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Joyeux Anniversaire o/
Jeno & Olympe
Jeno & Olympe
Parler avec le mather d'autre chose que mon ancien fiancé que j'avais trompé et de paradis fiscaux éloignés pour échapper à la police avait un aspect réconfortant. Même si c'était des sujets sérieux, j'avais choisi de lui en parler, je ne me sentais pas coupable, on ne parlait pas de ma vie sexuelle, et mon meilleur ami n'était pas en danger inutilement, sans que je ne puisse l'aider. Au contraire, je me posais des questions importantes, et j'avais l'impression que pour la première fois depuis très longtemps, quelqu'un m'écoutait sincèrement, s'intéressant au contenu de mes paroles, pas à mes seins ou à mon argent. Il me posa même une question difficile et complexe, et je pris quelque secondes de réflexion avant de lui répondre. Se tromper est une épreuve à traverser sur le moment, et c'est parfois très douloureux de passer outre l'humiliation et la honte de l'erreur pour voir le côté positif des choses : on ne refait que très rarement les mêmes erreurs, et on en tire des leçons inestimables. Je pense que je préfère me tromper et être fière d'avoir su faire mes propres choix. Soupirais-je en jouant avec mon verre, bougeant légèrement contre la banquette pour être mieux installée. Le regard dans le flou, je songeant encore à ce que je venais de dire, pour m'en convaincre une bonne pour toute, afin de cesser de regretter la petite Olympe Jones de 17 ans entièrement dévouée à son père afin d'être la fille parfaite. Jeno me tira de mes pensées en me disant d'arrêter de réfléchir, claquant sa main sur sa cuisse en ajoutant qu'en tête à tête avec un Carpenter, philosopher sur les erreurs n'était pas le bon comportement. Je ris en répliquant, d'une vois sincèrement amusée : C'est un tête-à-tête très intime, dans un bar bondé ! Puis je pris mon verre, alors qu'il me demanda plus ou moins à la façon d'un défi de lui montrer comme je savais boire vite. Je ris nerveusement, observant mon verre, comme si c'était un ennemi. Je savais boire vite, je l'avais déjà fait, de nombreuses fois : le cul-sec était presque devenu quelque chose d'habituel pour moi avec un verre dans les mains à plus d'un gramme d'alcool dans le sang. Sauf que après, il allait devoir me ramener si on continuait comme ça quoi. Moqueuse, je pris mon verre et trinquais avec le sien, avant de le porter à mes lèvres, fermant les yeux, pour me concentrer sur ce que je faisais. Avalant ma boisson sans respirer, je fini mon verre de cette façon, avant de le reposer vide sur la table, portant ma main à ma bouche, légèrement inquiète de vomir. Non, ça avait l'air bon, et je me retournais vers Jeno, toute fière. Satisfait Monsieur Carpenter? ?
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