t'as beau être sexy, t'es con (LEO) (HOT)

Levant les yeux au ciel, j'étais certaine que de telles paroles allaient sans nul doute provoquer des remords chez Leo. Leo est un homme comme les autres et lorsqu'on s'attaque à sa virilité et ses capacités, il n'apprécie pas. C'était le cas. J'avais pas besoin de dire qu'il était assez doué dans son domaine mais donner de l'importance à ce qui venait de se passer n'était pas une bonne chose. Il était un de plus dans ma vie, même si mes amants se comptaient sur les doigts d'une main. Quoique la nouvelle Cece était dans la place ? J'osais espérer un peu, à petite dose en tous les cas. « Si c'était le cas je te l'aurais dis, c'était bien mais tu sais c'est comme tout... une fois ne suffit pas aux jugements. » C'était sur le ton de la boutade que je disais cela, je ne voulais pas recommencer, puis je crois que ce n'était pas dans le contrat de juste s'envoyer en l'air comme cela. Même si l'idée aurait été bonne je savais à quoi m'attendre avec lui. Mais tout alla super vite, j'avais pas le temps de dire, ou faire quoique ce soit qu'il se détacha de moi. Ah c'est l'effet coup d'un soir, aussitôt fait aussitôt parti... Je me redresse dans le lit l'observant plissant les yeux par la lumière. « Les hommes le sont au réveil, ou à la lumière du jour. ton boxer est près de la commode. » Je tends le bras pour récupérer mon peignoir arc en ciel tout en le matant quoi ? J'ai le droit non j'en ai plus pour longtemps. « T'as même pas la décence de partir une fois que je suis endormie... Les coutumes se perdent. » Ironiquement bien évidemment je le regardais faire avant de prendre une grande inspiration gênée par cette situation. Comment pouvait-il être si attentionné dix plus tôt et là complètement désagréable et distant, c'est juste... effrayant. « ça se passe comment ensuite ? On s'ignore ? on se parle pas ? on fait comme si de rien était ? que je ne passe pas pour la dernière des imbéciles. » J'étais vexée mais j'essayais de ne pas le montrer, je ne savais pas comment on faisait ce genre de choses alors bon. Je tentais d'être la plus détachée possible, je voulais juste comprendre et ne pas être pris pour la conne pour pas changer.

Une fois ne suffisait donc pas au jugement pour Cerceï ? Serait-ce une invitation à recommencer … Il lui aurait presque donné un autre rendez-vous s'il ne se disait pas que tout ça n'était que sous l'effet de l'alcool, un coup de folie passager. La vérité était qu'elle avait pris son pied grave et qu'elle rêvait de recommencer ça. Leo était presque fier de son coup. Non seulement il avait prouvé qu'il tenait sa parole et qu'il allait au bout des choses, et deuxièmement, Cece avait accepté sans broncher, elle qui disait alors être insensible au charme de Halberstam. « La vérité c'est que tu as adoré ça et que tu rêves de recommencer. Comme tu as compris que je marche à la provocation, tu cherches à titiller mon égo pour que je vienne te refaire ta petite affaire d'ici quelques jours. » Suivant les indications de la jeune femme, le Mather se chargea de récupérer son fameux boxer, secouant la tête en l'écoutant se plaindre. Blablabla, elle devrait plutôt se féliciter d'avoir mis un mec dans son lit et qu'il avait même sacrément apprécié ça. Imaginez cinq minutes que Leo se soit arrêté en plein acte, déclarant ne pas assez s'amuser, là, la brune aurait eu le droit de se plaindre. Elle ne pouvait donc pas se contenter des petites joies qu'offre la vie ? Non, elle en voulait toujours plus. « Justement je trouve ça hypocrite ce que tu dis, si j'étais parti quand tu dormais, tu m'aurais reproché d'avoir fui, là tu me vois m'habiller, et c'est pas dit que je parte encore. Jamais contente. » L'étudiante posa ensuite un bataillon de question à Leo. Wow wow wow, on se calme. Pourquoi tant de haine ? Ça ne devrait que du sexe, rien de plus, elle l'avait dit elle-même. Qu'est-ce qu'elle exigeait de lui là ? Il ne comprenait pas. Il fronça les sourcils, retournant s'asseoir sur le bord du lit. « On a couché ensemble, on reprend le cours normal de notre vie, un jour on se recroise il y a énormément de chances que je continue à ne pas t'aimer, je peux pas te blairer désolé, tu m'énerves, il y a aussi des chances qu'on recommence, j'en sais rien. Et non je vais pas faire semblant, je vais juste pas t'inviter au restau pour me faire pardonner d'être un connard. »

Automatiquement, je levais les yeux au ciel. Rien que ça, monsieur se croyait irrésistible, en même temps je l'avais fais sans broncher et j'avais même aimer cela. Mais il n'était pas sensé savoir cela, ou en prendre conscience. Je préférais ne rien dire, juste sentir encore cette agréable sensation que d'avoir eu un garçon dans mon lit. Bon okay, j'en ai profiter, et je ne sais pas comment on fait, mais c'était fun, très fun d'ailleurs. Je souris bêtement alors que ce dernier disparait à ses paroles. Ah les garçons tous les même. « Et toi, tu aimerais m'entendre dire que tu es le meilleur de tout ceux que j'ai connu et cette réponse tu ne l'auras pas. Après pour la provocation je ne dis pas forcément non. » Après il faut être clair tout de suite, il n'est pas le genre, enfin ce n'était pas le genre à faire ensuite des projets, non j'en suis conscience je suis juste maladroite pour dire les choses, parce que je n'ai pas l'habitude de faire cela, pas du tout. J'ai pas lu le mode d'emploi faut m'excuser. J'allais répliquer quelque chose, mais je n'y arrive pas franchement. Tout s'embrouille dans ma tête et je me retrouve je ne sais pas trop dans un état second, il me cloue le bec et je n'aime pas ça. Je soupire quand il s'installe près de moi, dois-je le féliciter pour cela ? « Je te demande pas ça, puis je faisais de l'humour. C'est nouveau pour moi, tout ça. » Je montre la pièce d'un petit air de dédain. Ouai, il a peut être l'habitude de faire tout le temps cela avec les filles, pas moi. Je suis une ermite, je vois peu de gens, je baise presque personne et les dernières fois, enfin la dernière fois, il s'est foutu de ma gueule alors que je me pensais amoureuse, alors qu'il m'excuse mais je suis paumée. C'est normal. Je fais une petite moue boudeuse avec de répliquer, plus légèrement. « Je peux pas te blairer aussi... » Je le regarde avant de rigoler doucement je veux dire... il est devenu assez distant d'un coup, c'est chelou a moins que ça se soit mal passé entre nous et là c'est possible aussi, j'ai pas la réputation d'être la meilleure au pieux. Je relative alors. « heureusement que t'es pas parti quand je dormais j'aurai raté ton petit cul. » Je grimaçais avant de rigoler, que je peux être bête parfois, tout le temps, grave.

Évidement qu'il voulait entendre ça. Tous les mecs veulent entendre ça c'est valorisant. Et toutes les filles étaient pareil, surtout ne pas le dire, même pas avouer à quel point ça les avait retournées. Cece pouvait bien faire la fière, Leo savait qu'il l'avait retournée, en tout cas ça avait été son but premier. Elle pouvait lui apprendre la vie tant qu'elle voulait, se voiler la face si ça lui faisait plaisir, à quoi était-elle en train de penser ? À la prochaine fois, sûrement. « Provoque-moi si tu veux alors, la prochaine fois on ira à la Mather House, il faut qu'on établisse un roulement, pas toujours au même endroit je pense. » Halberstam se calma, s'adoucissant un peu. Il ne pouvait pas la blairer d'accord, mais la jeune femme avait l'air clairement mal à l'aise par rapport à tout ça. Peut-être avait-elle demandé à Leo de ne pas tomber amoureux, peut-être s'était-elle faite le serment de ne pas tomber amoureuse, mais le brunet avait l'impression qu'elle luttait aussi pour devenir quelqu'un qu'elle n'était pas. Le Mather avait comme la sensation que c'était vraiment la première fois qu'elle couchait avec un mec sur un coup de tête. Il en portait la responsabilité et il était un peu gêné aussi. Si jamais elle regrettait, il regretterait aussi. Il était doué pour le futile, les choses qui ne se signifient rien, malheureusement si Cerceï commençait à donner un sens à tout ça, Leo avait peur de ne pas gérer. Il avait peur qu'elle ne se mette à se poser des questions, qu'elle commence à exiger quelque chose de lui. Il était nul pour ça. « La nouveauté a toujours du bon tu sais. » Il sourit lorsqu'elle confia ne pas pouvoir sa face non plus. Il haussa les épaules, ils pouvaient toujours se dire qu'ils ne pouvaient pas se voir en peinture, ils avaient réussi à coucher ensemble. Il devait bien y avoir une part d'entente là-dedans. « T'en as pas assez profiter justement de mes fesses ? » Il ricana avant de se rallonger à côté d'elle.

J'ai besoin de faire un break intellectuel. Poser le pour et le contre de tout cela, m'assurer que je ne suis pas en phase de folie ou quelque chose se rapprochant de ce sentiment là. Je suis paumée, je le regarde, je me regarde et je prend conscience que ça s'est bien passé. Ce n'était pas juste dans ma tête on l'a fait et je dois dire que j'ai aimé cela, oh je ne vais pas en redemander, quoique je pourrais je risquerai quoi. Non, je dois juste me rendre juste compte que ça s'est fait, avec Leo certes pas forcément celui avec qui j'aurai pensé mais je l'ai fais quand même. On est en perpétuel conflit et je crois que ça se passe plutôt bien, je veux dire c'est notre truc. Non, y'a pas de truc, une fois et basta, faut juste arriver à tout gérer. « Provoquer ça je sais faire. » Je ricanais légèrement tout en me détendant par la même occasion. En faite, je devais juste lâché prise, ce sera comme cela, comme si y'avais pas que de... ça, enfin quoique j'ai pas envie de me dire que ça s'est pas passé, parce que ce n'est pas le cas et puis je sais pas quand je pourrais. enfin voilà recommencer. Je me mordille la lèvre réfléchissant à ses paroles. « Raaaa tu sais... mmmh on se lasse jamais des bonnes choses » Disais-je en souriant légèrement, puis limitant je m'allonge et je regarde le plafond en faite je suis devenue d'un seul coup curieuse, enfin je sais pas trop comment expliquer ce que je ressens, c'est bizarre comme sensation. « T'sais... Je croyais que c'était uniquement les gens beaux qui ramenaient des presque inconnu dans leur lit ! c'est fun quand même. » Je me tourne pour le regarder avant d'exploser de rire, je ne sais pas trop pour quoi mais c'est un sentiment qui me prend d'un seul coup comme cela. « tu dois sincèrement me prendre pour une folle, je vais arrêter de parler, avant de dire une ânerie de plus. » Et on sait combien je suis douée dans cet exercice là.

Leo ne pensait pas qu'ils en arriveraient à là tout de même. Le jeune homme se revoyait, un peu plus tôt dans la soirée, verre à la main, tentant lui-même de provoquer Cece, c'était un test aussi. Même s'il avait longtemps détester le caractère atypique de la jeune femme, le brunet avait été en quelque sorte fasciné par cette fille qui sortait de l'ordinaire dans tous les sens du terme. Elle n'avait pas le physique de toutes les filles qu'il avait pu fréquenter, elle n'avait même pas le caractère de la fille mal dans sa peau qui cherche l'attention de tous, il en avait vu une ou deux, ces filles si peu sures d'elles qui cherchaient une sorte de réconfort en se jetant sur les mecs, elle n'était pas non plus une garce. D'une certaine manière, Halberstam avait peur des filles pas comme les autres, il s'intéressait ensuite un peu trop à elles, et ça entraînait des bouleversements de fou dans sa tête, il n'avait pas envie de perdre le contrôle. Alors il cherchait la normalité chez la Lowell, le truc qui en ferait une fille comme les autres. La première étape avait été de prouver qu'il obtiendrait ce qu'il voulait d'elle, la deuxième était de prouver que son physique ne changeait rien à la fille qu'elle était. Il avait couché avec elle, il avait aimé, et bon sang il ne dirait pas à une seconde fois si ça se présentait à lui, il s'en moquait. « Il y a pas que ça que tu sais faire. » dit-il sur un ton provocateur. Puis il ricana, oh non la phrase pourrie, Leo n'en revenait pas, comment une fille qui vient de pécho peut-elle se dénigrer ainsi. « Tu considères que tu fais partie de la catégorie 'moche' ? Si tu étais vraiment moche j'aurais vraiment pas couché avec toi. Aussi provocatrice tu aurais pu être. » Il hocha la tête lorsque la brune décida de se taire, il valait mieux qu'elle se taise effectivement. Il se pencha sur le côté pour capturer ses lèvres un instant, sa main glissant sous le peignoir de Cerceï, niveau boobs, puis il se recoucha sur le côté, fermant un court instant les yeux.

Impressionnant, c'est le sentiment qui n'arrêtait pas de grandir en moi. Je m'impressionnais toute seule je l'avais vraiment fais et je ne sais pas vers quoi je me lançais quelque part, j'étais comme paumée, vraiment, mais en même temps il était bien là à côté de moi, il n'était pas un mirage, un rêve. Leo dans mon lit. Il aurait pu partir avec une autre. Pas que je sois émoustillée de cela, je suis juste surprise, je ne comprend pas forcément pourquoi mais j'apprécie tout de même. Il est pas aussi con que je ne le pensais, mais cela je ne vais pas le lui dire ouvertement, il pourrait croire que je suis CROC' de lui, alors que ce n'est pas forcément le cas. Je me tourne vers lui, à la fois surprise de ses paroles et amusée. Un sourire se dessine sur mes lèvres contente de l'entendre dire cela même si je me considérais toujours dans cette catégorie là. Les moches. Les gens aiment me rappeler que c'est le cas, t'es moche, t'es grosse, tu sers à rien dans la vie. Je le laisse m'embrasser et me tripoter avant de fixer le plafond. « T'es surprenant Halberstam. » En bien, vraiment. Du genre, je ne m'attendais vraiment pas cela de lui. Je suis à la fois amusée et sur un petit nuage. J'essaye de me dissuadée du contraire, de reprendre mes esprits et m'avouer que cela n'a pas à l'être, je le suis quand même. Je me mordille la lèvre à cette agréable pensée avant de me tourner vers lui. Je relève mon coude de sorte à y poser ma tête sur ma main, l'observant. « T'es un amateur de gros nichons, et dire que certaines te pensent gay. Ce serait vraiment dommage. » Je ricane légèrement attendant de voir sa réaction, j'aime titiller les gens c'est une seconde nature chez moi.

Le jeune homme était sûrement le plus surpris dans tout ça. Pas parce qu'il était resté et qu'il ne s'était pas enfui comme un voleur, oh non ça ce n'était pas son genre. Mais de là à rester chez Cece alias la fille avec qui il n'avait jamais songé ne serait-ce qu'à lui faire la bise, alors là oui Halberstam se surpassait. Le pire dans tout ça c'est qu'une semaine avant encore, il faisait sa cour à la vice-présidente des Cabots, songeant même à calmer ses ardeurs afin de lui plaire. Malheureusement comme à chaque fois ses pulsions revenaient, le poussant à commettre des bévues. Il avait beau se convaincre qu'il serait temps pour lui de devenir un gentil garçon, il avait du mal, terriblement du mal. Il avait suffit au jeune homme d'une simple petite provocation pour coucher avec Cerceï, c'était minable. La dernière chose qu'il voulait c'est que la jeune femme décide de lui trouver quelque chose. Que ce soit qu'il était surprenant ou autre chose, elle n'avait qu'à attendre un peu qu'il parte pour partir dans ses songes, les yeux rivés au plafond. Lorsqu'elle se tourna sur le côté, il tourna un peu le regard, avant de le reporter sur elle. Puis la Lowell arriva à détendre l'atmosphère, bien qu'embêtant un peu beaucoup le brunet. Il se mit à ricaner avant de la regarder. « Tu as cru un seul instant que j'étais gay ? Oh pitié il doit pas y avoir beaucoup de filles qui me prennent pour gay, puis au pire des cas, elles ratent quelque chose de mémorable. » Bien oui, le but de la manœuvre c'est que désormais Cece allait pouvoir faire des spots de publicité spécial Leo gratuitement. Elle était presque experte dans la matière.

J’ai beau réfléchir je ne sais plus quand ma vie changé de cap, je veux dire par là au départ rien de tout cela devait se produire, je ne pouvais pas blairer Leo, il est carrément le modèle parfait de l’homme que je ne supporte pas et pourtant je suis là, en face de lui… Enfin à côté de lui en train de parler, nous avons… Enfin pas besoin de faire de dessin sur ce que nous avons fais. C’était plutôt cool et je lutte concrètement pour ne pas apprécier cela. Il ira surement voir une de ses pétasses demain, se pavaner dans les bras d’un tel, parce qu’elle est mieux roulée, ou que son statut est largement préférable au mien, mais j’en ai rien à foutre, je crois que je veux profiter de l’avoir avec moi là. Je me mets à rire face à sa réplique. Je ne sais pas comment dire ou interpréter les choses, Leo est vraiment quelqu’un de pas comme les autres. Et je ne sais même pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose. « Honnêtement ? Je ne suis pas la seule à avoir pensé cela tu sais… Faut pas se fier aux apparences. » Je souriais légèrement parce que je voyais bien que… je sais pas trop, ce que je pouvais lui dire était marrant. Je déconnais bien sur, même si tout était possible dans le monde où nous vivions. Je rajoutais « Mémorable ? On verra si demain je m’en souviens… » Je ricane légèrement avant d’ajouter. « Je suis persuadée que tu pensais… que j’avais connu personne avant toi, alors bon… » Oh ça j’en étais persuadée à la manière qu’il avait eu de faire. En même temps je n’avais pas une liste incroyable de prétendant, loin de là, mais je n’étais pas ignorante. C’était juste… En faite non, je ne voulais pas y penser. Mes expériences passées, je devais tirer un trait, point.

Il se demandait quand même à quel point elle le jugeait. Est-ce qu'elle se contentait de le trouver con et de ne pas supporter qu'il puisse coucher à droite à gauche et à s'en vanter, ou si c'était bien plus profond. À vrai dire, en y réfléchissant, il ne trouvait pas non plus grand chose à lui reprocher, mais c'était comme ça, c'était physique, inexplicable. La haine c'est comme l'amour, ça vous tombe dessus sans trop d'explications, puis un jour ça passe. Le brunet était assez choqué, surpris, vexé qu'elle ait pu douter qu'il fut parfaitement hétérosexuel, non mais sérieux, elle avait cru qu'il se vantait de ses conquêtes pour se cacher ? Il n'en revenait vraiment pas. Leo haussa les sourcils en soupirant, épuisé par la race humaine. « Ah oui ? Je serai curieux de savoir qui. Et bien au moins si on me croit gay, ça évite que 100 % de la population féminine me saute dessus, je serai épuisé sinon. » Il n'y avait qu'à voir combien il était épuisé alors qu'il avait juste couché avec Cece, trop de fatigue en lui, il allait s'endormir comme un bébé, surtout que discrètement il avait pris un oreiller pour lui tout seul. Qu'il était malin le petit Halberstam. Elle pouvait parler tant qu'elle voulait de ses doutes quant à sa sexualité, lui il avait un oreiller et la moitié des draps pour lui tout seul. « Je suis sur que tu t'en souviendras mon petit. » dit-il avec un reniflement snob, puis il souriait un peu, étonné qu'elle lui parle de ça aussi librement alors que la jeune femme était assez sur la défensive à ce propos quand ils étaient encore au bar. « Je crois que tu as déjà fait ça, mais je me demande si ça fait longtemps et si c'était un beau gosse comme moi ou alors un nigot de première. »