Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(Flashforward)"Uhm, Patrick, Alphonse, Hubert...EUGÈNE ?!" (feat Finn) - Page 2
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(Flashforward)"Uhm, Patrick, Alphonse, Hubert...EUGÈNE ?!" (feat Finn)

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La scène qui suivit ressemblait à celles que l'on voyait parfois dans les films, où l'héroïne se cassait la gueule au ralentis et que l'homme dont elle est folle amoureuse la rattrape de justesse se retrouvant dans la pire des situations possibles . La honte du siècle, je ne savais plus où me mettre, alors que Finn qui n'était encore qu'un inconnu pour moi avait ses yeux posés sur ma poitrine... J'avais encore plus envie de pleurer, de honte surtout, même si ses yeux s'y étaient posés par erreur, je me sentais encore plus vulnérable, mais surtout fatiguée. Fatiguée de tout ça, de devoir supporter la pire des séparations...

Autour de nous quelques passants nous fixaient, puis souriaient en passant leur chemin, et je pensais vraiment que Finn me ramènerait de force à l'hôpital, mais têtue comme j'étais, je refuserais, quitte à m'évanouir chez moi ou dans la rue, du moment que je n'y remettais pas les pieds. En adulte responsable, Finn aurait dû me ramener là bas, sauf qu'à mon plus grand étonnement il préférait me demander où je vivais pour me ramener chez moi...

"Inman Square... je vis là bas, c'est vraiment trop gentil de votre part de vous préoccuper de moi alors qu'on se connait à peine..." Je ne me posais même plus de questions sur ses réelles intentions, j'étais bien trop faible pour lutter contre lui.
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Non, ce n'était pas normal qui s'occupe d'elle alors qu'ils ne se connaissaient pas. Mais même si ça gentillesse demeurait là tout de suite son arme la plus redoutable pour en apprendre un peu plus chaque seconde de la jeune femme, il n'était pas sûr de pouvoir affirmer qu'il aurait laissé une parfaite inconnue tituber dans la rue avant de s'écrouler sur le sol sans rien faire.

« Ca va aller, 'vous inquiétez pas... »

Il ne pouvait en être réellement sûr mais savait une bonne chose : il devait rassurer la jeune femme de sorte qu'elle puisse se redresser. Les yeux à demi fermés de May lui apprirent que ce n'était pas demain la veille qu'elle allait reprendre parfaite conscience de ses mouvements. Livré à lui-même, Finn n'eut d'autre choix que de prendre une décision pour deux et saisit fermement la demoiselle pour les épaules afin de la guider jusqu'à sa voiture.

Le trajet jusqu'à l'habitacle fut si long et difficile qu'il sembla à Finn que jamais ils n'atteindraient l'habitacle. Ils le contournèrent et le professeur déposa la jeune femme sur le siège avant qui se trouvait à côté de celui du conducteur. Il peina à passer la ceinture en travers de la poitrine de May, espérant qu'elle ne le prenne définitivement pas pour un pervers. Quelques secondes plus tard, la voiture s'ébranlait pour prendre le chemin de la rue correspondante.

« Où habitez-vous exactement dans Inman Square ? » Essaya-t-il de lui arracher avant qu'elle ne se perdre définitivement dans les limbes de l'inconscience.

Il serait vraiment dommage et étrange qu'il soit obligé de la ramener à son propre domicile simplement parce qu'il n'avait pas été assez rapide pour lui soutirer les informations nécessaires, hein ? Etrange. Et dommage. Vraiment.
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Il m'aidait même à tenir debout pour m'emmener jusqu'à sa voiture et prit soin de faire attention où il mettait les mains lorsqu'il attacha ma ceinture. J'avais l'impression d'être totalement impuissante, d'être une marionnette dont on avait coupé les fils et qui était sur le point de s'écrouler ainsi que de se briser en mille morceaux... C'était la première fois où je me sentais vraiment faible, inutile même, et je n'aimais pas être comme ça, je n'aimais pas que les autres aient pitié de moi. D'habitude c'était moi qui m'inquiétait pour les autres et non l'inverse, une fois j'en avais tellement eu marre de tout que j'avais été prête à foutre en l'air ma vie... Je commençais même à fermer les yeux étant à peine installée dans sa voiture, le siège passager était confortable et j'entendais vaguement ce qu'il était en train de me poser comme question...

Finalement je finissais par perdre connaissance en m'endormant dans la voiture d'un parfait inconnu, ne faisant donc plus attention aux choses qui se passaient autour de moi.
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Le cœur battant, Finn se concentra pour réguler sa vitesse ; il ne manquerait plus qu'il leur paye un tour gratuit pour l'hôpital. Lorsque la tête de May rencontra sa poitrine, signifiant qu'elle perdait conscience, Finn éprouva un horrible sentiment de déjà vu qui le faisait remonter à presque dix ans en arrière, lorsqu'il avait récupéré la jeune femme quasi morte sur le bord du trottoir avant de l'emmener à l'hôpital.
A l'arrêt devant un feu rouge, Finn tendit la main pour saisir le poignet de May et tâter son pouls. Il put constater qu'il faisait la fine mine, mais qu'il existait bel et bien. Il secoua légèrement May pour essayer de la réveiller, sans succès.

Avoir fait médecine avant de toucher aux neurosciences ne le dispensait pas d'emmener une personne en détresse à l'hôpital et May s'était endormie avant de lui donner davantage d'informations sur son lieu de vie. Il n'avait alors que deux options : la ramener d'où elle venait, ou la conduire chez lui. Lorsque le feu passa au vert, Finn avait pris sa décision : ils avaient des choses à se dire.

Une dizaine de minutes plus tard, Finn se gara devant chez lui. Il contourna la voiture afin de saisir May toujours endormie dans ses bras. Il ouvrit difficilement la porte d'une main dont le bras portait déjà le poids des jambes de la jeune fille et pénétra dans la maison. Il se glissa difficilement jusqu'au salon avant d'étendre May sur le canapé et de la recouvrir d'une couverture. Si jamais elle ne se réveillait pas dans l'heure, il serait obligé de la reconduire à l'hosto ; après tout, il n'était pas médecin.

Gardant un œil sur la jeune femme, il se dirigea vers la cuisine contiguë au salon pour préparer son café.
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J'avais perdu connaissance, je m'en rendais bien compte puisque à présent j'étais perdue dans le monde de Morphée... donc c'est inconsciente que je faisais des cauchemars qui n'étaient pas venu me hanter depuis un petit moment maintenant... Et ce coup-ci je vivais encore cette scène où je me rendais à l'autel pour mon mariage mais que jamais je n'arrivais à rejoindre Owen, comme si tout plein d'obstacles se mettaient sur mon chemin entre lui et moi... Et je criais son prénom, pour le supplier de m'attendre de ne pas me tourner le dos...

Donc c'est en sursaut que je me réveillais, sentant des larmes qui avaient encore coulé sur mes joues, et ne reconnaissant pas l'endroit dans lequel je me trouvais, je me cassais la gueule et tombais du canapé, dans le genre pas douée. Je me redressais, constatant qu'il n'y avait personne autour de moi, mais entendais des bruits provenant de la cuisine qui se trouvait juste à côté du salon.

Dans cette même cuisine se trouvait Finn, et c'est gênée que je me rapprochais vers lui...
"C'est vous qui m'avez emmené chez vous ? Qu'est ce qui s'est passé ?" que je lui demandais pour signaler ma présence.
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Absorbé dans la préparation du repas de midi, Finn n'appris la présence de May dans la cuisine que lorsque sa voix s'éleva derrière lui. Il se retourna, le couteau dans une main, une carotte dans l'autre et toisa la jeune femme. Son cœur fit un bon lorsqu'il vit son visage sillonné de larmes. Que s'était-il passé pendant son absence ? Qu'avait-il raté ? S'était-elle fait mal ? Avait-elle crue être enlevée ? Pour laver tout soupçon de violence, Finn posa son couteau et répondit aux questions de la jeune femme avant de poser les siennes.

« Vous êtes chez moi ; ne vous inquiétez pas, rien ne va vous arriver. Vous êtes tombée dans les pommes avant de me donner l'adresse de chez vous. Je vous ai amenée ici parce que je me doutais que vous ne voudriez pas revenir à l'hôpital. Vous étiez si... »

L'émotion bloqua la fin de sa phrase dans sa gorge, alors que les douloureux souvenirs refaisaient surface. Il ferma les yeux, soupira, avant de prendre un mouchoir dans la boîte à ses côtés et de le tendre à May.

« Tenez, essuyez vos larmes. Pourquoi pleurez-vous ? »

Le morceau de papier s'échappa de ses mains et le crépitement de la machine a café ayant fini son labeur épargna à Finn de soutenir de nouveau le regard de la jeune femme. Pourquoi les sentiments de déjà-vu se succédaient-ils ? Pourquoi fallait-il qu'elle le hante encore, plus de dix ans après ?!

« Je prépare à manger : vous voulez rester pour midi ? Vous avez besoin de reprendre des forces. Si vous êtes réveillée si rapidement c'est que vous avez du faire une crise d'hypoglycémie ou quelque chose du genre. »

Il espérait que ce n'était que cela. Même s'il avait du mal à encaisser le choc des retrouvailles avec cette femme qu'il n'avait pas vu depuis huit ans, il ne voulait pas la voir repartir tout de suite.
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Je venais de le déranger dans les tâches où il s'était attelé pendant que je devais être en train de dormir, mais lorsqu'il vit mes larmes il déposa le couteau qu'il tenait en main, comme s'il ne voulait pas me faire peur avec cet objet. De toute façon il était bien trop gentil pour être un kidnappeur ou autre. Alors il me tendait un mouchoir, que j'attrapais lentement, je séchais les quelques larmes qui coulaient encore sur mes larmes, et mes larmes parties, je lui adressais cette fois-ci un grand sourire.

"Vous êtes trop gentil avec moi, c'est troublant vous savez ? Merci pour le mouchoir." Je le rangeais dans ma poche arrière et voulut esquiver sa question, je ne voulais pas lui dire pour quelles raisons je pleurais, je ne voulais pas l'embêter avec ça, mais il avait été tellement gentil avec moi que je lui devais au moins ça.

"Je...je pensais à quelque chose, en fait, il y a un mois de ça je devais me marier avec quelqu'un, mais mon fiancé m'a plantée avant notre mariage qui devait avoir lieu le mois prochain... C'est pour cette raison que je suis triste, mais j'essaie de l'oublier petit à petit..."


Au moins c'était la vérité et je m'attendais même à ce qu'il me juge ou bien qu'il ne juge Owen, comme la plupart de mes proches l'avaient fait... Il me proposait de rester manger chez lui pour ce midi, et à vrai dire j'avais faim, alors j'acceptais son invitation.

"Avec plaisir, et puis je peux peut-être vous aider pour la préparation du plat que vous aviez prévu de faire ? "
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Comment ça, troublant ?

« Félicitations,
répondit Finn du tac au tac. Vous venez de cerner 90 % de ma personnalité. »

Il était mi gêné, mi complice par rapport à cette vérité. Le moins que l'on puisse dire, c'était que Finn n'avait pas de méchanceté en lui. Il avait appris à ses dépends que la vie était trop courte pour perdre le temps et l'énergie de cracher sur les autres. Il aurait pu tenter de la draguer en lui demandant un truc du genre « comment ne pas être gentil avec une fille aussi mignonne que vous » ? Mais l'émotion et sa perpétuelle maladresse lui empêchèrent de tenter quoi que ce soit. Il préféra retourner à sa cafetière et verser deux tasses de café fumant par pure commodité.

D'un coup d'un seul, alors qui ne l'en aurait jamais cru capable après aussi peu de temps passé ensemble, May se confia. Malgré la tristesse des événements qu'elle lui narra, Finn sentit son coeur bondir dans sa poitrine. Il avait tellement pensé à May durant ces dernières années qu'il n'avait jamais pensé qu'elle ait pu avoir quelqu'un dans sa vie. Le fait que ce ne soit pas le cas le sauvait...et en même temps le mettait en garde sur le fait que la jeune femme ne s'engagerait pas auprès de lui de sitôt.

« Et quel est le rapport avec le fait que vous ayez soudainement décidé de partir ? » demanda-t-il curieusement, ne voulant pas s'avancer sur le fait qu'il y ait éventuellement une ressemblance physique avec ce fiancé.

Jamais il n'aurait cru qu'elle accepterait de rester manger en sa compagnie après avoir évoqué son fiancé qui l'avait tant blessé. Finn saisit alors la lame du couteau de façon à lui tendre le manche de l'instrument.

« Si vous voulez bien m'aider à éplucher les légumes. Et j'ai servi du café, ne vous gênez pas si vous en voulez. »
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C'est vrai qu'en entendant son nom de famille, ça m'avait fait beaucoup trop pensé à Owen, parce qu'ils avaient le même prénom/nom de famille, et du coup j'avais réagi de façon plutôt stupide... et ça peut-être qu'il ne le comprendrait pas, ou peut-être que si.
J'étais un peu gênée de le lui dire, mais après tout avec lui j'avais cette impression de ne rien risquer, qu'il ne se moquerait pas de moi...

"Eh bien... il se prénommait Owen, comme votre nom de famille. Et disons que je ne m'y attendais pas du tout, c'est pour cette raison que je voulais rentrer chez moi, parce que c'était trop douloureux. Heureusement que votre prénom est différent du sien."

Il me demandait de l'aider à éplucher les légumes, je saisissais donc le manche du couteau et m'attelais à la tâche qu'il venait de me confier.

"A vos ordres chef !" m'exclamais-je en épluchant donc les légumes qu'il y avait devant moi, et subitement je retrouvais ma bonne humeur, au point de chantonner, comme si j'étais toute seule, ne faisait pas attention à Finn et ne me rendant pas compte qu'il pouvait m'entendre.
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La réaction de May fut étrange mais assembla d'un seul coup toutes les pièces du puzzle en désordre dans l'esprit de Finn. Les événements prirent donc tout leur sens. Finn ne pouvait pas prétendre comprendre ce que ressentait May ; la rupture en bons termes avec son ancienne conjointe lui avait justement évité ce genre de problèmes. Qui sait, peut-être lui-même qui avait tant de mal à s'engager aurait fui devant l'autel s'il n'avait pas été sincère avec son amoureuse dès le départ.
Finn s'autorisa un sourire pour les faire relativiser.

« Vous pouvez m'appeler Finn, vous savez quoi. Après tout, je ne suis pas votre professeur et nous ne sommes pas à l'école. Pas besoin de me donner du Monsieur Owen. »

Il lui adressa un clin d’œil et lâcha le couteau quand elle le saisit avant de se décaler de sorte de lui laisser la place devant la planche à découper. Il en profita pour saisir un wok dans le placard et le déposa sur la gazinière avant d'en allumer le feu. Les premiers légumes déjà découpés rejoignirent la poêle. Ainsi, Finn se tourna vers sa tasse tandis que la jeune femme découpait distraitement les légumes, déjà partie dans son monde, comme si rien ne s'était passé.

Portant la tasse de café à ses lèvres, il en profita pour la regarder de nouveau. Nul doute que son entrain, son sourire et sa voix la rendaient bien plus jolie que l'épave qui s'était présentée à lui quelques dizaines de minutes auparavant. Le café brûlant coula dans sa gorge, le rappelant à la réalité. Il baissa le feu qui faisait déjà crépiter les légumes et sortit la jeune femme de sa rêverie en passant derrière elle.

« Vous chantez bien. Vous en faites vos études ? »


Peut-être pourrait-elle ainsi préciser les détails elliptiques donnés par ses parents avant que Finn ne déménage pour New York. Ce dernier tendit la main pour saisir les oignons et les éplucha avant de les presser sous l'eau pour éviter une nouvelle crise de larmes.
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