrouvailles. » Je rigole alors, sachant très bien que mon humour est très particulier, et surtout que j'ironise beaucoup. En même lorsque l'on est un mafieux, il ne faut pas s'attendre à la blague de la poule qui pond un oeuf avec son cul. Je lui fais un petit clin d'oeil, puis lui tire la langue. En attendant que notre repas arrive, et comme je suis toujours curieux je demande à la belle brune « Mais dis moi, tu es devenue un magnifique bout de femme, alors je suppose qu'un homme s'est épris de ton coeur. N'est-ce pas ? » Je lui fais un sourire rempli de charme, même si mon but premier n'est pas de la faire craquer, qui ne tente rien n'a rien, et puis la hache est enterrée alors j'ai tout à gagner.

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Ouais. Au final, ça ne nous engageait à rien. On pourrait juste discuter tranquillement le temps de ces retrouvailles histoire de ne pas faire d'éclat. C'était pas non plus la fin du monde en y réfléchissant bien et c'était certainement le mieux pour nous deux. Parce que fallait avouer que depuis tout à l'heure, l'ambiance était plus que gaciale entre nous et connaissant nos caractères respectifs, si ça venait à péter ce serait tout sauf beau à voir. Y avait pas de juste milieu avec les gens comme nous et si je pouvais éviter un drame en public, je le ferais. Non pas que j'aimais préserver ma discrétion, après tout, j'étais une Mathers, mais j'avais vraiment pas besoin de ça pour m'achever encore plus. Alors ouais, c'était le seul deal qui m'était venu en tête mais c'était déjà mieux que rien. « C'est légèrement glauque comme remarque tu sais ? » J'savais même pas comment je faisais pour encaisser un truc pareil. Il avait tué des gens et je restais en sa compagnie comme si c'était totalement normal. Ou peut être que c'était juste parce que je m'en doutais depuis tellement longtemps qu'au final, le fait qu'il me le dise de vive voix ne me choquait plus tant que ça. « Fort possible. Mais un peu de répit pour quelques heures ne serait pas de refus. C'est pas trop te demander j'espère ? » J'ironisais un peu pour le coup mais peu importe. J'étais plus à ça prêt maintenant. Le truc que je comprenais pas là, c'était son petit jeu. Ses sourires, ses clins d'oeil.. Il cherchait à faire quoi au juste ? Parce que si j'étais censée rester de marbre, ce n'était pas le cas. J'étais juste dépassée par son comportement. Peut être était-il un brin bipolaire ? Ouais, fallait croire que je les attirais tiens. Et il continuait sur un compliment. Ahem. Très bien. « Disons que je chérie plutôt ma liberté. J'fais pas vraiment dans les sentiments alors non, j'suis une solitaire. » J'esquissais un sourire malicieux plongeant mon regard dans le sien. « Mais je te retourne la question. Avec un physique comme le tiens, tu dois sûrement faire des ravages. Y a une heureuse élu ? »

C'est vrai que mon humour est particulier, que c'est glauque comme le dit si bien Charline mais c'est tout moi ça ! Je hoche de la tête et lui réponds « Je sais, mais justement c'est ça le truc ! » Je soupire légèrement un mélange entre l'agacement, et la perplexité, ces deux sentiments peuvent se combiner la preuve avec moi. Charline n'a pas l'air choqué, disons qu'elle devait se douter de la réelle identité des Cartwith alors tant mieux pour moi. Elle se montre insistante et là je ne suis plus perplexe mais agacé ! Un rien m'agace en fait. Étant donné que d'origine je suis de mauvaise humeur quand on insiste sur quelque chose ça a le dont m'énerver encore plus. Et cette fois je lève les yeux au ciel et dis sur un ton assez dur « Mais non c'est bon. Un peu de répit pendant quelques heures je peux tenir. » Par la suite j'ai une attitude tout à fait gentille..enfin on voit bien que ça manque un peu de sincérité et que ce n'est pas le genre de conversation que de vieux amis peuvent avoir. Mais ça m'est égal. Elle doit se dire que j'ai des crises de bipolarité et ce n'est d'ailleurs pas la première à me le dire. Mais je ne suis pas bipolaire, je suis juste lunatique. Point. Je souris en entendant sa réponse. Elle est comme moi, elle n'est pas sentimentale et est attachée à sa liberté, tout ce que j'apprécie. Parce que ce n'est pas en étant dépendant de quelqu'un que je peux tuer comme il se doit. Oui je pense qu'à tuer, mais c'est ma plus grande passion. Quand elle me complimente sur mon physique instinctivement je lève la tête encore plus haute puisqu'elle est déjà presque au summum et bombe un peu plus le torse. « Je suis comme toi, libre, solitaire. » Je marque une courte pause pour reprendre dans la foulée « Mais cela n'enlève pas le fait que je fasse des ravages. » Ce qui sous-entend que j'ai très souvent une fille dans mon lit, peut-être que Charline sera l'heureuse élu pour ce soir ? Même si c'est inconcevable, toutefois j'ai quand même fait ma première fois avec elle, enfin il me semble. Mes réminiscences de l'enfance sont lointaines dans mon esprit.

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Est ce qu'il y avait une pointe de jalousie dans ma question ? Pas du tout non. D'toute manière, Nix et moi, c'était du passé. Il pouvait bien avoir douze meufs en même temps que me ferais le même effet. Chacun sa vie, chacun son chemin quoi. Puis, c'était pas comme si j'avais désespérement attendu qu'il revienne un jour. J'avais fais mes propres choix et j'avais certainement pas attendu qu'il débarque comme une fleur. « Tant mieux alors. » Ma phrase ne servait à rien mais puisqu'il avait eu le dernier mot tout à l'heure, je le voulais maintenant. Une question de fierté aussi stupide soit cette envie. Mais après tout, j'aimais vraiment pas qu'on arrête de surenchérir sur mes propos. Ça avait tendance à me faire plus péter les plombs qu'autre chose. Bref. Dans tout les cas, mon compliment avait eu l'air de lui faire plaisir puisqu'il passait en mode "j'suis trop fier et je me la pète" et j'devais bien avouer que sur le moment, j'avais pas cru que ça soit possible de faire encore plus qu'à la normal. Parce que fallait bien avouer que dès le premier coup d'oeil, il montrait déjà qu'il était très imbu de sa personne. Enfin bref. « J'en doute pas une seule seconde. » J'souriais cette fois repensant à toutes les conquêtes que j'avais pu avoir. Il était bien loin le temps ou je n'étais pas vraiment confiante. Bien loin le temps ou Nix m'avait prit ma virginité. Gosh, et dire que c'était mon premier. J'avais du mal à réaliser pour le coup. « Ta dernière conquête remonte à quand ? » En fait, j'm'en foutais un peu mais c'était histoire de parler quoi. Puis, peut être que ça serait plus facile de décoincer les choses si on parlait de truc aussi libertin dans le genre. Limite, on pourrait faire un concours t'sais. Ahem. J'étais en train de m'égarer légèrement.

Parler de mes amours avec Charline était bien la dernière chose à laquelle j'avais pensé.. Surtout que tout bien réfléchis ça fait bizarre, rien que prononcer le mot « amour ». Car je me fiche de l'amour, je me fiche d'aimer les autres, du moment que l'on me respecte, ça me va. Lorsque la brunette me répond que c'est tant mieux, je vois sur son visage une certaine victoire. Après tout j'avais eu le dernier toute à l'heure, et je comprends qu'elle veuille sa fierté, mais j'arrive, qu'elle ne crie pas victoire tout de suite. Je lui fais un sourire en guise de réponse suite à ses propos qui témoignent du fait qu'elle ne se doute pas une seule seconde que je fais des ravages même si elle ironise sûrement. Puis elle me demande à quand remonte ma dernière conquête, je rigole alors puis tousse car j'ai manqué de peu l'étouffement. « Hier soir je crois. » Ça c'est la réponse si elle parle de conquêtes dans le sens coup d'un soir. Mais par contre si elle parle de vrais sentiments, du coeur qui fait boum, des papillons dans le ventre, ça remonte à bien plus loin, plus d'un mois avec Poppy. Et rien que d'y penser mes muscles se crispent mais je ne laisse rien paraitre sur mon visage, et à la place lui demande. « Et toi ? » . Puis pile au moment où je tourne la tête pour voir si nos plats arrivent, je vois l'imbécile de serveuse arriver. Elle me fait un sourire, et nous souhaite un bon appétit, même si elle est plus absorbée par moi. Je ne la remercie pas, ne lui adresse aucun regard, même quand elle nous sert un verre de vin. Bien trop entreprenante et surtout bien trop moche. Méchant certes mais réaliste. Je regarde alors la Mather avec un petit sourire au coin des lèvres. « Je te souhaite un bon appétit, Cha. »

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C'était plus que de l'égarement là. Pourquoi est ce que je lui demandais des trucs pareils ? C'était totalement stupide et j'avais absolument pas envie de savoir ce genre de détail au final. J'veux dire, j'étais pas coincée mais.. Chacun sa vie sexuelle quoi. Et puis, c'était quand même mon premier amour alors ouais, je me passerais volontier de ce genre de chose. J'en avais pas besoin. J'étais décidément bien idiote de lui avoir posée une question de ce genre. Parfois, j'arrivais pas à comprendre moi même ce qui pouvait bien se passer dans ma tête. C'était triste non ? Bref, il me donnait une réponse. En même temps, c'était logique puisque j'avais posée une question. En tout cas, je pouvais le remercier de ne pas être entré dans des détails qui m'aurait certainement dégoutée. Ouais. « Hier soir aussi. » J'esquissais d'ailleurs un sourire en y pensant. Ce voyage en thaïlande avec Nate avait été.. Parfait pour ainsi dire mais.. Fallait bien qu'il y ait un mais. J'étais le genre trouillarde. J'aimais pas m'engager, encore moins dans l'inconnu et clairement, pour le coup, avec Nate, c'était clairement de l'inconnu. Alors ouais, je commençais sérieusement à avoir la trouille et j'étais un peu paumée. Au final, j'savais qu'il fallait que je prenne mes distances avec lui. Réellement cette fois. Parce que ce serait certainement le mieux pour nous deux. Je me perdais un peu dans mes pensées et la serveuse revenait vers nous avec nos plats continuant encore et toujours à tenter de séduire Nix. « Bon appétit amour. » Je lançais un regard méprisant à la serveuse qui commençait à nous dévisager. « Oui, c'est mon copain. Et oui, tu commences à me gonfler. Si tu continues dans ce genre, tu finiras juste avec ta tête encastrée dans un mur. Mais libre à toi de décider hein. »

Finalement nous avons plus de choses en commun que nous le pensions. Elle aussi, sa dernière conquête remonte à hier soir. Je hausse des épaules, puis fixe la serveuse agaçante qui arrive avec nos plats. Je sais que j'attire les femmes, et je sais aussi que Charline attire les hommes, sinon je ne serais pas tombé sous son charme par le passé. Mais entre nous, cette serveuse à une tête de chien qui s'est fait écraser par une voiture. Comme tout élan de politesse, je souhaite un bon appétit à Charline avec une nuance de charme dans la voix, mais rien qui laisserait croire que nous sommes ensembles. Alors lorsqu'elle me répond en utilisant le surnom « amour » je la regarde, yeux écarquillés. Cela ne m'empêche pas de rigoler, car je trouve ça con, et je sais qu'elle plaisante. Je porte mon verre de vin à mes lèvres, puis manque de peu l'étouffement en entendant les dires de Charline. Peut-elle m'expliquer à quoi elle joue là ? La serveuse me fixe ouvre et ferme la bouche. « Ferme la bouche tu vas avaler une mouche. » lui dis-je d'un ton moqueur. Elle ferme la bouche puis secoue la tête. Avant qu'elle ne tourne les talons, je lui dis « T'inquiètes pas ce n'est pas ma copine. Elle dit ça juste parce qu'elle a soif de mon corps. C'est mon ex en fait si tu veux tout savoir. » Je fais un clin d'oeil à Charline, car je pense que ce que je raconte à cette serveuse ne doit pas lui plaire. « Mais avec ta tronche de bouledogue il y a peu de chances que tu obtiennes un rendez-vous avec moi. D'ailleurs si j'étais toi, je porterais plainte contre mes parents pour avoir osé faire une aussi vilaine créature. » Je la relâche, attrape mon verre et le lève à sa hauteur « Bonne soirée. » Et voilà une bonne chose de faite. Au moins cette pimbêche ne viendra pas baver sur mes chaussures. Je prends une fourchette de ce fameux plat chinois, puis dis à Charlie dans un sourire malin. « Fallait me le dire chérie, si tu voulais que l'on se remette ensembles mon bébé. » J'ai parlé avec ironie, en insistant bien sur les petits surnoms ridicules. J'espère juste qu'elle a de l'humour, je ne veux pas qu'elle me fasse une scène comme on peut le voir dans les feux de l'amour.