I CAN'T SLEEP AT NIGHT, GET IT OFF OF MY MIND ❋ CECE

Il fallait qu'il se détende bon sang, ce n'était pas lui, Leo Halberstam avec ses cent-une conquêtes et son égocentrisme reconnu qui s'était fait agresser. Lui il n'avait rien eu, lui il vivait dans un monde doré où il côtoyait de jolies filles, le brunet n'avait pas de problèmes majeurs dans la vie, les seuls qui s'attiraient il le voulait bien, il lui suffisait de calmer sa partie basse pour remettre tout ça en ordre. Mais Cece, Cece s'était faite agressée, Cece qui n'avait déjà pas énormément confiance en elle de ce qu'il avait pu voir jusque là. Il ne la regardait même pas, il l'avait prise dans ses bras mais ça changeait quoi ? Elle devait le détester lui aussi, d'avoir couché avec elle pour rien de plus, d'être un espèce de gros relou de la vie qui n'en avait rien eu à faire, qui n'était même pas au courant de ce qui s'était passé. Est-ce qu'elle avait attendu qu'il vienne vers elle pour prendre de ses nouvelles ? Et s'il avait été là, est-ce qu'il aurait agi, qu'il l'aurait défendu, est-ce qu'il aurait réussi à empêcher ça ? Leo n'était pas sur, peut-être qu'il se serait caché en attendant que ça passe, qu'il l'aurait encore plus déçu qu'il devait être en train de le faire à ce moment là. La Lowell changea de comportement, lui réclamant de ne pas changer le sien. Ça tombait bien, être lui-même c'était ce qu'il réussissait de mieux, malheureusement. Il releva le regard vers elle, croisant enfin ses prunelles brunes. Un sourire s'afficha sur ses lèvres. « J'ai peur qu'en étant moi-même tu manques à ta parole et que tu tombes amoureuse, je sais que mon charme opère carrément sur toi. » Il fit mine de réfléchir en se grattant le crâne, moitié moqueur moitié sérieux. « Je crois que je voulais être sur que tu avais rêvé de moi ces derniers jours. »

J'ai pas envie de lui devoir quoique ce soit, et encore moins que les choses changent, elles changent toujours et j'en suis la première concernée. J'ai parfois l'impression d'étouffer dans un endroit clos et n'être plus capable de lutter contre cela. c'est douloureux et terriblement frustrant de se retrouver dans cette situation. Je dois pas écouter ces voix qui me poussent à ne plus rien faire, ne plus rien ressentir. c'est tellement plus facile de ne rien ressentir que d'affronter le mal qui me ronge. Je devrais être capable de compartimentée ma vie, mais c'est plus compliquée que prévue et je ne sais pas quoi faire. Je ferme les yeux et j'essaye de reprendre mes esprits. Leo est gêné comme toutes les personnes qui sont au courant de ce qui se passe dans ma vie, et je ne veux pas de cela, je n'en veux plus. Une raison supplémentaire pour que je sois... Ainsi avec lui. Je ne veux pas de cela pour lui, non il n'est pas forcément la valeur sur de ma vie, mais qu'il puisse jouer les connards, moi ça me convient parfaitement. Je laisse échapper un petit soupire... « Je te l'ai déjà dis Leo, tu seras le premier à tomber amoureux de moi, tu ne le sais juste pas encore. Ton charme opère sur toutes les filles de cette université. Tu dois sécrété une hormone particulière. » Avouais-je alors que je ne pensais pas vraiment ce que je disais, juste une manière de le taquiner, de me rappeler que ça peut être comme avant, lorsque j'avais eu cette incroyable nuit avec lui. J'en ai parlé à personne, en même temps personne n'ait sensé connaitre ma vie, ça ne les intéresse pas, et je suis certaine même qu'il ne s'est pas venté de cela. c'est juste un secret entre lui et moi. « Rêvé ? Pourquoi rêvé lorsqu'on a déjà eu ce qu'on voulait. Oh Mais c'est un truc de psychologie inversée ? Tu voulais te rassurer de ne pas être le seul alors ? » Il est agaçant, mais je sais pas, c'est plus simple d'être là comme ça à parler qu'autre chose. Le monde continuera de tourner, les gens continueront de juger, et je serais toujours cette image que les gens voient, sans se soucier du reste. Je ne veux pas de reconnaissance, je veux juste être la personne que je suis... Même si dernièrement je ne sais plus vraiment qui je suis. Des gens passent dans le couloir, insistant leur regard sur nous, chuchotant je ne sais quoi, tout en continuant leur chemin. Voilà ce que je disais... ces gens-là.

Le jeune homme n'oubliait pas l'agression de Cerceï, bien au contraire, c'était un nuage menaçant au-dessus d'eux. Elle l'avait subie, ça l'avait changée. Il avait peur de faire un faux pas, une erreur, dire le truc qu'il faut pas, que sa spontanéité lui coûte quelque chose pour une fois. Ce n'était même pas question de la brune et de ce qu'elle avait pu subir ces derniers temps, mais c'était aussi la première fois que Leo se sentait concerné par ce genre de choses, et si jamais il faisait une grosse bêtise ? Le Mather se doutait bien qu'elle était bien plus brisée qu'elle ne voulait lui faire croire, sauf que le jeune homme avait clairement peur d'empirer les choses. Il ne se pardonnerait pas ce genre de choses, c'était bien trop méchant, il ne voulait pas blesser Cece de ses propres paroles. La taquiner, la vanner, c'était une chose, mais Halberstam ne voulait pas atteindre le stade de la mesquinerie pure et simple, pas alors qu'elle n'allait pas bien. « J'croiiiiiis paaaaaas noooooooon ! Pourquoi je serai le premier à tomber amoureux ? Je vois pas pourquoi sérieux, pfu c'est bidon c'que tu dis. » Puis il sourit, la Lowell se foutait de sa gueule sans soucis, posée la fille, non mais oh ! Elle se prenait pour qui ? C'était pas parce qu'elle avait vu mini-Leo et qu'une nuit son propriétaire avait été faible que ça y est elle pouvait tout se permettre ! Mais bon il entra dans son jeu, puis il aimait bien se jeter des fleurs au cas où la brunette n'avait pas remarqué. « Hey ! Tu vois si tu as remarqué c'est que ça a marché avec toi. Tooooo hot for youuu. » Ensuite il ricana, simulant une crise de fou rire avant de prendre un air parfaitement sérieux. « Non non, aucune psycho inversée, il faut juste que tu assumes tes désirs pour peut-être un jour les atteindre, l'acceptation c'est la moitié du travail. » Il surprit la jeune femme accorder un regard à ceux qui passaient à côté, les regardant d'un œil désapprobateur, ce à quoi Leo répondit avec un sourire désarmant et un geste de la main. Qu'ils aillent se faire voir ailleurs.

Il faut avancer et ne pas regarder en arrière, on arrête pas de me rabâcher cela, je pense ne pas être capable d'une chose pareille, cependant. Je suis comme vidée et las aussi... Il faut que les choses changent et Leo n'est pas obligé de subir ce ressentiment qui ne me quittera surement jamais. Les gens n'en ont rien à faire de moi, ils le disent et cela me suffit simplement. Je ne suis pas du genre super woman, je n'ai pas la combinaison qui va avec. Alors je fais ce que je sais faire de plus, le chercher, ne pas être une autre, continuer cela. Je penche la tête sur le côté pour le regarder, un petit sourire sur les lèvres. « Tu paris ? » Je tends ma main comme quand on est petit et qu'on se fait un pari, n'importe lequel. Je suis sur que je vais gagner, en faite, j'en sais rien... Je suis persuadée de ne plus pouvoir ressentir un tel sentiment, mon coeur et mon corps est comme des milliers de morceaux. « Je n'ai jamais ignoré cela, t'es un mec regardable... mais après... Je voudrais pas trop te lancer de fleur, tu as déjà les chevilles assez imposantes. » Je me demandais comment il faisait d'ailleurs pour être comme cela. certes j'avais ma petite idée, le physique qu'il avait aide surement à la confiance en soit, j'en sais rien après tout. Je regarde passé ses gens baissant la tête sur mes pieds, un jour je voudrais pouvoir les affronter sans me considérer comme la pire des imbéciles, il faut dire que la confiance en soit, je l'ai oublié quelque part. Je relève la tête vers lui. « c'est bien ce que je dis tu prends tes rêves pour des réalités. » Je passe une mèche de cheveux derrière l'oreille un peu désarçonné par les révélations et tout ça tout ça... Je relève la tête vers lui, tillant enfin... Je sais je suis un cerveau lent. (ah ah) « attend une seconde, tout à l'heure tu pensais que... que j'avais pas apprécié notre petite incartade ? Attend tu as si peu confiance en tes capacités ? » Je souris légèrement, le scrutant cherchant une réaction de sa part, on dirait des chiens et chats, c'est bizarre. Amusant... Ca vide l'esprit.

Pouah pouah pouah, qu'est-ce qu'elle croyait là ? Non mais genre, elle voulait parier que Leo tomberait amoureux d'elle avant qu'elle ne le soit de lui ? Oh pauvre petite fille naïve, déjà il fallait que le brunet tombe amoureux tout court ! Puis en plus si elle croyait qu'il suffisait qu'elle demande pour que Halberstam le fasse, elle était encore plus naïve qu'il ne le pensait vraiment. Le Mather regarda la main de Cece d'un air sceptique, il ne risquait pas grand chose à sceller leur contrat, de toute façon il n'avait rien à craindre, si ? À une vitesse vraiment très très TRES lente, il approcha sa main de celle de Cerceï avant d'attraper celle-ci, tirant un peu la jeune femme vers lui. « Je parie que dans deux mois tu me supplieras de t'adouber princesse de mon cœur. » Sur de lui ? À peiiiiiiine. C'était certainement pas le moment d'envisager le pire, à savoir que son cœur de rolling stone se fissure pour la Lowell. C'était un risque, et pas parce qu'elle était qui elle était, mais aussi parce que c'était le genre de choses que Leo avait du mal à gérer. « La taille de mes chevilles ne t'a pas dérangé pour me descendre le pantalon je te ferai observé madame je-sais-tout. » Leo eut un petit mouvement de recul, choqué bien qu'il exagéra fortement sa réaction. Lui douter de ses compétences en la matière ? C'était mal le connaître, s'il y avait une chose sur laquelle il se reposait totalement c'était ça. « Non je doutais plus sur ta santé mentale parce que ce serait carrément étonnant que tu n'aies pas aimé et je me serais posé de sacrées questions sur toi tu sais. » Et si elle ne le croyait pas, tant pis pour elle, elle aurait bien vite fait de comprendre de quel bois se chauffait le jeune homme.

Je ne sais pas comment je fais pour ne pas rougir immédiatement à ses paroles. Je rougis merde, mais c'est difficile quand il est proche comme cela de moi, ma main dans la sienne, cette proximité. Cette peur... Souffle chaud, dangereux. Je recule vivement, malgré moi portant des regard autour de moi. Je reprend mes esprits il ne va pas m'attaquer, il ne lèvera pas la main sur moi, j'ai connue ses lèvres, j'ai connu son corps certes durant une nuit ça n'avait rien à avoir avec ce que j'ai vécu. Il n'est pas lui... Leo, est... mon Leo. Le mec emmerdeur, prétentieux, séduisant, qui continue de me parler, comme ça. Je suis une survivor... Je me battrais pour y arriver. Je lui souffle à mon tour. « Et tu seras l'homme le plus heureux du monde, pour une fois... il y aura de l'amour dans ta vie. » Je lui souris légèrement, je crains fort que ça se passe comme cela, il ne tombera pas amoureux de moi, au pire ce sera une chef de confrérie, sexy à souhait, le reste n'aura pas d'important. J'aime juste le défi. « Sincèrement, tu veux dire qu'aucune fille n'est partie de ta chambre, l'air boudeur parce que c'était naze ? » Je ne le crois pas, il ne peut pas être infaillible ce mec, il doit avoir une faille quelque part, il ne peut pas être cet homme là, quelque chose ne tourne pas rond sinon. Attend une seconde. Non non... « Mais tu triches... Les première fois sont toujours fascinantes par leur aspect nouveauté, c'est pour ça que l'amour et tout ça c'est pas pour toi, tu assures plus sur durée... J'ai percé ton secret. » De mon côté j'ai la chance... De ne pas vendre du rêve, je ne promets rien d'impossible, j'ai déjà mon package.

La jeune femme retira sa main, il crut voir ses joues se colorer, mais il ne releva pas, souriant toujours. Leo était partagé, entre être content qu'elle le prenne vraiment pour un gros con ce qui allait éviter qu'elle devienne gentil avec lui, qu'elle tombe amoureuse, qu'elle le supplie de la refaire grimper aux rideaux contre un verre de fanta, et être vexé qu'elle ne le voit pas comme un être humain. Merde c'était pas un surhomme le mec, même s'il aimait vraiment le faire croire, Cece était en train de se faire une mauvaise idée de lui à force de vanteries. « Pourquoi pour une fois ? Tu crois que ça m'est jamais arrivé ? » demanda-t-il à la brune avant refaire son historique des trois précédentes années. Disons qu'il y avait eu du monde depuis ce temps là, quoique à une époque, il était doué pour sortir avec une fille, rompre avec elle une semaine avant de la reprendre et tutti cuanti. Il n'y avait qu'à voir son histoire avec la vice-présidente des Mathers, un gros carnage sentimental. Mais boooooooooooooon la Lowell était persuadée qu'il n'avait jamais connu l'amour le vrai, il allait pas lui faire la déconvenue de la contredire, elle en avait déjà assez bavé comme ça parait-il. Aucun rapport. « Non j'en ai pas le souvenir, et crois-moi que si c'était arrivé je m'en serais souvenu. » En réalité, ça avait du arriver les pannes ça arrive même aux Ferrari et autres Rolls Royce hein ! Elle remettait une nouvelle fois en doute les dons physiques du brunet, non mais oh ! Il allait commencer à vraiment croire qu'elle avait un soucis avec lui. Il leva les yeux au ciel. « N'importe quoi ! Il te faut quoi ? Qu'on le fasse non stop pendant deux semaines pour tester ? Rêve ! »

J'avais surement une idée bien trop pré-conçu de sa petite personne, il pouvait être un autre homme que ce mec prétentieux et sur de lui qui lui collaient à la peau. Surement, je fais fausse route, mais je préfère le traiter comme cela que d'y voir sa faille. Parce que d'une cela voudrait dire que je m'intéresse un tant soit peu à lui et je refuse cela, de deux qu'il n'est pas un connard de première et là, je me sentirais mal, je ne sais pas pourquoi et de trois je risque de m'attacher à sa petite personne et je refuse. La dernière fois que je l'ai fais, ce gars a couché avec moi, alors que je tombais amoureuse de lui pour finalement le faire que pour un PARI. alors non, je me blinde, puis mon expérience passée ne m'aide pas à faire ça. « Je pense que si... Mais ça n'a pas été concluant c'est pour cela que désormais tu accumules un beau palmarès auprès de la gente féminine. Mais je peux me tromper. » Je lui souris discrètement, me rendant compte que finalement je ne connaissais rien de lui. Je devrai surement faire un effort, entamer la discussion comprendre ce qu'il tente de dire, apprécier ses paroles, rire de tout comme une pauvre fille, mais nan je suis pas comme cela et il n'a pas envie de ça. Les sans cervelles, il doit en avoir dans son harem. « Bien évidemment. » Je lève les yeux au ciel avant de rajouter, amusée. « Après, faut avouer... Tu te débrouilles pas trop mal. » Je ricane de ma bêtise, je ne sais pas pourquoi je parle de cela. Je ferme les yeux un instant, alors que ses paroles ont une étrange saveur, bizarre même. Arriverais je de nouveau à laisser un homme me toucher sans avoir les affreuses images me bouleverser, arriverais-je à avoir une vie comme les autres, comme avant après ce qu'il vient de se passer ? Arriverais-je à laisser toucher un homme mon corps. Cette idée me donne la nausée... Au secours. Je grimace prenant au premier degré ses paroles. J'y arriverais pas. « Non. » Je regarde mes chaussures, me sentant étrangement flasque. Je mes sais pas quoi penser, ni quoi faire, où aller, que penser. Je suis complètement perdue et j'ai besoin de reprendre mes esprits je relève la tête vers lui. Je dois me reprendre, je suis une survivor... « tu te lasserais bien avant moi. » Tentais-je de dire ironiquement.

Tandis que Cece brossait le portrait psycho-amoureux de Leo, celui-ci se posait lui-même la question sur ce à quoi ressemblait le palmarès de la Lowell puisqu'on parle d'amour comme d'un 100 mètres aux Jeux Olympiques, et il en assumait toute la responsabilité, il était plutôt du genre à prendre ça comme ça et il semblait avoir contaminé la brune. À moins qu'elle pense déjà comme ça à la base ce qui leur ferait beaucoup plus de points communs qu'il ne s'y attendait, ce qui le troublait assez. Attendez, il allait pas être troublé du tout, oublions ce passage tss. « C'est une façon de voir les choses, t'es pas trop trop loin de la vérité. Tu t'en sors pas mal en décryptage de moi-même. » Et alors là ! Il ne lui avait probablement jamais souri comme ça, mais enfin, ENFIN, elle avouait, elle le disait haut et fort – enfin de façon à ce qu'il l'entende c'était pas comme si elle avait pris un microphone pour crier dans tout le campus ce qu'elle venait de lâcher. Il tapa ses mains un grand coup avant de rire. « Ah comment c'est dur de te cuisiner mais que le résultat est bon ! On y arrive enfin, tu avoues ! » C'était pas non plus comme si elle venait de lui déclarer sa flamme, ce qui aurait bien plus gêné Halberstam qu'autre chose, mais au moins elle lui faisait enfin la confidence qu'elle avait apprécié ses talents au lit. Pas qu'ils aient particulièrement expérimenté des trucs de malade, ils avaient fait ça à l'ancienne, mais c'était pas plus mal. Cependant, le temps n'était plus aux félicitations, il avait fait la bourde qu'il voulait évité, il n'y avait qu'à voir le changement de couleur de la brune. « Non j'en doute, mais on va pas faire ça, pas qu'on va pas le faire parce que je voudrais pas, pas que je veuille non plus, attends on parlait de quoi à la base ? Je peux reprendre du début ? »

Tu iras loin ma petite. Qui disait cela déjà ? Je ne m'en rappelle plus, un membre quelconque de ma famille se croyant drôle et intelligent en me sortant des conneries du genre. Je n'irai pas loin du tout, au contraire, je reste au même endroit, aucune évolution, aucune raison notable de faire les bons choix. Je suis partie de mon Angleterre natale, pour fuir mon passé, et une fois ici... ici il ne m'arrive que des merdes. MERDE quoi. Je presse mes lèvres, et je le regarde, il est plus compliqué à comprendre que je ne l'aurais imaginé, il est... compliqué, compliqué... mais en même temps... C'est surprenant dans le bon sens du terme. Je devrais en parler avec Cody, naaaaan. Quelle horreur bon sang, pas de ça pas de ça du tout. Je secoue la tête dans l'espoir d'oublier cette affreuse idée. Je reprend. « J'ai raté ma vocation j'aurai du faire des études sur Leo Halberstam, ça aurait été enrichissant. » J'esquisse un sourire alors qu'il s'illumine devant moi. quoi qu'est ce que j'ai dis ? Ah oui. Je rougis légèrement, par surprise en faite. Il était chouette, même très chouette mais je ne suis pas sur que ressentir cela. Enfin voilà quoi c'est compliqué. Il aime les compliments, ah les hommes et leurs égos. Ca ne changera donc jamais. Je lève les yeux au ciel. « j'avoue rien du tout, puis faut bien te faire plaisir. » Finissais-je juste par lui dire légèrement amusée, je sais désormais pourquoi toutes les filles craques pour lui, j'ai compris. c'est ça, cette parenthèse sur sa joues quand il sourit c'est très craquant. Pss j'oublie là. Je cherche à me cacher et il... Bafouille ? Non O.O Je le regarde avec de gros yeux. « Je sais plus, du conflit en tchétchénie non ? » Je fais une petite moue...  « Un truc du genre je crois. » Je ricane, ça suffira à le rendre moins... désolé ou nerveux ou dérangé ? ah non ça... ça ne se change pas.