t'as beau être sexy, t'es con (LEO) (HOT)

Leo est encore plus compliqué que tous les mecs que j'ai rencontré, et je peux dire que je suis tombée sur des mecs compliqués. Je suis pas d'humeur à me faire avoir par un petit merdeux à la gueule d'ange. J'ai donné dans le registre et désormais je veux me blinder, ne pas me laisser berner par des paroles trop gentilles. Je ne suis pas gentille, je ne suis pas mielleuse, je suis une pauvre conne qui se fait avoir. Leo ne sera pas le prochain sur ma liste, non. J'ai pas envie de recommencer le même p*tain de schéma ça fait trop mal. J'inspire violemment, haussant un sourcil. « pourquoi quoi ? » Il m'embrouille le cerveau déjà bien abimé par la boisson que j'ai bu. On peut rien me dire, je suis majeur pour de vrai maintenant, l'alcool m'appartient. « Elles se font avoir oui. Amoureuse c'est une façade, c'est une manière de se cacher. Elles ne tombent pas toutes amoureuses. » Quoique si quelque part. Non le sujet dérive trop vers la philosophie. Je suis pas en état. Des conneries, j'ose pas imaginer ce que je pourrais donner en tant que miss quelque chose. J'aurai l'air tellement pitoyable, je n'ose même pas imaginer ce que ça ferait. Les gens parleraient, ils parlent toujours et ça m'emmerde tellement. « WOOW troisième dauphine quelle chanceuse. Tu parles les States c'est miss perfection qu'on plébiscite. » Puis je sens que mes paroles ont un effet sur lui, pas ce que vous croyez bande de cochon. Je veux dire, je l'ai vexé ou j'ai réveillé en lui le grand joueur qu'il est. Mais c'est vrai, il est un mec à pétasse. Ya pas de mec à fille comme moi, même une nuit. Sauf lorsqu'on fait un pari... Je rumine pour moi même, avant de recracher ce que j'ai dans ma bouche à sa phrase. « T'es ivre ? » Je le regarde avec de gros yeux, non il bluff. Je déteste les paris, ils sont vicieux. Mais je peux pas le laisser gagner, je sais qu'il fait semblant. « Je ne sais pas... Je vais être ton meilleur coup, tu vas pas survivre à ça, je vais te briser le coeur. » Je joue la dérision, parce qu'il joue. « Je ne suis pas dupe. » La sensation est étrange et revivifiante. D'imaginer que peut-être il est sérieux, d'avoir le dernier mot, l'alcool que j'ai dans le sang. C'est... fun.

Leo poussa un soupir exaspéré, pourquoi il était encore là en fait ? Ah oui, le jeune homme était brusquement intrigué par cette fille simplement parce que celle-ci s'amusait à poser des questions philosophiques tordues. « Pourquoi tu te tais pas ? Pourquoi tu cherches à savoir ce qu'il se passe dans MA tête, alors que c'est toi qui devrais te poser des questions. » C'était lui l'étudiant en psychologie à la base, pas elle. Elle, elle devait se contenter de l'écouter, avec des grands yeux impressionnés, le mater discrètement et rire à tout ce qu'il pouvait dire. « Les façades j'y crois pas, il y a un tas de filles amoureuses qui se voilent la face en se disant que c'est pour faire croire, qu'elles ne le sont pas réellement et au final au moindre petit truc, elles deviennent jalouses, et elles pleurent leurs mères. » Le brunet tourna la tête pour détailler Cece, bon peut-être qu'elle n'avait pas le profil type de la fille qui se présente à une élection de ce genre, mais bon sang, on est en 2014, on devrait appliquer le slogan McDonald à absolument tout non ? Venez comme vous êtes, mince à la fin ! Un petit sourire en coin, Leo glissa à la brune. « Hum je me serai bien faite la miss America de l'année dernière, ça c'est sur. » Pour l'instant, le Mather serait incapable de dire à quoi ressemble cette fameuse miss America, mais il le sentait bien, la Cerceï allait réagir, et il se délectait déjà du spectacle. C'est qu'elle en devenait presque mignonne lorsqu'elle s'énervait, si si. De plus, la Lowell semblait ne pas croire en la bonne parole de Halberstam, visiblement, elle doutait qu'il tienne son pari. C'est vrai que c'était lancé à la légère, à la base. « Pourquoi je tiendrais pas mon engagement ? Tu es donc en train de dire que je ne suis pas un homme de parole ? Tu veux vraiment me tester ? »

Je haussais légèrement les épaules après ses paroles, c'est vrai ça pourquoi je ne me taisais pas, tout simplement ? « Parce que je ne suis pas du tout comme les autres filles que tu as pu rencontré. J'ai un cerveau. » Disais-je en souriant alors que je me demandais encore pourquoi j'étais là alors que concrètement nous n'étions pas vraiment d'accord tous les deux. Il est du genre à m'énerver, du genre à me prendre la tête du genre ? J'ai envie d'emmerder pour le reste de ma vie, mais au final ça ne se passe pas comme cela dans la vie, je reste, je l'écoute et je lui envoie des pics, normal quoi. Il doit avoir un aimant à gonzesses caché sous sa veste. « Quelles merveilleuses images des femmes dis donc. » Je haussais les épaules, je suis pas comme cela, en même temps j'ai jamais eu vraiment de mec à moi, qui m'accepte comme je suis sans pari derrière tout ça. J'en ai marre de passer pour la conne de service, d'être manipulé qu'on se moque de moi derrière mon dos. ça m'emmerde tout ça, il faut que ça change. A ses paroles, je lèves les yeux au ciel. J'aurai tout entendu de la bouche de Leo, qu'il peut être exécrable. Je me contentais juste de lui dire. « Pauvre mec. » C'était le cas, il y a que ce genre de mec pour vous mettre en rogne, et c'était le cas. Je buvais mon verre alors que je lui lance un regard accusateur. Rigole-t-il ou pas ? Se fout-il de ma gueule ? Il veut me faire croire qu'il est capable de ça ? « Je crois surtout que... » Je m'approchais de lui, mon visage, mon corps, j'étais toute proche. Je savais qu'il allait partir, je ne le quittais pas des yeux, arquant un léger sourcil, ma voix plus suave que d'ordinaire... Il va cédé et partir, j'ai l'habitude. « ... Tu n'es qu'un beau parleur. Tu ne feras rien ici avec moi, avec autant de genre autour de nous. » Je me mordillais légèrement la lèvre inférieure, ne quittant pas ses prunelles, je suis une très bonne joueuse, il ne sait pas à qui il se frotte en agissant comme cela. Il cèdera bien avant moi.

Une fille à cerveau ? Oh il en avait déjà croisé, cependant ce n'était pas la réponse qu'il allait donner à Cerceï, bien sur. Non, il voulait une réplique mordante, un truc qui pique, il s'en foutait qu'elle argumente encore sur son QI plus élevé que celui des autres filles, Leo voulait la faire taire, il avait quelque de pervers sur ce plan là. Finalement ce qu'il finit par lâcher fut « Oh tu es donc un homme. » Et c'était gentil vu qu'en l'espace de dix secondes, la jeune femme balança deux insultes à la face du Mather. Ce n'était que de bonne guerre, seulement Halberstam retint un sourire, amusé qu'elle lui réponde comme ça. Elle avait du caractère la petite brune, elle ne se laissait pas faire, ce qui n'arrangeait pas les affaires de Leo. « Oh s'il te plaît qui fait le plus pitié des deux là, hein ? Regarde-toi, je claque des doigts et tu tombes dans mes bras, regarde les choses en face. Tu peux bien dire ce que tu veux, t'es comme les autres, tu marches comme les autres, t'as juste un processus plus lent. » Une nouvelle fois, Cece revint à la charge. Il n'assumerait pas, il prendrait les jambes à son cou, il partirait, c'était un mec comme les autres, blablabla. Peut-être qu'au final, cette fille était plus douée qu'elle le laissait croire, peut-être bien que des deux, c'était elle le chat et lui la souris, car sous la pression, touché dans son orgueil, Leo s'approcha un peu plus, si c'était possible de faire plus proche. Elle lui rappela l'existence des gens autour d'eux, pourtant Leo les ignora, ils avaient d'autres choses à faire que de se préoccuper de Leo et Cece. Il tendit sa main vers les cheveux de la Lowell, glissant ses doigts dans ses cheveux, doucement, délicatement. Il jeta de nouveau un rapide regard à côté d'eux. Le monde ne s'était pas arrêté pour les regarder pourtant, il ratait quelque chose. Une main retomba le long du bras de la jeune femme tandis que l'autre vint trouver sa place sur sa joue et à peine un dixième de seconde plus tard, les lèvres de Leo entraient en collision avec celles de Cece. Le genre smack timide, puis baiser fougueux. Lorsqu'il jugea que c'était assez, il se décolla, fixant Cerceï, fier de son coup. « Tu disais quoi déjà ? »

Je joue avec le feu, il me brule, il va vraiment me faire mal mais je continue à bruler près de lui. Leo est comme le soleil quelque part, on ne peut s'attarder sur lui au risque de se bruler et c'est exactement ce que je suis en train de faire. J'ai envie de reprendre ma route, reculer un pied après l'autre m'éloigner de sa mauvaise influence, car il en a... Mais rien à faire, je reste là et je me laisse avoir lâchement. BORDEL DE MERDE. Quelle conne je fais. « Et tu es donc un con. » Je fronce de nouveau les yeux pas certaine d'avoir bien compris son délire franchement et le sens de me dire cela. Je suis paumée il essaye de quoi ? De faire une analyse de la discussion non merci. Il venait de mettre sur place un point important.Mais comment il fait pour être aussi désagréable. J'ouvre la bouche pour dire quelque chose rien ne vient, rien de cassant de blessant. J'ai envie de foutre mon point dans sa gueule mais je sais qu'au fond, ce n'est pas la chose à faire. Je suis persuadée qu'il baissera les bras, ils baissent tous les bras à un moment donner. Cette pensée me fait tordre les tripes. Je pensais que c'était différent pour certain, mais non. Donc surtout pas Leo. « Tu as l'air si sur de toi. » Je ne sais pas quoi dire de plus, les mots ne viennent, ils restent bloqués dans ma gorge et je fulmine sérieusement. Je préfère le fixer, lui faire peur je sais pas... normalement c'est à ce moment-là qu'il va partir, se lassant de cette discussion sans fondement. Non non non... Il s'approche de moi, joue avec une mèche de cheveux comme si c'était naturel. Ce n'est pas naturel, mon coeur s'emporte dans ma poitrine et je refuse d'être spectatrice de son petit jeu. Mais je ne bouge pas, je le laisse faire et je me sens me confondre en crainte, en feu, en glace. Il dépose ses lèvres, du genre... tu me provoques j'aurai le dernier mot. Il fait ça pour me fermer mon clapet, mais j'aime ça. C'est agréable, c'est délicieux et j'ai envie de donner cette puissance plus forte au baiser. Je sens mon coeur se rompre dans ma poitrine quand il cesse. Je rouvre les yeux et je tombe d'une falaise sans parachute. « Que tu es le pire des imbéciles qui puissent exister. » Je m'arrête un moment, je réfléchis longuement... Tic toc, tic toc... Assez rapidement. « T'es un grand malade. » Je m'éloigne un pas après l'autre non je refuse de tomber de nouveau dans ce genre de piège, les belles paroles tout ça je déteste je recule une fois encore... sur le départ. En faite je pars puis je me stoppe. IDIOTE. Tu dis être une fille qui recherche un truc en plus et là t'as peut-être l'occasion d'avoir quelque chose de lui, prend ce qu'on te donne. Tu ne devrais pas exiger plus. Je fais demi tour et je m'approche de lui. « Si tu fais un pari quelconque tu peux t'en aller, si tu te moques de moi, demain et les autres jours suivant je te poursuivrais jusqu'à ta mort. Je ne t'aime pas, tu es suffisant et trop sur de toi, le genre de mec qui m'insupporte mais... » Je m'approchais de lui, les yeux dans les yeux avant de l'embrasser, comme tout à l'heure. S'il y a bien une chose que je sois capable de faire c'est ça, embrasser un homme. Je ne suis pas un top modèle, mais je sais embrasser. Je m'écarte de lui, à bout de souffle, relevant les yeux, une petite voix. « ... ça, ça me plait. Ne tombe juste pas amoureux de moi Halberstam, je te briserais le coeur. Alors on fait quoi ? » Surprend moi oh oui surprend moi encore.

Leo serra la mâchoire, au bord de l'énervement. Ou pas, il ne savait plus s'il devait prendre tout ça à la rigolade encore une fois ou si il devait la prendre au sérieux. La jeune femme semblait parfaitement sérieuse en tout cas. Le brunet leva les yeux au ciel, tapotant le bord du bar du plat de la main pour tenter de se canaliser. « Pourquoi tant de haine ? Pourquoi tu te sens obligée de m'agresser ? » Sur de lui ? Oui il l'était, peut-être pas tant que ça, peut-être pas tant qu'il voulait le laisser croire, pourtant il n'allait pas le nier. Il voulait bien croire qu'elle soit moins facile, ah ça oui, mais pour autant il ne voulait pas croire qu'elle s'éloigne tant des autres filles. Heureusement, le jeune homme avait trouvé la technique idéale pour la faire taire, et en plus de ça c'était agréable. Étrangement agréable. Il avait trouvé le baiser pas si mal de que ça, bien au contraire, sauf que lorsqu'ils s'écartèrent, revenant au monde réel, Cerceï semblait ne pas être du même avis que le Mather. Il la vit partir, esquissant un ridicule geste de la main pour la retenir. Et puis non, elle n'avait qu'à partir, chiante comme elle était, ça lui ferait des vacances. Il oublierait bien vite ce misérable baiser, c'est pas comme s'il était marquant, un baiser de plus ou de moins. Sauf qu'il ne put ignorer le semblant de plaisir qui naquit au fond de son ventre lorsqu'elle revint. Il se redressa légèrement, s'écartant désormais du bar, de plus en plus au milieu de la foule, de moins en moins conscient de celle-ci. « Je n'ai pas parié, je serai mal placé pour me moquer de toi, de toute façon tout a été dit je crois ? T'as pas d'autres exigences majesté Cece ? Pas chiante la fille. » dit-il de mauvaise fois. Il n'eut pas l'occasion d'argumenter plus. Cette fois-ci ils prirent le temps de se fixer dans les yeux, toujours un peu sur la défensive. Leo accueillit avec plaisir les lèvres de la brune, qui Dieu sait comment, arrivaient à le retourner assez. « Je tomberai pas amoureux de toi t'inquiète pas pour moi et il va te falloir un marteau-piqueur pour me briser le cœur. » répliqua-t-il sèchement avant de capturer de nouveau ses lèvres, avec une fougue qui lui était toute propre. « Ça existe les chambres à la Lowell House où vous vivez tous dans la même pièce afin de connecter vos esprits d'artistes ou une connerie du genre ? On rentre, à moins que tu préfères les toilettes ? Mais j'aimerai bien que tu m'évites cet affront. » Il ricana avant de défier la brunette du regard, voir si ce n'est pas elle qui allait se défiler.

Il m'est plus facile de l'agresser que d'accepter quoique ce soit de lui. Il m'enerve comme un homme qui est énervant et trop sur de lui. Je ne veux pas de cela dans ma vie, je n'ai pas besoin de cela. Je devrais bouder, ne pas lui laisser de pouvoir sur moi quelque chose du genre, au lieu de cela, je suis pétrifiée par une étrange sensation. Elle est vivifiante, je me sens vivre et j'ai envie de continuer. Il ne me repousse pas et étonnamment je me dis qu'il peut tenir son pari. Enfin son défi. Mais je suis terrorisée. Terrorisée de vivre exactement la même chose qu'avec Kirill, un Kirill où j'avais posé beaucoup d'espoir de vivre autre chose que des échecs et des humiliations. Je dois définitivement tourner la page et m'amuser, j'ai le droit de m'amuser de lâcher prise et de faire ce qui me parait le plus juste. « Les gens sont plus surprenant que tu ne le penses... Rien d'autre pour le moment. » Il boude mais ça ne me dérange pas, ça lui donne un petit côté très charmeur que j'affectionne tout particulièrement. Je soulève légèrement les épaules avant de rajouter sur un ton franchement détaché de tout ça. « tant mieux rien de pire qu'un homme amoureux. Je laisse ton coeur où il est, on en a pas besoin. » Rien de tout ça ne compte, sentiment prise de tête, faux semblant, mensonge, j'en ai rien à faire. Bon okay, ce n'est pas de ça que j'ai besoin en ce moment, j'ai besoin qu'on m'aime, qu'on me fasse prendre conscience que je suis belle malgré l'affreuse image que j'aperçois devant le miroir à chaque fois que je me regarde, mais là tout de suite maintenant j'en ai rien à faire. Surtout lorsqu'il m'embrasse comme ça. Mon coeur se soulève et je lutte contre ma nature lorsqu'il détache ses lèvres des miennes. Je grogne presque... C'était délicieux et j'en oublie le reste. « Ah ah ah... » Dis-je ironiquement alors que je lève les yeux au ciel. ça prend une tournure réelle et je l'imagine dans ma chambre... BON SANG ça ne m'arrive pas ça, normalement ? « Ce n'est pas dans les toilettes que je vais pouvoir mater ton petit cul... Viens je vais te montrer la lowell house, loin de cet affreux stéréotype. » Je ricane légèrement alors que je me faufile à travers la foule. J'ai terriblement chaud, et prendre l'air me fait le plus grand bien. Je ferme les yeux et je relève légèrement la tête, appréciant la brise sur mon visage cramoisie. enfin j'en ai l'impression. Je me retourne et suis toujours surprise de le voir derrière moi, il ne se défile pas. « Toujours partant ? » Lui demandais-je alors que je sentais l'adrénaline frapper dans mes oreilles. Il était toujours temps pour lui de se défiler, je ne lui en voudrais pas. « Tu peux toujours changer d'avis, il n'est pas trop tard. » Je me mordille la lèvre inférieure sentant l'alcool dans mon sang glisser sur mon coeur, libérant ma folie.

Ah, voilà, sur ça ils étaient d'accord. Il en était l'exemple type, regardez-le, il refusait catégoriquement d'être associé à Cece quelques minutes plus tôt, et les voilà s'embrassant à tire larigot devant tout le monde. Et Leo était trop occupé à apprécier pour se préoccuper du reste. Elle lui tapait sur le système cette soi-disant gentille Lowell qui semblait vouloir lui expliquer comment le monde marchait à chaque fois qu'il posait son avis sur quelque chose. Elle l'énervait avec ses grands airs de fille pas comme les autres. Elle l'insupportait carrément quand elle le regardait de haut, le rabaissant au niveau de garçon comme les autres lui qui s'appliquait à ne pas faire partie de la foule. « Les gens, les gens, on peut arrêter d'en parler trente secondes. Ou plutôt quelques heures le temps … qu'on en finisse. » Puis pour une fois c'est un grand sourire qui accompagna la remarque de la jeune femme et le Mather s'appliqua à faire un espèce de pas de danse, style les danseurs de Danse avec les stars en plein tango mais en moins classe évidemment. « Non je pense qu'on va avoir besoin d'une autre partie de mon anatomie. » déclara-t-il tout fier de lui. Puis il croisa les bras, mettant une distance respectable entre eux un court instant, puisqu'il n'allait pas lui sauter dessus en public, ils attendraient sagement la chambre à la Lowell House puisque madame n'était visiblement pas clocharde. « Je sais pas si on va avoir beaucoup de temps pour la découverte des lieux mais quand on aura fini on fera ça si tu veux. » Il leva les yeux, à n'en pas douter il allait découvrir la Lowell House d'une autre façon mais il espérait éviter les cours d'architecture, de gestion et tout le toutim. Il attendait un peu plus que ça de sa visite de la LH. La brune disparut dans la foule mais Halberstam se dépêcha de la suivre, ne laissant que peu d'écart entre eux. Finalement ils furent dehors, et Cece s'arrêta pour vérifier encore une fois que le brunet était ok. Il se stoppa un instant, à hauteur de la jeune femme et la regarda. « C'est toi qui doute là je te signale. On y va à cette Lowell House ? Ce qui risque d'arriver c'est qu'on est pas le temps là de suite, j'ai cours moi demain. J'ai envie de réussir dans la vie perso. Bouge tes boobs, tu nous ralentis là. » Il lui attrapa la main pour la tirer, se rendant compte à quel point ce geste était familier et plus intime. Une fois qu'elle fut de nouveau en mouvement il lâcha sa main et ils marchèrent en silence jusqu'à la Lowell House, la main de Leo dérapant de temps en temps sur l'arrière-train de Cerceï. Il marqua un arrêt devant la porte, faisant un petite révérence. « Après vous. »

Ça fait supra longtemps que je n'ai pas ressenti cela, j'ai beau essayer de me persuader que c'est ça, que c'est réel, je doute toujours. Lancer des pics c'est plus simple que d'accepter qu'il puisse vouloir coucher avec moi. J'ai beau me persuader que je ne le force à rien du tout au contraire, j'essaye même de le décourager il le veut. Ca doit être un parcours d'initiation version bizutage. Tape toi la grosse et tu auras tant de point de vie. Non, je devrais arrêter de penser comme cela, ça ne mène à rien, mais c'est étrange quand même de se rendre compte de ce que la vie peut faire. Je penche légèrement la tête sur le côté un sourire sur le visage. « Leo, toi tu sais parler aux femmes, tu sais ? » Mais ma main s'accroche à la sienne et on marche en silence, un silence étrange. Pas lourd du genre on sait pas quoi dire, mais de ceux qui m'oblige à penser et analyser les choses. Plus on s'avance de la lowell house plus mon coeur s'emporte dans ma poitrine. J'ai envie, mais je suis terrorisée. La dernière fois que j'ai fais cela, je me suis retrouvée le lendemain matin la risée de l'université et d'une bande de pùtain de Winthrop. Et là... Là il n'a pas l'air d'avoir un mauvais fond, il est clair avec moi. c'est clair aussi pour moi. Puis bordel de merde CECE regarde ce que tu ramènes dans ta putain de chambre, un canon du genre. GOSH O.O Je me mordille la lèvre inférieure, l'esprit coquin avant de me redresser et de sourire à sa remarque. « Merci. » J'ouvre la porte et je suis soulagée de constater que ma colocataire n'est toujours pas rentrer. Pour une fois je vais pouvoir utiliser ce stupide système de chouchou que je déteste mais que ce soir, j'apprécie. CECE est dans la place. Je claque la porte et allume la lampe de chevet. Je me tourne vers lui, le coeur un peu haletant. « Tu boire quelque chose ? » On a des boissons quoi je sais pas... En faite je suis un peu mal à l'aise face à ça, même si je tremble de tout partout, la folle envie de lui arracher son haut. Je balbute maladroitement. « J'ai pas le mode d'emploi, j'ai pas l'habitude vraiment de ramener des mecs canons dans ma chambre, je... » TAIS TOI il va partir, prendre ses jambes à son cou et te dire gentiment... TCHAO poulette c'était flippant mais sympa.

Leo afficha un sourire moqueur, défiant une nouvelle fois Cece du regard. « Je croyais que je n'étais qu'un con. » Ils avaient doucement vers la Lowell House, vers sa chambre, vers LE grand moment. Comment il pouvait faire ça sérieusement ? Il pouvait pas se la voir, il ne voulait même pas être vu en sa compagnie, voilà qu'ils s'embrassaient devant tout le monde et que le jeune homme exigeait de rentrer chez elle pour faire des choses pas jolies. Étrangement, ce n'était pas au bar que c'était le plus weird, là-bas au moins ils avaient un semblant de communication, maintenant ils avaient installé un semblant de silence gênant. Puis une fois dans sa chambre, alors que lui ne pensait qu'à finir dans son lit, elle lui proposa à boire, finissant par lui avouer qu'elle ne savait pas comment faire. Le jeune homme s'approcha de quelques pas, frôlant la brune. « Je croyais que ma plastique n'avait aucun effet sur toi. Tu es une terrible menteuse en fait. » Au final, quelque chose à boire serait le bienvenu, désormais, lui-même avait du mal à se mettre dedans, il se posait des tas de questions. Il devait comprendre que c'était le premier mec potable qu'elle allait se faire ? Dans ce cas-là, il voulait effectivement ne pas se moquer d'elle, il aurait son cœur brisé sur la conscience des années durant. Ou alors second choix, c'était sa première fois. Chose qu'il n'espérait pas, c'était encore plus lourd à porter comme action. Ou bien Cerceï s'était tapée déjà plein de beaux gosses, au choix. Halberstam entreprit de débarrasser la Lowell de sa veste, la laissant retomber au sol, on verrait plus tard pour le rangement. « Tu avais l'air légèrement plus sure de toi entourée de plein de gens. Tu te dégonfles ? Maintenant qu'il n'y a plus personne pour me voir avec toi, tu trouves qu'il n'y a plus aucun intérêt ? Tu voulais me tester et maintenant ton but c'est de me faire boire et de me renvoyer à la MH ? » Il tendit les bras pour procéder à un examen mammaire détaillé de Cece, assez fasciné avant de laisser retomber ses bras, se raclant la gorge, c'était pas franchement une façon de la mettre à l'aise. Enfin lui ça lui avait fait plaisir. « Tu as de sacrés … bon ok ok. » Il quitta sur le champ son tee-shirt, au moins Cerceï pouvait profiter, voilà, ils étaient à égalité. Il se pencha finalement pour attraper ses lèvres une nouvelle fois, un peu plus entreprenant maintenant qu'ils étaient entre eux, que personne n'était témoin de ça. Ses mains descendirent défaire la fermeture du pantalon de Cece.