my bloody fangs into your fresh neck + ponix

Je pense qu'elle a remarqué que je voulais lui dire quelque chose et en l’occurrence ma réelle identité et pourtant, je n'ai pas réussi à le lui dire et j'ai tout bêtement posé une autre question. Merde quel con je peux faire moi. Je pose mon regard sur elle, et hoche de la tête en lâchant un petit sourire malin. « Ne pas vouloir de toi serais une grossière bêtise. » Je lui fais un sourire charmeur et repose les yeux sur ma route. Bien entendu je roule toujours aussi rapidement, mauvaise habitude qui a toujours fait parti de moi disons. Mais tant je suis habile, et tant j'ai l'entier contrôle de mon véhicule la jeune femme n'a pas de souci à se faire. Je tourne dans la rue menant à la boîte de nuit avec rapidité et me gare sur une place libre. Je coupe le moteur, mais ne sors pas de la voiture pour autant. Un sourire se dessine sur mes lèvres, je pose ma main sur la joue de la brunette, penche ma tête sur le côté et pousse un soupire de désir. Et je ne perds pas de temps, je m'approche d'elle et lui donne un baiser passionnel et fougueux, en terminant par lui mordiller la lèvre, aguicheur. Elle en avait envie et moi aussi, alors je ne fais que succomber à notre désir. Je sors de ma voiture et me précipite pour ouvrir la porte de Poppy, et lui tends mon bras. Je ferme ma voiture et la clos. Mon maquillage n'a pas bougé, ni celui de Poppy alors je suis certain que l'on va faire une bonne impression à cette soirée. J'espère que l'ambiance sera à son comble et je n'en doute pas. Nous marchons alors vers l'entrée, et poussons les portes une fois le contrôle du videur passé. La boite est noire de monde, tous costumés comme prévu. Le barman me reconnait, et je fais un hochement de tête en guise de salut. Je passe une main autour de la taille de Poppy, car c'est ma propriété, et lui murmure au creux de l'oreille pour être sûr qu'elle m'entende en vue du bruit « Tu veux boire quelque chose ? » Puis je passe la langue entre mes lèvres, non pas de manière sexy, enfin si mais c'est tellement habituel.

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Je savais que Phoenix était du genre macho, et légèrement imbu de lui même et pourtant j'avais l'impression qu'avec moi il se comportait différemment, et qu'il n'était plus cette personne cruelle qui laissait montrer aux autres personnes de son entourage. Peut-être que je me faisais des idées, peut-être que j'avais tord, mais qu'importe, ce soir, en cette soirée de frayeur, j'avais l'impression de me sentir différente et de compter au moins de compter pour quelqu'un. Lorsqu'il me dit que ne pas vouloir serait une grossière erreur, j'esquissais un fin sourire en rabattant une mèche de cheveux derrière mes oreilles, une lueur dans le regard. Il roulait rapidement mais bizarrement je me sentais à l'abri, en sécurité lorsque j'étais avec lui. Et encore une fois j'aurais pu paraître naïve mais je préférais ne pas y penser. Alors qu'il se gare enfin à côté de l'endroit où nous passerons notre soirée, un fin sourire se dessina sur mes lippes, et je l'entendis soupirer de désir avant de s'approcher de moi, de poser une main sur ma joue et de capturer mes lèvres dans un court instant. Un instant qui me parut particulièrement écouté, malgré la fougue du baisé. Il sort ensuite de la voiture et vient m'ouvrir, tel un véritable gentleman et je ne peux m'empêcher de lui faire remarquer. Souriant alors grandement, j'attrapais la main qu'il me tendait en posant mes prunelles noisettes sur lui. Mais quel gentleman. Je souriais amusée, et le suivit à l'intérieur du bar. Il passe son bras autour de ma taille et je sais que c'est pour marquer son territoire. J'inspire profondément, je ne sais pas si j'apprécie réellement ce geste, mais pour le moment je ne bronche pas et le laisse faire. Oui je veux bien. Je prendrais ce que tu prendras. Je posais mes prunelles sur Phoenix, le laissant prendre les commandes, sachant très bien qu'il aimait ça.

La qualification de Poppy quant au fait que je sois gentleman me fait sourire, je ne réponds pas pour autant et continue mes efforts de galanterie en l'emmenant directement dans la boite de nuit. J'espère juste une chose que la soirée se déroule bien, et que les personnes sur la piste et autour du bar ne soient pas tous des débiles mentaux ne pensant qu'à vider le plus de verres possibles pour paraitre cools.. En réalité ils ont l'air ridicule. Mais je mets de côté mes mauvaises pensées, et commande deux whiskys, un pour moi et un pour Poppy. J'attends avec patience que nos deux verres arrivent, et lorsque c'est enfin le cas je donne un billet d'une somme importante au barman et tends le verre de Poppy. Je lève le miens et lui murmure au coin de l'oreille « A nous ! » Et je lui fais un baiser sur la joue, prenant garde ne pas abimer son maquillage, ni le miens. Je sirote mon verre, appréciant le goût presque amer de ce breuvage couleur or. C'est très certainement mon alcool préféré. Je pose mon regard sur la jeune femme en ma compagnie, et même si je n'aime pas la drogue, je dirais qu'en Poppy j'ai trouvé ma dose d'héroïne. Je souris bêtement, et détourne rapidement les yeux pour les poser sur la piste de danse, où une foule de personnes se déchaine au rythme de la musique. Il y a de tout, des sorcières, des zombies, des vampires, des fantômes.. mais de toutes les personnes réunies Poppy et moi avons les plus beaux déguisements. Je reste silencieux et inspecte les lieux, j'inspecte surtout s'il n'y a pas de personnes malfaisantes, certainement pas plus que moi mais dans tous les cas je leur ferais comprendre qui je suis. Bref j'attrape les deux verres à moitié vides, les pose sur le comptoir et prends la main de Poppy pour l'emmener sur la piste de danse. Je passe mon bras autour de sa taille, entremêle mes doigts dans les siens, et danse avec elle dans un collé-serré non pas vulgaire comme la plupart d'entre eux, mais quelque chose de mignon et sensuel avec une certaine retenue quand même, danse qui nous ressemble bien. Je plante mon regard bleu dans le siens noisette, et mes yeux se mettent à briller, je ne veux plus lâcher les pupilles de la belle, c'est presque envoûtant. Les personnes autour n'existent plus, il n'y a qu'elle et moi.

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Nous étions là dans cette boite, déguisés avec nos déguisements qui - il fallait l'avouer - étaient plutôt classes. Phoenix commanda alors deux whisky et je me fis la remarque que ce devait probablement être son alcool préféré, puisque qu'à chaque fois que nous nous étions vus, il avait prit ce breuvage ambré. Il me tends alors mon verre et attrape le sien et je ne peux m'empêcher d'esquisser un large sourire, mes prunelles fixant les siennes. Il me murmura au creux de l'oreille un " à nous " et alors que nos verres s'entrechoquèrent, je me laissais aller en buvant plus des trois quart de mon verre. Non je n'étais pas une alcoolique, mais je pouvais dire que ce soir, ça faisait du bien. Après un baisé sur la joue, tendre et chaste que je ne lui reconnaissais pas, l'homme pour qui j'avais tant d'estime, décida de nous tirer jusqu'à la piste de danse. Comment vous dire que je ne pouvais louper une occasion pareille ? Un large sourire s'esquissant alors sur mes lèvres, je lâchais un : T'es sur de vouloir danser avec moi ? qui fut bien évidemment englouti sous la vague de brouhaha et de musique qui avait prit possession des lieux. Je ne sais pas s'il avait entendu ma question et dans un sens s'était tant mieux. Quoi qu'il en soit, je le laissais s'approcher de moi, me prendre par la taille et entremêler ses doigts avec les miens. Ces deux touchés eurent pour effet de donner un loupé à mon coeur, je n'y pouvais rien, en ce moment même je devais bien avouer que Phoenix me mettait dans tout mes états. Je ne voulais pas parler, je voulais savourer ce moment, je dansais alors contre lui, gardant cette faible proximité qu'il avait mise entre nous. Mon regard se plongeant dans le siens, me mordant la lèvre inférieur, je le regardais avec passion et un certain désirs. D'autant plus que je me surprenais à repenser au moment d'intimité que nous avons eu tout les deux, quelques jours plus tôt. Je ne voulais pas le lâcher et pourtant un débile bien imbibé par l'alcool vint nous bousculer. Je me reculais alors subitement en observant l'intru avec dégout. Salut poupée on danse ? Je tordis ma bouche en une drôle de moue et lâchait un : Non j'crois pas. Tout en essayant de dépasser le brouhaha.

Je vois que Poppy tente de me dire quelque chose, mais je ne comprends rien. Je n'écoutais pas trop non plus puisque je n'avais qu'une seule envie : danser, même si je ne suis pas le meilleur des danseurs. Alors que nous sommes rien qu'à deux, coupés du monde j'entends une voix derrière moi. Je me retourne et suis face à un type complètement bourré qui ose parler à Poppy. Je le toise alors, et mon regard aurait dû l'alerter pourtant il reste là, comme un crétin à regarder voire même mater ma Poppy. Et là le jeune homme attrape la brunette par le poignet afin de la forcer. Je n'hésite pas une seule seconde, j'attrape sa nuque entre mon pouce et mon index appuie fortement et l'oblige à sortir de la boite. Personne ne voit rien, ils sont tout absorbés par l'ambiance et la musique. Je fais signe au barman que je gère la situation, et il me connait assez pour savoir qu'il ne doit pas intervenir. Je jette l'homme ivre par terre dans une ruelle mal éclairée et pose un regard rapide sur Poppy qui nous a suivi. « Alors couillon, tu t'es pris pour qui ? » Je lui donne un coup de pied dans le ventre, puis attends qu'il se relève. Je croise les bras sur mon torse, et le toise attendant qu'il réplique. Mais au lieu de ça, après s'être levé il siffle. Son sifflement résonne en écho et une fraction de secondes plus tard une bande de gringalets arrivent et encerclent Poppy et moi. « C'est bien ce qu'il me semblait t'as des si petites couilles, enfin si tu en as, que tu n'es même pas foutu de te battre toi-même. » dis-je avec un ton provocant terminant par un soupire. Et là il me saute dessus et me mets un coup de poing dans le nez, les autres types suivent, et me frappent aussi. Bien sûr que ça fait mal, mais je ne m'écroule pas au sol. Je me débats tant bien que mal, et regarde Poppy qui arrive à se défendre avec la seule fille de la bande. Je souris puis remets mon attention sur les ringards. J'en projette un qui se claque sur le mur et retombe au sol, plus que trois autour de moi. J'en attrape deux par les cheveux et claque leur têtes ensembles alors que le couillon du début s'agrippe sur mon dos. Je le fais alors tomber par l'avant, et avant qu'il ne touche le sol appuie mon pied sur sa gorge pour ensuite l'étouffer dès qu'il a rencontré le béton. Les autres se relèvent et j'en profite pour sortir mon arme, tire une balle sur chaque homme, puis sur la jeune femme s'en prenant à Poppy. « Je me suis demandé pourquoi tu n'étais pas déguisé, mais vue ta tête de singe chez toi c'est du sur-mesure. » Et sans aucune hésitation je lui tire une balle en plein coeur. Je range mon arme, réajuste ma tenue même si elle doit être déchirée, et mon maquillage enlevé. D'ailleurs je ne sens plus le goût du sang artificiel mais celui de fer que procure le vrai sang. En fait ils m'ont quand même bien eu ceux-là, même si je gagne toujours ! « Pop', ça va ? » Elle sait qui je suis, pas besoin de me cacher.

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Il fallait croire qu'à Halloween tout était permis et qu'il n'y avait pas ou presque pas d'interdit. Aussi lorsque ce balourd bourré s'approcha de moi pour me demander si je voulais danser, j'eus instantanément un mouvement de recul. Ouais j'voulais pas qu'il me touche avec ses paluches grasses ou qu'il me renifle avec son odeur putride d'alcool. Je sentais déjà Phoenix qui voyait rouge derrière mon dos et il ne fallut que quelques secondes avant qu'il n'attrape l'homme pour le tirer dehors. Inquiète, je les suis à l'extérieur, bon sang ce pauvre gars filait du mauvais coton et je n'aimerais décidément pas être à sa place. Je savais que Phoenix lui ferait du mal, d'autant plus lorsque je posais mes prunelles sur lui et que je voyais qu'il n'était pas en position de discuter mais plutôt en position mafieux, la position qui voulait dire qu'il allait le tuer d'un coup de revolver. Alors que l'homme qui était à terre se mettait à siffler de manière inquiétante, je laissais mon regard parcourir les environs lorsqu'une bande de gars et une seule et unique fille se pointèrent là où nous nous trouvions. Je déglutis légèrement, mais il n'y avait pas de quoi avoir peur pas vrai ? De toute façon l'alcool était particulièrement monté dans mon organisme et on ne pouvait pas dire que j'agissais de manière tout à fait normal. Alors que le groupe d'hommes s'attaquèrent à Phoenix, je vis moi-même rouge et ne m'empêchait pas de sauter sur la fille présente, en lui administrant un parfait coup de poing dans la joue. Je mettais en pratique les entrainements que j'avais eu avec Leevy et je me souvenais des coups que nous nous étions donnés avec Phoenix. J'avais le dessus sur la fille, autant dire qu'elle n'était pas très douée. Cependant le jeune Eliot reprit le dessus et acheva ce qu'il avait commencé en tuant toute la bande qui nous avais attaqué. Lorsqu'il tira sur la fille, je reçus une giclure de sang sur la joue. Fronçant les sourcils, je restais en suspens immobile, pendant quelques secondes qui me parurent être une éternité. J'avais l'impression de me sentir vivant, étais-ce mon côté sombre qui avait prit le dessus ? Phoenix me demande si je vais bien, je tourne alors mes prunelles noisettes dans sa direction et suis horrifiée du spectacle qu'il m'offre. Ses vêtements son déchirés, et malgré la supériorité dont il a fait preuve à la fin, ses ravisseurs ne l'avait pas raté. Je m'avançais alors vers lui rapidement, et posait une main sur sa joue, observant son arcade ouverte et le sang qui s'écoulait de son nez. J'inspirais alors profondément, je ne répondais pas à sa question. Il faut que je te soigne. Mon ton laissé prétendre que je ne plaisantais pas et encore plus qu'il ne fallait pas discuter ce que je venais de dire. Je te ramène chez toi. Je lui attrape les clefs de sa voiture sans rien lui demander puis je l'oblige à savoir du côté passager. Je me mets au volant et me dirige jusqu'à son immense villa sans un mot de plus.

J'ai de la force, beaucoup même. J'en ai d'ailleurs eu assez pour tuer une bande de gamins bourrés, qui s'étaient tous acharnés sur moi, pourtant je ne suis pas invincible et lorsque l'on me donne un coup je saigne, et je ressens un minimum la douleur même si je ne le montrerais jamais. Je regarde mes victimes sur le sol, et je souris fier d'avoir tué autant de gens. Je sens la chaleur du sang couler sur ma joue, et je suis certain d'avoir quelques bleus..en même temps lorsque j'ai plusieurs personnes sur moi d'un coup je ne peux pas tout gérer, je ne suis pas Hulk. Poppy arrive auprès de moi alors que je lui demande comment elle va. Elle ne me répond pas et me dit juste qu'il faut qu'elle me soigne. Je fais un sourire et m'apprête à répondre mais elle me fais signe de me taire, prends les clés dans ma poche puis sans broncher comme envouté par son odeur je la suis. Je me mets du côté passager toujours sans rien dire. Je lui fais confiance, mais disons que si elle a un accident avec ma voiture je lui en voudrais toute ma vie.. C'est mal de penser qu'une voiture vaut plus qu'une vie humaine mais la voiture d'un homme représente beaucoup en fait. Dans la voiture je reste silencieux, j'ai simplement pris un mouchoir dans ma boite à gants pour m'essuyer le visage. Nous arrivons enfin devant ma villa et Poppy a très bien conduis ce qui me fait sourire. Je sors rapidement, et elle aussi qui est bien décidée à tenir les rênes pour une fois. Je m'avance dans l'allée de ma demeure puis ouvre la porte. A peine rentrés, Apocalypse nous accueille comme il se doit. Je le repousse doucement sans oublier de lui caresser le sommet de la tête avec beaucoup d'affection. « Tu ne m'as pas répondu Pop', tu vas bien ? » Et à en voir son état je pense qu'elle n'a pris que de peu de coups et des faibles. La jeune femme de là-bas ne devait pas avoir plus de force qu'une mouche. Je me dirige dans la cuisine me souvenant alors du massacre qu'il y avait eu la dernière fois qu'elle est venue chez moi. Tout a été nettoyé avec soin par mes gouvernantes. Je leur ai d'ailleurs donné leur soirée pour Halloween, comme quoi j'ai un coeur. Ne voulant pas passer pour quelqu'un qui faibli au premier coup, et sachant parfaitement l'idée que la belle brune a en tête je dis « Tu veux boire quelque chose ? » Ça ne lui retira pas l'idée qu'elle a mais ça retardera l'échéance.

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Je savais que Phoenix était fier du carnage qu'il avait fait, ça pouvait se lire sur son visage, cependant je préférais ne faire aucunes remarques. Même si moi-même j'avais pris plaisir à remettre à sa place cette fille qui s'en était prise à moi avant qu'elle ne se fasse tuer par Phoenix d'une balle en plein coeur. J'avais toujours du sang sur la joue, et même si ce n'était pas le miens, on ne pouvait pas dire que j'étais ravie au plus haut point. En bref, j'avais fais preuve d'autorité envers Phoenix, ne lui laissant par l'opportunité d'en placer une. J'attrapais ses clefs de voiture et je montais côté conducteur, avant de nous conduire avec rapidité mais agilité jusqu'à son immense villa. Il ne nous fallut que peu de temps avant de rentrer dans la vaste batîsse, apparemment les gouvernantes du jeune homme n'étaient pas présentes. Je laissais alors mes prunelles noisettes parcourir les environs, cet endroit me rappeler de nombreux souvenirs. Tout d'abord la bagarre que j'avais eu avec Phoenix puis notre moment d'intimité. En repensant à ce passage où nos corps n'avaient fait plus qu'un, un fin sourire s'étira sur mes lèvres et mes joues prirent une légère teinte rouge. Apocalypse nous accueille et je souris, je trouve ce chien adorable malgré le fait qu'il ressemble énormément à son maitre. Phoenix me redemande si je vais bien, j'hoche alors la tête sans tourner mon regard dans sa direction, puis je fronça les sourcils lorsqu'il me demanda si je voulais boire quelque chose. Exaspérant. J'inspirais alors profondément et m'avançais jusqu'à lui. Où est ta pharmacie ? Je l'observais un instant, examinant les blessures qu'il avait sur le visage et la dégaine effrayante qu'il avait. Une fois de plus je ne répondais pas à sa question sur le fait que j'aille bien ou non. Je n'en avais tout simplement pas envie, et il devait l'avoir remarquer.

Une fois chez moi je redemande à Poppy comment elle va, et sans pour autant parler elle hoche de la tête pour me répondre. C'est agaçant, même très agaçant. Je lui demande si elle veut boire quelque chose et une fois de plus elle ne me répond pas et à la place me pose une autre question. Je m'approche d'elle étant à quelques millimètres à peine de son visage et lui dis avec un petit sourire « T'es chiante. » Puis j'attrape son visage entre mes deux paumes de mains et viens poser mes lèvres sur les siennes, passant ma langue entre la commissure de ses lèvres pour lui donner un baiser chaud et langoureux. Je la relâche, penche ma tête sur le côté puis lui fais un sourire. Ce sourire me déchire une grimace puisque je commence à sentir la douleur sur mon arcade sourcilière, avec le maquillage il va y avoir une infection. Je me tourne alors, et fais quelques pas en direction de l'escalier. Ma salle de bain où est ma pharmacie est à l'étage. J'entends les pas de Poppy derrière moi et suis donc certain qu'elle me suit. Je repense alors à notre baiser, et me surprends à sourire. Je deviens con ma parole. J'enlève ma veste, et la mets dans le panier à linge pour que mes gouvernantes la lave. J'ouvre les placards et en sors la trousse à pharmacie que je tends à Poppy avec un petit air malicieux. « Voila madame, tu peux jouer au docteur. » Je m'assoie sur la baignoire et attends que la brunette s'exécute avec patience. Je croise les bras sur mon torse, mais grimace une fois de plus étant donné que mon vêtement a effleuré un endroit douloureux, sûrement une égratignure dans l'entaille n'est pas profonde. Cela me fait bizarre d'être avec la Dunster ici même, car c'est là que je l'ai mouillée de la tête aux pieds en la mettant toute habillée sous la douche, avant de sceller notre attirance par une nuit plus que torride. Je pense que ces ébats resteront gravés dans mon esprit, je n'aime pas l'admettre mais Poppy a ce petit quelque chose en plus.

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Pourquoi je ne voulais pas répondre à Phoenix lorsqu'il me demandait si j'allais bien ou non ? Je savais pourquoi, c'est juste que j'avais eu terriblement peur pour sa vie aujourd'hui. Même si je le savais fort et bien trop fier pour avouez qu'il avait eu mal, je sentais qu'il avait prit plus de coups qu'il ne pourrait l'admettre. Je repensais à ce moment et à l'arme qu'il avait pointé sur ses ravisseurs, les tuant un à un en les faisant tomber comme des mouches. Je secouais négativement la tête comme pour chasser ces pensées de mon esprit puis je posais mon regard brun sur le jeune homme qui s'était dangereusement rapproché de moi. Il posa son regard sur moi, esquissa un fin sourire, m'avoua que j'étais chiante puis il posa ses lèvres sur les miennes. Je fermais les yeux suite à ce contact doux et tendre et répondit au baisé du jeune homme avec la même tendresse, mêlé quelque peu à la peur que j'avais eu quelques minutes plus tôt. Je préférais ne pas répondre suite à sa réplique et je le voyais déjà grimacer lorsqu'il esquissa un fin sourire. Grimaçant à mon tour, je le suivis dans sa villa, montant jusqu'à la salle de bain où il avait prit plaisir à me baigner dans l'eau glacé puis brulante. Inspirant alors profondément, j'attrapais le matériel nécessaire alors qu'il prit place sur le bord de la baignoire. Je m'approchais alors doucement de lui avec un torchon que j'avais préalablement mouillé. Je me concentrais alors tout d'abord sur la plaie qu'il avait sur son arcade, nettoyant le maquillage qu'il avait et le surplus de sang qui s'échappait de sa blessure. J'étais sérieuse et je ne rigolais pas le moins du monde. Et alors que je trouvais une certaine fascination dans sa blessure, je lâchais presque dans un murmure et comme guise à sa dernière réplique. Ce n'est pas un jeu... Je m'éloignais alors de lui pour rincer le torchon dans le lavabo, lui tournant par la même occasion le dos.