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CABOT HOUSE ✗ very pink moss

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A la question de Darnell, je haussais les épaules. En générale, je m'entends bien avec tout le monde car comme certains le diraient, je ne suis que paix et amour. Enfin, la plupart du temps évidemment alors il m'arrivait très rarement de me prendre la tête ou de me crêper le chignon avec quelqu'un comme il le dit. On s'entends toute très bien pour la plupart et il n'y a pas de mauvaise ambiance. Sinon, la sororité aurait été dissoute je pense. Parce qu'une maison à problème, c'est pas spécialement bien pour une université. Il me tendait une coupe de champagne et je voyais dans ses yeux son petit côté sadique. Il savait que je ne buvais pas mais il attendait de voir si j'allai être enfin capable de boire, ne serait-ce qu'une fois, pour m'amuser. Même si je pense qu'on n'a pas nécessairement besoin de boire une boisson alcoolisée pour s'amuser. Mais passons. Je levais mon verre, A nous deux mon ange ! Je bus une gorgée de mon champagne. Je trouvais le goût assez étrange, mais c'est une question d'habitude alors je terminais mon verre. C'était pas si mauvais au final. Je pris Darnell par la main après qu'il ait bu son verre aussi et je l’entraînais dans la mousse. Je dansais près de lui, contre lui comme jamais je n'avais dansé auparavant. Il voulait voir de la danse, il allait en voir, et de la danse très audacieuse qui plus est.
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La danse était terminée et j'attendais qu'Aaliyah m'aperçoive au milieu des invités. Et sincèrement, la tête qu'elle faisait était hilarante. Je ne m'attendais pas à une telle réaction de sa part et pourtant. Elle venait de me prendre dans ses bras et de pleurer. C'était si touchant. Je pris son visage dans mes mains après avoir rompu notre étreinte et je séchais ses larmes à l'aide mes pouces. « Devine qui est devenue professeur de neurosciences à Harvard ma chérie ? ». J'étais venue à cause de mon accident, pour changer de métier, de vie et surtout pour me rapprocher de ma famille, ma vraie famille, les Kovalevski. J'avais pris conscience de l'importance de la présence de tout les membres d'une famille quand mon frère est décédé et je ne comptais pas laisser tout ça se reproduire. « Alors comme ça, je vais être grand-mère ? ». J'en avais des frissons. Moi, Lauren, grand-mère. Je n'arrivais toujours pas à m'y faire. Je savais que ce n'était pas le bon endroit ni le bon moment pour en parler, mais je voulais juste qu'elle me le confirme. En allait en reparler par la suite, dans la semaine. Voire, demain, mais loin des fêtes, des bulles, de la mousse, de la musique. Enfin, loin de tout ça quoi. « De toute façon, on en reparlera plus tard, je dois aller voir les Quincy à une autre fête ! »

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Elle était vraiment là et à en juger par ses mots, elle comptait rester ici, à Harvard, avec moi. Je poussais un cri de joie, assez strident. J'étais tellement heureuse de la savoir professeur dans mon université. En neurosciences en plus. J'allai certainement finir par l'avoir au moins une fois dans l'année. Même si je sais qu'elle peut se montrer très sévère quand il s'agit des cours. C'EST-PAS-VRAAAAAIIIIII ?????? Les larmes s'envolèrent pour laisser place à une joie immense. Jusqu'à ce qu'elle parle de ma grossesse. Oui, c'est ça, mais on peut en parler plus tard s'il te plaît ? J'imagine à la tête qu'elle faisait qu'elle était d'accord. Puis, je ne sais comment, mon regard tomba sur Nolwenn et Darnell qui dansaient ensemble et vraiment pas timidement. Mon coeur se mit à battre à une vitesse incroyable. Une énorme colère montait en moins et c'est là que dehors, je vis Matthéo. Je l'appelais, lui faisant signe de m'attendre. Je fis une bise à ma mère qui de toute façon voulait aller à une autre fête pas loin de celle-ci. Un peu étonnant c'est clair mais je fis oui de la tête, avant de sortir. Lui faisant quand même un énorme bisous avant.

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Je continuais mon petit marathon, bien décidé à aller voir ce qui se passait chez mes amies les Cabots.. Après mettre assuré que tout se déroulait bien à la EH, j'entrais dans la Cabot House, habillé de ma tenue Water & Light (thème des Eliots) : jean serré, chemise blanche légèrement entre-ouverte et veste de costard bleu marine pailleté.. ce soir j'en mettais plein la vue. La décoration était surprenante, à l'image des filles de la maison. Je souriais, n'hésitant pas une seconde avant d'attraper une flute de champagne gentiment servi par une délicieuse Cabot. Je regardais autour de moi, c'est que la soirée battait son plein.. j'espérais juste croiser une tête connue.
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Après une petite discussion avec Elia l'ancienne présidente, je ressortais de la cuisine, balayant la salle du regard. C'était chouette toutes ces filles dans la même tenue.. Mais un intrus là au milieu, Zakhar, j'avançais vers lui, souriante. Avec Alexys, il se passait quelque chose, c'était mon amie, elle avait le droit au bonheur et j'allais légèrement m'en mêler, enfin savoir un peu tout ça quoi.. A la hauteur du jeune Eliott je souriais "Belle tenue.. Comment tu vas?"
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Camille ne savait plus quoi dire. Dwight et Ariana étaient meilleurs amis, ils s'étaient mariés par arrangement, le tout apparemment pour satisfaire leurs familles respectives. God, ça existait encore ce genre de trucs tordus ? Elle qui s'était sentie rassurée vis à vis d'Ariana en la voyant épouser un homme qui n'avait rien à voir avec Walter, elle sentait au fond d'elle qu'elle n'en avait pas fini avec tout ça. On peut dire ça comme ça.. répondit-elle avant de vider sa coupe de champagne. Ariana est un peu trop proche de Walter si tu vois ce que je veux dire.. A l'époque c'était assez bizarre entre eux.. dit-elle en se pinçant légèrement les lèvres. Ce n'était pas qu'elle n'avait pas confiance en Walter mais.. déjà que ça n'allait pas entre eux en ce moment, elle avait l'impression que cette nouvelle la rapprochait un peu plus encore de ce qu'elle redoutait: que Walter finisse par la quitter.
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C'est dingue comme elle est toujours à fond dans ce qu'elle dit quand elle parle. C'est comme une machine et on ne peut plus l'arrêter. Alors je l'écoutais sans dire un mot. Je me contentais de hocher la tête quand elle finit sa phrase. Je souriais, assez admiratif par cette femme enfant, forte qui se trouvait devant moi. Elle leva son verre à nous deux, avec l'un de ses surnoms beaucoup trop affectifs une fois de plus. Mais je ne relevais pas, me contentant de faire comme elle tout simplement. Je buvais mon verre lentement par contre, alors qu'elle faisait tout le contraire. A en juger par la tête qu'elle faisait, elle n'aimait pas trop ça mais avait tout de même fini le contenu de son verre pour moi, pour relever en quelque sorte mon défi silencieux que je lui avais lancé. Elle me prit ensuite par la main en commençant à marcher vers la piste. Je bus mon verre rapidement avant de le reposer sur le bar et de la suivre. C'est ainsi qu'elle commençait à danser, très collé à moi. Elle n'avait jamais, ô grand jamais dansé comme ça avec moi. Avec n'importe quel mec sur cette planète d'ailleurs. Du moins, pas depuis que je la connaissais et je doute fort qu'avant aussi. Je riais intérieurement mais en vrai, je dansais tout aussi collé à elle. Disons que je voulais m'amuser et puis, voir la femme que t'aime s'en aller pour retrouver un mec dehors, ça fou un coup au moral et je ne voulais pas gâcher la fête de Nolwenn en lui faisant part de ma colère contre ce type que je ne connaissais même pas et que je voyais mal à cause de l'éclairage de la salle mélangée à l'éclairage de la rue. Nolwenn ! A cet instant, je ne savais pas ce qui me prenait. Il ne fallait même pas me poser la question car je ne saurai pas vous donner de réponses. J'attendais qu'elle se retourne vers moi et... je l'embrassais, tout simplement. C'était sans doute la peine mélangée à la colère qui me faisait agir ainsi, j'en sais rien. Après ce rapide baiser, je posais mon front contre le sien. Mes lèvres étaient encore très proches des siennes, Je... Je ne terminais pas ma phrase car je ne savais pas quoi dire. J'espérai juste qu'elle la finisse à ma place et qu'elle m'évite ainsi de devoir la finir par moi-même.

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Je dansais, collée à lui. Si c'était un autre homme, je ne serai certainement pas entrain d'agir ainsi, mais c'était Darnell alors je me lâchais totalement. J'avais toute ma tête en plus. Evidemment, ce n'est pas un verre de champagne qui va me faire quelque chose. Puis, j'entendais mon nom. Avec toute cette musique, je reconnaissais tout de même sa voix. Je me retournais vers lui, lui faisant face. Je ne m'attendais vraiment pas à ça, mais il l'avait fait. Il venait de m'embrasser. Il tentait ensuite de parler mais ne parvins à sortir qu'un mot de sa bouche. Je passais mes bras autour de son cou, attrapant ses cheveux, je l'embrassais sauvagement. Son ex, mon amie, ma consoeur était dans la salle, je l'avais vu mais elle était en compagnie d'un autre homme à présent et elle avait l'air de très bien s'amuser en sa compagnie. Elle ne pouvait pas m'en vouloir de vouloir en faire de même avec mon meilleur ami. Viens avec moi ! Je pris sa main après rompu notre baiser et je l’entraînais jusqu'à ma chambre. Arrivée à l'intérieur de celle-ci, je claquais la porte derrière nous. Je pris ensuite de nouveau les lèvres de Darnell, reculant en même temps jusqu'à mon lit et quand j'arrivais enfin devant, je le poussais pour qu'il atterrisse dessus. Tout ça devra rester entre nous Darnell ! Okay ?
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Qu'est-ce qu'il ne fallait pas faire pour rejoindre une confrérie d'étudiants ?
Léonora était désormais bizut de la Mathers House. Elle ne connaissait personne puisqu'elle ne parlait jamais avec un étudiant de l'université. Hormis Priape lors de leur stage à l'hôpital. Mais ce n'était pas comparable.
Il y a quelques jours, Léonora a été recruté dans la maison de la Mathers House. Même si ce n'était pas son genre, Léo' voulait s'intégrer. Au fond d'elle, elle souhaitait récupérer la part que Romy a prise lorsqu'elle est décédée. Cette fameuse part où elle s'amusait pendant les fêtes. Certes, Romy n'était plus là. Mais Léonora sentait qu'elle mourrait intérieurement. Déjà qu'elle ne se confiait à personne puisqu'elle ne voulait pas montrer ses faiblesses. Mais elle voulait s'amuser.
Un jour de la semaine, Léo' a reçut une mission venant de sa bizutrice. On lui a confié une drôle de mission.
La jeune femme se rendit à la maison des Cabots. Mais ce qu'elle trouva là-bas, lui sortit les yeux des orbites. Elle se gara un peu loin de la maison pour ne pas être reconnue à cause de sa voiture. Elle prit des jumelles pour mieux observer les environs. Visiblement, tout le monde dormait à part les Cabots. Bon, il fallait passer aux choses sérieuses. Léo' changea de direction et aperçut le jardin des Cabots. Mon dieu ! La brune ne pensait pas qu'elles étaient sérieuses à ce point-là ! Elles n'ont pas pu faire ça ! Des ballons dans la piscine ! Et puis quoi encore ? On était au début d'automne et on donnait des activités d'été ! Chose qu'elle n'appréciait pas réellement. Mais elle ne voyait pas grand chose avec les arbres. La demoiselle sortit de sa voiture et la ferma à clé. Une fois qu'elle soit assurée que les portières de la comète soient closes, elle se dirigea vers la maison. Elle prit soin de se faufiller dans les buissons ainsi dans le noir absolu pour mieux espionner les filles à papa.
Léo' fronça les sourcils après avoir aperçu les filles en combinaisons roses.
« Non d'un chien ! C'est quoi de ces playmobiles ? On dirait des Barbies cosmonautes ! » pensa-t-elle en secouant la tête.
Petite, Léonora n'était pas comme ces filles. D'abord, son père n'était pas à la maison, il fallait qu'elle soit turbulente pour le faire revenir. Elle a toujours détesté les poupées puisqu'elle coupait leurs cheveux et les donner à ses voisines. Mais elle jouait aux petites voitures, c'était ça son jeu favoris. Ce qu'elle vit la fit soupirer.
« Super, des bacs d'eaux et elles trempent bien leurs pieds dedans... Je ne préfère pas imaginer si l'une d'elles a des verrues aux pieds... ». Ses pensées tournèrent dans sa tête, tandis qu'elle se faufilla vers l'entrée de la maison.
Heureusement qu'elle était vêtue d'un treillis vert kaki et d'un débardeur de la même couleur. Elle ne se faisait pas repérer. Du moins, elle vérifia plusieurs fois s'il n'y avait pas de caméras ou des personnes qui surveilleraient l'entrée. Mais non, il n'y avait rien. La bizut des Mathers avait le champs libre. Elle se dirigea rapidement vers la porte d'entrée et sortit de sa poche, une bombe de peinture. Là où elle inscrivit un grand «  M » pour montrer qu'elle venait de la maison des Mathers. On ne lui a peut-être pas demander de faire cela, mais c'était un supplément. Elle vida sa bouteille de peinture en mettant en petit « The best house » juste en dessous du « M ». La demoiselle alla jeter sa bombe dans une poubelle non loin de l'entrée et partit se cacher de nouveau derrière les buissons. Elle sortit ses jumelles et vérifia si elle possédait toujours ses trois bombes de couleurs à cheveux. Tout était ok. Soulagée, elle poussa un soupire. Elle porta ses jumelles à ses yeux et se mit à regarder autour d'elle. Bon disons que beaucoup de Winthrop se trouvaient à l'intérieur auprès des filles au même classe sociale que Léonora. Pourtant, Léonora ne se comportait pas comme une gentille fille sage. C'était tout le contraire. Elle chercha un peu ses victimes et plissa des yeux en apercevant une fille qu'elle connaissait de nom « Nolween » dansait avec un garçon qu'elle avait déjà vu en compagnie d'une autre Cabot.
« Eh, mais il n'est pas censée sortir avec une autre brunette celui-là ? » se demanda-t-elle.
Hou, il y aura sans doute de la bagarre chez les Cabots. Léonora sourit intérieurement. Ce ne serait pas un simple cauchemar, il serait mélangé avec un rêve. Visiblement la copine du fameux danseur sortait assez déçue et en colère. Léonora soupira et leva les yeux au ciel. Combien de fois va-t-elle voir la jalousie sur le visage des demoiselles ? La première fois était sur le visage de Romy, pourtant elle a bien regretté après que son petit ami l'a largué. Léonora l'avait prévenu. L'amour n'était qu'une maladie toxique qui vous contamine pour mieux vous tuer à petit feu. La jeune femme reprit son attention sur les danseurs. Elle les observait si bien qu'elle voudrait simplement faire une chose sur la danseuse : Lui colorer les cheveux. C'était bien ça. Au moins, un mec pourrait regretter ce qu'il compterait faire avec elle. De toutes manières, les hommes étaient tous les mêmes. Léonora le savait. Les femmes n'étaient pas mieux, elles manipulaient pour mieux gagner. La jeune femme sortit de sa cachette et partit à la porte d'entrée. Elle l'ouvrit simplement. Une belle fête, mais les Cabots ne savaient pas qu'une Mathers se trouvait à l'intérieur. Léonora alla se cacher derrière un mur et observa de nouveau les danseurs. Elle accrocha ses jumelles sur sa ceinture et plissa des paupières. Mais ses yeux s'agrandirent aussitôt lorsqu'elle aperçut le mec de la fille qui est partie, embrassait la danseuse du nom de Nolween. Pourquoi Léo' avait toujours raison sur l'amour ? Elle voyait vraiment le mal partout. Elle se cacha un peu plus sans se faire remarquer par d'autres personnes et suivit les amants du regards. La jeune femme entraîna l'homme et Léo les suivit à pas de souris. Tout doucement. Mais au moins, elle ne faisait aucun bruit. Elle rendrait sans doute service à la pauvre Cabot. Pour une fois, elle serait gentille. Mais ce qui comptait, c'était sa place parmi les Mathers. Elle suivit la fameuse Nolween et le jeune homme sans se faire repérer, jusqu'à la chambre de cette dernière. Ils entrèrent à l'intérieur de la pièce et Léo' soupira.
« Je ne suis pas mère Thérésa, mais il faut que je gagne cette fichue place ! » pensa-t-elle de nouveau en se dirigeant vers la chambre. Elle hésita à frapper à la porte, mais elle y renonça. Elle baissa la main attendit une paire de secondes avant d'ouvrir délicatement la porte et marcher derrière la fille après qu'elle est poussée le garçon sur son lit. Mon dieu ! Une chambre rose. L'horreur ! Léo sortit sa bombe et colora aussitôt les cheveux de la fameuse Nolween. Au moins, une qui regrettera son geste !
Léo' jeta un regard au garçon et haussa un sourcil.
- Vous savez ? L'infidélité, c'est très mauvais pour la santé ! Je suis sans doute une vilaine. Mais si c'est pour se taper que des nanas ou des mecs, il ne vaut mieux pas se mettre en couple !
Sur ces mots, elle partit en courant vers la salle de bal. Là où se trouvait une ribambelle de Cabots. Il fallait faire vite. Elle déboula dans la salle et choisit au hasard sa victime. Une petite brune assez souriante qui discutait avec Zackhar. ZACKHAR ? ! Il ne manquait plus que le vice-président des Eliot. Léonora souffla et courut vers la fille en question qui se trouvait être Maëlys et elle lui colora les cheveux en vert. Nolween et Maëlys possédaient désormais les couleurs des Mathers, il ne manquait plus une troisième victime.
Léo recula et se força à sourire.
- Tu sais, si j'étais un mec... Je te mettrai bien dans mon lit avec tes cheveux verts... Mais... Je n'en suis pas un ! Lui dit-elle en haussant les épaules.
Elle lui tourna désormais le dos pour courir à travers toute la salle avec sa bombe de couleur qui ne manquait plus à lâcher. Elle la jeta dans la mousse rose. Quelle horreur ! Cette maison était le musée des horreurs !
Pendant sa course, Léo' sortit sa seconde bombe et déboula dans le jardin. Le cœur qui battait à cent kilomètres heures, elle était prête à subir une crise cardiaque. Mais elle regarda autour d'elle. Il y avait tellement de Cabots à l'extérieur qu'à l'intérieur. C'était un véritable cauchemar ! La demoiselle souffla avant de regarder autour d'elle. Elle jeta un regard par-dessus son épaule et grimaça légèrement. Elle pensait que certaines filles péteraient un énorme câble sur elle. Mais elle s'en fichait. Il fallait réussir cette mission !
Ah tiens tiens ! Léonora courut vers une blonde aux yeux bleus. Elle lui faisait légèrement penser à Ruby. Fallait-il que la brune se retienne de lui coller son poing dans la figure à cause de cette pensée. Léo courut vers elle et lui colora les cheveux en vert. Soudain, l'expression déterminée sur le visage de Léo changea et passa à l'étonnement. Merde ! Elle venait de colorer les cheveux de la présidente, Camille. Houuu ! Elle s'en fait des ennemies dis donc ! La brune haussa les épaules et sourit de nouveau... Un sourire forcé bien sûre.
- Le vert est hyper tendance à Harvard !
Léonora recula avant de s'enfuir en courant vers sa voiture. Il fallait qu'elle court vite pour rejoindre sa voiture. Elle ne voulait pas recevoir des coups de poings ce soir. Pour une fois, qu'elle s'amusait. Oui, elle s'amusait. Ce n'était pas tous les jours. Mais elle reprenait le goût de s'amuser. La jeune femme arriva près de sa voiture et sortit les clés pour ouvrir la portière et mettre le contact. Elle se mit à démarrer et roula en mettant sa ceinture. La comète bleue métalisée se dirigea vers la maison des Mathers. Léonora partit se préparer pour une autre fête, celle des zombies. Heureusement, personne ne pourra l'embêter une nouvelle fois !
Du moins, c'est ce qu'elle pensait.
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Nick s'était préparé pour le thème de la maison Mather, mais certainement pas pour celui de la Cabot House et ça le faisait marrer. Habillé avec une vieille paire de jeans déchiré, torse nu, avec du maquillage comme pour simuler des blessures et de la saleté comme s'il venait de traverser neuf enfers, Nick avait une sale mine, mais le tout tenait plutôt du déguisement. Tout cela faisait plutôt contraste avec l'univers rose bonbon des Cabots.

En arrivant, la première personne qu'il vit fut Léonora, une mather qui de toute évidence, semait un brin le bordel dans la fête. Finalement, la fille en question partit en courant et quitta en trombe la fête. Sacré personnage! Même Nicholas n'en revenait pas et leva les mains en l'air.

-Vous inquiétez pas, je viens en pas! euh... en paix!

Ouais, il a échappé à une horde de zombies pour venir ici, ça se voit non?

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