t'as beau être sexy, t'es con (LEO) (HOT)

Je ne sais même plus pourquoi je suis là, enfin j'ai vaguement eu l'impression que c'était un traquenard. depuis quand je suis bêtement les agissements des autres ? En même temps depuis que je suis dans ma confrérie, je me retrouve à faire tout plein de choses que je ne pensais pas faire. Je participe à une sorte de comédie musicale habillée de manière complètement inédite. Bref, je devais retrouver Cody, tranquillement pour une soirée où je n'allais enfin rien calculer de mes faits et gestes et ce n'était pas plus mal, j'étais plutôt du genre pas dans mon assiette ces derniers temps. Ne désirant pas faire ici une analyse précise de ma folie déroutant, je décide donc d'y aller un peu plus tôt pour bien entamer la boisson afin de m'amuser comme il se doit. J'étais à mon premier verre, pas la mer à boire (genre) quand il passe enfin de la bonne musique dans cette soirée. Un verre à la main, l'autre cherchant désespérément mon cher Cody, je me lève de mon siège, absorbée par la rédaction de mon texto. Manque de bol je percute quelqu'un, ou il me percute. Je ne sais pas trop. « BORDEL, tu peux pas faire attention ! » Je relève la tête et me trouve nez à nez avec monsieur je me la pète trop. Levant les yeux au ciel, je dis assez amèrement. « On rencontre vraiment n'importe qui dans ce genre d'endroit. » Pas la peine de préciser qu'il est incroyablement sexy, mais évitons les débordements.

Leo et les soirées, ah une grande histoire d'amour. Sa seule et unique peut-être même, le reste, les filles par exemple, ça ne comptait pas autant que les soirées. Parce qu'une fille c'est bien, c'est joli ça sent bon, mais ça bloque rapidement les possibilités d'évolution. Alors qu'une soirée, c'est de l'alcool, plein de jolies filles à regarder, carrément opérationnelle pour le raccompagner à la fin sans rien demander de plus qu'une nuit, des gens, des … Cerceï. Toujours aussi agréable celle-là, non sérieux, lui quand il pensait aux filles – et la jeune femme en faisait partie malgré tout – il voyait de jolies créatures fragiles toutes prêtes à se faire manger par le grand méchant loup. Autrement dit lui. Il entendait leurs voix cristallines, il voyait leurs visages de poupées. Non, la brune préférait l'agresser alors que pour une fois, il n'avait même pas fait exprès. Dans d'autres circonstances, il aurait bien voulu en profiter pour faire d'elle sa victime de la soirée, son bouc émissaire, la personne qu'il torturerait pendant les deux prochaines heures au moins, mais ce soir il n'avait même pas envie. « Mais quel plaisir de te voir ce soir ! » déclara-t-il avec un petit sourire en coin, pas question de rentrer dans son jeu, ah ça non ! Puis il la regarda, faussement choqué. « Non je ne suis pas d'accord, on rencontre des personnes incroyables, genre moi, je suis la personne la plus intéressante de cette soirée si tu veux mon avis. Tu veux un autre verre peut-être ? » dit-il en prenant le verre de la brune et en buvant le peu qu'il restait.

C'est... nul, vraiment nul de devoir affronter ce genre d'individu tout le temps. Je sais qu'il ne le fait pas exprès et encore je me demande si ce n'est pas programmé dans son corps, ses gênes de foutre la merde dans la vie des gens. Enfin pas des gens, la mienne. ça m'énerve ce genre de mec, mais en même temps c'est le genre de mec qui fait tourner la tête des filles. Qui me fait tourner la tête. J'essaye de me changer la tête et il ne m'aide pas. Je m'attends à une réponse sanglante me rappelant de la première soirée où j'ai fais sa connaissance où il m'a complètement happé. Bien un truc de mettre que de faire une chose pareille. On ne m'oublie pas, je veux dire je ne m'aime pas vraiment pas besoin d'en rajouter une couche. Étonnement il ne fit rien du genre. ça cache quelque chose. un sale pari ? « Pas plus narcissique ça ne doit pas exister. » BORDEL. Il vint à me prendre mon verre pour boire dedans. J'hallucine et en plus de cela il a été mal élevé. Je soupire levant les yeux au ciel avant de me renfrogner, moi qui voulait juste boire et m'amuser, ça commençait très mal. Pourquoi les mecs sont-ils tous des connards du genre ? Je pince une nouvelle fois les lèvres avant de dire cinglante. « Tu sais ce qu'il te reste à faire, me payer un nouveau verre. » Je levais un léger sourcil avant de rajouter. « Oh à moins qu'être vu avec moi puisse t'être insupportable. » Je faisais un sourire faussement hypocrite prenant les devant et le contournant pour prendre un verre. Pas envie du tout de me retrouver humiliée, j'en avais eu pour ma semaine, merde. Y'a des limites à ne pas franchir s'en est une.

Finalement, Leo n'avait pas besoin de torturer Cerceï pour s'amuser, la pauvre jeune fille se torturait elle-même. Lui n'avait pas grand chose à faire d'autre qu'être lui-même. Il se délectait du spectacle et n'hésitait pas à en rajouter une couche, bien trop content de lui, bien trop fier de l'effet qu'il faisait aux gens. Pas forcément l'effet recherché auprès de la gente féminine, non il faisait de l'effet en général, et il adorait ça. Le jeune homme se pencha vers la brune pour lui glisser à l'oreille, comme un secret. « Si, mon jumeau maléfique, tu veux le rencontrer ? » Halberstam leva les yeux au ciel avant de désigner le verre qu'il venait de voler à Cece. « Tu es sure que tu veux pas reboire dans ce verre ? J'ai vu dedans, j'ai déposé ma salive juste là, ça serait un peu comme m'embrasser, je suis sur que tu en rêves. » lança-t-il avec un sourire taquin à une Lowell qui s'enfuyait déjà vers le bar, bien décidée à avoir un nouveau verre. C'est qu'elle avait de l'énergie cette fille, elle ne pouvait pas l'attendre deux minutes ? Il rattrapa son retard, posant son verre sur le bar et commandant deux verres : un pour lui et un pour Cece bien évidemment. « Non, à vrai dire je ne connais personne ici, et je n'aime pas trop ce genre de milieu, c'est un peu trop cheap. Au pire je te ferai passer pas une groupie collante ou pour la cousine de ma propre cousine. Un truc pas trop gênant tu vois ? » Il tendit un verre à sa voisine, sans un mot.

Blasée par le comportement de Leo, je levais les yeux au ciel me demandant comment un être vivant, un humain pouvait-il être comme cela. Je n'en revenais tout simplement pas, et la bouche légèrement ouverte de surprise, je tentais de comprendre qui se cachait derrière cette apparence, très superficielle et trop sur de lui. GOSH c'est à peine croyable quand on s'y arrête. « Ya un grain qui ne tourne pas rond chez toi. ton histoire de verre là, ça me dépasse complètement. tu crois sincèrement que je suis aussi désespérée que ça. Nan. » Même si je n'ai pas la vie trépignante d'une belle demoiselle, je ne suis pas non plus au point de faire ce genre de truc, tellement dégueulasse. PAW. Faut le fuir, il faut le fuir. Et rapidement, je me demande pourquoi les garçons sont comme cela, y'a un quelque chose d'étrange je trouve dans leur comportement ou... autre. Je le regarde avec de grand yeux. « Tu manques pas de culot n'empêche. » Je prends son verre après tout, je peux boire et ensuite me casser. Je passe ma main dans ma nuque, réfléchissant à ses paroles. « T'sais... La cousine de ta cousine c'est naze Si on vient poser des questions, je dirais que t'es un de mes nombreux amants. Le meilleur ça je crois pas. » Je lui lançais un regard, amusé... C'est le terme avant de boire dans mon verre ricanant légèrement. Je le regarde alors. « quoi ? y'a pas que toi qui ait le droit de broder sur la réalité... quoique je ne sais rien de toi, hormis une belle gueule. c'est très peu. » Plus que peu, mais après tout j'ai pas dis que je voulais en savoir plus.

Le jeune homme fixa Cerceï sans ciller, un sourire amusé aux lèvres, bien prêt à jouer avec elle, à jouer d'elle. S'il croyait la brune désespérée ? Oh non, quand même, il ne se permettrait pas. De toute façon, Leo ne connaissait pas assez la Lowell, ni ses fréquentations, ni sa vie tout court en dehors de leur ami commun Cody. Peut-être qu'elle cachait bien son jeu et qu'elle affichait un tableau de chasse qui pouvait rivaliser avec le sien. Presque il allait culpabiliser de ne pas plus s'intéresser à elle. Non puis non, cette fille était tellement loin de ces critères de choix que ce soit amoureux ou amicaux, que Halberstam ne pouvait même pas imaginer ça. Il se reprit donc, sortant de ces pensées obscures. « Non tu n'es peut-être pas désespérée, mais avoue que je te plais ! C'est rien, dis-le juste. Je te jugerai pas, de toute façon j'ai l'habitude de plaire. » D'abord sérieux puis plus du tout … Enfin si, quand même, bien sur que si il plaisait, du moins il en avait la conviction, il se demandait si un jour il pourrait se passer de son train de vie actuel. La réponse lui vint immédiatement. Oui, un jour il y arriverait. Un sourire moqueur s'afficha de nouveau sur sa face. « Du culot et un joli cul aussi. » Il se tordit de rire un instant avant de se reprendre et de boire une gorgée dans son verre. Pas son meilleur amant ? Leo fit la moue avant de poser son verre délicatement, sans un seul petit bruit, sur le bar à côté d'eux et se pencha légèrement vers elle. « Ça tu sais pas, tu sauras pas tant qu'on aura pas expérimenter, imagine un peu … » Il souleva les sourcils pour interroger du regard la jeune femme. Elle avait déjà du imaginer de toute façon.

Nous ne sommes pas tous égaux et ça dés la naissance. C'est clair, j'ai fréquenté des gens dans ma vie, je suis pas du genre à accumuler les conquêtes et tout ça, mais j'ai rencontré des mecs et je crois que Leo par son égo, les dépasse tous les uns après les autres. C'est à peine croyable, je ne pensais pas que ça existait un mec comme cela. J'en reste presque sans voix. « C'est ça ton soucis, tu as l'habitude de plaire et qu'on te résiste pas je suppose. Tu peux avoir une belle gueule et ne pas être le genre de mec qui fait craquer toutes les filles. Y'a pas qu'une question de physique. » Même si ça comptait beaucoup. Je connais les gens, je sais ce qu'il pense, le physique compte beaucoup mais parfois il n'y a pas que ça qui compte. La preuve il peut être carrément sexy dans le genre, je me la pète et n'avoir rien d'intéressant. Mais je peux pas le dire, je le connais pas. Nous sommes trop différents lui et moi. « Regarde moi, j'ai pas le physique de miss America, mais si ça se trouve je suis un super coup. » Je bluff je n'ai pas assez de conquête pour affirmer que je suis un super coup, mais je peux imaginer que c'est le cas. L'idée m'enchante fortement. Je regarde son cul, amusée par sa réplique, et rajoute dans un haussement d'épaule. « Tu marques un point. » Je tente de ne pas trop rougir à cette audace avant de boire dans mon verre, l'alcool commence à me chauffer les oreilles et me donne un courage que je n'ai pas l'habitude d'avoir. C'est délicieux je trouve de se sentir plus légère, pour un rien. Interdite j'ouvrais la bouche pour répliquer quelque chose. « Je... » Rien ne filtrait la frontière de ma bouche. MERDE. Je veux pas imaginer ça, je veux pas l'imaginer, on serait tellement mal assortie. POAW stop. « Tu finirais par te dégonfler. Il y a un fossé entre les dires et les actes, c'est bien connu. » J'hausse les épaules avant de boire dans mon verre. et puis quoi encore.

C'est qu'en plus de tout, la jeune femme lui répondait ? Non, Leo ne pouvait pas croire que cette fille pouvait mordre. Les filles ne devaient pas mordre, les filles devaient juste finir par accepter de l'embrasser gentiment, sans réfléchir, pas se rebeller, pourquoi elle se rebellait ? Pas qu'il lui ait proposé de l'embrasser là hein ! Attention, on s'emballe pas, on se calme, mais … « Il y a certaines choses qui ne se basent que sur le physique hélas. Je te parle pas d'amour là, je te parle que de physique justement, d'attirance, l'amour c'est autre chose, c'est pas pour moi. » Si ça se trouve elle parlait de ça parce qu'elle était amoureuse de lui. Ah oui mais ça devait être ça en fait. Cece était amoureuse de lui, en même temps pas étonnant, il avait tout pour plaire n'est-ce pas ? Oh puis qu'elle arrête son discours de femme pleine de principes, le coup de foudre ça veut dire ce que ça veut dire non ? Pourquoi elle s'embêtait à aller chercher des histoires si elle était amoureuse de Leo c'était comme ça, il n'allait pas lui en vouloir. Il n'allait pas l'empêcher de l'aimer. Il avait l'habitude qu'on l'aime. Mouahahaha. Il prit son ton mielleux réservé à la gente féminine. « Oh rectification : aucune miss America n'a eu ton physique encore, ça viendra. » Imitant la jeune femme, le Mather porta son verre aux lèvres une nouvelle fois pour en vider le contenu d'un seul coup. Le jeune homme haussa les épaules, un sourire en coin, toujours et encore, il s'approcha vaguement d'elle. « Qu'est-ce que tu en sais ? Es-tu sure que je me dégonflerai ? »

Leo était d'une autre planète, très loin et à des milliers de kilomètres de la terre ce n'était pas possible. Je restais muette un instant essayant de décrypter ses paroles qui à mon sens n'avait aucun... sens, c'est le cas de le dire. Pourquoi il parlait d'amour ? Pourquoi il me disait cela ? Je suis perdue où j'ai raté à un moment donné le coche. Je regarde mon verre, ça doit être surement ce dernier qui me fait perdre la tête. Je me mord l'intérieur de la joue avant de reprendre le fil de mes idées. Ce n'est pas le moment de s'écarter du droit chemin. « Pourquoi tu me dis ça Leo ? » Je me pince les lèvres, plissant les yeux. J'éclate de rire, un rire franc, moqueur, fou aussi et complètement véritable. « Tu crois que je suis amoureuse de toi ? » J'en reviens pas, c'est insensé. Il s'est regardé dix secondes et il m'a vu, y'a incompatibilité physique, puis je pense sincèrement être de ce genre à finir, vieille, avec des chats, dans une maison regorgeant de prospectus divers et variés. Clairement, il a un grain, mais je souris à ce qu'il dit amusée. « Je serais la prochaine miss America tant qu'on y est. » Je me mis àr ire de plus belle finissant ensuite mon verre. Ah ah ah l'alcool réchauffe ma gorge, brule ma peau et descend directement dans mon estomac. Je retourne la tête vers lui, il est proche, très proche. A quoi joue-t-il ? Il m'énerve, il m'énerve. Je ne sais jamais quand il joue où lorsqu'il est sincère. Bon je vais jouer un peu et voir jusqu'où il peut aller. « Je suis persuadée que ce sera le cas, je vois déjà ta gueule d'ange au petit matin me découvrant nu sous un drap dans ton lit. Tu vas baliser et te dégonflé de tes responsabilités. Je mettrais ma main à couper, t'es trop un mec à pétasse. » Les mots sont sortis tout seul, je lui souris avant de prendre mon verre et de le soulever vers lui. « C'est clair comme de l'eau de roche. » Un petit sourire faux cul et je suis sur qu'il va lâcher l'affaire. Enfin qu'il va arrêter de faire ça, où... bordel, ai-je envie de ça ? Merde... trop tard.

Pourquoi il disait ça ? Mais bon sang qu'est-ce qu'il en savait ? Il parlait, il réfléchissait pas toujours à ce qu'il disait, ça sortait comme ça apparaissait dans son cerveau, c'était totalement incontrôlable. Elle voulait vraiment savoir le fond de sa pensée ? Non, elle ne voulait pas savoir que son but ultime de la soirée c'était de rentrer chez lui accompagné, ou de se taper la barmaid pour faire simple. « Pourquoi tu demandes ça ? » retourna-t-il à Cece avant de froncer les sourcils, en mode j'applique la psychologie inversée. Sauf que c'était visiblement pas son fort. Puis la question de la brune lui retournait le cerveau. Depuis quand il fallait qu'il se justifie sur ce qu'il disait ? Il avait l'impression d'être dans un jeu télévisé. La présentatrice pose la question, le mec répond, la présentatrice repose la question pour mettre le doute au mec, qui finit par douter et là, la présentatrice annonce que c'est la pause. Suspens, page pub, et on retrouve le candidat dans un état pas possible. « Je crois pas que tu es amoureuse de moi, je pense que c'est une possibilité. C'est un truc de filles non ? Tomber amoureuse. » Leo leva le regard pour regarder la tête de Cerceï. Il s'imagina un diadème sur son crâne et haussa les épaules. « Peut-être troisième dauphine, moi je dis que tout est possible aux États-Unis. » Le jeune homme était agacé. Oh madame était si sure d'elle, bien sur, Leo était donc un homme à pétasse et il ne pourrait pas coucher avec une fille au physique particulier sous prétexte qu'il n'avait couché qu'avec des Cabots, des mannequins, des filles avec la peau sur les os. Il trouvait ça insultant qu'elle lui balance ça à la figure, comme ça, la voix méprisante, le fixant bien droit dans les yeux. Elle était sure de ce qu'elle avançait, trop sure. Leo la fixait, les lèvres pincées, son éternel sourire ayant laissé place à un air de profonde réflexion. Touché dans son amour propre, touché qu'on puisse le classer dans la catégorie des méchants garçons qui choisissent que les filles de couvertures de magasines, soudain sous l'influence d'une poussée d'adrénaline parce qu'il se sentait attaqué, il finit par lâcher un : « On parie ? » ultra sérieux.