Chanix ✗ a long time ago.

►Chanix + a long time ago.

L'administration, c'était certainement la chose qui m'exaspérait le plus au monde. D'une part parce que c'était hyper long et d'autre part parce que je détestais attendre. Sans déconner, je devais récupérer un simple formulaire pour une option que j'avais décidée de prendre au dernier moment et ça devais faire quoi ? Plus de vingt minute que j'attendais. Vingt minute, pour UN formulaire. Y avait vraiment de quoi péter les plombs là. J'étais presque au bout de ma vie sans vouloir exagérer non plus. Et quand finalement c'était mon tour, j'avais l'impression de tomber sur un cliché de secrétaire blonde complètement dénuée d'un cerveau. Non mais parce qu'entre le temps qu'elle comprenne ce que j'étais en train de lui demander et celui où elle cherchait frénétiquement le papier, y avait tout une année qui venait de s'écouler. Génial, c'était le bon moyen de pourrir ma journée. Un soupir sortait de ma bouche alors que je glissais le papier dans mon sac et quand je me tournais, je restais sur le cul. Genre, vraiment sur le cul. J'savais pas si j'avais des hallucinations ou pas mais, il me semblait que je connaissais le type qui venait juste de rentrer. Bien sûr que je le connaissais mais, j'arrivais pas à sortir le moindre mot de ma bouche. C'est comme si j'étais en beug complet et que j'avais aucun moyen de me faire fonctionner correctement. C'était triste mais du coup, je le fixais tellement avec insistance qu'il allait peut être faire le premier pas. Ou pas.

Assis sur ma chaise de cours il me reste à peine trente secondes de souffrance, le temps pour moi de ranger mes affaires de jeter une dernière boulette sur l'intello de la classe et la sonnerie retentit enfin. Je me lève alors que tous les élèves écoutent le prof « Cartwith, puis-je savoir où vous allez comme ça ? » me lance alors mon professeur de philosophie. Je me retourne en remettant convenablement mon sac sur mon épaule « Sauf votre respect Madame, le cours est terminé alors que vous le vouliez ou non je sors. » Elle m'inspecte de haut en bas et me menace de me convoquer chez le directeur « Faites, et je lui signerais un autographe. » Je lui fais un clin d'oeil et avec toute mon arrogance je lui fais un sourire, ouvre la porte et la claque. Une fois dans le couloir c'est l'émeute tant il y a d'élèves. Je ne sais plus où donner de la tête, en plus il faut que j'aille à l'administration pour leur donner un papier.. Ou bien c'est eux qui m'en doivent un ? Enfin je ne sais plus. Je traverse le long couloir en direction de l'administration, et une fois à l'intérieur j'attends mon tour derrière une jeune femme brune qui manque cruellement d'impatience. La secrétaire me fait sourire, c'est le parfait cliché et en plus de ça elle m'a tout l'air de ne rien comprendre, sauf qu'avec moi ça sera vite fait sinon elle passera un mauvais quart d'heures. Le choc. J'ouvre et referme la bouche comme un poisson. La demoiselle juste avant moi n'est pas n'importe qui mais Charline, mon premier amour d'enfance. Un sourire béat se dessine sur mes lèvres, me souvenant du temps passé. Elle est devenue vraiment jolie, une bombe sexy je confirme. « Chaa ! » lançais-je alors, en souvenir de ce petit surnom que je lui donnais puisque à l'époque je n'arrivais pas à dire correctement « Charline. ». Le R me posait problème. Je lui fais un sourire charmeur, visiblement elle est choquée, moi aussi, mais disons que j'arrive à ne pas le montrer.

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Non mais vraiment, j'avais combien de chance de tomber sur lui ? Combien de chance pour qu'il se retrouve lui aussi à Harvard après tout ce silence ? J'savais même pas si je devais me montrer heureuse ou pas mais.. Il était clair que mon coeur avait fait un bond quand j'avais compris qui il était. Et au final, il n'avait pas tant changé que ça. Toujours autant de charme, ce sourire à en faire fondre des milliers. Ouais.. Il n'avait pas vraiment changé. « Chaa ! » Visiblement, il m'avait reconnu lui aussi et je ne pouvais m'empêcher de finalement sourire à mon tour. Peut être parce qu'il employait ce surnom auquel j'avais eu le droit pendant tant de temps. Ou peut être parce qu'il semblait vraiment heureux de me trouver ici. Je savais pas trop mais je souriais. A défaut de savoir quoi dire, un sourire pouvait faire des tonnes de chose. « Je.. Wahou. Je m'attendais tellement pas à te voir ici. » Je réajustais correctement mon sac sur mon épaule continuant à le fixer comme s'il allait finir par s'évaporer. Comme s'il n'était qu'une illusion. Stupide non ? « T'es là depuis combien de temps ? » Faisant un pas en sa direction, j'attendais une réponse de sa part. Au final, j'savais même pas si j'étais en colère de ses silences ou bien heureuse de le croiser ici à nouveau. Il avait été mon amour d'enfance et.. Non, c'était vraiment trop bizarre. Puis j'étais censée faire quoi maintenant ? Le serrer dans mes bras pour lui montrer que j'étais heureuse de le trouver ici ou bien seulement sortir les formalités avant de tourner les talons ?

Face à Charline, je ne peux m'empêcher de sourire. Je ne suis pas du tout nostalgique, je trouve juste cela pathétique mais avec elle c'est différent. J'étais jeune à l'époque, et c'est mon premier amour, et personne ne l'oublie. Même moi qui arrive aisément à oublier les gens, en somme je les tue dans mon esprit. Je ne lâche ni son regard, ni mon sourire. En fait elle aurait certainement pu m'en vouloir d'être parti, d'avoir changé et d'avoir fait le mort pendant toutes ces années, mais peut-être que l'on s'est quitté pour mieux se retrouver. « Moi non plus je ne m'y attendais pas ! » lui répondis-je sur un ton jovial, surprenant dans mon cas. Puis elle me demande depuis combien de temps je suis ici, quand elle veut dire ici je suppose que c'est à Havard. Je fais le calcul mental dans ma tête rapidement, profitant de ce bref instant pour repenser aux derniers mois écoulés. La guerre avec Leevy, la rencontre avec Poppy, l’assassinat de mon père par Leevy, la bataille avec Leevy, le développement de mes sentiments pour Poppy, les mensonges, les menaces et le coup de massue lors de la fin de mon histoire avec la Silver. Je dois me faire une raison, je sais mais c'est pas toujours facile, surtout pas avec la perte de mon paternel. « Cela fait sept mois. » Je marque une petite pause afin de me passer la main dans les cheveux et reprends « Et toi, longtemps je présume ? » Je lui fais un petit sourire. Je ne réalise pas qu'elle est devant moi, je l'ai toujours connu et dans ma tête revient sans cesse l'image de la petite Cha' avec ses jolies couettes et son sourire angélique.. Mais les temps ont changé. Je me demande si je suis censé l'inviter à boire quelque chose pour rattraper le temps perdu, ou bien si après ces quelques mots nous allons refaire notre route. Plus de questions, je m'empresse dire « Ça te dirait sortir d'ici et de se poser quelque part ? » Bon, voilà qui est fait ! Pour accompagner mes dires je lui fais un sourire.

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Ouais ben fallait croire que ces derniers j'avais jamais aucune idée de quoi faire. J'étais constament perdue entre nous comme si j'étais en train de me perdre moi même et franchement, y avait pas pire comme sentiment. Pouvait pas y avoir pire que l'impression de perdre un bout de soi. Parce que c'était totalement mon cas. J'avais la désagréable sensation de ne plus être la même, de voguer au grè de mes humeurs sans réellement les contrôler et dieu seul savait à quel point je détestais ne pas avoir le contrôle. Je l'avais perdue une fois ce qui m'avait valut trois ans loin de ma famille, loin de tout et j'pouvais pas recommencer encore une fois. J'pouvais pas me laisser sombrer comme je savais si bien le faire. Au final, retrouver Phoenix ici, je savais même pas si c'était une bonne chose. J'voulais surtout pas qu'il fasse remonter des trucs de mon passé que je préférerais garder profondément enfoui. Alors non, j'avais aucune idée de ce qui était bien, de ce que je devais dire, de ce que je devais faire. Et ça m'agaçait. Tellement qu'on aurait pu croire que j'étais en train de jongler d'une émotion à l'autre en une fraction de seconde. « Six ans. L'temps est passé. » J'savais même pas si c'était une reproche que je faisais. Une reproche pour son silence, pour son abandon ou bien alors une simple constatation. « J'pensais pas te revoir un jour. » A vrai dire, y avait eu tellement de temps depuis que j'pensais même plus à lui ni à ce qu'il avait pu devenir. Non pas que je m'en fichais mais fallait être réaliste, les gens, ont finissait par les zapper jusqu'à ce qu'ils reviennent subitement dans nos vies. Comme maintenant. « Ça te dirait sortir d'ici et de se poser quelque part ? » Hésitation ultime. Au pire, j'y perdais rien, si ? « Pourquoi pas ? Allons y ! » Inspiration et j'sortais finalement du secrétariat attendant qu'il me suive. « Tu veux aller dans un endroit en particulier ? »

Lorsqu'elle me répond en me disant que ça fait six ans qu'elle est à Havard j'écarquille les yeux et passe une main dans mes cheveux. Effectivement cela fait un bout de temps, et c'est bizarre que l'on ne soit pas croisé avant, disons que c'est la vie qui en a décidé autrement. « Oui le temps passe vite, si vite qu'on ne le voit même pas. » Je hausse des épaules. « Moi non plus, je ne pensais pas te revoir. Le monde est petit ! » lui répondis-je. Puis je lui propose de partir ailleurs qu'ici. Je ne sais pas si elle va accepter puisque je pense qu'elle doit avoir une certaine rancoeur envers moi, je suis parti du jour au lendemain sans donner de nouvelles. Mais je me souviens que lorsque je rentrais le soir rué de coups parce que j'avais accompagné mon père pour régler une histoire je pouvais l'apercevoir à la fenêtre de sa chambre, au début j'y faisais attention, mais la mafia a fait parti intégrante de ma vie et j'ai tout laissé derrière moi. Elle accepte et comme un crétin je souris. Je la suis à l'extérieur du secrétariat ignorant la blonde au guichet qui m'interpelle pour savoir l'objet de ma visite, mais là j'ai des priorités. Puis elle me demande si je veux aller dans un endroit particulier, je n'en ai franchement aucune idée. Je lève les yeux vers la grande pendule située dans le hall et constate qu'il est déjà l'heure du midi. Autant faire les choses comme il se doit et de l'inviter dans un restaurant chic ? Après la question est lequel, car à Cambridge il y en a plein. Sur le campus il y a Mc Donald mais pour un rendez-vous ce n'est pas très galant, et puis je ne veux pas grossir. Réflexe presque constant quand je ne sais pas comment réagir je repasse la main dans mes cheveux « Non pas spécialement. Mais je te laisse l'honneur de choisir, je t'invite à déjeuner. » Je lui fais un petit sourire, j'ai hésite à lui caresser la joue mais je me suis abstenu pas trop de familiarité pour commencer, et nous serons bien mieux autour d'un bon plat pour discuter que parmi une foule d'étudiants en délire !

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C'était bizarre. Ça sonnait faux tout ça. Peut être que j'étais pas à ma place. Que je tentais de faire bonne figure alors que c'était pas le cas. Peut être qu'il y avait eu trop de temps entre nous et que ça rendait cette rencontre beaucoup trop étrange pour être saine. Beaucoup trop de peut être, pas assez de réponse. J'étais fatiguée de tout ça et pourtant, j'acceptais de passer un peu de temps avec lui. J'acceptais sans broncher alors que je m'étais sentis trahi quand il m'avait abandonnée. Mais fallait croire que c'était comme ça que ça marchait. Que personne ne restait jamais vraiment avec moi parce que je n'en valais pas la peine et qu'un jour, on se lassait de Charline Kovalevski. Fallait s'faire une raison. Alors peut être que pour cette fois, je n'avais pas envie de lui tourner le dos. Peut être que là, j'voulais juste profiter de ce qu'on pouvait bien m'offrir et me résoudre à l'idée que demain il disparaîtrait à nouveau. « Carrément ? Ça sonne presque comme un rencard. » J'souriais amusée mais c'était plus de la taquinerie qu'autre chose. J'avais bien changée depuis le temps et si plus jeune j'avais pu être dingue de lui, c'était plus le cas maintenant. Du moins, c'est ce que je pensais parce qu'il fallait quand même avouer qu'il possédait un charme assez redoutable. Bref, c'était pas le moment de s'égarer. « Y a un chinois pas loin du campus, il est pas trop mal. On peut y aller. » Ouais, ça serait bien comme endroit. J'ajustais une nouvelle fois mon sac sur mes épaules contournant plus ou moins la masse d'étudiant présent. « Alors, tu racontes quoi depuis le temps ? »

Alors que je viens de l'inviter elle prétend que c'est un rancard, ça aurait pu mais ce n'est pas le cas, cependant aimant le charme et la drague je lui dis « Seulement si tu veux que ça en soit un ! » Je lui fais un petit sourire. J'ai beau l'avoir connu enfant, elle a pris en maturité et je ne suis plus en mesure d'anticiper ses réactions. Je lui demande donc où elle veut aller, et elle me répond un restaurant chinois, j'aurais dû m'en douter.. Je fais un petit sourire et hoche positivement de la tête en guise de réponse sachant parfaitement de quel restaurant elle parle. Je ne peux m'empêcher de lancer des regards noirs à certains étudiants, aux Mathers en général et ça me frustre de ne pas pouvoir les frapper, le pire étant les regards qu'ils me lancent tous, comme s'ils n'avaient pas peur de moi.. Sauf que devant le fait, ils sont à la limite de se faire pipi dessus ! Enfin bref. Je fais quelques pas en direction de la sortie, accompagné de Charline qui me demande ce que je raconte depuis le temps. Suis-je vraiment obligé de lui raconter ma vie depuis toutes ces années durant lesquelles on ne s'est pas vu ? Sait-elle au moins qu'elle avait pour voisins des mafieux ? « Tellement de choses que l'on pourrait en écrire un livre. » plaisantais-je. Charline a un petit air de princesse qui me fait sourire, je trouve ça attendrissant. Je passe le premier pour lui ouvrir la porte, une fois qu'elle est sortie je m'avance à mon tour mais quelqu'un se heurte à moi en passant, directement la rage monte et je hurle « Ta mère ne t'a pas appris à regarder où tu marches, bouffon ? » Et il continue sa route, ayant regardé du coin de l'oeil, j'ai tout de même remarqué qu'il a baissé la tête, peureux. Je retourne auprès de Charline, sors mon paquet de cigarettes et en allume puis lui dis sur un ton posé en faisant quelques pas pour rejoindre notre lieu de restauration « Mais dis moi plutôt, que s'est-il passé dans la vie de mademoiselle Kovalevski ? »

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Sûrement des tonnes de choses. Il y avait eu tellement d'années passés que s'il me répondait simplement "rien" ça aurait été idiot. Y avait forcément des tonnes de chose à dire. En passant des trucs les plus banals au plus important. Après, je lui demandais pas non plus de me raconter toute sa vie en détail mais, c'était histoire de meubler la conversation. Après tout, si on passait notre temps à se regarder dans le blanc des yeux, ça pouvait vite devenir gênant. « Mh.. Non. Disons que c'est juste une sortie entre amis. » Ouais. Ce serait trop bizarre dans le cas contraire de toute façon. J'poussais un soupir alors que Phoenix se la jouait galant en m'ouvrant les portes pour me dégager le passage. Ouais. Au cas ou que je ne sache pas le faire toute seule. Ahem. Peut être que j'avais l'habitude de faire les choses toutes seule par pur souci de fierté puisqu'au final, j'trouvais pas ce genre d'acte galant. J'avais juste l'impression d'passer pour une empotée de service qui n'était même pas capable d'ouvrir soi même une porte quoi. « Un livre axée sur ta modestie non ? » J'souriais secouant la tête légèrement. Et alors que je le voyais sortir une clope, je faisais de même. Une bouffée d'oxygène pour relâcher une quelconque pression imaginaire. En attendant, il semblait quelque peu.. Nerveux ? Dans l'sens où il s'en prenait à un pauvre type qui venait de le bousculer. Chouette, j'avais trouvée plus impulsif que moi. Histoire de me sentir un peu moins seule quoi. « Mais dis moi plutôt, que s'est-il passé dans la vie de mademoiselle Kovalevski ? » Trop de chose ? Ouais, c'était la réponse. Beaucoup trop de chose. « Mon père est mort en début d'année. Triste vie. J'ai fais une overdose et j'parle plus avec Apple. La routine quoi. » Triste vie ouais.

Charline désire que cela soit une sortie entre amis, et je suis bien d'accord avec elle. Disons que ce petit restaurant pourrait être vu comme des retrouvailles après une longue période rien de plus. J'acquiesce donc d'un signe de tête en guise de réponse et la suis à l'extérieur. L'épisode du type qui me bouscule et ma réaction est quelque chose de normal pour moi, même si pour la demoiselle en ma compagnie ça doit changer du tout au tout. C'est vrai avant je n'étais pas du tout agressif, enfin j'avais une part d'agressivité mais pas autant poussée qu'actuellement. « Oui, sur la modestie et la perfection. » Je lui fais un sourire charmeur, et après avoir allumé une cigarette, et elle la sienne nous nous dirigeons vers le restaurant en question. Elle me fait un résumé de sa vie, je déglutis alors après qu'elle ait fini. Déjà le fait que son père soit mort en début d'année, comme le miens, ensuite qu'elle ait fait une overdose, impliquerait qu'elle n'est pas chez les Eliots et vu l'image de pestiférés de drogués que j'ai des Mathers, il se pourrait bien qu'elle en soit une et enfin le fait qu'elle ne parle plus à Apple.. Je la regarde, et fume comme un pompier ma cigarette, ne sachant pas vraiment quoi dire face à ses révélations. « Une routine mouvementée tout de même. » lui répondis-je alors, pensif. Je détourne les yeux et me concentre sur la route, heureusement que le restaurant n'est pas très loin puisque j'avoue que je serais plus en mesure de lui parler après un bon petit remontant, puisque les révélations de Charline, m'ont fait revivre mes propres souvenirs enfouis dans mon être. Je passe une main dans mes cheveux, prends une dernière taffe et écrase ma cigarette avec le bout de mon pied. J'entre dans le restaurant, ouvrant la porte à la brunette même si vu son air de toute à l'heure lorsque je lui ai ouvert la porte ça ne lui plait pas, alors raison de plus pour le faire. Directement une serveuse vient nous prendre en main. Elle nous dit « Vous êtes deux ? » Elle ne porte pas de lunettes visiblement. « Oui un plus un égal deux si je ne m'abuse. » répondis-je alors avec ironie. La jeune femme gênée baisse la tête et nous conduit à une table près de la fenêtre, je laisse Charline s'asseoir en face de moi et commande un apéritif, un verre de whisky pur pour moi.