LEANDRO & JUNE ∇ oups, i did it again.

La question de June me fit sourire, bien évidemment qu'elle venait de remporter son défi, par contre la suite de sa phrase me laissa perplexe. Tu peux même l'emporter haut la main .. Par contre c'est quoi cette histoire d'award ? Plus j'entends parler de cette cérémonie, plus j'ai l'impression que c'est du grand n'importe quoi. Disais-je en me posant à ses côtés. Entre mon frère qui obtient l'oscar du mec le plus infidèle de l'année et June qui obtient ce prix là, je suis bien heureux de ne pas avoir été à Harvard l'an dernier, j'espère d'ailleurs ne rien obtenir de ce genre à la fin de l'année scolaire. Bref j'ai ensuite fait comprendre à la lowell que j'ai fortement apprécié ce que nous avions fait ensemble et qu'évidemment si la belle était du même avis nous pourrions recommencer autant de fois que bon lui semble, sauf que visiblement elle a mal interprété mes propos. Je ne compte pas venir la voir, tirer mon coup et repartir comme si de rien n'était, sans jamais lui donner de nouvelles, je ne suis pas comme ça et je sais qu'entre nous ça peut aussi fonctionner en dehors d'un lit, une amitié forte peu naître de cette rencontre hors du commun. Je venais rapidement lui voler un baiser en souriant. Non pas seulement de ton corps, je compte bien te revoir en dehors d'un lit. Sauf qu'au même moment elle m'avoua ne pas être la fille la plus douée en matière de relation combinant sexe et attirance, pour le coup j'avoue ne pas avoir tout capté, bon je suis un mec et c'est bien connu les hommes ne comprennent pas tout (a). Je me contentais d'ouvrir mon bras pour qu'elle vienne s'y blottir. Je t'oblige à rien June hein, on est pas obligé de remettre ça si ça te dérange, si ça te pose problème ou autre. Boire un café avec toi m'ira tout autant. Lui avouais-je très sincèrement. Ce serait mentir de dire que recommencer ne me disait rien, bien au contraire, j'ai fortement apprécié et n'importe quel homme voudrait recommencer or j'ai aussi envie de connaître June au-delà de son corps, échanger et communiquer autant que bon lui semble. D'ailleurs lorsqu'elle vint se blottir dans mes bras elle m'avoua apprécier cette position dans mes bras avant de m'embrasser, je prolongeais ce baiser avant de murmurer au creux de ses lèvres. Dans ce cas tu peux y rester aussi longtemps que tu veux. Disais-je doucement avant de reprendre ses lèves en otage, une fois nos lèvres séparés je me penchais vers la table de nuit pour prendre mon portable et montrer une photo à June. C'est elle ma fille .. Avoue elle a la bouille d'ange de son paternel ? Lui montrais-je alors qu'elle est toujours dans mes bras.

June & Leandro

J’étais contente lorsqu’il me dit que je remportais cette récompense haut la main, après tout je lui avais fait une promesse et je n’aime pas ne pas tenir mes promesses. J’apprécie beaucoup Leandro et me dire que j’avais été l’une des filles qui lui avait apporté le plus de plaisir c’était déjà énorme. Il me demandait ce que c’était ces histoires d’award, il ne devait pas encore être arrivé au moment du bal : « Et bien tu sais lors des bals, on désigne toujours le roi et la reine, et bien à Harvard en plus il y a pleins d’autres prix. Il y a les plus sympas genres ‘fille la plus belle d’Harvard’ et les moins cool genres ‘fille la plus étourdi’ et moi j’ai reçu celui de la fille qui s’est pris le plus de râteau de l’année… ». Et oui, je venais de dire à Leandro. Je souriais lorsqu’il affirma n’être pas seulement fan de mon corps mais qu’il comptait bien me voir dans un autre contexte. Je lui avais déjà promis un voyage à Paris et Leandro sait maintenant que je peux tenir mes promesses, je suis une fille de confiance. Il me dit ensuite qu’on est pas obligé de remettre ça, je pense qu’il n’a pas compris ce que je veux dire en effet, le problème ne vient pas de lui mais vient plutôt de moi, moi qui tombe amoureuse comme on tombe d’un trottoir. Je sais bien que si on devient très proches, il y a une chance sur deux pour que je m’accroche au final et je n’ai pas envie de faire les mêmes erreurs que dans le passé. « Boire un café ce serait aussi agréable ? Je ne te crois pas une seconde Leandro ! Ce n’est pas toi le problème Leandro, c’est moi, aussi quand je te dirais qu’on arrête, on arrêtera…Tu comprendras plus tard ». Quand il connaitra mieux ma vie, mieux les petits amis que j’ai eu dans celle-ci. « Et si je veux y rester pendant très longtemps on fait comment ? ». Lui demandais-je avec une voix de gamine, une voix qui faisait craquer tout le monde et mes petits yeux de chat-poté. Il me montra ensuite sur son portable son petit bébé, elle était vraiment trop mignonne, c’était un joli petit bébé et elle ressemblait un peu à Leandro. Bon juste un petit peu parce que c’était un bébé pour l’instant : « Elle est trop belle ta fille, je pourrais la voir un jour ou la garder ? ». Et oui, j’adore les enfants et cela n’avait pas changé même si je ne pouvais plus en avoir maintenant. Je trouvais ça mignon qu’il me l’a montré et je voulais à mon tour partager quelque chose avec lui. Quelque chose de personnel. Je décidais de lui montrer une photo de moi quand j’étais enfant, c’était une période dont je parlais à très peu de gens. Tout simplement parce qu’elle m’était très douloureuse. Ma mère malade, mon père hospitalisé en asile, pas grand-chose de bon. Je sortis alors un album d’une étagère sous le lit : « Regarde c’est moi quand j’avais douze-treize ans, c’était juste avant une compétition de boxe…Ce jour là mon père avait eu une permission, j’ai gagné le tournois et la coupe ». C’était l’un des souvenirs heureux de mon enfance.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

pour le plaisir des yeux:

Décidément cette histoire de prix c'est vraiment du grand n'importe quoi, June méritait bien mieux que ce prix stupide, bref je me contentais de l'embrasser rapidement sur ses lèvres avant qu'elle me fasse part de ses doutes, j'avoue ne pas tout suivre, je sais qu'il me manque certains éléments pour tout comprendre donc je me contentais de lui sourire, jusqu'à ce qu'elle me demande si ça me dérangeait qu'elle reste très longtemps dans mes bras. Je n'ai rien à faire aujourd'hui, donc tu peux rester dans mes bras aussi longtemps que tu veux .. De toute façon moi aussi je suis bien là.[/color] Disais-je en souriant à la jeune femme, j'avoue que je me sens bien en sa compagnie, elle est belle, douce, au lit c'était parfait et je m'entends très bien avec elle, donc pourquoi est-ce que je voudrais partir ? D'ailleurs j'ai même fini par lui montrer la photo de ma fille, son compliment me fit plaisir ainsi que sa question. Bien sûr, tu peux la garder quand tu veux. Par contre j'ai pas les moyens de te payer en tant que nounou .. Donc si tu veux une compensation, faudra trouver autre chose que de l'argent. T'as pas une petite idée ? disais-je en souriant. Moi j'ai quelques idées derrière la tête, genre compenser l'argent par des baisers, mais je suis sûr qu'on finira par trouver un compromis lorsqu'elle voudra garder Malvina. Puis par la suite ce fut à son tour de me faire partager une photo, une photo d'elle lorsqu'elle été âgée d'une douzaine d'années, je souriais tendrement en regardant sa photo, ça me faisait plaisir qu'elle partage cela avec moi. Hey mais t'étais déjà super mignonne à douze ans ! Je suis sûr que si on se serait connu à cette époque je t'aurais dragué, t'imagine pas à quel point j'étais lourd à douze ans. Lui disais-je en rigolant. Bon à l'âge de douze ans je découvrais les filles, mais peu à peu je suis devenu bien moins lourd avec la gente féminine et fort heureusement d'ailleurs. Je continuais de regarder la photo de la belle lowell avant de tourner mon regard vers le sien, me souvenant de ses dernières paroles comme quoi son père était en permission ce jour-là. Ton père est militaire ? Lui demandais-je sans même savoir que je faisais peut-être une gaffe en parlant de son géniteur, de toute façon à cet instant je ne pouvais malheureusement pas savoir. Quant à moi, ma relation avec mes parents est tendu depuis la naissance de Malvina, depuis qu'ils ont appris que c'est moi le père de l'enfant, de la fille de mon ex belle-soeur. Depuis la naissance de la petite, j'ai plus aucun contact avec le mien, ni même avec ma mère .. Enfin bref. Disais-je en soupirant. Je n'aime pas parler de ma vie de famille, elle est tellement compliqué depuis quelques mois que je préfère me focaliser sur June et personne d'autre.