So we meet again {Brynn + Alejandro}

Au moins, Brynn eut la gentillesse de le remercier et encore une fois, Alejandro répondait un poli et souriant "De rien" tout en ayant un léger hochement de tête. Mine de rien, cela lui avait fait plaisir et cela prouvait que la belle blonde était loin de fuir les rapprochements avec lui. Par contre, pour avoir droit au plus merveilleux des compliments, il fallait être la personne la plus merveilleuse à ses yeux, autrement dit, sa petite amie, ce que n'était pas la princesse. Alors quand elle insistait sur cette question de si elle était la plus belle ou non au monde, Alejandro rit légèrement et joue les sphinx.

-Je ne crois que tu aies besoin de moi pour valoriser ta beauté.

La belle blonde montait ensuite dans sa voiture et Alejandro monta de son côté et s'installa sur le siège conducteur, s'apprêtait à démarrer à nouveau la voiture, lorsque la princesse lui demandait qu'elle était la suite. Bien si on se fie à ce qu'elle-même avait décidé un peu plus tôt, il pouvait répondre:

-Hey bien, nous rentrons à la soirée, je dis au revoir aux convives, tu quittes la soirée avec ton amie avant de te changer en citrouille. C'est ce que tu avais proposé, non?

Peut-être qu'elle avait changé d'idées depuis. En tout cas, le jeune homme démarrait sa voiture de luxe et prit le chemin de l'hôtel Hilton, histoire d'arriver à temps pour la fin de cette fameuse soirée caritative.

L'espagnol avait réussi à déjouer ton plan en répondant sans trop se mouiller à ta question. Ce n'était certainement pas la réponse que tu attendais, mais au moins il n'allait pas recevoir le courroux d'une femme en colère ce qui n'était déjà pas rien. Disons que c'était la réponse parfaite pour les hommes de manière générale. "Je crois que c'est toujours important de savoir que lorsqu'on parle à une femme il ne faut pas oublier d'utiliser un sujet, un verbe et un compliment." réponds-tu simplement en penchant la tête sur le coté, jouant cette fois-ci avec tes cheveux Tu savais très bien que tu n'avais pas besoin du jeune homme pour te sentir belle, mais tu trouvais ça agréable de te faire valoriser Bref, tu n'ajoutas rien d'autre le laissant réfléchir sur tes dernières paroles. Hé oui c'était limite si tu n'étais pas philosophe dans l'âme.
"Oui il me semble que c'était ce que l'on avait convenu. Je voulais juste savoir si tu avais changé d'avis." réponds-tu évasive en regardant par la vitre. Oui, tu te demandais si peut-être le monsieur pouvait te reconduire chez toi. Tu ne préférais pas l'énoncer à haute voix, souhaitant laisser mûrir cette idée dans ton cerveau. Tu ne savais pas si c'était une bonne idée, voilà pourquoi tu doutais autant de toi. Tu risquerais de lui donner de faux espoirs voilà tout. Heureusement pour toi il te restait encore un peu de temps avant de te décider.

Ce que dit Brynn en réponse à sa propre réponse plutôt évasive était très vrai et le jeu de mot qu'elle le fit avec complément et compliment le fit bien sourire. Mine de rien, elle était capable de remarque philosophique et songée elle aussi! Une fois dans la voiture, la princesse revenait un peu sur le plan qu'ils s'étaient fixés et sur lequel ils s'étaient entendus. Alejandro rappelle donc quel était-il et la jeune femme le considérait toujours valide, mais il eut comme l'impression, mais ce n'était qu'une impression, qu'elle aurait peut-être voulu qu'il le change ce fameux plan. En quoi? Il ne le savait pas. De ne pas rentrer à la soirée, de passer du temps encore juste tous les deux? Il ne le savait pas et il savait qu'il avait tout intérêt à rester prudent et à ne rien prendre pour acquis avec une Brynn qui est princesse des caprices, mais reine des hésitations.

Le trajet du retour fut comme celui de l'allée, la conversation en moins semble-t-il. De son côté, il était concentré sur la conduite et puisqu'ils étaient tous deux silencieux, ce qui pouvait être étonnant pour des bavards comme eux, il monta légèrement le son de la musique qui jouait à la radio. Bientôt, ils étaient de retour au Hilton, le voiturier ouvrait la porte pour Brynn, puis pour lui, qui semblait presque remettre les clés de son Audi à contrecœur. Alejandro dit alors à l'employé de l'hôtel de ne pas la garer trop loin, car il comptait repartir bientôt.

-Même si j'aime ces soirées importantes, je dois avouer que j'ai bien aimé aussi notre petite escapade. C'est toujours difficile de choisir entre son devoir et ses envies, mais quand il s'agit de toi, Brynn, je ne le regrette jamais.

D'ailleurs, s'il avait suivi toutes ses envies, il aurait sans doute quitté son Espagne natale pour l'Angleterre, ce qui lui aurait permis de voir sa petite amie de l'époque plus souvent et qui sait, peut-être seraient-ils encore ensemble aujourd'hui... Ressasser le passé ne servait à rien.

Un petit regard vers le hall de l'hôtel, par delà les portes vitrées, lui permit de voir qu'il y avait du mouvement à la soirée-conférence, qui devait d'ailleurs être terminée, les gens semblaient prendre leurs affaires, se saluer une dernière fois et partir.

-Bon... bien je crois que je vais me joindre aux autres pour dire au revoir et buenas tardes.

Le retour c'était fait dans le plus grand silence. Apparemment aucun de vous deux ressentait le besoin de prendre la parole, ou de le rompre. Ce n'était pas le mutisme pesant, lourd où tu ressentais cet irrésistible besoin de prendre la parole. Bien au contraire, l'ambiance était douce et chaleureuse. Appuyé contre le bord de la porte, tu avais posé ton front sur la vitre glacée, pensive, perdue dans tes pensées. Tu écoutais la musique, chantonnant mollement l'air quand tu le reconnaissais, c'est à dire pas beaucoup de fois. Tu n'avais pas besoin de jeter un coup d’œil à Alejandro pour savoir qu'il devait être parfaitement concentré sur la route. Du coup oui, tu profitais de ce petite moment rien qu'à toi pour faire le pour et le contre dans ta jolie petite tête. Parce qu'au fond tu savais que dans les deux cas tu allais risquer de blesser deux personnes auxquelles tu tenais beaucoup. En même temps tu ne pouvais pas continuer ce petit jeu si? Flirter et leur donné de faux espoir. D'un autre coté tu étais encore une femme libre, libre de sa personne et de ses choix. Tu n'avais de compte à rendre à personne à part peut-être à toi même.Réfléchir à tout cela te donnait mal à la tête et comme toujours tu restais indécise. Oui c'était un peu ton mode de vie ces derniers temps. Ouai la vie était bien compliquée. "Oui c'était plutôt amusant à faire, du moins beaucoup moins ennuyeux que ce que j'avais espéré faire au départ. Il faut dire que ton agréable compagnie y est surement pour quelque chose." Tu ne pouvais être que d'accord avec lui pour ce point. En tout cas vous étiez arriver à bon port. Tu regardais autour de toi, t’apercevant qu'il y avait du mouvement. Les gens commençaient à partir, ce qui était normal vu l'heure. "D'accord, alors je t'attends dans la voiture." répondis-tu tout naturellement entre deux bâillements. Bah oui la journée avait été longue et cette escapade n'avait rien arrangé. Bonjour le petit coup de pompe.

Alejandro tenait à ce que Brynn sache au moins qu'il avait aimé cette petite aventure. Elle avait le don quand même de transformer une routine banale, le quotidien, en quelque chose d'un peu plus merveilleux et intéressant. Elle-même reconnaissait que finalement, la soirée avait été plus intéressante que ce à quoi elle s'attendait au départ. Il fit un beau sourire à cette remarque, compte tenu qu'après tout, il y était peut-être pour quelque chose, oui.

-Je ne peux qu'espérer, mais je crois que c'est davantage le duo qu'on forme qui y est pour quelque chose.

Le mot duo était bien choisi. Le valet avait ses clés en main, prêt à aller garer la voiture, que le beau brun était prêt à quitter aussi, mais la belle blonde disait vouloir l'attendre dans la voiture, ce qui le fit froncer des sourcils.

-Tu es certaine? Je croyais que tu allais rejoindre ton amie pour rentrer.

Puis, après explication, il dit sans doute au valet de laisser tomber et de laisser la voiture à cet endroit, que la demoiselle était très capable de veiller sur son Audi. Puis, avec un petit air amusé, il ajoutait, toujours debout à côté de la voiture.

-Je ne serai pas long. Prends soin de mon veston, j'y tiens quand même!

Après quoi, il était bien obligé de la laisser seul pour aller se joindre aux autres organisateurs, dont un qui semblait penser mille et une chose de cette mystérieuse absence de la part du jeune Espagnol. D'ailleurs, entre deux convives, il lui glissait qu'elle était très jolie, ce qui fit sourire le beau brun, qui répondit simplement que c'était son ex', ce qui parut étonner le monsieur. Une fois son devoir fait, il pourra retourner dans son Audi et voir si Brynn y est toujours.

Duo. Voilà un bien joli mot. Il était évident que votre alchimie qui semblait être palpable dans l'air y était pour quelque chose. Puis comment passé un bon moment si on aime pas la personne qui nous entoure? Cela te paraissait absurde et totalement illogique. Tu hochas donc positivement la tête, accompagnant ton geste d'un petit sourire. Tu ne voyais pas grand chose à ajouter. Puis le jeune homme t'observa, les sourcils froncés, ne semblant pas comprendre ce que tu venais de lui dire. Pourtant tu t'étais exprimé distinctement. "Bien évidemment que je suis certaine, sinon je te dirais pas que je t'attends dans la voiture, mais plus quelque chose comme salut bye je pars rejoindre mon amie." dis-tu sarcastique, le regardant amusé. Même si tu étais bien incapable de prendre une décision quand il s'agissait de ton coeur, tu étais tout de même apte à faire un choix. Aussi difficile fut-il. "Je prends toujours soin des choses que l'on me prête. Puis si jamais quand tu reviens tu me retrouves à dormir contre la fenêtre, ronflant et bavant, c'est que oui tu auras mis trop longtemps." ajoutes-tu en rigolant. Oui surtout que là tu étais fatigué, il n'y avait plus qu'à croiser les doigts pour qu'une telle chose n'arrive pas. Tu devais avant tout maintenir une certaine image de toi-même, glamour et classe. Bien que le jeune homme t'a déjà vu dans de bien mauvais jour. "Puis si jamais tu sais plus où tu as garé ta voiture, regarde par la fenêtre tu y verras surement une fille." Tu allas même jusqu'à lui tirer puérilement la langue. Du coup quand il fut suffisament rassuré par tes dires, et qu'il s'en alla, tu commenças ta petite inspection de la voiture. Tu ne fouillais pas, non ça c'était carrément mal poli même s'il ne le serait surement jamais. Tu visitais, c'était coooomplètement différent. De toute façon comme maniaque du propre qu"il était rien ne traînait, bref c'était pas très excitant. Tu mis la musique, tentant de t'occuper comme tu pouvais. Oui oui tu étais au point où tu t'amusais à ouvrir et fermer les fenêtres, ça en était presque risible. Presque. Du coup le valet te regardait amusé, te prenant surement pour une folle, pour changer. Au bout de dix minutes tu en avais marre, et sorti carrément de la voiture. Maintenant tu décidas de visiter les environs, sans tes chaussures parce que tu vivais dangereusement mais il ne fallait pas déconner.

La question d'Alejandro était peut-être stupide ,dans la perspective où l'attitude de Brynn était assez clair, mais c'est qu'il était étonné par ce changement dans le plan disons, d'autant que la blonde ne lui en avait pas parlé avant et on sait combien Alejandro aime comprendre et que tout fonctionne tel que prévu. Pourtant, il est quand même enclin à des coups de tête, comme l'autre jour, quand il a embrassé son ex' sans prévenir. À bien y songer, c'était bien stupide et désespéré comme geste, il le regrettait encore.

-C'est vrai ,excuses-moi.

Répondit-il avec un sourire amusé. Brynn venait clairement de rire de lui, mais il était lui-même amusé par son air déconcerté. Nouvelle rigolade de sa part quand la blonde parlait de dormir et de baver contre la fenêtre de son Audi. Voilà qui ne faisait pas très glamour.

-Je tâcherai de ne pas être trop long dans ce cas. Je m'en voudrais de te retrouver dans cet état. Je préfère encore ton beau sourire.

Pour le moment, sa voiture restait garé devant l'entrée de l'hôtel, elle était plutôt difficile à manquer disons, alors il n'était pas inquiet. Rigolant, il hocha de la tête et s'en alla de suite faire ce qu'on attendait de lui. Ce ne fut pas bien long, quinze minutes environ, le temps de dire bye bye aux personnes pour qui cela semblait importer. Les gens sont souvent plus pressés de partir que d'arriver.

Dans sa voiture toute ordonnée, c'est bien vrai, si Brynn fouillait, elle ne dut pas trouver grand chose d'intéressant. Dans le coffre à gant, il y avait une carte routière de Boston et des environs, une autre des USA. Il y avait aussi ses papiers d'assurances, une petite lampe de poche et une photocopie de son passeport, elle pouvait donc y voir la tête qu'il a, toute sérieuse. Dans le petit coffret entre les deux sièges, relié par un fil, il y avait un appareil d'Apple avec de la musique, bref, le truc classique. Si Brynn s'amusait à appuyer sur différent bouton, elle pouvait bien déclencher les consignes vocales de la voiture, où une voix donne un compte rendu complet de l'état du véhicule ou encore, le "OnStar", un service d'appel qui permet de rentrer en contact avec un service d'assistance sur la route.

Lorsqu'Alejandro revint, il trouva plutôt la belle blonde dehors, à faire les cent pas autour de la voiture, vision qui le fit sourire. Brynn ne tenait jamais longtemps en place et il aurait été étonnée de la trouver endormie, pour une raison ou une autre. Épuisée, mais pas tant que cela on dirait! Le jeune homme fit signe à la belle princesse de monter dans la voiture et fit de même.

-Finalement, tu ne t'es pas endormie!

La soirée terminée, l'Espagnol doit avouer qu'il avait hâte de rentrer chez lui et de juste relaxer un peu. Oh, il n'était pas pressé de se coucher pour autant, il était du type à se coucher assez tard tous les jours. Tapotant son volant, il lançait ceci dans le cockpit:

-Cambridge est à une demi-heure de route. Si tu veux, nous pourrions aller chez moi? J'ai une chambre d'invitée et puis une jolie vue sur la mer et la ville depuis mon loft.

Sinon, bien il devra se résigner à aller la reconduire chez elle et cela lui fera, pour lui, une heure et plus de route à faire, ce qui lui tentait plus ou moins, même s'il fait ce trajet tous les jours. Gentleman, il le fera quand même, évidemment, on le sait serviable.

Tu tournais en rond, encore et encore. Tu étais comme ça, tu ne supportais pas ne rien faire, tu te sentais complètement inutile. Tu ressentais ce besoin inexplicable de bouger dans tous les sens, de te sentir active, en vie. Alors forcément tu te trouvais plutôt stupide, pourquoi n'étais-tu pas allé avec l'espagnol? Au moins tu aurais fait quelque chose d'un peu productif, au lieu de te tourner les pouces. Tu soupiras, chose qui semblait être naturelle ces derniers temps. Tu t’asseyais sur le sol en mode sdf. Parce que oui quitte à t'asseoir tu préfèrais le faire sur le goudron sale que sur un siège confortable de l'Audi. Bonjour la logique, c'était la tienne quoi. Puis tant pis si tu salissais ta robe, de toute façon ce n'était pas ta préférée. Tu levais donc les yeux aux ciels, tentant d'admirer les étoiles. Tu crus voir une étoile filante, avant de tristement comprendre que ce n'était qu'un avion dans le ciel. Puis forcément avec toutes les lanternes qui éclairaient l'entrée de l'hôtel tu ne voyais pas grand chose, voir carrément rien. Tu te relevas donc, bien décidé à te trouver une autre occupation, mais tu devais bien admettre qu'il n'avait rien à faire par ici. Tu étais même persuadé que le chauffeur de voiture de regardait avec pitié. Du coup tu fis la seule chose que tu pouvais faire, tu tournais en rond autour de la voiture, espérant que le temps passe plus vite. Le pire c'est que tu regardais ta montre toutes les cinq secondes, ce qui n'aidait pas ton cas. "J'aurais bien voulu, mais j'avais peur qu'un psychopathe me tue pendant mon sommeil." réponds-tu du tac au tac. En vrai c'était tout à fait possible. Alléluia, Alejandro était revenu ce qu'il voulait dire que vous alliez bouger, du moins tu l'espérais de tout ton coeur parce que là tu étais à deux doigts de mourir d'ennui. "Hum...oui si tu veux." réponds-tu avec détachement, en haussant les épaules comme si cela n'avait pas d'importance. Au fond tu stressais à mort. Puis il avait parlé d'un bungalow d'invité ce qui te soulagea un petit peu. Pas obligé de te forcer à faire certaine chose quoi, même si tu n'étais pas forcément contre. Quoi que bon tu avais pas toute ta tête non plus, le sommeil t'engourdissait les pensées.

Brynn n'arrête jamais ces blagues apparemment, puisqu'elle mentionnait une histoire de psychopathe qui profiterait de son sommeil pour la tuer, une idée assez exagérée disons, surtout que l'entrée du Hilton est assez public et tout. Le jeune homme de son côté rigolait un brin.

-Je serais venu te sauver à temps voyons.

Alejandro est un preux chevalier, c'est bien connu. La blonde montait alors dans la voiture et l'apercevant de dos, le beau brun fit que le derrière de la robe de Brynn, au niveau de ses fesses, semblait mouillée et/ou sale, c'était pour le moins étonnant. Cela venait-il de son siège? Il en doutait fortement!

-Je crois que ta jolie robe est sale.Qu'est-ce qui est arrivé?

Avait-elle eu le temps de faire une folie pendant les quinze dernières minutes? Connaissant Brynn, sans doute, il ne lui fallait que quelques secondes pour cela ou bien tomber et etc. Une fois dans la voiture, le jeune homme lançait une petite proposition que la belle blonde acceptait avec un détachement qui le surprit, mais un oui est un oui.

-Bon, alors va pour ça.

Cette fois, ils quittaient le Hilton pour de bon et la voiture prit la direction de l'appartement qu'avait Alejandro à Boston. Cette fois, le trajet fut plus court encore que celui pour se rendre à Beacon Hill. Le jeune homme vivait en bordure du centre-ville, toujours dans ce qu'on pourrait appeler le downtown de Boston, mais plus du côté des docks. Le jeune homme vivait dans une tour à appartement situé non loin de la mer.

La voiture se gara bientôt dans un stationnement souterrain dont, pour y avoir accès, il fallait une carte qu'Alejandro avait bien sûr et une porte de garage personnelle s'ouvrait. À l'intérieur, à côté de la place de stationnement libre, il y avait un rangerover, une moto ducati et une ferrari décapotable. L'Audi garée, Alejandro sortait et invitait Brynn à le suivre, lui tendant la main après lui avoir ouvert la portière.

Ils gagnèrent une porte qui menait à un ascenseur et l'ascenseur monta les étages jusqu'au huitième, le dernier, où ils sortirent de l'ascenseur pour gagner une porte, qu'Alejandro déverrouilla avec sa clé.

-Bienvenida. Je t'en prie, fais comme chez toi. Je peux reprendre mon veston?

Si elle acceptait, il lui enlevait doucement et allait porter le veston dans sa chambre, avec sa veste aussi, le jeune homme se retrouvant en chemise. Cela donnait une poignée de secondes à Brynn pour observer le fameux loft d'Alejandro. Imaginez l'appart' le plus luxueux de Boston et cela vous donne une bonne idée. Grande baie vitrée et balcon avec vu sur le port, la mer, un foyer, un grand salon, une cuisine, une chambre à coucher un peu plus isolée, deux chambres de bains, tout y était quoi, il y avait même une chambre d'invité, comme promis. Tout était en ordre, bien rangé. Ici et là, quelques bibelots, dont plusieurs petit modèle de bateaux: des voiliers, des galions espagnols.

-Je te montre la chambre d'invité? J'espère qu'elle te conviendra. Elle n'est pas aussi jolie que les chambres de la villa en Espagne, mais tout de même.

Oui tu ne pouvais décidément pas lui cacher le fait que tu étais heureuse de le revoir. Pas seulement parce que tu t’ennuyais depuis quinze minutes, mais simplement parce que c’était ce que tu ressentais quand tu le regardais. Alors tu souriais lorsqu’il t’annonça qu’il serait venu te sauver à temps. Tu n’en doutais pas, même si la probabilité que tu te fasses attaquer par un psychopathe était très mince, surtout dans ce quartier de la ville.  D’ailleurs comme à son habitude, l’espagnol était très attentif au détail, remarquant que tu t’étais sali. « Oh tu sais pas grand-chose. Je me suis assise par terre pour regarder les étoiles, mais je n’en ai pas vu. » répondis-tu avec une pointe d’amertume en haussant les épaules. Après cette petite discussion forte intéressante, vous montèrent dans la voiture. Le chemin pour aller chez lui ce fut une nouvelle fois en silence et comme il te l’avait signalé, il ne vous fallut qu’une trentaine de minute pour arriver chez lui. Tu étais impatiente. Impatiente de voir où il habitait, de découvrir son environnement, d’en apprendre plus que ce que tu savais déjà et bien évidemment contente de passer encore un peu de temps avec lui. Disons que dans ta tête tu tentais désespérément à repousser l’échéance de ton choix à son sujet, sur votre relation. Vous arrivez dans un parking souterrain, ou d’autres voitures qui te sont familières sont garées. Tu ne prends pas vraiment de temps pour les admirer, ce genre de chose ne sont pas vraiment pour toi.  Forcément ici tout était sécurisé comme tu te l’étais attendu. Monsieur devait utiliser une clé rien que pour accéder à l’ascenseur. En même temps avec le niveau de votre rang, vous n’aviez bien souvent pas le choix.   « Oh bien sûr ! J’avais oublié que je le portais. » dis-tu avec un sourire d’excuse. Parfois tu étais vraiment tête en l’air. Tu te laissas donc faire, quand Alejandro te l’enleva avec douceur de tes épaules. « Je vois que tu es un vrai amateur des belles vues. » ajoutes-tu en regardant par la fenêtre. Tu n’étais pas sûr qu’il t’avait entendu puisque le bleu était allé poser vos affaire tu ne savais où. « Oui si tu veux, et tu me connais je ne suis pas siii compliqué que ça, je suis sûr qu’elle fera l’affaire »  ajoutes-tu avec un petit sourire entendu. Tu lui attrapas la main et te dirigea vers un coté de l’appartement. Tu ne savais pas si c’était là, tu ne savais pas où tu allais, mais une chose était sûr tu y allais.