Maki, Jamie, TV, dodo.

Quand je vous dis que je n'ai pas envie de me prendre la tête, ni même trop réfléchir, ce n'est pas qu'à moitié. J'ai très envie de passer cette nuit à ses côtés, j'ai le sentiments que c'est très réciproque. Alors pourquoi nous torturer et faire tout le contraire? Après tout, on à tout le temps de se torturer demain ! Bref, je me glisse alors sous ses draps, il me suit tout en éteignant la lumière. Il faut quelques secondes à mes yeux pour s'habituer à la pénombre. Le lui laisse de la place -pour le moment. Je décide de passer directement sur le ventre, il n'y a que comme ca que je m'endors, je glisse ma mains sous mon coussin avant d'y poser ma tête. J'arrive enfin à voir Jamie ainsi que ses trait de visage. Ce petit silence qui s'installe n'est pas gênant. Du moins pas pour moi. A vrai dire il est plutôt apaisant. Je relève mon regard vers le sien. Est-ce qu'il m'observe encore ? Non je doit psychoter. Quoi que .. Quoi qu'il arrive nous avons être très proche, il est encore trop loin pour moi, alors que je le sens légèrement préoccupé. Je ne veux pas qu'il le soit .. Il risque de me le transmettre et alors la, je crois que notre petit soirée est terminé. Mais ca n'est pas le cas. Je repasse du dos au ventre, et quelques seconde après sur le côté. En plus de prendre toute la place, je ne fais que bouger avant de m'endormir c'est terrible. J'ai moi même du mal à me supporter parfois. Je tourne une nouvelle fois mon regard vers lui et je remarque qu'il sourit. Mais avec la pénombre, je ne suis pas certaine, timidement, je viens toucher ses lèvres avec mon pouce, avant de vite le retirer. " Euuh, je peux savoir pourquoi tu souris comme ca ? " Dis-je en me mettant bien face à lui. Je ne pense à rien, mais quand même ..

On est enfin couché, l'un en face de l'autre, dans un silence relativement confortable. Je la regarde et elle, elle bouge jusqu'à trouver une position qui lui convient. Elle s'arrête finalement une fois sur le côté, miroitant un peu ma propre position. C'est assez rare de voir Aby aussi silencieuse. J'imagine qu'après cette soirée, elle est à court de mot. L'idée me fait légèrement sourire. Ou alors elle est juste fatiguée et prête à s'endormir. Ouais, cette idée me fait beaucoup moins sourire. Parce que moi, je ne suis pas encore prêt. " Euuh, je peux savoir pourquoi tu souris comme ca ? " C'est marrant, mais j'étais quasiment sûr qu'elle allait me poser la question. En même temps je la connais si bien qu'elle commence à en devenir prévisible. Quoi que, en y réfléchissant bien, elle me surprend la plupart du temps. " Toi. " J'essaie d'observer sa réaction dans la pénombre mais c'est presque mission impossible, il fait trop noir. " C'est toi qui me fait sourire mademoiselle Rousseaux. " Ou Kovalevski, mais je ne m'y suis toujours pas fait, pour moi elle sera toujours une Rousseaux. Et puis, chacun son tour, c'est moi qui craque le premier cette fois. Je me déplace doucement dans le lit pour effacer les centimètres qui nous séparent et la serre contre moi en passant un bras autour d'elle et en entourant mes jambes autour des siennes. C'est beaucoup mieux comme ça. Ouaip, elle ne peut plus bouger, elle est coincée. Coincée avec moi, il doit y avoir pire non ? Maintenant elle peut dormir si elle veut, ça m'est égal. Mais moi je vais rester encore un petit peu pour profiter de cette vieille proximité devenue beaucoup trop rare.

Je perçois sont sourire, mais c'est surtout en touchant ses lèvres que ca me le confirme. Je me demande ce qui le fait sourire. D'ailleurs je fronce un peu les sourcils. " Toi. " Je fronce un peu plus les sourcils me demandant pourquoi je le fais sourire. " Beh pourquoi? " Il répond aussitôt, alors que je me demande ce que j'ai fais. " C'est toi qui me fait sourire mademoiselle Rousseaux. " Je reconnais que j'adore quand il m'appel comme ca. Mais je ne vais pas lui dire hein. " J'ai rien fait Morrighan... ! " Je relève le regard vers lui alors qu'il se rapproche doucement de moi. Sans hésitation il glisse son bras derrière mon dos pour m'enlacer dans ses bras, tout en glissant ses jambe par dessus les miennes. Je suis agréablement surprise et je dois dire que ca me plait bien. Un sourire se dessine sur mes lèvres, je relève le regard vers le sien avant de lui chuchoter, " Tu crois qu'on va réussir à respirer la ? " Je crois que je n'ai pas osé espérer me retrouver dans ses bras depuis bien longtemps. Là, j'y suis juste bien. Il n'y pas de mot pour exprimer ce que je ressens. Je glisse ma main contre son torse, je suis fatigué, mais en même temps, je ne sais pas si je vais réussir à m'endormir en faite ce soir. Pourtant il va falloir. Je viens lui donner un baiser sur son menton, avant de râler juste un petit peu, parce que c'est moi quoi. " Tu piques ! " Puis, j'adore quand il a sa petite barbe de trois jours, je ne vais pas vous le cacher. Je ne sais pas trop comment demain ca va se passer, mais je préfère ne pas y penser maintenant.