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(Flashforward)"Uhm, Patrick, Alphonse, Hubert...EUGÈNE ?!" (feat Finn)

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Finn & May ಇ Et c'est maintenant que tu te pointes ?!
Si je compte bien ça devait faire environ trois semaines que j'étais restée à l'hôpital...hum...rien que d'y penser ça me fiche des frissons, j'ai toujours détesté ce genre d'endroits, et m'y être retrouvée après une soirée qui a mal terminée... C'est franchement pas encourageant. Depuis que j'étais à Harvard, ça devait être au moins la deuxième fois que je m'y retrouvais, toujours contre mon gré...quoi que la première fois je l'avais cherché. Enfin, n'en parlons plus, tout ça n'est plus qu'un mauvais souvenir, et puis j'ai eu la chance d'avoir Koray à mes côtés, même si nos sentiments n'étaient pas encore tout à fait éclaircis. Moi ? J'étais paumée, littéralement, je ne savais plus où j'en étais, je ne me reconnaissais plus à douter autant de moi en si peu de temps. Comment j'en étais arrivée à là, à n'avoir aucune chance dans mes relations amoureuses ? Pourquoi est ce que j'avais eu cet accident aussi ? Pourquoi ce soir-là je n'avais pas vu cette voiture, pourquoi je ne l'ai pas évitée à temps alors que j'en avais eu largement l'occasion ? J'en avais donc si marre que ça de perdre ceux que j'aimais ? Ceux avec qui j'avais pu être heureuse quelques jours ou plus ?

Il faut que j'arrête de me morfondre, je suis enfin sortie de ce maudit hôpital, priant très fortement de ne plus devoir y remettre les pieds...Je sortais, la tête encore dans le pâté, je ne savais pas si c'était vraiment une bonne idée de me permettre d'en sortir aussi tôt. C'est la tête perdue dans mes pensées que j'avançais, ne me rendant pas bien compte où je mettais les pieds, et du coup j'entrais dans quelqu'un. "Pardon, j'suis désolée, je ne vous avais pas vu..." m'excusais-je rapidement.

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Si la jeune demoiselle avait malencontreusement fait un carambolage avec un soi disant inconnu, ce n'était absolument pas parce qu'elle ne l'avait pas vu, mais bien parce que le perturbateur s'était bel et bien posté devant son nez, en profitant de son état second.
Finn travaillait depuis désormais six mois à Harvard. Il s'était implanté comme un professeur s'implante dans une université modèle et ce qui avait suscité tant d'engouement était finalement relégué au rang de routine. Le professeur avait donc décidé de se concentrer pleinement sur son objectif : la jeune demoiselle en détresse de sa post-puberté.

Il avait tenté de soutirer quelques informations ça et là ; mais comment obtenir l'état civil et des renseignements appartenant à la scolarité sans passer pour un pervers sexuel et un harceleur, quand la personne en question ne venait même pas à vos cours ? Ce n'était pas marqué sur le front de la jeune femme de ses souvenirs – à vrai dire ce dernier était alors plutôt marqué par le sang et les larmes – mais il la voyait mal en filière scientifique. Pourquoi ? Parce que ç'aurait été trop facile.

Lorsqu'il avait repris brièvement contact avec les parents de May Lee, ces derniers lui avaient soufflé qu'elle étudiait l'Art, sans préciser quoi. L'Art. Et prénom et nom de famille. Trois critères qui avaient plongé comme trois gouttes d'eau dans l'océan des élèves d'Harvard quand Finn avait commencé son enquête.
Et soudain, l'illumination. La chance suprême. Alors qu'il se rendait en salle des professeurs, il avait entendu deux de ses collègues discuter du statut médical particulièrement inquiétant d'une de leurs élèves…

La première fois qu'il avait rencontré May Lee, elle venait de se faire violer, tabasser et laisser pour morte sur le coin d'un trottoir. La seconde fois, elle sortirait de l'hôpital après trois semaines d'alitation pour un accident. Décidément, ç'allait devenir une habitude.

« Il n'y a pas de mal mademoiselle Lee. » répondit naturellement Finn sans se soucier d'une quelconque couverture. « Vous n'avez pas l'air en forme pour quelqu'un qu'on a autorisé à sortir de l'hôpital. Vous saurez rentrer chez vous ? »
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Je m'en voulais d'être rentrée dans un parfait inconnu, qui en plus de ça, lui connaissait mon nom de famille... soit c'était un pervers maniaque, soit un stalker... Ou dans le meilleur des cas, un professeur qui s'inquiétait pour ma santé. Et c'était le meilleur des cas, enfin du moins c'était l'impression qu'il donnait, il était propre sur lui et n'avait pas l'air d'un détraqué sexuel...comment est ce que j'avais bien pu faire pour lui rentrer dedans sans même faire attention à ce dernier ? Mais tout de même comment connaissait-il mon nom alors que je ne l'avais encore jamais vu dans l'université ? Parce que à force de la côtoyer, les profs parfois vous reconnaissent ou inversement, mais lui... ne me disait absolument rien.

"Comment ? Comment vous connaissez mon nom ? Et puis vous êtes qui pour vous soucier de ma santé alors que je ne vous connais ni d’Ève ni d'Adam ? " si j'étais méfiante moi ? Totalement, surtout depuis qu'il ne m'arrivait que des malheurs...
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Bravo Finn, tu commences bien avec tes conneries. Calme un peu tes hormones mon vieux. Finn se frappa intérieurement avant de plonger ses yeux dans celui de la jeune femme dont l'unique syllabe de son nom de famille l'avait réveillée aussi bien qu'un électrochoc. Néanmoins, il lisait dans les iris jeunes une fatigue inavouée et son corps semblait si frêle qu'il donnait l'impression de pouvoir s'écrouler d'une minute à l'autre, comme une poupée de chiffons soudain devenue inutile.

« Je travaille à l'université Harvard et pas plus tard que cet après-midi j'ai eu une conversation avec une de vos enseignantes qui m'a confié votre état. »

Mensonge par omission, on va dire, car il connaissait le nom de famille de la jeune femme depuis bien plus tôt que la conversation qu'il avait eue avec l'enseignante...ou plutôt la conversation qu'il avait plus ou moins espionnée.
Mais ce n'était pas le moment de se faire passer pour un psychopathe. Finn se reprit, conscient d'avoir avancé sur le terrain sans pour autant commettre une faute décisive et désigna le corps mollasson de la demoiselle.

« N'importe qui se soucierait de votre condition : regardez-vous, vous ne marchez même pas droit et vous semblez à deux doigts de vous évanouir. Je peux faire quelque chose pour vous ? »

Il ne le montrait pas entièrement mais il vibrait de l'intérieur. Il n'avait pas encore eu l'occasion d'entendre la voix de la jeune femme, et les syllabes qui s'échappaient de sa bouche le transportaient complètement. Alors qu'il traçait de son regard les courbes du visage de May, il comprit à quel point ses souvenirs animés d'une si puissante passion avaient fini par être atteint de la terrible maladie de l'imaginaire temporelle : il ne lui restait plus d'elle qu'une vision floue et fragmentée, magnifiée par ses fantasmes.

Et pourtant en vrai elle lui sembla plus belle que jamais.

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Son excuse...ou du moins ce qu'il inventait, parce que je n'étais pas née de la dernière pluie, me laissa complètement de marbre, certes le prof de danse était une femme, mais je n'avais prévenu seulement la direction de l'université, pas ma prof... A moins que la direction ait prévenu ma prof, mais ça m'étonnerait. Je n'étais pas quelqu'un qui avait pour habitude de se faire remarquer, bon peut-être que j'excellais en danse, mais ça ne faisait pas de moi la meilleure des élèves dans ce cursus. Mais lorsqu'il me dit que n'importe qui se soucierait de mon état de santé, je pouvais au moins comprendre qu'il était honnête, du coup je ne pus m'empêcher d'afficher un faible sourire. Donc, ça se voyait tant que ça que j'étais dans un sale état, voire complètement fragile ? C'était de loin la vision que j'avais envie de donner au corps professoral de l'université et encore moins à mes proches, certes trois semaines auparavant j'avais eu un accident, mais peu de gens avaient été alertés...

Il me demandait s'il pouvait faire quelque chose pour moi, déjà, il ne s'était même pas présenté, alors j'étais encore sur mes gardes, me rendant compte aussi qu'il ne cessait de me fixer depuis que je lui étais rentrée dedans. Je soupirais et regardais autour de nous, il est vrai que j'étais sur le point de m'écrouler, ça pouvait arriver à n'importe quel moment... J'apercevais un banc et l'indiquait à l'inconnu en face de moi.

"Je veux bien que vous m'aidiez à me poser sur le banc là-bas... et puis vous présenter aussi, ce serait chouette de votre part." Comme ça au moins plus tard je pourrais me renseigner s'il travaillait vraiment à Harvard.
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Une lueur imperceptible prit naissance dans les yeux de Finn lorsque la jeune femme accepta enfin un peu d'aide. Même dans la pire des situations, elle semblait conserver un peu de fierté et d'honneur, de sorte que si elle n'avait pas été si fatiguée, elle l'aurait simplement envoyé paître avant de se convaincre elle-même qu'elle pourrait passer le pas de sa porte sur deux appuis et non quatre. Finn la découvrait un peu plus à chaque seconde et à chaque seconde se félicitait presque davantage d'avoir été obsédé par une aussi belle figure pendant de si longues années.
Elle semblait cependant beaucoup moins fière qu'il y a huit ans, puisqu'elle n'était alors qu'un corps sans conscience complètement déchiré par les coups.

« Permettez. »

Il supposa qu'elle le lui permettait et passa son bras sous l'une des aisselles de la jeune femme de sorte qu'elle s'appuie sur lui comme sur une béquille. Il ne prit pas le risque de passer son bras dans son dos. Après tout ils ne se connaissaient pas.

« Appuyez-vous légèrement sur moi. »


Ils firent ainsi quelques pas ensemble et Finn regarda la jeune femme poser ses fesses sur le banc plus qu'elle ne s'assit. Il s'assura qu'elle n'allait pas subitement basculer en avant comme si on avait coupé les fils qui la maintenaient droite – si on pouvait appeler ça 'droite' – avant de la lâcher et de s'asseoir à ses côtés.

« Je suis Finn Owen. On ne s'est jamais croisés et on n'en aura pas beaucoup l'occasion puisque je suis professeur de Neurosciences à l'université, et je crois que vous étudiez l'art. Vous avez faim, ou quelque chose ? »

Cette soudaine dévotion qui aurait pu paraître totalement normale avait un coup pathétique dans la tête de Finn. Ca n'aurait pas été May qu'il se serait comporté de la même manière mais c'était May et donc son attitude résonnait différemment dans sa tête. Au point de quasiment se maudire à chaque phrase prononcée, qui disonnait à ses oreilles comme une fausse note.
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Peut-être que... je m'étais fait une première mauvaise impression sur lui, il était poli, gentil, attentionné... un peu trop à mon goût, mais finalement c'était peut-être une bonne chose de lui être rentrée dedans. Il tombait pile au bon moment, si je ne lui étais pas rentrée dedans, je me serais probablement évanouie devant l'entrée de l'hôpital et bonne pour y retourner. Et je ne voulais pas y passer une journée de plus, sinon je me serais enfuie par la fenêtre.

Je lui avais demandé s'il pouvait m'aider à m'installer sur le banc qui était à quelques mètres de nous, et c'est en parfait gentleman qu'il me permettais de m'appuyer sur lui pour arriver sur ce fameux banc. Une fois installée sur le banc et surtout lorsqu'il défit sa presque étreinte de mon corps pour m'aider à tenir, j'eus la vague impression de tomber en avant alors que c'était loin d'être le cas. Il se présenta enfin à moi et mon sourire se dissipa rapidement lorsqu'il me donnait son nom de famille alors que je ne le lui avais pas demandé... Ma gorge se noua lorsque j'entendis le nom Owen, puisqu'il s'agissait du prénom de mon ex-fiancé. Pourquoi l'univers s'acharnait sur moi ? N'avais-je pas assez souffert ces dernières semaines ? Ou alors c'était une blague, soit il me testait, soit il s'agissait réellement de son nom de famille. Pour le coup je devais même être en train de pâlir, et déjà que j'étais pas bien bronzée, ça n'arrangeait pas les choses.

"C'est...c'est une blague n'est-ce pas pour votre nom de famille ?" fis-je la voix presque tremblante alors que malheureusement pour moi mes larmes semblaient encore vouloir se pointer.
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Si May avait eu un bout de sourire à un moment, il s'effaça presque aussitôt lorsqu'elle se présenta. Allons bon, qu'est-ce qu'il avait encore dit de mal ? Là au moins, il n'avait pas menti : tout était véridique ! Finn fronça les sourcils dans une question muette tandis qu'il voyait le visage de la jeune femme se défaire de secondes en secondes. Elle pâlit à vue d'oeil si bien que Finn crut qu'elle allait réellement tomber dans les vappes. Lorsqu'elle prit enfin la parole, elle était quasiment exsangue et des larmes roulaient sur ses joues.
Et ça ne semblait pas être des larmes de joie.

« Euh...non, répondit sincèrement Finn à la question de May. Pourquoi ? »

Se souvenait-elle de lui ? Etait-elle heureuse de le retrouver ? Se souvenait-elle de lui et était-elle triste de le revoir ? Lui en voulait-elle ? Avait-elle eu écho du nom de la personne qui l'avait sauvée par ses parents ? L'avait-elle aussi cherché de son côté ?
Mais non imbécile ! Le peu qu'elle a du voir de toi n'a pas du excéder les cinq secondes de flou avant qu'elle ne s'évanouisse. Elle ne pouvait pas se souvenir de toi.
Mais alors, pourquoi pleurait-elle ?

« Il ne faut pas pleurer pour ça, je sais que mon nom n'a rien de très classe mais ce n'est pas une raison pour vous mettre dans cet état. »

Finn n'avait jamais su comment s'était terminée l'affaire qui avait conduit May à l'hôpital. Avait-elle appris les noms de ces agresseurs ? Considérait-elle Finn comme l'un d'eux ? Non, auquel cas elle se serait simplement levée pour partir. Or là, elle était juste...déphasée, détruite, comme si l'annonce de l'identité de Finn avait provoqué chez elle une infinie tristesse.
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Owen était un prénom ou un nom que je ne voulais plus entendre, que j'essayais d'oublier depuis quelques temps maintenant... Je n'avais plus compté les jours depuis qu'il était parti, j'avais même l'impression que ça faisait une éternité que je ne me sentais plus réellement vivante... que j'avais perdu tout espoir de le revoir, et que malgré tout je ne voulais toujours pas y croire. Certes mes proches avaient essayé de me changer les idées, de me faire penser à d'autres choses, mais là... là c'était trop, je ne voulais même pas continuer ma conversation avec ce Finn, même s'il n'y était pour rien dans tout ce qui m'arrivait.

"Je...je suis désolée, je dois y aller, je suis vraiment désolée de vous êtes rentrée dedans, mais je n'ai pas le courage de continuer de vous parler..." Pourtant ça n'était pas de sa faute, non c'était de la mienne, je n'avais pas le courage d'affronter la réalité, de réaliser que mon idylle avec Owen était réellement terminée. Je me levais brusquement, au point de me prendre les pieds dans un objet invisible, parce que je ne tenais plus sur mes jambes. Et je commençais à tomber...
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Les choses se passèrent très vite. La jeune femme préféra s'en aller, prétextant sincèrement qu'elle n'avait plus lui courage de lui adresser la parole. La seconde suivante, elle se leva et Finn la vit soudainement vaciller, comme au ralenti, comme dans les films. Le vent s'éleva autour d'eux, si bien qu'il donnait l'impression que May allait s'envoler comme une feuille. Ses longs cheveux voletèrent autour de son visage alors qu'elle lui tournait déjà le dos et Finn la vit tomber.

Avant qu'elle n'offre un spectaculaire roulage de pelle au bitume, Finn avait bondit dans sa direction pour la saisir par les épaules. Le choc de balancier renvoya May contre le corps de Finn. Les omoplates de la jeune femme claquèrent contre le torse du professeur dans un bruit mat, comme si le corps de la demoiselle était désespérément creux. Le cœur de Finn bondit dans sa poitrine alors qu'il posait malencontreusement les yeux sur celle de May.

Quelques passants se retournèrent par curiosité avant de continuer leur chemin, confirmant à Finn qu'il était un spécimen empathique particulièrement étrange. Il redressa sans peine la jeune femme avant de comprendre l'inutilité de son geste : May ne tiendrait définitivement pas debout toute seule. Pourquoi diable était-elle sortie de l'hôpital si c'était pour s'évanouir dans les bras du premier passant venu ?!

Ayant connaissance de la longue période d'hospitalisation de la jeune femme, il préféra ne pas la ramener tout de suite à l'hôpital. Il la sentait plus fatiguée et défaite que malade. Tremblant comme une feuille sous le choc, Finn essaya de se reprendre pour deux et souffla.

« Ok, je vous ramène chez vous. J'ai ma voiture ; où habitez-vous ? »
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