t'as beau être sexy, t'es con (LEO) (HOT)

Il est bien plus doué que moi dans cet exercice, ça se voit... Je sais pas trop, je dois trop réfléchir, trop me prendre la tête. Mais je ne suis pas à l'aise, quelque chose me gêne dans tout cela, j'ai envie d'une réponse, j'ai envie de comprendre, j'ai envie de savoir pourquoi il fait ça. D'ordinaire, on ne fait pas ça avec moi. Arrête de penser, ça nous fichera la paix. « Je mens uniquement pour ma survis. » Je pousse un léger sourire sur mes lèvres alors que je le fixe longuement. J'ai le droit de me pincer pour vérifier que c'est vrai. Quand je vais raconter ça... A qui ? Jackie n'est plus là, Cody ça fait un siècle que je ne l'ai pas vu... et après je vais pas parler de ça avec lui. Non, je vais rien dire, je vais tout garder pour moi. C'est mieux. Ma veste tombe par terre et je me pince fortement les lèvres ne le quittant pas des yeux parce que je ne peux pas. Il marque un point, bluffer était une spécialité, et j'étais sur le point de me dégonfler. J'ai besoin de reprendre mes esprits ou boire une énorme bière pour me donner du courage. Je fais un petit sourire en coin alors qu'il se met à toucher mes seins. O.K.A.Y. J'étais prête à partir faire un tour ailleurs que là, lorsqu'il ôta son haut, bon okay il a des arguments le jeune homme là. Vraiment les bons arguments. Je reste bouche bée avant que ses lèvres ne viennent rejoindre les miennes. AU DIABLE le reste, rapidement dans l'empressement de ses lèvres contre les siennes je m'agrippe à sa nuque, ma main glissant sur la silhouette parfaite de Leo. Il est parfait sous le contact de mes doigts sur sa peau. Je mets mes pensées en mode veille alors que je l'aide rapidement à ôter mon pantalon, je dois faire juste le vide dans ma tête, avant de reprendre mon souffle. Bah le bouche à bouche c'est cool mais faut reprendre ses esprits. « Je ne me dégonfle pas, c'est mal me connaitre. » Du bluff encore mais qu'importe franchement, on s'en fiche complètement. Je ferme les yeux et retrouve ses lèvres alors qu'à ma grande surprise, je sais pas s'il se rend compte hein de l'effort sur humain, j'enlève mon haut que je jette quelque part dans la pièce pour m'attaquer une nouvelle fois à ses lèvres. C'est comme une sucrerie, on ne veut y regouter. Mes mains glissent vers la boucle de sa ceinture que je tente de défaire rapidement, on sait jamais s'il décidait de changer d'avis. Mes lèvres contre les siennes je souffle doucement. « Un Halberstam sort forcément couvert ? T'as ce qu'il faut ? » Je me redressais légèrement afin de croiser son regard, je faisais doucement glisser la bretelle de mon soutien gorge comme une promesse... solennelle qu'on allait vivre un truc... pas commun.

Leo sourit à Cece avant de rire légèrement. « Tu as donc peur de ne pas survivre à moi, ma perfection, tout ça, je t'en mets plein les yeux, tu vas pas t'en remettre. » Bon on le refait pas, toujours égal à lui-même. Seulement, il n'était plus temps de parler, ça commençait à se déshabiller dans tous les coins, Halberstam avait un peu profité, maintenant il laissait Cerceï jouer au docteur à son tour. Il frissonna légèrement, oubliant presque tout, d'autant plus que la jeune femme semblait avoir retrouvé sa fougue, elle embrassait avec autant d'intensité qu'elle s'était fait un plaisir de le descendre toute à l'heure, bizarrement, on se demande pourquoi, il trouvait la première option nettement plus agréable. Cece était débarrassée de sa veste, Leo de son tee-shirt, Cece de son pantalon, Cece de son tee-shirt. La brune déclara qu'elle ne se dégonflait pas, et cette fois-ci le jeune homme était plus que content de l'apprendre. S'ils s'arrêtaient là, ça deviendrait trop bizarre, il fallait ne rien faire ou aller jusqu'au bout. Leo voulait aller jusqu'au bout maintenant, c'était trop tard pour faire marche arrière. Il plaça ses mains en bas du dos de la jeune femme, puis encore plus bas, profitant de ses lèvres encore un peu. Puis elle lui demanda s'il avait effectivement de quoi se couvrir, le Mather dégota le sachet magique dans la poche arrière de son jean, jean que Cece avait entreprit de quitter d'ailleurs. Et alors qu'il décida de quitter son pantalon lui-même, le poussa du pied dans un coin, quitta chaussures et chaussettes au passage, la regardant jouer avec la bretelle de son soutient-gorge, comme une indécente proposition. « Oui surtout moi, Halberstam toutes options. » Il se pencha vers elle pour poser doucement ses lèvres à l'endroit où sa bretelle se trouvait quelques secondes plus tôt. Puis il descendit ses lèvres vers son décolleté, puis remonta le long de son cou avant de retrouver ses lèvres, ses mains se glissant de nouveau dans le dos de Cerceï, sous l'attache de son soutient-gorge, il les laissa là un instant. Puis finalement, il inspira, détachant l'attache. Finalement il restait peu de tissus dans tout ça.

Cece perd facilement la tête, la notion des choses et les sentiments. J'ai peur, mais je n'ai plus envie de vivre dans la peur et regretter les choses après. C'est perdu d'avance comme tout dans ma vie, j'ai toujours su que les choses finiraient mal que les choix seront douloureux que les évènements dévastateurs. J'ai envie de croire à autre chose que cette merde qui fait tourner le monde mais ce soir, je me laisse porter par ce sentiment de légèreté. Comme disait si bien quelqu'un de mauvaise intention à mon égard... Cece tu devrais accepté ce qu'on te propose, ne cherche pas mieux, tu ne mérites pas ça. Leo est au dessus de tout ça, car il est bien plus que mieux physiquement parlant ça n'a pas de logique que lui soit avec moi dans ma chambre, mais c'est comme cela, une occasion à ne pas rater, tu te laisses guider. Par ses phrases qui laissent sous entendre que personne ne lui résiste, sa manière d'être satisfait de sa personne, son regard comme si je pouvais lui provoquer quoique ce soit qui s'apparente à du désir. J'ai envie de le lui demander mais je ne fais rien je le laisse faire, cherchant le préservatif. « Sortir couvert, tu sais ce que c'est... » Je lui souris doucement alors qu'il dépose ses lèvres sur mon épaule, je ferme les yeux et je tente de ne pas me focaliser sur l'évidence faite... Que je suis pratiquement nu devant lui, que ses mains glissent sur ma peau, que mon estomac se noue à cette sensation nouvelle. Je ne veux pas sentir cela et pourtant c'est le cas, mon soutien gorge tombe par terre. Je ferme les yeux et je récupère ses lèvres, je les embrasse, je les apprécie alors que nous nous poussons directement sur le lit, où je m'y allonge. Ce sera plus simple pour le reste. Je le tire contre moi alors qu'il se trouve divinement bien au dessus de moi, je refuse de croiser son regard préférant l'embrasser et presser mon corps contre le sien, mes mains glissent sur sa peau, alors que je ferme mon esprit. C'est la première fois que je couche sans sentiment, sans penser être amoureuse, sans l'être. La première fois qu'un homme fait ça avec moi, quoique je ne suis pas vierge non non là n'est pas la question. Je suis perdue mais je n'y pense pas vraiment, je relève la tête. Je ne veux pas qu'il parte maintenant, non je suis que trop heureuse de le savoir là. Je le pousse légèrement pour qu'il s'allonge et mes lèvres suivent un chemin tout tracé, de son cou, à ses abdos, de ses abdos à son bas ventre. Je n'ai jamais dis être un sainte, loin de là. Je joue avec l'élastique de son boxer avant de lui faire plaisir.

On n'entendait dans la pièce plus que le bruit de leurs souffles saccadés, leurs corps qui se touchaient. Ça avait quelque chose de nouveau pour Leo, des filles comme Cece, il n'y en avait jamais eu. Le jeune homme aimait jouer à la Barbie, or il s'était heurté à Cerceï, elle s'était dressée devant lui, l'avait stoppé dans son élan, détourné du chemin qu'il s'était fixé, elle avait contrecarré ses plans. Il penserait à tout ce que ça engendrerait dans son esprit tordu demain matin, il verrait un autre jour, parce que pour l'instant il était bien trop occupé à désirer la brune. Celle qui l'avait tant énervé, qui s'était tant appliqué à lui rappeler Ô combien jamais il n'accepterait de coucher avec elle, qu'il ne faisait pas ce genre de choses. Effectivement, il ne faisait pas ce genre de chose avant ce moment-là. Il savait d'ores et déjà qu'il n'y aurait que Cece, dans le genre elle serait la seule. Il refusait d'être une nouvelle fois détourné, de se demander encore s'il était effectivement en train de coucher avec la Lawrence. Peut-être que ce n'était que le fruit de son imagination, mais même dans ce cas-ci, il se demandait comment il avait pu en arriver à fantasmer sur Cece. C'était le genre de choses qu'il s'interdisait de faire ça non ? Ouh méchant Leo se réveillerait-il ? Peut-être demain, mais tout de suite, elle accaparait toute son attention. Suite logique des choses, ils avaient fini sur le lit. Le brunet s'appliquait à embrasser Cece, songeant à la suite logique des choses, enfin il y réfléchissait pas vraiment bien sur … Mais la Lowell renversa la situation, et pas que façon de parler. Ce qui était bien avec Cerceï, c'est qu'elle le surprenait un peu plus chaque minute. Quand il croyait que la gentille meilleure amie de Cody était toute gentille et qu'elle s'était révélée aussi dangereuse qu'un bouledogue, quand il avait cru qu'elle allait finalement mettre Leo à la porte en le traitant de tous les noms, quand il avait cru qu'elle se contenterait de se laisser bercer par le brun. On passait aux choses sérieuses si on peut dire. Il étouffa difficilement ses gémissements, jusqu'à qu'elle eut fini et soit revenu en haut, reprenant contact avec ses lèvres un instant avant de lui enlever à son tour son dernier morceau de tissus.

Il ne résiste pas et il a intérêt de faire cela. Je lui interdit de me résister je ne le supporterais pas, mon corps tout entier ne pourrait supporter pareille humiliation. Je pense avoir donné mon quota dans le domaine je préfère et de loin imaginer cette sensation agréable. Je penserais au reste plus tard, au côté réalité de l'acte, quand je vais affronter sa gueule de mec qui a fait une connerie, qui regrette son geste. ce sera comme cela, mais pour le moment nous ne sommes que tous les deux, dans un lit, collé serré, même très serré. Et je profite, j'oublie, j'apprécie. Sa peau, la saveur de cette dernière ses gémissements à peine retenu, la sensation exquise de la sensation que je peux lui procurer, j'ai l'impression d'avoir un semblant d'influence, une toute petite et j'aime cela. Mes lèvres retrouvent les siennes dans un baiser mouillé et doucement ma main vint se diriger vers la lampe de chevet, pas la peine de voir ce qui va se passer par la suite. Embrasser un homme pratiquement nue ne fait pas de moi une jeune femme exhibitionniste, je suis pudique et mon corps... Bah c'est mon corps et j'ai encore du mal à croire que cela puisse être comme cela. La lumière se coupe et je mets un instant avant de me repérer de nouveau, je finis de lui enlever son boxer que je jette loin très loin dans la pièce et mes lèvres s'accrochent aux siennes. D'ordinaire bavarde, je n'ai pas envie de parler mais le silence n'est pas pesant il est électrique. C'est nouveau et j'apprécie cela, pas besoin d'aimer une personne pour la désirer, c'est nouveau et j'ai envie de croire que c'est le même ressentis pour lui. Mes mains glissent sur ma petite culotte que je tente d'enlever de la manière la moins gauche possible pour la jeter quelque part. Je me redresse légèrement avant de mordiller sa lèvre inférieure, perdue... Où a-t-il mis le préservatif ? Il sera quoi en faire, moi en tout cas je le laisse faire, je me perds une fois de plus sur ses lèvres, murmurant malgré moi un long... « leo... » tel un doux soupire...

Le jeune homme avait trouvé la technique parfaite : il avait fini par lâcher prise. La pire chose qu'il pouvait arriver c'était quoi de toute façon ? Qu'elle tombe enceinte ? Qu'il attrape une MST ? Oh bon sang, il avait fait ça des dizaines de fois, il en avait croisé des filles et à moins qu'on lui ait caché, il n'avait pas de fils ou fille illégitime, Leo avait appliqué les règles de protection de bases et il s'en sortait pas mal. Sinon … Et bien ça resterait dans cette chambre. Pas qu'il était embarrassé de coucher avec elle, au pire il mettrait ça sur le compte de l'alcool, au mieux peu de ses amis connaissaient Cece à part Cody. Ça ne voulait pas dire qu'il fallait le crier sur les toits, il se demandait même si ce n'était pas la jeune femme qui allait être embarrassée de coucher avec lui. Le prenait-elle comme une insulte ? Parce qu'il en avait croisé des filles qui avaient fini par lui reprocher de n'être plus qu'une fille parmi les autres, une fille de plus sur son tableau de chasse. Pourtant le pauvre garçon ne pensait pas à mal, c'était un handicapé sentimental et le physique était la seule chose avec quoi il arrivait à être expressif. Cerceï éteignit la lumière, refermant encore un peu plus l'intimité entre eux. Cette fois-ci c'était fait, ils étaient complètement nus et Leo cherchant dans l'obscurité le préservatif sortit quelques minutes plus tôt. Il le retrouva, se concentrant d'abord à embrasser la Lowell, occupée elle à souffler son prénom. Enfin, le jeune homme sortit le préservatif, et on était parti. Ses lèvres quittèrent légèrement celles de la brune, les mains de Leo se crispant sur les draps, son souffle se faisant plus rapide. Puis il retrouvait les lèvres de Cece, étouffant quelques bruits suspects, et parfois il ne prenait pas cette peine.

Nous y sommes c'est maintenant. Rien ne va changer après ça je continuerais mon existence et lui aussi. Et c'est surement le plus douloureux à accepter, que ça ne changera rien à nos vies ma vie. Je ne compte pas dans la vie de quelqu'un, pas comme j'aimerai le faire, mais j'ai abandonné la simple idée, la simple pensée que ma vie soit comme celle des autres. Je ne suis pas défaitiste, juste fataliste. Je prends ce que j'ai maintenant, et ça je peux en profiter, je peux apprécier. Il détournera surement la visage lorsqu'il me croisera la prochaine fois, se demandant pourquoi il a fait cela avec moi et je me sentirais mal à cette idée. Non. Je n'ai pas le droit de me sentir mal pour cela. Je ne le ferais pas... Nos corps l'un contre l'autre, j'ai l'impression de mourir, pas d'une mauvaise mort mais d'une autre sensation. J'ai peur, je suis terrifiée et en même temps je n'ai aucune envie de me désister, de partir en fuyant. Je sais que ce sera bon, j'espère jusque ce sera la même chose pour lui. Nos souffles se mêlent dans une saveur délicieuse, c'est étrange mais bizarre lorsque je le sens en moi, je perde la notion des choses, je ne suis que sensation. De sa peau contre la mienne de ses lèvres contre les miennes et de mon envie assez folle de faire de lui mon amant. J'ai fermé mon esprit au reste et je me suis laissée guidé par cette délicieuse sensation je m'accroche à lui d'une manière soudaine quand mon propre désire m'emporte un peu plus haut, mon corps tressaille et je ne peux retenir mes gloussements, mélange de gémissement et d'amusement, alors que je suis concentrée uniquement sur lui, son souffle, ses mouvements, sa personne... Silencieusement, persuadée que demain la mémoire défaillante il me remerciera à peine... désireux de reprendre le cours de sa vie...

Leo aurait peut-être préféré avoir la lumière allumée, pouvoir voir son visage et se persuader qu'il le faisait vraiment avec elle. Avait-elle si honte ? Peu importe, le jeune homme était égoïste, d'autant plus à ce moment précis où ne comptait que le plaisir qui pouvait découler de cette situation. Visiblement Cece prenait autant son pied que lui, au moins il culpabilisait moins aussi. Pas que ce soit son genre de se mordre les doigts de coucher avec une fille pour dire qu'il couchait avec elle. Ses lèvres quittèrent définitivement celles de la jeune femme – du moins pour le moment – Halberstam s'appliquant à atteindre la dernière partie du travail. Il prit d'abord son temps, puis plus, plus du tout, terminant le tout dans un grognement rauque. Il posa une nouvelle fois ses lèvres contre celles de Cerceï avant de se laisser tomber à ses côtés. Le brunet se laissa le temps de retrouver son souffle, de calmer tout ça avant de parler. Parce qu'il devait parler maintenant qu'ils n'étaient plus dans la même ambiance. Il se demandait si elle allait trouver ça ridicule d'avoir couché avec lui ou si elle allait en redemander. Il se demandait s'il allait pouvoir continuer à la détester ou si ça allait tout changer. Il avait aimé ça, ce n'était pas le soucis, pourtant, cette Cece-là, celle qui venait de le faire grimper aux rideaux, ce n'était pas celle qu'il connaissait. Il pourrait apprendre à la connaître ou bien, il pouvait juste laisser faire les choses. Il n'avait pas envie de s'embarrasser, de trop réfléchir. Quelques heures plus tôt, il s'était moqué d'elle, lui avait dit qu'elle allait finir par tomber amoureuse de lui. C'était facile à dire, mais désormais qu'il l'avait vu dans son plus simple appareil, qu'il avait poussé le contact physique au maximum il se demandait si elle était effectivement ce genre de filles qui tombaient amoureuses en un claquement de doigts. Il n'espérait pas, elle serait bien trop vite déçue. Il se tourna sur le côté, sa main cherchant à tâton son visage – ah ben là il s'était trompé c'était ses boobs – il trouva le chemin jusqu'à ses lèvres dans l'obscurité, l'embrassant langoureusement avant de souffler. « Je suis toujours aussi con ? »

Je ne sais combien de temps à filer mais cette sensation là je ne l'oublierai pas, vraiment pas... Je suis sur un petit nuage et je suis bien heureuse de ne pas le dire à Leo monsieur perfection aura l'impression d'être encore plus irrésistible comme cela. Je ferme les yeux un long moment reprenant mes esprits, la totalité de mon corps prenant conscience également qu'il est là à côté de moi. Bon sang, je suis sensé ne pas l'apprécier, le trouver égocentrique et trop sur de lui. Au lieu de cela j'ai couché avec lui. J'ai couché avec lui, un sourire se pointe sur mes lèvres, ah que c'est une bonne chose que ce sentiment-là. J'aime ça j'aime vraiment ça... JE l'aime pas lui, à proprement parlé. Il touche mes seins... Petit coquin... Leo m'embrasse alors, de ce genre de baiser qui étourdisse toujours puis je ricane à ses paroles, il ne changera donc pas ? Coucher avec lui, ne rend pas les choses autrement. Je me tourne légèrement sur le côté pour essayer de distinguer son visage et l'expression de ce dernier. « Ouai, toujours aussi con... » Je me racle la gorge amusée. « Mais un con qui se débrouille pas trop mal au lit. » Le seul point négatif dans tout ça... c'est que c'est pas nouveau pour lui, une habitude de s'envoyer en l'air avec des filles, pour moi qui voulait me démarquer des autres, c'est franchement raté. Je prend sa main et noue mes doigts aux siens. « J'espère que tu n'es pas trop déçu... » Je me mordille légèrement la lèvre inférieure, un peu mal à l'aise par tout cela... C'est nouveau et bizarre.

Le jeune homme leva les yeux au ciel dans le noir, elle se foutait sûrement de sa gueule. Pas trop mal rien que ça ? Leo ne prétendait pas être le meilleur de tous, il avait certainement deux trois choses à perfectionner. Mais il n'en restait pas moins un très bon coup, il en était sur. Pourquoi Cerceï continuait donc à aller contre ce qu'il pouvait dire ou faire ? Oh parce qu'elle voulait recommencer peut-être et qu'elle avait compris que la provocation c'était un truc qui marchait parfaitement bien avec lui. Mais le brunet ne lâcherait pas l'affaire, cette fois-ci c'était fini, Leo ne voulait plus se faire avoir de la sorte par la Lowell. Ça mettait bien trop de choses en cause. De nouveau il se sentait irritable, déboussolé aussi un peu. « Oh c'est bon tu peux dire que je suis le meilleur de tes amants maintenant. » Le jeune homme cherchait à ce que Cece l'avoue, qu'elle lui dise quelque chose. Sa main vint chercher la sienne, ses doigts s'entrelacèrent aux siens. D'abord Leo se contracta, c'était étrange, complice comme geste. Se sentait-il complice avec elle ? Il avait bien peur que non. Certes ils l'avaient été, là l'espace de quelques instants, mais ensuite ? Puis il se décontracta, au pire des cas, c'était elle qui faisait le premier pas, et elle savait bien à quoi s'attendre. « Non, je devrais l'être ? » Plus il réfléchissait, plus la situation lui échappait. Brusquement il enleva sa main de l'emprise de celle de la brune, se relevant brusquement, allumant la lampe et cherchant désespérément son boxer. « Ouais enfin des gens qui couchent ensemble ça arrive tous les jours on va pas en faire un plat. »