LYDIA&TRUNG - rencontre au sous-sol, haloween est pourtant fini

Il fallait absolument que je récupère cette maquette avant demain sinon je ne pourrais jamais finir mon exposé qui est pour la semaine prochaine. Je m’étais donc levé assez tôt pour pouvoir aller à la Dunster House et ainsi récupérer la maquette d’un cœur qui me permettra de bosser ce weekend. Une fois à la Dunster House qui était comme à son habitude plutôt calme, je me dirige vers le sous-sol où devait se trouver ma maquette. Alors que j’arrive en bas des escaliers, j’essaye d’ouvrir la porte mais sans succès. Je commence à m’exciter littéralement sur la poignet pour qu’elle s’ouvre mais c’est impossible pour moi. J’entends tout de même un bruit à l’intérieur et m’approche un peu plus. Il y a quelqu’un ? Est-ce que vous arrivez à ouvrir la porte ? manquerais plus que ce soit un couple qui copule ensemble… Bon faire ça dans une cave c’est assez chaud tout de même mais tout le monde à ses propres fantasmes après tout. Je finis par me retourner et prend une espèce de piquet pour pouvoir essayer d’ouvrir la porte. Oui, j’ai absolument besoin de cette maquette.

Ta lampe à la main tu remontes ces petits escaliers afin de regagner la sortie de ce sous-sol, tu as l'air maligne avec cette grande lampe, mais tu en avais besoin après avoir cassée malencontreusement la tienne comme une sombre idiote, pour une bêtise en plus! Tu tends la main pour t'emparer de la poignée sauf que... surprise, celle-ci se retrouvait à tes pieds! Comment t'étais-tu encore démerdée? Posant ta lampe, tu te penches pour ramasser la poignée, tentant de la remettre à sa place, sauf que tu n'es pas McGyver, s'est mission impossible! Tapant contre la porte, hurlant à l'aide, personne n'est là pour t'entendre. Fronçant les sourcils, tu t'enfonces un peu plus dans le sous-sol à la recherche d'un instrument ou peu importe quoi, mais quelque chose pour ouvrir cette porte. Tentant de te faufiler entre quelques cartons, tu glisses et tombes au sol, les cartons s'effondrent sur toi. Coincée, tu tentes de te dégager, tu désespères, soudain une voix raisonne, un espoir "A l'aiiiiiiiiiiiiiiiiide" cris-tu en tapant contre le carton encombrant, agacée par celui-ci.

Les conneries qu’il peut m’arriver parfois. Je soupire avant de pousser un peu plus sur la barre pour pouvoir ouvrir cette putain de porte qui commençait clairement à me faire chier. Je sursaute en attendant une voix demandé de l’aide, cela venait de l’intérieur de la cave. Il est temps pour moi de magner mon cul pour ouvrir cette porte de merde. J’appuie un peu plus et celle-ci finit par s’ouvrir dans un grand fracas contre le mur. Je viens à entrer dans la cave essayant de voir où la voix pouvait bien provenir. Tu es où ? dis-je en m’approchant. Ayant déposé le bâton dans un coin. Je vis finalement une chevelure blonde sur le sol couverte de carton. Je m’approche et commence à les retirer avant de me retrouver face à un visage qui ne mettait pas inconnu et qui pourtant ne me disait rien également. Je lui tends ma main pour l’aider à se lever et je la regarde de haut en bas. Ca va rien de cassé ? dis-je en la questionnant du regard. Il manquerait plus qu’elle soit blessé et on est dans le caca.

Coincée sous ces cartons que tu n'arrives pas à dégager, ton seul moyen pour t'en sortir est de crier à l'aide! La porte claque et les cartons disparaissent peu à peu, tu arrives à te redresser avec l'aide de ce jeune homme Fixant son visage, tu restes figée sur ces traits qui te rappelle une personne et pourtant tu ne sembles pas le connaître. Tu souris la minute d'après, examinant ton corps afin de vérifier que tu n'as rien. C'est là que tu constates une légère entaille au niveau de ton bras "Oh... bobo" Dis-tu d'une moue tout en examinant la plaie, rien de méchant, un petit bobo de rien du tout, tu fronces le nez, oui bon ça pique un peu, mais ça c'est parce que tu as un petit côté chochotte "Ça va aller" Pourtant tu ne montres que ton côté Warrior! Ton regard se pose à nouveau sur l'homme, le sourire aux lèvres "Merci, j'ai cru que j'allais agoniser dans ce sous-sol!"

Heureusement que je suis venu chercher ma maquette, sinon elle aurait très bien pu rester coincer sous les cartons. Je lui prends le bras pour regarder sa blessure qui n’était pas profonde mais elle semblait tout de même avoir mal même si elle fait comme si ça n’était pas le cas. Je regarde dans ma poche et prend mon portefeuille pour sortir un petit pansement –oui toujours en avoir un sur soit… Je suis mister catastrophe après tout. Je lui mets le pansement avant de la regarder dans les yeux en souriant. Ca sera nettement mieux maintenant et cela évitera que cela s’infecte. dis-je avec un grand sourire. J’hausse les épaules avant de regarder autour de lui. Ne t’inquiète pas c’est normal, mais tu as de la chance que j’ai oublié ma maquette hier et que j’en ai besoin rapidement. dis-je en partant à la recherche de ma maquette qui ne devait pas être trop loin. Tiens là voilà d’ailleurs, elle a quand même pris un peu la poussière. Je me tourne vers elle et sourit. Très bien sortons de là. dis-je en lui faisant un signe de la tête.

Plus la peine de s'inquiéter, tu es maintenant sortie d'affaire, cet homme venait de te dégager de sous les cartons et vous alliez pouvoir quitter ce sous-sol poussiéreux. Faudrait songer à nettoyer plus souvent par ici, le temps d'une minute tu viens à t'imaginer que des souris traînent dans le coin, c'est peut-être possible. Tu es amusée lorsqu'il colle ce pansement contre ton bras "Je vois que tu as tout ce qu'il faut sous la main!" Ricanes-tu doucement avant de le suivre du regard lorsqu'il se met à chercher sa maquette, toi c'est ta grande lampe que tu récupères, la voilà "C'est quoi comme maquette?" demandes-tu curieuse en posant tes yeux sur ce qu'il détenait dans sa main. Tu t'avances avec lui en direction de la sortie, pensant à une chose "Au fait, moi c'est Lydia!" N'étant pas sûr de t'être auparavant déjà présentée auprès de lui. Ton regard se tourne sur la porte, instant de panique, vu comme ça, on aurait dit que la porte venait de se fermer à nouveau, mais tu te trompes certainement, c'est probablement le choc des cartons qui t'ont retournée le neurone..

Il valait mieux pour moi que j’ai tout sous la main croyez-moi… Je suis le genre de mec qui se blesse pour un rien alors autant toujours avoir de pansements et puis il faut voir aussi avec les ampoules. Je souris doucement et hausse les épaules. Je suis assez maladroit, alors il vaut mieux que j’ai au moins ça avec moi… si je pouvais je pense que je prendrai une trousse de secours. dis-je en rigolant légèrement. Je viens à chercher ma maquette que je ne trouve finalement pas trop loin de là mais couverte de poussière. Je me retourne vers Lydia et lui montre. Un cœur ouvert, j’en ai besoin pour présenter un projet pour dans deux semaines. dis-je avec un sourire au coin. Nous nous dirigeons alors vers la porte pour pouvoir sortir de ce trou à rat. Je suis Trung, enchanté. dis-je en souriant avant de pencher la tête. Je m’arrête brutalement en voyant que la porte était fermée… Cela ne sonnait pas bon. Je pose la maquette sur le côté et me dirige vers la porte essayant de l’ouvrir mais rien à faire… Je suis un vrai boulet ! dis-je en soupirant. Je passe une main dans mes cheveux et me tourne vers elle. Oui, je n’ai pas laissé la porte ouverte. Elle a du se refermer quand elle a claqué contre le mur.

Tu le comprends, peut-être devrais-tu toi aussi te balader avec ta petite boîte à pharmacie dans ton sac, étant donné que tu es tout autant maladroite. Pour preuve, tu t'étais retrouvée enfermée, tu t'étais cassée la figure au milieu de cartons et tu en ressors avec une légère entaille sur le bras. Tu souris au jeune homme avant d'observer plus en détail sa maquette "J'en déduis que tu es en médecine?!" Tu montes quelques marchent pensant sur le moment à te présenter, mais quelque chose attire aussitôt ton regard, la porte qui t'avait causée bien des problèmes tout à l'heure. A en voir la réaction de Trung lorsqu'il tenta d'ouvrir celle-ci, tu avais vu juste, vous voilà à nouveau coincés dans ce sous-sol. Tu reposes ta lampe en soupirant "Tu n'aurais pas par hasard une barre chocolatée dans ton porte monnaie magique?" dis-tu dans le but de plaisanter, tu sais que vous resteriez probablement un petit moment ici avant que quelqu'un ne vienne vous ouvrir la porte.

Elle avait une bonne déduction pour comprendre cela, je rigole doucement et approuve de la tête doucement. On va dire cela oui, je suis en deuxième année. dis-je en souriant. Ce n’était pas encore maintenant que j’allais entré comme résident dans un hôpital mais cela approchait de plus en plus vite, comment j’allais pouvoir avoir une vie sociale sérieusement ? Je finis par me présenter comme elle et je remarquai rapidement que j’étais un vrai con… Ben oui, je savais que la porte était cassée et pourtant je l’ai laissé se refermer derrière moi… Nan mais sérieusement ! Je soupire et me retourne vers elle alors qu’elle me demande si je n’avais pas une barre en chocolat… J’avoue avoir pensé à prendre de la bouffe mais je l’ai mangé en conduisant jusqu’à ici. dis-je avec un sourire avant de regarder si je pouvais m’installer quelque part. Je vois finalement un vieux canapé et m’y approche regardant s’il n’était pas trop crade et nan… A croire qu’il n’est pas là depuis longtemps.

Tout le monde ne se balade pas avec une maquette d'un coeur. Tu observes rapidement cette maquette avant de te concentrer sur cette porte qui semblait clause à nouveau. Pas possible! Toi qui pensais être enfin sortie d'affaire, te voilà à nouveau bloqué dans le sous-sol? Bon, le point positif, tu n'es pas seule. A tout hasard tu demandes s'il n'a pas de quoi manger dans ses poches, mais elles semblaient vides. Mon dieu, tu allais mourir de faim ici! Pas de panique, tu prends une profonde inspiration, suivant Trung jusqu'au canapé sur lequel tu te poses, juste à côté du jeune homme. Fixant devant toi, tu soupires à nouveau "Rassure-moi on va nous retrouver hein? Tu crois pas qu'on devrait glisser un petit mot sous la porte ou comme ça...?" Tu parles vite, tu penses au pire, chose à ne pas faire et pourtant, c'est plus fort que toi. Tu as en plus de ça laissé ton téléphone dans ta chambre, quelqu'un penserait-il à descendre ici?