athina & zoie - relax, i'm back

C'est vrai, n'importe qui pourrait débarquer. Mais à la mather house, surprendre des gens en train de s'envoyer en l'air à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, c'est monnaie courante et ça ne gene pas grand monde. Question d'habitude, si, je vous jure. Même deux filles. En tout cas, le but de Zoie qui était de relancer Athina était parfaitement rempli. Plus aucune hésitation tout à coup. Intérieurement, elle était trèèès satisfaite. Quelque part, le fait qu'Athina apprécie ce qui était en train de se passer - du moins c'était son impression - lui montrait qu'elle pouvait séduire. Pas seulement des filles homo d'ailleurs. Ca faisait du bien. Ca aurait fait du bien à n'importe qui d'ailleurs. Elle répondit au baiser d'Athina tout en lui enlevant son haut. Dans les couloirs de la mather house, et alors ? "Trop chaud pour rester habillées, je dirais même ..." chuchota-t-elle avant de revenir embrasser le cou de la belle Quincy, et d'oser descendre ses lèvres doucement vers le décolleté de la demoiselle.

Ah ça, pour faire chaud, il fait chaud ! Et j'ai la très nette impression que ça va pas aller en s'arrangeant. Au final, il semblerait qu'on soit parties pour se retrouver à poil dans les couloirs de la MH. Est-ce que ça me dérange ? Nan, de toute façon, j'ai plus à m'en faire niveau réputation, j'suis déjà au plus bas, alors.... Autant en profiter pour s'amuser et prendre un peu de bon temps. Carpe diem -un peu de latin, ça fait pas d'mal ! Je me retrouve rapidement sans haut et je souris parce que ça me plaît, que j'hésite plus, que j'aime ça et que je veux que ça continue. Ma respiration se saccade quand je sens les lèvres de la belle brune descendre sur mon décolleté et je ne peux que savourer le moment, remontant mes mains sur les cuisses de Zoie et relevant un peu sa robe par la même occasion. "Et toi t'as pas chaud ?" dis-je, avec un sourire. Je suis aussi heureuse parce que ça me prouve vraiment qu'elle a fini de se cacher, qu'elle assume pleinement. Sinon on serait pas en train de faire ça dans un couloir, hein ! Au final, j'me dis que je vois pas comment j'ai pu me contenter des mecs. Les filles c'est trèèèès bien aussi. Très très bien même.

Pas chaud ? Qu'elle réfléchisse deux minutes. Ah ouais, c'est vrai qu'elle avait très chaud. Elle attrapa le bas de sa robe et en deux temps trois mouvements la fit passer par la tête pour l'enlever. Voilà qu'elle se retrouvait en sous vêtements dans le couloir de la mather house, collée à Athina. "Si, tu me donnes plutôt chaud" dit-elle avec un sourire en coin avant de caresser le dos de son amie et de l'embrasser dans le cou. Puis elle attrapa sa main et l'entraina derrière elle dans sa chambre à deux pas de là. Ouais, quand même, pour la phase finale, pas dans le couloir. Le plus cocasse, c'est que Zoie laissa sa robe dans le couloir, par terre. Comme ça, ouais. A peine Zoie avait refermé la porte de sa chambre - à clé s'il vous plait - qu'elle se jeta sur Athina, pour l'embrasser fougueusement. La pièce était certes assez petite, mais pas si bordélique qu'on aurait pu le croire. Le lit une place était recouvert d'une couverture verte - et oui, mather jusqu'au bout du lit. "Bienvenue dans mon palace" lui souffla-t-elle entre deux baisers.

Je perds totalement la tête, là dans les bras de Zoie. Au final, cette soirée aura eu l'effet escompté : je suis vraiment en train de me changer les idées et ni mes pensées obscures, ni le manque de Kit ou Ruben ne me perturbent plus. Je fais remarquer à Zoie qu'il fait chaud et je sens mon sourire s'élargir en la voyant enlever sa robe. Je ne perds pas une miette du spectacle : imaginez un peu la surprise. Oui, la vision du corps d'une femme me plaît, oui la Mather me plaît. Je la laisse ensuite m'entraîner dans sa chambre et j'ai une brève pensée pour mon t-shirt abandonné là, dans le couloir de la Mather house. Bon, il est pas seul vous me direz : y a la robe de Zoie pour aller avec. Cette dernière a d'ailleurs le trèèèèès bon réflexe de fermer sa porte à clé, c'est essentiel. On oublie trop souvent ce genre de détail dans le feu de l'action. Je ne prends même pas le temps de regarder l'environnement dans lequel je me trouve, perdue dans notre baiser, trop occupée à caresser le corps de la jeune fille. Puis elle rompt le baiser pour me souhaiter la bienvenue, mais j'ai à peine le temps de souffler : "Le lit n'est pas si petit que ça finalement..." que nos lèvres se retrouvent. Je recule doucement vers le lit, tirant la belle Mather avec moi quand je finis par directement trébucher contre celui-ci et entraîner Zoie avec moi dans ma chute.

Zoie concluait de la remarque de sa partenaire que le lit lui convenait. Il faut dire que dans ce genre de situation, on se fout éperdument que le lit soit confortable, si vous voyez ce que je veux dire. Tant qu'il ne grinçait pas, ça faisait l'affaire. Athina l'attira vers le lit en question, mais elle se prit les jambes dans le cadre du lit et elles chutèrent toutes les deux directement dessus. La mather éclata de rire. "Plutôt artistique la chute dis donc, ça fait très passionné tout ça ..." susurra-t-elle à son oreille, avant de l'embrasser beaucoup plus tendrement que tout à l'heure, en caressant sa joue. Quoi, même si elle était naturellement sauvage, elle pouvait aussi faire preuve de douceur et de tendresse. Parfois. Fallait peut-être pas pousser au point de demander à Athina si elle s'était fait mal, ce genre de petites questions c'était strictement réservé à la fille dont Zoie était amoureuse. A savoir personne. Mais il y avait eu quelqu'un un jour. Il y a longtemps maintenant. Et il n'y avait plus jamais eu personne depuis.

Je me suis emmêlé les pieds et j'ai finis par me faire un croche-patte à moi-même, entraînant Zoie sur le lit. Au final, ça n'a fait que précipiter quelque chose qui allait finir par arriver, faut pas se leurrer... Je ris à la remarque de la jeune fille. De toute façon, on peut pas nier la passion qu'il y a entre nous tout de suite maintenant. Alors oui, c'est sauvage et passionné, mais c'est doux d'une certaine manière, c'est beau quand même. D'ailleurs Zoie est plus tendre et ça me plaît encore plus, ce petit contraste. Je réponds à son baiser, passant le bout de mes doigts sur son dos pour lui donner des frissons. Mais après, j'sais pas trop comment m'y prendre, je veux dire c'est nouveau, vraiment nouveau pour moi. Je lui murmure : "J'te laisse guider..." Ouais, un peu comme si on dansait, et comme si la Mather avait besoin que je lui dise de prendre les choses en moins. Je passe mes mains sur son visage et dans ses cheveux en l'embrassant. Et finalement le lit a pile la bonne taille, je remonte jusqu'à son oreiller, pour être mieux installée, c'pas qu'on était un peu mal installées, mais disons que j'ai pas vraiment calculé ma chute...

C'est maintenant que ça devenait intéressant en fait. Athina lui demandait sans vraiment le demander de mener la danse. Probablement parce qu'elle n'avait jamais couché avec une fille. Mais elle découvrirait vite que la première fois, c'était instinctif. Enfin, pour Zoie ça l'avait été. Un peu brute, mais tendre en même temps. Enfin passons, on n'était pas là pour s'étaler là dessus, n'est ce pas. Ce soir, c'était Athina et elle. "Ca tombe bien, c'est ce que je préfère" répliqua-t-elle avec un sourire assez ... torride dirons nous. Elle glissa ses mains dans le dos de la quincy et commença à l'embrasser sur le menton, puis descendit tranquillement ses lèvres dans son cou pendant qu'elle dégrafait le soutien gorge de son amie. Dès que ce fut fait, elle balança le soutien gorge en question quelque part dans la pièce et glissa légèrement vers le bas pour embrasser doucement la poitrine de la jolie rouquine, tout en caressant ses hanches. Et croyez moi, avec toute l'expérience qu'elle avait, Zoie savait y faire.

Zoie a réussi à me mettre en confiance, à me rassurer et à me donner envie d'aller plus loin. Et c'est tellement bon, que je sens que je vais y prendre goût assez facilement. Bon, j'suis pas le genre de fille à qui il faut faire la cour des années avant de la mettre dans son lit. Naaan, offrez-moi un verre, des compliments, un petit sourire en coin, une bonne dose de sous-entendus, soyez canons et vous m'aurez. Faut savoir s'amuser dans la vie. Et là, c'est exactement ce que je fais.... Zoie est contente que je la laisse prendre les devants. Comme s'il lui fallait ma permission pour ça... Elle descend sa main dans mon dos et finis par m'enlever mon soutien-gorge. Et la suite est tellement agréable... J'en lâche quelques gémissements de plaisir. Elle sait y faire la Mather. Je finis par souffler, un sourire en coin : "On dirait que t'as fais ça toute ta vie..." Je passe mes mains sur ses fesses et son dos et vient à mon tour dégrafer son soutien-gorge. J'suis une assez grande partisane de l'égalité dans toutes les situations. Je n'ose pas aller plus loin, mais finalement j'en ai trop envie. Je veux connaître la sensation de mes mains sur la poitrine d'une femme. Donc je viens doucement la caresser et ça me déclenche des frissons. Merde, comment j'ai pu me passer de ça pendant aussi longtemps ?

"Et t'as encore rien vu" répliqua Zoie. Elle avait de l'expérience, c'est vrai. En même temps, quand on est une fille, on sait ce qu'attend une fille. Ce qui est très pratique. Déjà, Athina n'était pas insensible du tout à ce qu'elle faisait. Donc a priori, elle allait fortement apprécier la suite. Zoie se retrouva à son tour torse nu, son tatouage sous le sein gauche désormais visible. Il s'agissait d'un matricule, 324B21 que seuls les aficionados d'une certaine série télé pouvaient connaitre, mais qui signifiait beaucoup plus que ça aux yeux de la mather. Ce tatouage, c'était sa liberté. Qui plus est, maintenant que plus rien ne couvrait son dos, Athi allait surement voir ses cicatrices. Les fameuses cicatrices résultant des sévices de ses parents, qui bardaient son dos de haut en bas. Peut être même qu'elle pouvait les sentir au toucher à certains endroits précis. Mais Zoie avait appris à vivre avec. Enfin pour le moment, la Quincy avait ses mains ailleurs. Elle apprenait vite. Et elle était moins maladroite que ce qu'on aurait pu imaginer. La jeune mather soupira presque imperceptiblement de plaisir. "Tu t'en sors plutôt bien." glissa-t-elle pendant qu'elle enlevait son bas à Athina, histoire qu'elles se retrouvent dans la même tenue. 

Zoie et moi sommes toutes les deux en tenue d'Eve, libres de tout vêtements et chacune peut apprécier pleinement la vue du corps de l'autre. Pour l'instant je suis trop occupée pour vraiment la regarder mais je finis par remarquer son tatouage sous son sein. J'trouve ça follement sexy, même si je ne saisi pas vraiment la référence. Je caresse doucement son dos, sentant quelques marques, ses cicatrices. Je retiens mon souffle en constatant qu'elles sont nombreuses et profondes. Je savais un peu que la jeune femme avait souffert, mais je ne savais pas qu'ils étaient allés aussi loin... Je prends son visage en coupe entre mes mains pour la regarder dans les yeux et d'un coup, elle me semble fragile, mais si forte, si forte d'enfin réussir à s'assumer après tout ça. Je l'embrasse tendrement. Personne ne comprends mieux la souffrance d'autrui qu'une personne qui souffre aussi. Je souffre, mais ma souffrance ne se voit pas sur mon corps, c'est mental. Mais je la comprends. "On peut dire que je suis à bonne école..." dis-je en réponse à sa remarque sur le fait que je m'en sorte bien. Au final, ce n'est pas si difficile. Comme je sais ce qui me plaît, j'imagine que ça peut plaire à Zoie. Mais toutes les sensations sont nouvelles, c'est vraiment une première fois et je la garderai en mémoire, j'en suis certaine.