QUINCY HOUSE ✗ Quincyland

Toutes les quatre on était partantes pour un café bien chaud. On se dirigea donc vers le bar. Je laissai les filles commander leur boisson avant de prendre à mon tour un café bien chaud.
Mon dieu que ça faisait du bien de boire quelque chose de chaud après être passée sous un seau d'eau glacée !
Tout le monde était également d'accord pour aller à la structure gonflable. C'est que moi aussi ça me tentait bien. Je crois bien que je n'étais jamais allée dans un truc comme ça.
Bon ben on sait ce qu'on va faire après le café alors !, dis-je pour faire comprendre que moi aussi j'étais à fond partante pour qu'on aille s'éclater là dedans.

Les trois filles avaient aussi l'air d'accord pour s'éclater dans la structure gonflable après notre petite boisson chaude, mais pour le moment, je souhaitais juste me reposer et siroter tranquillement mon café. Il est bien fort, ça me réveillera comme ça, tant mieux. Je suis complètement retournée en enfance depuis quelques heures, j'ai l'impression d'avoir dix ans.. j'aime cette sensation, il n'y a plus trop de prise de tête à présent. Quinn a l'air d'avoir quitté la fête, et je crois que Candice et Dorian ont fait de même. Dommage, j'aurais bien aimé que le vice président reste avec nous, ça aurait été sympa. Bref, je bois une gorgée de mon café et aperçois une jeune femme (Jamie) toute seule. « Je reviens. » dis-je à Nancy, June et Katanae, me dirigeant vers la toute nouvelle Quincy. Je m'approche d'elle et me plante juste devant en lui souriant. « Hey ! Contente de te voir ici, t'es toute nouvelle ici hein ? » Il me semble que je ne me trompe pas, par contre je ne me souviens plus de son prénom, j'ai un gros trou de mémoire. Certainement lié à la fatigue.

Spoiler:

IN

Je venais a peine d'arriver on pouvait pas faire plus en retard que moi ce n'était pas possible, je venais de passer mon debut de soirée coincé dans ma chambre avec un devoir particulierement penible sur Dickens.. Je detestais cette auteur depuis une semaine. Cela dit je suis arriver, je voyais toutes ses lumière et couleur, c'était du genre de la beauté pour mes yeux. j'aimais toutes ses choses. Mon coté enfant desireux de rêver reprenait soudain surface. Alors que je vis le monde à cette soirée, je cherchais Amber. C'est elle qui voulait que je vienne, cela dit j'avais peur qu'elle m'en veuille d'être en retard. J'appercois Amber au loin, je m'approche d'elle. Habiller d'un jeans et d'un t-shirt gris moulant, je me suis retrouver derrière elle, j'approche mes lèvres pres de son oreille pour lui susurrer: " Eh bien jeune fille on est pas sur les montagnes russes?" Je me suis mis a sourire prenant un petit écart.

« ... Merci, ça ira. » Je boudais légèrement en remarquant son regard intense porté vers moi. Quelle jolie femme. J'arrivais presque à oublier parfois qu'elle n'était pas de mon âge mais bien plus jeune. Elle avait tant de moralité ainsi que de maturité, que parfois, je me sentais ridicule à ses côtés. « Un tout petit bout ? Pour moi ? » Dis-je alors en souriant. Si jamais j'arrivais cette exploit, une photo serait alors immédiatement prise. J'aime produire des preuves et m'e, servir pour plus tard. Rien que pour embêter. « Tu veux quelque chose au moins ? Je t'ai invité, et si c'est seulement pour rester là à ne rien faire c'est pas marrant. Tu peux tout prendre, j'ai le porte monnaie plein de billet et fraîchement prit pour s'amuser. » Avouais-je en la regardant plein de malice. Remarquant qu'une mèche barrait le front de la jeune Quincy, je lui enlevais délicatement en remettant celle-ci derrière son oreille avant de lui sourire. Je me sentais tellement ridicule, voir gêné de ce que j'avais pu lui raconter par message que je me sentais presque obligé de faire le pitre. Très viril Rhys.

Alors que j'étais là, à observer mon environnement plus que je ne m'y mélangeait, une voix résonna derrière moi. Je fis aussitôt demi-tour pour me retrouver devant une jeune femme que je ne connaissais pas. " Hey ! Contente de te voir ici, t'es toute nouvelle ici hein ? " était le genre de rencontrer qui promettait d'être des plus inhabituelle. Bien loin de me faire peur, ce genre de début de communication me plaisait vraiment puisqu'il en disait beaucoup sur mon interlocutrice. Je savais déjà qu'elle était une personne sympathique, qu'elle ne laissait probablement pas quelqu'un à l'écart et qu'elle devait être rigolote. Ouais... je sais, je spécule, mais c'est déjà une bonne première impression. " Merci ! Je suis toute nouvelle, oui. Tu veux un peu de barbe à papa ? " dis-je en lui tendant mon bâton de friandise avec l'intention de le partager avec elle. J'étais loin d'être dédaigneuse.

Je venais d'apercevoir Andrew. Je me mordis les lèvres. Notre dispute me revint en mémoire. Enfin... Lui s'était contenté de me demander le pardon, moi de lui cracher qu'il n'en aurait plus jamais droit. Je serrai le poing, grimaçant de douleur. J'avais même osé le frapper. Je ne pouvais pas expliquer ce qu'il m'avait pris, cependant... Je ne pouvais que le traduire par quelques ressentiments. L'humiliation, le choque, la tristesse, le dégoût, la haine. Malgré moi, un homme avait réussi à me blesser et je ne m'en détestai déjà que trop pour cela. Pourtant, alors que je ressentais l'habituelle envie de fuir au loin, je me retrouvai là, à la Quincy House à désirer la présence d'un autre homme. Le seul, après mon frère que je pensais capable de me réconforter. Je sentis soudain une présence derrière moi, et des lèvres me frôlèrent l'oreille, entraînant un frisson sur la surface de ma peau. Je me tournai vers Lukaël, esquissant un léger sourire. Puis je le pris dans mes bras sans rien dire, sans prévenir, voyant que je n'arrivais pas à faire semblant. C'était bel et bien la première fois que je brisai cette distante entre nos deux corps. Je soufflais un coup, me blottissant contre lui avant de relever la tête, le sourire m'éclairant le visage, comme revigorée. Ça faisait du bien. "Non, mais ça ne va pas tarder, maintenant que tu es là.."

Ce fut une surprise pour moi, alors que je m'étais approché d'elle, alors que j'étais genre supra grave en retard, malgré que ce n'était pas mon habitude je devais bien avoué que je me sentais coupable, cela dit je la vis se retourner, elle se jeta dans mes bras, sentant ses bras m'enlacer, son souffle sur ma nuque. Je fus surpris d'une telle acte, je glissa mes mains le long de son dos. posant ma tête sur son épaule un sourire niais sur les lèvres : "Non, mais ça ne va pas tarder, maintenant que tu es là.." Je me suis mis a sourire encore plus, ayant reculer mon visage en baissant la tête vers elle: " Serait ce une invitation? " lui disais je d'un sourire avant de regarder autour de moi pour l'acces a ce manège. Je quitta l'etreinte glissant ma main contre la sienne: " On y vas je les vois labas?"

Je ne sais pas trop ce qui m'avait pris, mais lorsque j'avais senti la présence du jeune homme, ce sentiment étrange m'avait poussé dans ses bras. Il glissa ses mains dans mon dos, je me détendis, lâchant un soupire dans son cou. Il m'avait toujours procuré un sentiment de sécurité et l'impression de s'enfermer dans une bulle, dans un monde qui nous était commun, dès que je lui parlais. Et j'aimais ça. Et j'en avais plus que besoin, ce soir. Je remarquai que Drew s'effaçait au loin, je déglutis et fermai les yeux. Lukaël esquissait un grand sourire quand il plongea ses yeux bruns dans les miens. Et c'était contagieux, à ma grande surprise, je ne pu en empêcher un de se glisser aux coins de mes lèvres, s'étirant sur mes joues. "Ça dépend de toi.." Lui répondis-je, le regard voulu charmeur. Il glissa alors sa main dans la mienne et la chaleur me monta aux joues. Comment était-ce possible ? Après ce que je venais de vivre avec Andrew, pouvais-je encore ressentir de telles choses avec un homme ? Après si peu de temps ? J'hochais la tête, un peu chamboulée par le contact de sa peau sur la mienne et ris :"Je paris une des énormes sucettes multicolores sur le stand que tu vomis au premier virage !" lui lançai-je, le regard défiant et un sourire enfantin dessinant mes lèvres. Il allait peut-être réussir à me faire oublier Andrew, qui sait.

« Eh en plus ca depend de moi... j'ai l'impression de porter le monde sur mes épaules » Lui disais-je en riant, je ne savais pas ce qui me prenait d'être ainsi avec Amber, elle était un peu comme une chose fragile que j'avais envie de proteger. Le simple faite d'être a ses cotés me fit oublier mes ennuis de santé... J'avais l'impression d'être normal, mais surtout que je pouvais garder mon coté si... Spécial. Alors que je lui prenais la main, nous commençions a nous diriger vers les montagnes russes alors qu'elle me parla d'un défi qui me fit doucement rire: « Tu me crois si fragile que ça? Je suis déçu mais je tiens le pari si tu es prête à perdre. » Les montagnes russes, je dois dire que c'était un manege qui me plaisait, même si mon préféré restera a jamais le train fantome. Nous nous dirigions alors vers la queue qui fut assez longue et je lui dit alors : « tu sais c'est un peu suicidaire de proposer ce genre de défi à un ancien forain tel que moi... » Lui disais-je en riant, alors que je sortais quelques pièces de ma poches pour payer le manege.

Moi qui avait perdu Rhys de vue, je l'ai à nouveau dans mon champ de vision et ça m'énerve. En plus, il est absolument magnifique et vu à quoi je ressemble actuellement, je doute qu'il daigne me regarder. Je lâche un soupir et préfère passer au dessus, allant accueillir une nouvelle Quincy que je ne connais pas encore. Je l'ai déjà aperçue dans la maison, mais elle n'est pas arrivée il y a très longtemps. Elle me confirme bien qu'elle est nouvelle, et j'esquisse un petit sourire à sa proposition. « J'veux bien oui ! » J'ai déjà mangé de la barbe à papa tout à l'heure, mais bon, il faut bien se faire plaisir parfois. Cette soirée est l'occasion rêvée. « Et tu t'appelles ? » demandais-je ensuite à la jeune femme, l'invitant à me suivre vers Nancy, June et Katanae. « Tu veux venir avec nous ? Tu te doutes que vu ma tête, on a pris une bonne douche glacée, du coup on se réchauffe avec un café. » dis-je en lui montrant ma tasse chaude, dans laquelle je trempe les lèvres. Ça fait vraiment du bien.