my bloody fangs into your fresh neck + ponix

Dans la salle de bain, Poppy me soigne avec grand soin et s'applique. A en voir son regard j'ai l'impression qu'elle a peur pour moi.. C'est vrai que je joue les durs malgré la douleur, mais j'ai connu pire, bien pire. Quand elle nettoie mon visage je grimace car le contact mouillé du torchon n'est pas très plaisant à supporter. Lorsque l'on n'y touche pas je n'ai pas mal mais quand c'est le cas ça me picote. Mais rie rien de grave, alors qu'elle arrête de s'inquiéter. C'est pour cela que je le prends à la rigolade même si elle visiblement ne trouve pas la situation risible, en me répliquant que ce n'est pas un jeu. « Roh c'est bon, pète un coup. » Les femmes sont énervantes parfois, elles voient les hommes comme des chochottes au moindre petit coup et là c'est ce qu'il se passe avec Poppy. Alors qu'elle est dos à moi en train de laver le torchon imbibé de sang je me lève, et va la rejoindre. Je passe un bras autour de sa taille, puis dans un soupire je lui dis. « Poppy, je vais bien d'accord je n'ai presque pas mal.. » Je lui fais un sourire et l'oblige à me regarder. J'enlève mon T-Shirt lui montrant mon torse parfait qu'elle connait déjà, puis je lui montre mon bras, plus précisément mon épaule où on peut voir une cicatrice vraiment horrible à regarder et lui dis « Regarde, ici même je me suis pris une balle et là j'ai eu mal. Alors ce n'est pas quelques coups donnés par une bande de petits merdeux qui vont me faire chuter. Alors ne t'inquiètes pas. Soigne juste mes blessures et recouds mon arcade sourcilière et tout ira bien. » Je lui fais un petit sourire, puis me remets à ma place sur le rebords de la baignoire, et la fixe d'un regard charmeur et rempli de malice. Je tente de la déstabiliser, je sais que ça va marcher car j'arrive toujours à mes fins. Je ne veux pas la blesser cependant, et pourtant en ne lui disant pas la vérité c'est ce que je fais indirectement. Mais je n'y arrive pas, c'est égoïste mais je ne veux pas le perdre.

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J'avais eu peur pour lui et même si je savais qu'il prendrait rapidement le dessus, je n'avais pas pu m'empêcher de me demander ce qu'il serait arrivé si la bande qui nous avez attaquez avaient eu des flingues sur eux. Je déglutis alors difficlement, nettoyant mon torchon d'eau dans le lavabo. Phoenix me demande de me détendre, mais visiblement je n'y arrivais pas. Le pauvre, il devait me trouver pathétique. J'inspirais alors profondément et déglutit légèrement lorsqu'il se rapprocha de moi et qu'il me prit par la taille. Il m'avoua qu'il n'avait rien et qu'il ne fallait pas que je m'inquiète. Je secouais alors négativement la tête, il retira son t-shirt et mes prunelles noisettes se posèrent sur la cicatrice qu'il était entrain de me montrer. Je fronçais les sourcils perplexe, l'écoutant me dire ce qu'il lui était arrivé. Puis je le voyais tourner les talons et se rasseoir sur le bord de la baignoire, je le suivis du regard pendant ce court instant puis je mordis ma lèvre inférieur. J'attrapais alors des compresses, du coton et du désinfectant pour lui désinfecter les plaies. Je m'avançais dans sa direction et me mettait à genoux face à lui. Je sais que tu vas bien. Je sais que tu iras toujours bien quand il s'agira de bagarre. J'ai eu peur pour toi, je ne vais pas te le cacher, et tu l'as largement remarqué. Je sais que tu es excellent dans le combat, même si ce n'est pas la meilleure facette de ta personnalité. Mais avec les bêtises des autres, ceux qui veulent du mal juste pour faire souffrir un groupe restreint d'individus, c'est ça qui me fait d'avantage peur. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose, je ne veux pas que tu souffres par ma faute et je veux encore moins te perdre. C'est cet homme qui est venu dans ce bar, qui est venu à moi, qui s'est fait insistant, et pourtant tu n'aurais pas du réagir. Parce que d'une manière ou d'une autre, je finis toujours par faire souffrir les personnes de mon entourage. Je finis toujours par les détruire sans le vouloir, et je suis désolée de voir qu'à cause de moi, on s'en ai pris à toi. Je l'observais un instant dans les yeux, cherchant son regard avec le mien. Puis j'inspirais profondément et désinfecta les plaies présentes sur le visage puis le corps du jeune homme. J'étais maintenant silencieuse, j'en avais déjà beaucoup trop dis.

Après mes dires, je ne m'attendais pas à ce que Poppy me fasse une déclaration de la sorte. J'ouvre et ferme la bouche comme un poisson, oubliant mes mots. Je la laisse alors me soigner, sans rien dire, mes yeux par contre en disent beaucoup. Effectivement la manière dont je la regarde prouve que je ressens une forte affection pour elle. Je suis un vrai salaud, et je devrais lui dire la vérité, surtout que c'est le bon moment, elle m'a avoué en parti ses sentiments, à moi de le faire.. Mais non, même avec toute la volonté du monde je n'y arrive pas. Je repense alors à ses propos tandis qu'elle désinfecte toutes mes plaies. Elle a donc peur moi ? Marrant lorsque l'on sait la fragilité dont elle peut faire preuve, mais aussi la gentillesse qui sommeille continuellement en elle. Sa phrase « je finis toujours par faire souffrir les personnes de mon entourage. Je finis toujours par les détruire sans le vouloir, et je suis désolée de voir qu'à cause de moi, on s'en ai pris à toi. » On dirait plutôt qu'elle fait ma propre définition, cela nous fait un point commun de plus même si ce n'est pas des meilleurs qu'il puisse y avoir. Ne voulant pas rester muet, mais ne voulant pas débattre non plus je lui dis simplement « Pop', s'il te plait arrête de t'en faire. Arrête de te poser des questions inutiles, arrête de croire que tu détruis les personnes de ton entourage, et que tu les fais souffrir car ça ne sert à rien.. Déjà contrairement à moi tu le fais involontairement, et puis il ne faut pas penser au passé mais au présent. Puis tu n'as pas à t'excuser si on s'en est pris à moi c'est que je l'ai cherché. Aïe ! » dis-je alors qu'elle met du produit désinfectant sur une blessure. « Et puis disons que je n'avais pas eu ma dose de frappes de la journée, et ils sont tombés au bon moment. » Je lui fais un sourire qui espère va la rassurer. J'attrape la trousse à pharmacie et en sort les bandages afin qu'elle panse mes plaies. Je lui fais une petite caresse sur la joue, sûrement en guise de remerciement.

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J'avais dis ce que je ressentais à Phoenix, même si ce n'était pas tout ce que j'avais à lui dire. Je lâchais un soupire après avoir déblatéré tout ce que j'avais à lui dire. Il resta un moment silencieux, et je ne savais pas si ce silence était pesant où s'il était rassurant. Je mordis ma lèvre inférieur une nouvelle fois, me concentrant sur les plaies à soigner du jeune homme. C'est à ce moment là qu'il me répondit à ce que je venais de lui dire. Je l'écoutais attentivement mais fuyait son regard comme la peste, j'avais presque honte. Il devait me trouver faible, sans forces, inutile. Une boule se forma alors dans ma gorge, je fermais les yeux un instant puis attrapa les bandages qu'il me tendait en souriant rapidement et vaguement. Il m'expliqua que si je faisais du mal au gens s'était involontairement, certes il n'avait pas tord sur ce point là. Mais là, ne changeait pas le résultat final, je faisais quand même du mal aux personnes que j'aimais et je ne pouvais pas accepter ça. Je lui bande alors ses blessures avec délicatesse et douceur, je ne veux pas lui faire mal en plus. Je pose alors mes prunelles noisettes sur lui, redressant mon regard dans sa direction, je déglutis discrètement. Je suis désolée. Juste... Sache le. Je mordais ma lèvre inférieure une nouvelle fois, je n'avais rien d'autre à ajouter. J'avais soigner et panser les blessures de Phoenix, il allait se rétablir, même s'il n'était pas vraiment mal en point. Je posais alors une main sur son torse, toujours à genoux devant lui, puis je lui embrassais doucement la commissure des lèvres avant de me redresser. Je ne sais pas pourquoi j'avais fais ça, tout ce que je savais c'est que j'en mourrais d'envie et que je n'avais pas pu me retenir.

Poppy termine de me soigner dans un silence assez pesant. Je remarque cependant qu'elle fuit mon regard, et je sais pourquoi du moins je pense le savoir. Elle doit être intimidée par moi, et mes yeux qui doivent l'admirer plus qu'autre chose. Je reste silencieux. Puis elle brise le silence si profond, et s'excuse encore une fois. Ma mauvaise humeur continuellement présente resurgi, alors je soupire et lève les yeux au ciel. Les gens qui s'excusent tout le temps, qui sont toujours certains de faire le mal ça m'agace, même si j'avoue qu'avec Poppy c'est attendrissant. Peu importe. Je ne réponds pas à ses dires, mais profite du baiser qu'elle me donne en fermant les yeux. Je lui fais un joli sourire, puis je remets mon T-Shirt. J'attrape les cotons plein de sang, les bandages qui trainent afin de les mettre à la poubelle. Mes gouvernantes ne sont pas là, sinon elles l'auraient fait de source sûre. Je regarde l'heure sur mon téléphone, il est assez tard, ces péripéties m'ont fait oublier la notion du temps. Je range mon Iphone dans ma poche, je m'avance vers Poppy, puis une fois à sa hauteur, pose mes mains avec délicatesse sur ses épaules et lui dis, « Tu veux dormir à la maison ? » Je ne lui laisse pas le temps de répondre, que j'ai déjà tourné les talons, et descends les escaliers. En fait ma question, sonnait plus comme une affirmation. Bien entendu, Apocalypse accoure auprès de moi, posant ses deux grosses pattes sur mon torse. C'est douloureux en vue de mes blessures, mais qu'importe. Je le repousse après lui avoir ébouriffé le sommet de la tête. Puis il retourne se poser dans son panier, fixant par la suite Poppy qui descend à son tour. Je me racle la gorge, et sors deux verres. « Cette fois, tu veux boire quelque chose Pop' ? » Je suis assez froid certes, mais on peut voir au fond de mes yeux que mes intentions ne sont pas mauvaises, rien à voir avec les yeux que je lançaient aux débiles de la boite de nuit. Je cherche dans mes tiroirs le numéro d'une pizzeria qui livre à domicile en attendant que Poppy me réponde. De toute manière elle n'a pas le choix, elle dormira chez moi. Une fois trouvé je lui tends le papier où il y a également la liste de pizza et lui dis « Choisis, fais toi plaisir. » J'accompagne mes dires par un joli sourire, puis mets mon attention sur mon téléphone afin d'envoyer un sms à Parker.

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Phoenix ne me réponds pas, et je trouve que ce n'est pas plus mal. Il range et jette les bandages en trop et je le regarde faire, laissant le silence nous envahir d'un coup. Il sort ensuite de la salle de bain, je reste un moment interdite, immobile en regardant en face de moi, puis je secoue négativement la tête et sort finalement de la salle de bain, pour descendre de l'étage où nous nous trouvions avec Phoenix. Apocalypse me regarde, je souris vaguement et pose mes prunelles noisettes sur le jeune homme. Il m'avait demandé de dormir chez lui, mais à ton je savais que ce n'était pas une question mais presque un ordre. Tu as du gin ? Ou du bourbon ? Je fronçais les sourcils perplexe, observant les alentours. Puis il m'amena une carte avec de nombreuses pizzas dessus, je les survolais d'un rapide coup d'oeil, sachant déjà laquelle je prendrais. Je posais alors la carte sur une table basse puis je m'avançais vers le jeune homme, l'observant de toute sa hauteur. Je me demandais pourquoi il était toujours hautain avec les personnes de son entourage et même avec moi. Peut-être que ce n'était qu'une carapace et qu'il ne serait pas toujours comme-ça ? En réalité, je l'ignorais totalement, tout ce que je savais, c'est que je n'avais pas envie qu'il soit égocentrique avec moi. Je m'approchais alors de lui, posant mes yeux de biche sur son visage presque angélique. Pourquoi tu es toujours aussi hautain ? Je n'avais pas pu m'empêcher de poser cette question, j'arquais un sourcils perplexe, je voulais qu'il m'explique pourquoi, même si le sujet n'avait rien à voir avec nos précédentes conversations.

Lorsque je demande à Poppy ce qu'elle veut boire, je souris. Non pas parce qu'elle demande du bourbon puisqu'à mes yeux c'est un alcool mauvais, je préfère le whisky, mais parce qu'elle veut du gin, je trouve cela typiquement féminin. Je hoche de la tête, puis sors la bouteille de gin, ainsi qu'une bouteille de whisky versant respectivement les liquides dans chacun des verres. Je ne lui donne pas son verre pour autant, bien trop absorbé par mon téléphone, et puis elle lit la carte, alors qu'importe. Surtout que ce que je dis avec Parker est très important, c'est mon bras droit, mon allié et le préféré de mes hommes alors avoir une conversation avec lui, même si je lui fais la morale -surtout quand je lui fais la morale- est quelque chose que j'apprécie. Je n'ai pas vu Poppy arriver, et pourtant elle est là à côté de moi, et me pose une question déroutante. Je lève les yeux au ciel, pose mon téléphone sur le plan de travail, attrape son verre et le lui donne. « Santé ! » lui dis-je ne voulant pas répondre à sa question que je trouve idiote. Être hautain fait parti de moi, c'est ma personnalité, c'est ce que je suis et je ne me suis jamais demandé pourquoi je l'étais à longueur de temps. En fait ça m'agace ce genre de questions. C'est méchant, surtout envers Poppy que limite ça me fait de la peine de ne pas lui répondre. Elle ne m'a pas répondu toute à l'heure à moi de faire la même chose, c'est du donnant, donnant. J'attrape la carte des pizzas, et dis à Poppy en cherchant le numéro « Alors tu veux quoi ? » Je suis chiant et je l'assume pas la peine de me faire un serment, pas la peine de jouer les filles tristes. Je pose cependant mon regard sur la belle brune, et bizarrement je ressens ce picotement dans le ventre quand nos regards se croisent. Je cligne des yeux pour remettre mes esprits au clair, et me mords l'intérieur de la lèvre comme pour me punir de ressentir quelque chose pour la demoiselle.

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J'étais curieuse sur la personne qu'était Phoenix et je trouvais que jusqu'à là j'avais toujours fais preuve d'une grande sensibilité et d'une grande gentillesse avec lui. A vrai dire de base, j'étais souvent gentille de premiers abords, même si je ne me laissais pas faire quand on poussait le bouchon trop loin. Je voyais qu'il ne répondais pas à la question que je lui avais posé, typique de son caractère. Je préférais ne pas soulever ce point, il devait être bien trop faire de ne pas répondre à ma question comme je n'avais pas répondu aux siennes quelques minutes plus tôt. Il me tendit mon verre de Gin, pas mon alcool préféré, mais c'était le premier nom qui m'était venu en mémoire. J’entrechoquai mon verre avec le siens en affichant un large sourire, peut-être un peu hypocrite mais qu'importe. Santé. Répondis-je avec nonchalance. Je bu alors mon verre d'alcool d'une seule traite, comme-ci je buvais un banal verre d'eau. Je trouvais qu'il était encore tôt dans la soirée lorsque mon regard se posa sur l'heure qu'il était. Je n'avais pas spécialement envie de passer une soirée tranquille, mais bon j'étais Phoenix et il était blessé, je n'allais pas le laisser le plan, surtout que ce n'était pas dans mon caractère de faire des choses dans le genre. Il me demanda ce que je voulais comme pizza, je répondais alors par une Végétarienne. J'haussais les épaules pour appuyer mes dires, puis je me rapprochais de son bar à alcools. Observant les nombreuses bouteilles qu'il avait. Je me servis alors un verre de rosé sans lui demander son avis. Ne faisons pas dans les formalités à chaque fois, ça finirait par être agaçant. Il est tôt encore. Je posais alors mes prunelles sur lui, portant mon pouce à ma bouche pour lécher la goutte d'alcool que je mettais mise sur ce dernier.

Tout le monde souhaite savoir qui je suis, mais je suis tellement mystérieux que personne ne le saura jamais. Au mieux ils pensent me cerner, mais jamais complètement. Lorsque Poppy et moi trinquons je vois qu'elle joue l'hypocrite. Elle veut jouer à ce petit jeu ? Très bien, mais elle va perdre. Elle me dit une pizza végétarienne, et aussitôt je compose le numéro, alors qu'elle se dirige je ne sais où après avoir bu d'un trait son verre, bizarre. Mais après tout, je m'en fiche, je ne suis pas son père. « Bonsoir, j'aimerais deux pizzas, une végétarienne, et une hawaïenne... D'accord .... Au revoir. » Je raccroche et mets mon téléphone dans ma poche. Le délai est d'une heure, alors on a le temps avant la livraison de parler puisque c'est ce qu'elle veut. Mais lorsque je tourne la tête pour voir où elle est, je remarque qu'elle a pris une bouteille de rosé. Je n'ai pas écouté ce qu'elle m'a dit mais en revanche, je vois qu'elle se lèche le doigt, sûrement parce qu'il y a une goutte d'alcool. Je ne comprends pas son comportement, c'est louche une femme parfois. Je ne sais même pas la manière dont je dois réagir. Elle fait quoi au juste ? Elle veut se bourrer la tronche et finir comme ces idiotes de Mather ? Je la pensais plus intelligente que ça, mais comme quoi on est vite surpris de nos fréquentations. J'attrape mon verre de whisky, ainsi que la bouteille et vais me poser sur le canapé. J'ignore Poppy, c'est méchant à dire, et elle n'a rien fait de particulier mais je suis énervé. Certainement parce que Parker m'a annoncé qu'il n'avait pas pu faire ce que j'avais demandé. « Tu peux me dire ce que tu fabriques, Pop' ? » lui demandais-je alors en tournant la tête dans sa direction. Sans grand étonnement Apocalypse vient se mettre à mes pieds, je le regarde et lui fais un sourire pour ensuite lui donner une caresse le long de son corps.

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Le comportement de Phoenix m'avait énervée et à mon tour je devais probablement l'énerver. Il l'avait cherché dans un sens, même si je n'étais pas du genre à réagir de la sorte. Je ne savais pas ce qui m'arrivait, mais j'étais complexe et je ne pouvais pas dire le contraire. J'entends Phoenix qui commande les pizzas et je l'écoute d'une oreille distraite. Je me sers moins même un verre de rosée, je n'avais pas pour but de me souler, juste de savourer un bon vin et pourquoi pas être un peu pompette ? Peut-être que ça apaiserait les tensions qui venait d'arriver ? En réalité, je ne savais pas vraiment, j'étais plutôt confuse. Je m'avance alors vers le salon de Phoenix, dont je connaissais l'emplacement vu que j'avais moi-même visiter cette maison. Il me demande ce que je fabrique et sur le coup je ne comprends pas vraiment le sens de cette dernière. J'arque alors un sourcils avec perplexité et mords ma lèvre inférieure. Euh... Comment-ça ? Je pose mes prunelles noisettes sur lui puis sur son chien qui venait de le rejoindre. Il m'avait ignoré et sur le coup je l'avais mal pris, mais mieux valait-il ne pas trop prendre en compte ce genre de comportement, que je trouvais futile. Je bois une gorgée alors de ma boisson, puis inspire profondément. Je laissais un silence nous envahir, j'étais mal à l'aise, pas à cause de lui, ça allait de soit, mais plutôt parce que je ne savais pas quoi dire. Je laissais alors mon regard parcourir les environs, cherchant un sujet de conversation. Je n'aimais pas cette situation, et ça se lisait parfaitement sur mon faciès.